Peur de conduire

[FTC]

Pour le rond point, tu cales au freinage ou au rédémarrage ?

Pour les zones à 90, il accélère car ça peut être dangereux si tu es trop lent. Tu encombres le traffic, et ça peut obliger les autres conducteurs à tenter des dépassements plus "risqués" car impatient.

[Nannerl]

Pour le rond point, tu cales au freinage ou au rédémarrage ?

Pour les zones à 90, il accélère car ça peut être dangereux si tu es trop lent. Tu encombres le traffic, et ça peut obliger les autres conducteurs à tenter des dépassements plus "risqués" car impatient.

Au redémarrage ^^' Et je comprend oui que ça peut être dangereux de rouler trop lentement, mais les gens sont tellement impatient comme tu le dis :u

[FTC]

Bah le redémarrage c'est comme pour un stop ou autres, on débraye jusaqu'au point de patinage, on accélère et rouler jeunesse ^^

Pour l'impatience, ça s'explique par le concept même du transport. On est à un point A et on doit se rendre à un point B pour faire quelque chose, le temps passé entre A et B est donc perçu comme une perte de temps, car n'apporte rien. D'où la frustration, l'impatience quand des événements font rallonger ton temps de transport.

[Nannerl]

J'ai encore un peu du mal avec les pédales x)

Mais sinon je trouve ça nul d'être juste frustré par ça, sûr que si t'as un truc mega important à faire et que le temps de transport est long ça peut être chiant, mais bon..

[FTC]

C'est un réflexe qui se prend. Le plus dur étant le démarrage bien entendu.
Au pire, tu vas avec tes parents ou qqn d'autres, et tu fais des séances de démarrage sur un parking le dimanche

[Evanescente]

J'ai eu mon permis à 19 ans. La deuxième fois, le code c'était aussi la deuxième fois. Après ça, mon père venait me chercher au lycée et il me laissait le volant jusqu'à la maison. Sauf que j'avais peur. J'angoissais déjà en cours, palpitations etc. J'étais vraiment pas tranquille. J'ai aussi fait des voyages jusqu'aux domiciles de mes grands-parents et d'une tante. Donc, oui au début j'ai roulé. Mais la peur n'a pas disparu. En plus, je n'ai jamais conduit seule, sauf peut-être une fois sur 50 ou 100 mètres. Un jour, je l'ai dit à mes parents et depuis ils ne m'ont jamais forcée à conduire. J'ai complètement arrêté (pas bien mais je m'en fiche). J'habite en ville, je prends le tram, ou le train quand je veux rejoindre ma famille qui habite assez loin de moi.

En fait, j'ai peur de ne pas être assez concentrée sur la route. J'ai tendance à rêvasser, alors je me dis que je risque de provoquer un accident, ou démarrer trop lentement à un feu. D'ailleurs, je détestais les feux rouges ou quand il fallait s'arrêter, à cause de ça. J'ai peur aussi des autres conducteurs. Bref, je ne suis pas prête de reprendre le volant !

Sinon, j'ai également la phobie du téléphone, mais pour le travail je me suis forcée. Ca va un peu mieux. Parfois je me sens bien, disposée à prendre ce fichu combiné, mais parfois c'est le contraire. Je suis alors comme bloquée. Dans ces cas là, j'ose même pas parler de vive voix aux collègues qui sont pourtant super sympas. Mais pour le téléphone, mes efforts ont payé puisque j'ai eu une très bonne notation, où mes qualités relationnelles étaient notées "satisfaisantes" (les années précédentes c'était juste "à développer").

[Baelfire]

La confiance vient à force de conduire. Quand on arrête complètement parce qu'on a peur je pense que c'est vraiment difficile de s'y remettre ensuite. Tant que ça ne pose pas de soucis d'organisation de ne pas conduire autant s'en passer.

Personnellement j'habite un endroit dans lequel la voiture est quasi indispensable. Et ceux qui ne conduisent pas sont quand même bien dépendants des autres.

Perso j'aime bien rendre service de temps en temps mais quand conduire est systématiquement pour ma pomme parce que les autres ne veulent pas le faire ça me gonfle. J'ai plus la patience de servir de chauffeur.

