Espace de discussion aromantique
Re: Espace de discussion aromantique
Le sentiment romantique est le petit plus qui fait toute la différence.
- LylynMaud
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Re: Espace de discussion aromantique
Coucou,
Il y a un film, un amour de sorcière, qui date d 'au moins 20 ans. C'est l'histoire d une sorcière qui doit sauver son fils d'un mauvais sorcier en poussant un homme à devenir son parrain, quelque chose comme ça. Dans le film, on dit que les sorcières ne tombent pas amoureuses, mais elle finit par tomber amoureuse de lui quand même. Je trouve que ça montre l'amour romantique comme quelque chose d'essentiel, de magique, et qu'à la limite, c'est comme si elle n'était pas "humaine" vu qu elle n en ressentait pas avant. Bon, c'est vrai que c'est vieux et que personne ne parlait d'aromantisme à l'époque.
Il y a aussi le dessin animé la reine des neiges, dans lequel, parce qu'Elsa n'a pas de prince, que beaucoup de gens s'imaginent qu'elle est lesbienne. Le film devrait sortir en 2026, pour Noël, je crois. Apparemment, son identité LGBT devrait se confirmer. Personnellement, je trouve qu'il faut éviter de parler d'histoires d'orientations sexuelles aux enfants mais qu'on peut leur parler orientations romantiques.
Il y a un film, un amour de sorcière, qui date d 'au moins 20 ans. C'est l'histoire d une sorcière qui doit sauver son fils d'un mauvais sorcier en poussant un homme à devenir son parrain, quelque chose comme ça. Dans le film, on dit que les sorcières ne tombent pas amoureuses, mais elle finit par tomber amoureuse de lui quand même. Je trouve que ça montre l'amour romantique comme quelque chose d'essentiel, de magique, et qu'à la limite, c'est comme si elle n'était pas "humaine" vu qu elle n en ressentait pas avant. Bon, c'est vrai que c'est vieux et que personne ne parlait d'aromantisme à l'époque.
Il y a aussi le dessin animé la reine des neiges, dans lequel, parce qu'Elsa n'a pas de prince, que beaucoup de gens s'imaginent qu'elle est lesbienne. Le film devrait sortir en 2026, pour Noël, je crois. Apparemment, son identité LGBT devrait se confirmer. Personnellement, je trouve qu'il faut éviter de parler d'histoires d'orientations sexuelles aux enfants mais qu'on peut leur parler orientations romantiques.
Sur les spectres de l'asexualité, de l'aromantisme et de l'autisme. The Queen of the Spectrums.
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Re: Espace de discussion aromantique
perso, je trouve que c'est un peu dans le caractère d'Elsa d'être seule mais pourquoi pas. J'ai pas l'impression qu'elle a été pensée pour être en couple et puis j'ai l'impression que dans le lore ca case bien qu'elle soit célib et sa soeur en couple x)
The Cake is a lie ? 

- LylynMaud
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Re: Espace de discussion aromantique
Je ne sais pas si c'est son caractère ou son orientation mais ce que j'ai lu c'est que ça devrait être confirmé qu'elle est LGBT. Après homo ou aroace, je ne sais pas. Le lgbt fait vendre aussi.
J'ai quelque part aussi que certains l'identifiaient à l'autisme parce qu'elle vivait seule dans un chateau. Et qu'elle chante aussi, je crois
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J'ai quelque part aussi que certains l'identifiaient à l'autisme parce qu'elle vivait seule dans un chateau. Et qu'elle chante aussi, je crois

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Re: Espace de discussion aromantique
Bienvenue Aroj!Aroj a écrit : ↑28 déc. 2024, 14:54 Dans toutes mes relations, qu’elles soient sérieuses ou plus éphémères, mon désir sexuel pour ma partenaire s’estompe après quelques semaines ou quelques mois, selon les cas. Peut-être ai-je eu trop de partenaires et ai-je développé un besoin fréquent de nouveauté. Pourtant, j’apprécie toujours les moments de tendresse et de câlins, mais le désir sexuel finit par disparaître.
