Erialc a écrit : ↑01 août 2023, 16:24
C'est clair que j'aime pas Freud et que je comprends pas la psychanalyse, j'ai l'impression que le type a pris son cas pour une généralité,
Oui, c'est tout à fait ça. Les pervers font toujours croire aux autres qu'ils sont la norme. C'est à ça qu'on les reconnait. Et Freud en était un sacré !!
Et puis, la psychanalyse à existé avant Freud. Il l'a pervertie, c'est tout.
Pour l’article, je n'ai vraiment pas envie de le lire. Je me suis farcie assez de ces sornettes psychanalytiques quand j'étais étudiante ! (Même si certains auteurs avaient des propos intéressants, par moment)
Une orientation sexuelle n'a pas à être analysée, c'est psychiatriser quelque chose de normal, donc, c'est acephobe.
Ça n'a rien de surprenant, la psychanalyse version Freud c'est "la pulsion sexuelle est à la base de la psyché humaine". On confond pulsion et désir, et on part du principe que TOUT LE MONDE a du désir sexuel. Donc, dans ses fondements, la psychanalyse freudienne nie l'existence des aces. C'est pour ça que les psychanalystes ne sont pas prêts de nous lâcher la grappe !
Et puis, elle parle de relation fraternelle (déjà le terme est sexiste, car il exclus les femmes...) pour désigner les relations de couple entre ace. Arg ! Donc, si on b*ise pas, on est des "frères" ? Les relations platoniques, ça la dépasse, visiblement ! Et les vieux couples, qui ne copulent plus, ce sont des frères aussi ?
On retrouve la confusion habituelle de la psychanalyse, qui mélange l'amour filial, fraternel ou sororal (=adelphique), la romance... (cf. le complexe d’œdipe, ou l'amour filial est comparé à de la romance). On glisse joyeusement vers de l'arophobie !
Donc, non, je ne pense pas qu'il y ai beaucoup de choses de bien dans cet article.
Edit : j'ai jeté un œil, et dès le début, c'est édifiant.
Notons en ce sens l’apparition d’un nouveau mouvement, celui des « asexués », désigné par la lettre « A » par les adeptes eux-mêmes, comme pour signifier la privation de leur sexuation. Comme le souligne Jean-Louis Chassaing, ce mouvement né dans les années 2000 semble avoir été créé par un Américain de 23 ans, nommé David Jay.
Déjà, elle dit "asexués"... ensuite, "asexuels", comme si c'était synonyme ! Et elle parle ensuite de nous comme si on revendiquait un autre genre. Elle s'imagine que l'asexualité, c'est une identité de genre ! Et puis quand elle dit :
Leur tentative, en effet, consiste à inventer un nouveau genre, mais pas un nouveau sexe, il y a là rappelons-le, évidemment un impossible.
Pour elle, il n'y a que deux sexes ? Ce n'est pas ce que dit la science ! Il y a au moins 3 types d'hermaphrodismes (l'hermaphrodisme féminin, l'hermaphrodisme féminin et le neutre). Je mets ici mes souvenirs d'un article de Sciences et avenir que j'ai lu il y a un moment, et son article est encore plus vieux.
Elle se revendique de Freud tout au long de l'article, donc ça ne pouvait pas être bien.