[clotaire]

A mon avis, il y a le cap des 1000 km de conduite à passer pour se sentir à l'aise

[Jullianna]

Je comprends que dans une grande ville, on peut se passer de voiture, mais avoir son permis à 19 ans et ne pas conduire, c'est quand même bien dommage. Pour se familiariser, il faudrait commencer par conduire dans des endroits ou rues peu fréquentés et petit à petit élargir à une plus grande circulation.
Communiquer par téléphone, tu as vaincu ta phobie... alors prochain challenge, dépasser tes peurs de la conduite

[Kinou_9]

Ma copine a le même problème. Elle a eu son permis bien avant moi mais n'a jamais eu le besoin ou l'occasion de conduire après son obtention.
Elle n'a pas non plus eu les moyens d'acquérir une voiture. Ce qui fait qu'elle a peu d'expérience de conduite et angoisse à l'idée de prendre le volant.
Là récemment, elle recommence à conduire et prend peu à peu la confiance même si au début, elle faisait pas mal de gaffes d'inattention. Elle a encore du mal à gérer l'allure, les virages et les manouvres de stationnement. Mais plus elle conduit, plus elle s'améliore. Donc même si c'est dur ou angoissant au début, faut persévérer car avec la pratique tu ne seras que meilleure en conduite.

Moi c'est l'inverse, j'ai eu mon permis sur le tard il y a 4 ans. Il était indispensable pour mon job itinérant. Et pour le coup, j'avais peu d'expérience de conduite mais j'ai été lâché tout de suite dans le grand bain. 6 mois après l'avoir obtenu, j'étais recruté dans ma boîte et ai dû aller chercher ma voiture de fonction en région parisienne. Je ne te dis pas l'angoisse de conduire à Paris en tant que jeune conducteur ayant fait ses heures de conduite dans une petite ville de Champagne-Ardenne.
J'ai sué comme un bœuf durant mon trajet pour sortir d'Île-de-France, ai fait mille et une gaffes sur la route, des queues de poissons involontaires, etc. Et après ça, j'ai dû descendre jusqu'à Clermont-Ferrand pour le boulot avant de repartir en Alsace chez moi. Je n'ai jamais autant flippé pour ma vie. xD
Mais bon par la suite, je faisais des trajets plus ou moins longs mais réguliers pour le boulot avec en moyenne 50 000 km/an. Donc depuis 4 ans, j'ai pu acquérir une bonne expérience de conduite et n'ai plus du tout de souci pour conduire. Au contraire, j'apprécie même de prendre le volant après toutes ces années en tant que piéton squattant les voitures des potes. L'inconvénient est que je n'ai plus d'excuse pour ne pas faire SAM.^^

[Walther]

La confiance vient à force de conduire. Quand on arrête complètement parce qu'on a peur je pense que c'est vraiment difficile de s'y remettre ensuite. Tant que ça ne pose pas de soucis d'organisation de ne pas conduire autant s'en passer.

Personnellement j'habite un endroit dans lequel la voiture est quasi indispensable. Et ceux qui ne conduisent pas sont quand même bien dépendants des autres.

Perso j'aime bien rendre service de temps en temps mais quand conduire est systématiquement pour ma pomme parce que les autres ne veulent pas le faire ça me gonfle. J'ai plus la patience de servir de chauffeur.

Je suis dans le même cas que toi, et quand on vie dans un endroit ou il y a très peu de transport en commun, ne pas rouler est un véritable handicap.
Je ne sais même pas comment je ferrai pour faire des courses sans voiture, rien que pour tout transporter.

[Orchis]

Je me suis bien améliorée avec les années, mais je ne me suis jamais vraiment sentie à l'aise au volant.

En fait, je soupçonne que je suis quelque peu dyspraxique. Dès que je me lance dans une nouvelle activité "manuelle", on me signale/reproche souvent des fautes d'inattention. Ce ne sont pas des fautes d'inattention. C'est juste qu'il faut que je me concentre sur chacun de ses *bip* de *bip* de gestes dont aucun n'est automatique et que mon cerveau n'arrive plus à gérer tous ces afflux d'information. Je fatigue vite et, là, on vire au catastrophique car plus rien n'imprime. Je finis par acquérir les automatismes, mais il me faut un temps monstrueux.

Bref, l'apprentissage a été compliqué et stressant. J'ai eu le permis du premier coup, mais j'ai toujours considéré que le chance y était pour beaucoup. Je n'ai été capable d'adapter correctement ma vitesse et de ne plus (trop) être surprise sur les ronds-points qu'au bout de quelques années. Je maudis encore les ronds-points avec feux rouge et tramway.

Par contre, rien ni personne ne me fera tenter un créneau. Je suis absolument terrifiée à l'idée d'accrocher l'une ou l'autre des voitures et, quand je suis terrifiée, je perds environ 98% de mes points de QI... d'où un fort risque de "prophétie auto-réalisatrice". Sérieusement, allez faire un créneau avec le cœur qui s'affole, les mains qui tremblent, en transpirant comme pas possible et avec le cerveau qui répète "Mayday ! Mayday !".