Tu sembles surtout fraysexuel (c'est sur le spectre asexuel). Je t'invite à regarder le lexique qui est sur le site.
https://fr.asexuality.org/?Lexique
Pour ce qui est du sentiment amoureux, ce dont tu donnes l'impression, c'est surtout que tu es épris de liberté, d'indépendance. Tu sembles aimer ces personnes, mais l'appel de la liberté semble plus fort. Je ne saurais dire si tu es aromantique cependant, toi seul peux le déterminer.
Peut-être que tu te détaches de ces personnes à cause de la perte d'attirance sexuelle que tu as pour elles ? Peut-être que tu as besoin de sentir de nouveau une attirance sexuelle pour quelqu'un?
PS : Peut-être que tu pourrais ouvrir ton propre sujet, car ta situation a l'air complexe.
Dernière modification par Erialc le 28 déc. 2024, 22:00, modifié 5 fois.
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Re: Espace de discussion aromantique
Bonjour,
Je me retrouve dans ce que tu décris principalement sur ce point :
" Cette expérience m’a surtout permis de comprendre qu’il n’existe pas un seul modèle de couple heureux. On nous vend souvent l’idée du conte de fées : le prince charmant, deux enfants, une maison, la vie sous le même toit, la fidélité… Mais on peut être heureux différemment. "
Je pense que c'est le plus important à retenir, savoir qu'il n'existe pas une seul et unique modèle de bonheur et qu'on peux être heureux chacun avec sa propre définition du bonheur.
Je n'ai jamais non plus supporté cette injonction au "conte de fées" où à la fin les personnages sont heureux car mariés et avec beaucoup d'enfants. Je n'ai jamais voulu me marier et avoir des enfants, quand je le disais à 15 ans, 20 ans, 30 ans on me disait "ça viendra" ; maintenant que je suis toujours dans cette optique à 41 ans mon entourage commence enfin à comprendre un peu que là dessus c'est sûr je ne changerai pas d'avis
J'ai été en couple 14 ans et mon conjoint et moi ne vivions pas sous le même toit, cela me convenait très bien. J'ai commencé à angoisser quand il m'a parlé de vivre ensemble, je n'osais pas lui dire que je ne voulais pas pour ne pas le faire souffrir. Mais la cohabitation avec un conjoint n'est pas faite pour moi, je suis au moins sûre de ce point et je pense que si un jour je devais à nouveau être en couple je dirai dès le début : chacun chez soi.
Je pense que si tu sais ce qui te rend heureux, il faut t'écouter et vivre la vie que tu aimes même si elle ne correspond à aucune norme.
Je me retrouve dans ce que tu décris principalement sur ce point :
" Cette expérience m’a surtout permis de comprendre qu’il n’existe pas un seul modèle de couple heureux. On nous vend souvent l’idée du conte de fées : le prince charmant, deux enfants, une maison, la vie sous le même toit, la fidélité… Mais on peut être heureux différemment. "
Je pense que c'est le plus important à retenir, savoir qu'il n'existe pas une seul et unique modèle de bonheur et qu'on peux être heureux chacun avec sa propre définition du bonheur.
Je n'ai jamais non plus supporté cette injonction au "conte de fées" où à la fin les personnages sont heureux car mariés et avec beaucoup d'enfants. Je n'ai jamais voulu me marier et avoir des enfants, quand je le disais à 15 ans, 20 ans, 30 ans on me disait "ça viendra" ; maintenant que je suis toujours dans cette optique à 41 ans mon entourage commence enfin à comprendre un peu que là dessus c'est sûr je ne changerai pas d'avis

J'ai été en couple 14 ans et mon conjoint et moi ne vivions pas sous le même toit, cela me convenait très bien. J'ai commencé à angoisser quand il m'a parlé de vivre ensemble, je n'osais pas lui dire que je ne voulais pas pour ne pas le faire souffrir. Mais la cohabitation avec un conjoint n'est pas faite pour moi, je suis au moins sûre de ce point et je pense que si un jour je devais à nouveau être en couple je dirai dès le début : chacun chez soi.
