PassionA a écrit : ↑16 mai 2017, 02:36
FTC a écrit : ↑15 mai 2017, 20:31
Y a des S qui ont une attirance qu'une fois qu'ils aient un lien émotionnel avec qqn. Pour autant, pour eux ça leur semble normal. Ils se disent juste que ce n'est pas dans leur valeur d'être une chaudière ou un chien par exemple. Ils sont pas allé chercher une quelconque nouvelle orientation sexuelle. Quand tu es A, c'est différent, tu en as jamais.
Valeur contre instinct, nature contre culture...
Des A font l'amour à leur conjoint parce que c'est ce que la culture les poussent à faire, contre leur nature. Des S résistent à la tentation en étant fidèles à leurs valeurs, au contraire de leur instinct.
Tu saisis la nuance, FTC?
Je sais pas si c'est le ton que tu as voulu donner mais je ne suis pas ton élève, et tu n'es pas mon prof
Sachant que je trouve qu'avoir ce discours, c'est clairement un discours de militant A, qui donne l'impression que les S sont le Mal.
SI je te donne l'exemple de la nourriture. On est tous attiré par manger ? Ceux qui ne le sont pas sont "A"norexique (bon là ça complique leur vie mais oublions ce passage pour l'exemple). Pour autant tous les non-anorexiques (les S pour nous), ne sont pas tous des gourmands. Ils n'ont pas tous le même appétit. Par conséquent, ils n'ont pas tous le même appétit non plus. Certains veuelent absolument tout manger, dès qu'ils voient un gateau ils ont envie de le manger. D'autres non, ils ne mangent que certains choses. Un S n'a pas nécessairement envie de sauter sur tout ce qui bouge comme tu le sous entend.
Encore une fois, je voulais faire référence qu'un demi-sexuel n'est pas un asexuel (par définition il a une attirance pour qqn même si c'est sous certaines conditions), et que certains que tu considères S sont peut-être des demi sauf que pour eux la question ne s'est pas posée, et donc se considèrent comme S.
Donc mon propos n'a rien à voir avec une quelconque notion de nature ou de culture.
PassionA a écrit :
Pour en revenir au sujet homme/femme:
FTC a écrit : ↑13 mai 2017, 17:36
Attends, attends. Ce que je dis c'est pas qu'il n'y a pas de nuances, je dis juste que pour moi une fille peut jouer au foot et s'habiller en bleu, sans pour autant qu'on lui mette une étiquette d'androgyne ou demi-girl. De la même façon, que quand je fais des courses et que je me prends un produit hygiène qui n'est pas marqué "FOR MEN" bah je me considère pas comme qqn d'androgyne. Tu vois ce que je veux dire ?
La vidéo d'Arianou est très bien, elle montre que le genre est un spectre et non une ligne. Avec toutes ces étiquettes pour rejeter le "bianire" j'ai l'impression que c'est ça qui crée la binarité. Genre le 100% féminin c'est une utopie, aucune femme ne sera à 100% féminin, de même de l'autre côté.
Je trouve qu'un discours montrant que l'on peut se féminité, ou sa masculinité de diverses façon est plus progressiste et bienveillant, que de mettre les gens dans des cases. En soi, dans cette logique de case, qqn qui rempli pas ce stéréotype innacessible de 100% M ou F, tu lui dis bag c'est que t'es une demi-qqch, ou alors androgyne. Non, tu es juste un M ou F mais il y autant de façon de la vivre que de personnes.
Le transgenre ou l'intersexualité, c'est différent.
Faut pas non plus ne pas interpréter mon propos correctement, en pensant que je rejette les nuances de genre.
Alors, tout d'abord, coller une étiquette par rapport à des choses aussi triviales que de jouer au foot ou d'acheter du produit d'hygiène c'est une insulte caricaturale et c'est une marque d'incompréhension. Mettre les gens dans des cases n'a jamais été le but de toutes ces distinctions et à aucun moment il n'a s'agit de pousser les gens à brandir un étendard.