[Narcissa]

Par contre, rien ni personne ne me fera tenter un créneau. Je suis absolument terrifiée à l'idée d'accrocher l'une ou l'autre des voitures et, quand je suis terrifiée, je perds environ 98% de mes points de QI... d'où un fort risque de "prophétie auto-réalisatrice". Sérieusement, allez faire un créneau avec le cœur qui s'affole, les mains qui tremblent, en transpirant comme pas possible et avec le cerveau qui répète "Mayday ! Mayday !".

Je comprend tout à fait Il me faut deux places libres qui se suivent pour pouvoir me garer en marche avant, sinon ce n'est pas possible

[Jullianna]

ça vient avec l'expérience et quand il n'y a que ce genre de place
par contre, je n'aime pas quand un autre automobiliste attend derrière moi, que j'ai fini ma manoeuvre. Parfois, je m'énerve toute seule

[Aphélie]

Alors pour ma part j'ai 32 ans, et je n'ai pas le permis. L'idée de conduire m'a toujours angoissée, et habituée à vivre en ville je n'y ai pas vu une priorité quand l'âge de passer le permis s'est présenté, malgré l'insistance de mon entourage à le faire (pour vous donner une idée, mon père m'avait proposé de me payer un abonnement à internet pour mon anniversaire, ce qu'à l'époque je n'avais pas, à la condition que je m'inscrive au code... et bien autant dire que cette année là je n'ai eu ni cadeau d'anniversaire ni internet ). Cependant après mes études je me suis retrouvée coincée chez mes grands parents, dans un petit village campagnard où le seul bus qui circule est le bus scolaire (donc à 7h du matin ou rien, et évidemment les week-end et vacances scolaires tu peux courir). Aïe. Bon gré, mal gré, je m'y suis mise. Le code, pas de soucis, dans la poche du premier coup. Et puis vient la pratique. Et là c'est le drame ! Forcément, j'appréhendais, et j'imagine que ma monitrice n'était pas des plus patientes non plus, toujours est-il que je n'y arrivais pas du tout, et que petit à petit l'anxiété a mué en peur panique, avec des crises d'angoisse fréquentes avant (et parfois après) mes leçons. Résultat, après 35h de conduite, je faisais plus d'erreurs encore qu'en commençant. Et comme la monitrice (qui gérait seule son auto-école) a fini par prendre sa retraite, je n'ai simplement jamais contacté l'auto-école à laquelle elle avait transféré ses dossiers.

C'était il y a plus de 5 ans, mais rien que d'y penser, j'en ai des sueurs froides, et aucune envie de me prêter une nouvelle fois à cet exercice. Le truc c'est qu'en plus d'être naturellement anxieuse, je suis aussi dyspraxique : j'ai du mal à coordonner mes mouvements. A titre d'exemple, je n'ai jamais pu faire de la corde à sauter ou dribbler avec une balle, et de façon plus quotidienne, je me cogne et fais régulièrement tomber des trucs. Autant dire que dans une voiture, entre ce que je dois observer/ce que mon cerveau doit analyser et les gestes que je dois faire, c'est vite le bordel.

Du coup, j'ai fini par me résoudre. Ce qui signifie aussi qu'en cherchant du travail il a fallu m'orienter vers les grandes villes (d'où Paris) - en soi, ce n'est pas un problème pour moi, mais il y a son lot d'inconvénients. D'abord, je suis forcément limitée par les transports en commun. Heureusement pour moi, je ne suis pas du genre fêtarde, donc les horaires ne sont pas un problème, mais parfois il y a des grèves, des pannes, etc. Et puis c'est contraignant pour voyager. Pour les courses, l'avantage des grandes villes c'est qu'il y a beaucoup de commerces de proximité : pour vous donner une idée, à moins de 5mn de chez moi j'ai un Monoprix, un Naturalia, 2 Franprix, et 2 Carrefour, sans compter les boulangeries, pharmacies, etc. Donc je ne suis pas en peine, un petit sac à roulettes et c'est parti. Et même que quand j'ai la flemme, j'ai l'option de me faire livrer, souvent le jour même. Evidemment, tout ceci aurait été impossible dans mon village de campagne.

Mais il y a aussi les bons côtés : je ne pollue pas, je fais clairement des économies (surtout que mon pass de transport est remboursé en partie par mon boulot), je peux regarder netflix en allant au boulot, c'est aussi souvent un gain de temps au vu des bouchons du matin, etc.

Je suis consciente que si un jour je quitte la capitale la question se posera à nouveau, mais pour l'heure actuelle, ce n'est simplement pas envisageable pour moi de me soumettre à cette pression là si je peux l'éviter.