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Re: Espace de discussion aromantique
J'aime aussi beaucoup ce concept, il laisse respirer tout le monde, et chacun doit s'assumer, aussi bien matériellement que psychologiquement.Lily_Dreams a écrit : ↑29 déc. 2024, 10:41 je suis au moins sûre de ce point et je pense que si un jour je devais à nouveau être en couple je dirai dès le début : chacun chez soi.
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Re: Espace de discussion aromantique
Pour reprendre par rapport à l'injonction initiale de CLP ("Allez, hop ! À vous !"), et sa question "Est-ce que je suis aromantique", je veux bien répondre.
J'ai commencé à faire mon petit bout de chemin depuis la réalisation initiale "Je suis aegosexuel, et très probablement aromantique" ; maintenant, je suis quasiment sûr d'être aromantique, ou plus exactement aegoromantique. Je m'explique : depuis que j'ai creusé dans le sujet, que ce soit sur des vidéos, des articles, des réponses sur forum ou sur Discord, des discussions IRL avec autant d'allos que d'aspecs, j'ai confronté mes émotions et mes sentiments envers tout le monde, que ce soit avec les inconnus, les gens que je rencontrais en une soirée avec qui j'avais de l'alchimie ou mes ami.e.s très proches. Plus particulièrement avec un.e ami.e à moi que je vois très souvent, avec qui j'ai partagé beaucoup de choses très intimes à tel point qu'à un moment, je me suis dis : "tiens, est-ce que je suis amoureux ?" et là, c'était vraiment étrange.
Pour donner le contexte, avant, je m'étais souvent "convaincu" que j'étais amoureux pour faire croire plus facilement à mon entourage que j'étais normal et que ce truc que je ressentais pour les autres, ou plutôt ce que je ne ressentais pas, n'existait pas. Et souvent, ce mensonge a joué contre moi, ça m'apportait juste assez de confort pour échapper provisoirement au stress sous-jacent du sentiment "je suis déjà pas très normal, et avec ça ce serait encore pire" mais au final, je me blessais sans m'en rendre compte et me poussait à faire des choses que je considère idiotes avec du recul. Explicables, mais idiotes.
Bref, je reviens avec ce test sentimental par rapport à mae meilleur.e ami.e : je me suis imaginé dans plusieurs scénarios imaginaires dans lesquels elle me disait qu'elle m'aimait, que je lui disais que je l'aimais, qu'on s'embrassait, qu'on se faisait des câlins ou qu'on était en couple, etc... Quasiment à chaque fois, j'étais tiraillé entre une espèce d’excitation étrange qu'une sorte de ventre noué, et j'associe ça à un mélange de curiosité, de stress et d'anxiété. Quand j'en avais parlé avec des ami.e.s allos (et pas les aspecs de AVEN ce qui est très bête quand j'y repense, mais bon passons), ils m'ont dit pour la plupart que je devais en parler avec cet.te ami.e, de mes sentiments.
Et là, je me suis à chaque fois posé et me suis demandé : "Ok, comment je me sentirais si je lui en parlais ?" et là j'ai eu un indice assez évident : ça me bottait pas vraiment. Dans l'idée, je trouvais ça intéressant voire amusant, mais plus je me forçais à tenter le coup, moins ça me donnait envie. Je me suis demandé si c'était à cause du fait que j'avais peur de gâcher une amitié pour ça, et oui y avait de ça, mais aussi parce qu'après un certain temps durant cette réflexion, les "émotions" que je ressentais ou pensais ressentir (c'est toujours très flou à cause de l'auto-persuasion) se sont taries, ou tout du moins je me suis rendu compte que j'aimais beaucoup mon ami.e parce que j'avais construit une relation d'intimité amicale que j'avais jamais construit avec personne d'autre avant, de cette manière là.