Je suis un peu déçu, c'est un peu malhonnete de sortir de son contexte mon exemple. Là je parle de choses qui ont été considéré comme une expression du genre. J'aurais pu te dire d'autres choses si tu veux plus "dure" moins "sympa", mais c'était pour imager. A un moment donné, si nous parlons d'expression du genre, c'est bien qu'il y a des choses qui se passent concrètement. Là ce sont 2 exemples pour montrer que des choses exprimés majoritairement par un genre et qui fait parti d'un stéréotype peut très bien l'être par l'autre sans que cela soit choquant, et que la personne ait besoin de reconsidérer son genre.
Ce sont les personnes qui désirent se comprendre qui sont heureuses de trouver ses définitions afin de mettre des mots sur ce qu'elles ressentent. Parce que c'est ça qu'il y a avec le savoir, il n'est pas inné, il n'est pas parfait, et rien ne va de soi.
En effet, le genre est un spectre, tout comme la sexualité. Et tout comme la sexualité il n'est pas uniquement en deux dimensions. Il ne s'agit pas uniquement de dire hétéro-bi-homo et homme-androgyne-femme - ça c'est dépassé depuis les années 70. On s'en rend bien compte nous même en tant qu'Ace, il existe d'autres dimensions que la binarité ne peut tout simplement pas catégoriser, et c'est ça le non-binaire.
Une façon de voir les choses, par exemple, c'est de dire que les Ace sont comme des non-binaire de la sexualité, ils se retrouvent dans un espace qui n'est ni hétéro, ni bi, ni homo, et pourtant toutes ces notions parlent suffisamment aux Aces pour que ça reste confus pour eux longtemps sans qu'ils n'arrivent à mettre le doigt sur le problème. Il a fallu séparer l'attirance amoureuse de l'attirance sexuelle, utiliser les suffixes -romantique et -sexuel, et trouver d'autres noms qui sortent du spectre binaire. Tout ça n'aurait pas été fait si cela n'avait pas été nécessaire pour les personnes qui le ressentent.
En ce qui concerne le genre, la séparation se fait entre identité de genre et expression de genre. Naturellement qu'une afab qui s'habille comme un garçon sème une confusion, mais ce qui fait un garçon n'est pas tant l'expression de son genre que son identité. N'est un garçon que qui se sait garçon, quelque soit l'expression de genre qu'on se donne volontairement ou non. Un peu comme un Ace qui serait en couple hétéro-romantique n'en devient pas hétérosexuel pour autant, quelqu'un qui exprime un genre n'en est pas forcément de cette identité et peut se savoir agenre. Évidemment, le problème avec l'identité de genre vient du fait qu'elle cohabite avec le genre déterminé à la naissance, ce qui peut créer une dysphorie de genre et mener à une transidentité.
Le préfixe demi- n'est pas là pour dire 50% au lieu de 100%, il n'a rien à voir avec une proportion qu'il serait fantaisiste de quantifier. Le terme demi-genre existe pour définir des personnes qui se savent non-binaire, tout comme est utilisé demi-sexuel pour définir des personnes qui se savent Ace.
Après je te rejoins sur le reste et je ne dis pas le contraire. Je considère bien qu'il y a les différentes notions comme l'a évoqué baelfire.
Je défendais juste que pour moi dire être une fille, ce n'est pas se limiter à un truc, et qu'il y avait pas besoin de faire 50 sous genre pour définir chacune des variations.
En gros que A = 0;1;2;3;4 etc alors que la logique des étiquettes ça revient à dire A=0 ; B=1; C=2; D=3.
Voilà c'est tout. En gros quand on me dit "vous les cys", je prend ça limite comme une insulte. Sauf que je pense que je n'ai pas tout à fait la même identité de genre pour reprendre ton terme que tous mes potes gars, et pour autant on se considère tous comme gars.
Pour travailler dans les stats (qui dit stat ne dit pas forcément binarité pour éviter tout raccourci rapide), si tu descend trop bas dans ta segmentation hiérarchique, bah à la fin elle n'a plus aucune utilité. Et à ce moment autant garder des "étiquettes" individuelles.
Alors peut-êtr que c'est l'objectif d'avoir une case genre à remplir et non à cocher. A ce moment là, il faut le dire clairement.