Pour ce qui m'a amené à l'aegoromantisme en particulier, parce que je m'identifie beaucoup dans cette définition : j'aime imaginer un "moi" détaché, qui fait l'expérience à ma place de toutes ces choses romantiques, et ce genre de représentation me convient. Mais quand j'essaye de me mettre à la place de ce moi, alors qu'il me ressemble autant dans l'apparence que les manières, l'expression et beaucoup de choses, quand je me mets à sa place, ça me refroidit d'un coup et je pense pas que me forcer m'apportera du bon. Surtout qu'au fond, je n'espère pas que la situation advienne voire je la redoute dans la réalité, mais il reste cette part de moi plus en surface qui a besoin que ça arrive pour ne pas se sentir différent.
Je me rends compte que même si c'est moins flou qu'il y a deux ans, ça l'est toujours beaucoup.
J'ai commencé à faire mon petit bout de chemin depuis la réalisation initiale "Je suis aegosexuel, et très probablement aromantique" ; maintenant, je suis quasiment sûr d'être aromantique, ou plus exactement aegoromantique. Je m'explique : depuis que j'ai creusé dans le sujet, que ce soit sur des vidéos, des articles, des réponses sur forum ou sur Discord, des discussions IRL avec autant d'allos que d'aspecs, j'ai confronté mes émotions et mes sentiments envers tout le monde, que ce soit avec les inconnus, les gens que je rencontrais en une soirée avec qui j'avais de l'alchimie ou mes ami.e.s très proches. Plus particulièrement avec un.e ami.e à moi que je vois très souvent, avec qui j'ai partagé beaucoup de choses très intimes à tel point qu'à un moment, je me suis dis : "tiens, est-ce que je suis amoureux ?" et là, c'était vraiment étrange.
Pour donner le contexte, avant, je m'étais souvent "convaincu" que j'étais amoureux pour faire croire plus facilement à mon entourage que j'étais normal et que ce truc que je ressentais pour les autres, ou plutôt ce que je ne ressentais pas, n'existait pas. Et souvent, ce mensonge a joué contre moi, ça m'apportait juste assez de confort pour échapper provisoirement au stress sous-jacent du sentiment "je suis déjà pas très normal, et avec ça ce serait encore pire" mais au final, je me blessais sans m'en rendre compte et me poussait à faire des choses que je considère idiotes avec du recul. Explicables, mais idiotes.
Bref, je reviens avec ce test sentimental par rapport à mae meilleur.e ami.e : je me suis imaginé dans plusieurs scénarios imaginaires dans lesquels elle me disait qu'elle m'aimait, que je lui disais que je l'aimais, qu'on s'embrassait, qu'on se faisait des câlins ou qu'on était en couple, etc... Quasiment à chaque fois, j'étais tiraillé entre une espèce d’excitation étrange qu'une sorte de ventre noué, et j'associe ça à un mélange de curiosité, de stress et d'anxiété. Quand j'en avais parlé avec des ami.e.s allos (et pas les aspecs de AVEN ce qui est très bête quand j'y repense, mais bon passons), ils m'ont dit pour la plupart que je devais en parler avec cet.te ami.e, de mes sentiments.
Et là, je me suis à chaque fois posé et me suis demandé : "Ok, comment je me sentirais si je lui en parlais ?" et là j'ai eu un indice assez évident : ça me bottait pas vraiment. Dans l'idée, je trouvais ça intéressant voire amusant, mais plus je me forçais à tenter le coup, moins ça me donnait envie. Je me suis demandé si c'était à cause du fait que j'avais peur de gâcher une amitié pour ça, et oui y avait de ça, mais aussi parce qu'après un certain temps durant cette réflexion, les "émotions" que je ressentais ou pensais ressentir (c'est toujours très flou à cause de l'auto-persuasion) se sont taries, ou tout du moins je me suis rendu compte que j'aimais beaucoup mon ami.e parce que j'avais construit une relation d'intimité amicale que j'avais jamais construit avec personne d'autre avant, de cette manière là.
Pour ce qui m'a amené à l'aegoromantisme en particulier, parce que je m'identifie beaucoup dans cette définition : j'aime imaginer un "moi" détaché, qui fait l'expérience à ma place de toutes ces choses romantiques, et ce genre de représentation me convient. Mais quand j'essaye de me mettre à la place de ce moi, alors qu'il me ressemble autant dans l'apparence que les manières, l'expression et beaucoup de choses, quand je me mets à sa place, ça me refroidit d'un coup et je pense pas que me forcer m'apportera du bon. Surtout qu'au fond, je n'espère pas que la situation advienne voire je la redoute dans la réalité, mais il reste cette part de moi plus en surface qui a besoin que ça arrive pour ne pas se sentir différent.
Je me rends compte que même si c'est moins flou qu'il y a deux ans, ça l'est toujours beaucoup.
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Re: Espace de discussion aromantique
Je me retrouve en partie dans ce que tu dis.
Je suis moi aussi asexuelle et aromantique. Aegosexuelle pour être plus précise.
A mon arrivée sur Aven, je tenais beaucoup à l'étiquette aegosexuelle car j'avais beaucoup hésité à me reconnaître comme asexuelle à cause de mon goût pour certaines histoires (très) sensuelles. Maintenant, que je réalise mieux ce que signifie être sexuel.le, je vois bien que je suis les deux pieds dans l'asexualité.
Je n'ai aucune envie de "participer" et une incompréhension totale de ce qu'est vraiment l'attirance sexuelle (que je confondais joyeusement avec l'attirance esthétique). Quant à mon goût pour les histoires sensuelles, je vois maintenant qu'il est quand même assez restreint.
La plupart m'ennuie prodigieusement, il faut des critères assez précis pour que je m'y intéresse.
J'ai mis plus de temps à me reconnaître comme aromantique. J'ai bien certaines histoires romantiques (toujours avec des critères précis) et il m'est arrivé de ressentir de l'attirance pour certaines personnes que j'observais de loin en rêvant à une "relation". Avec le recul, cette relation demeurait très brumeuse dans ma tête. Dès que la personne en face montrait le moindre signe d'intérêt, cette pseudo attirance s'évanouissait en un claquement de doigt et je m'enfuyais au grand galop.
Je ne ressens plus ce genre de choses maintenant. Ou plutôt, j'identifie une attirance esthétique que je n'essaie plus d'estampiller comme romantique ou sexuelle.
Je crois que ces rêves de relation "sans plan de réalisation" était surtout un désir de rentrer dans le rang, d'être comme tout le monde autour de moi. Sauf que, déjà à l'époque, je sentais que je n'étais pas câblée pour cela. A la moindre possibilité de réalisation, je me sentais menacée d'une situation dont je ne voulais vraiment pas (d'où la fuite éperdue).
Je suis moi aussi asexuelle et aromantique. Aegosexuelle pour être plus précise.
A mon arrivée sur Aven, je tenais beaucoup à l'étiquette aegosexuelle car j'avais beaucoup hésité à me reconnaître comme asexuelle à cause de mon goût pour certaines histoires (très) sensuelles. Maintenant, que je réalise mieux ce que signifie être sexuel.le, je vois bien que je suis les deux pieds dans l'asexualité.


J'ai mis plus de temps à me reconnaître comme aromantique. J'ai bien certaines histoires romantiques (toujours avec des critères précis) et il m'est arrivé de ressentir de l'attirance pour certaines personnes que j'observais de loin en rêvant à une "relation". Avec le recul, cette relation demeurait très brumeuse dans ma tête. Dès que la personne en face montrait le moindre signe d'intérêt, cette pseudo attirance s'évanouissait en un claquement de doigt et je m'enfuyais au grand galop.
Je ne ressens plus ce genre de choses maintenant. Ou plutôt, j'identifie une attirance esthétique que je n'essaie plus d'estampiller comme romantique ou sexuelle.
Je crois que ces rêves de relation "sans plan de réalisation" était surtout un désir de rentrer dans le rang, d'être comme tout le monde autour de moi. Sauf que, déjà à l'époque, je sentais que je n'étais pas câblée pour cela. A la moindre possibilité de réalisation, je me sentais menacée d'une situation dont je ne voulais vraiment pas (d'où la fuite éperdue).
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Re: Espace de discussion aromantique
Je me retrouve tellement dans ce que tu dis ! C'est fou. J'ai longtemps douté de moi et me suis auto torturée parce que j'aimais (et j'aime toujours) consommer des histoires et films romantiques/érotiques et que ça ne collait pas pour moi avec l'étiquette Aroace.Orchis a écrit : ↑09 févr. 2025, 22:52 Je me retrouve en partie dans ce que tu dis.
Je suis moi aussi asexuelle et aromantique. Aegosexuelle pour être plus précise.
A mon arrivée sur Aven, je tenais beaucoup à l'étiquette aegosexuelle car j'avais beaucoup hésité à me reconnaître comme asexuelle à cause de mon goût pour certaines histoires (très) sensuelles. Maintenant, que je réalise mieux ce que signifie être sexuel.le, je vois bien que je suis les deux pieds dans l'asexualité.Je n'ai aucune envie de "participer" et une incompréhension totale de ce qu'est vraiment l'attirance sexuelle (que je confondais joyeusement avec l'attirance esthétique). Quant à mon goût pour les histoires sensuelles, je vois maintenant qu'il est quand même assez restreint.
La plupart m'ennuie prodigieusement, il faut des critères assez précis pour que je m'y intéresse.
J'ai mis plus de temps à me reconnaître comme aromantique. J'ai bien certaines histoires romantiques (toujours avec des critères précis) et il m'est arrivé de ressentir de l'attirance pour certaines personnes que j'observais de loin en rêvant à une "relation". Avec le recul, cette relation demeurait très brumeuse dans ma tête. Dès que la personne en face montrait le moindre signe d'intérêt, cette pseudo attirance s'évanouissait en un claquement de doigt et je m'enfuyais au grand galop.
Je ne ressens plus ce genre de choses maintenant. Ou plutôt, j'identifie une attirance esthétique que je n'essaie plus d'estampiller comme romantique ou sexuelle.
Je crois que ces rêves de relation "sans plan de réalisation" était surtout un désir de rentrer dans le rang, d'être comme tout le monde autour de moi. Sauf que, déjà à l'époque, je sentais que je n'étais pas câblée pour cela. A la moindre possibilité de réalisation, je me sentais menacée d'une situation dont je ne voulais vraiment pas (d'où la fuite éperdue).
Maintenant que tout est beaucoup plus clair pour moi, je comprends vraiment comment je fonctionne c'est magique !
Dernière modification par Ondinette le 11 févr. 2025, 20:46, modifié 1 fois.
"Soyez vous-même, les autres sont déjà pris." Oscar Wilde.
"La vraie prison, c'est d'avoir peur de ce que les autres pensent de vous." The Joker.
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Re: Espace de discussion aromantique
Pour moi, l'asexualité a été une révélation, et je n'ai eu aucun doute là dessus, par contre je suis toujours en réflexion sur l'aromantisme, et je me demande si ce que je pensais être de l'attirance romantique, n'était pas en faite que de l'attirance esthétique.
Bref parfois je ne sais plus quoi en penser.
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Re: Espace de discussion aromantique
Mon asexualité ne fait aucun doute, concernant l'aromantisme il m'arrive encore parfois de me poser des questions.
Mais je ne me sens pas attirée par le fait d'être dans une histoire romantique, et je n'aime pas non plus toutes les histoires romantiques dans films, séries, livres.
Alors finalement mon aromantisme ne fait peut être pas de doute non plus...
Mais je ne me sens pas attirée par le fait d'être dans une histoire romantique, et je n'aime pas non plus toutes les histoires romantiques dans films, séries, livres.
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