Sentez vous à votre place dans la communauté LGBT+ ?

[Walther]

J'en ai aussi fréquenté pas mal de gays dans ma vie professionnelle passé, mais franchement avec le recul d'aujourd'hui, je n'avais pas plus d'affinité avec eux qu'avec les hétéros, ils ne pensaient qu'à ça, et en parlaient aussi pas mal, du coup à part dans les convenances on fait partie des LGBT+, dans la réalité on est assez loin.

[Laureen]

je n'ai jamais côtoyé la communauté LGBT.
Je ne pense pas que je m'y sentirai à ma place. Dans aucune une communauté d'ailleurs.
Ah si, la mienne, entre moi et moi.

[Mel]

je sais pas vous, mais les gens dont vous décriviez, je les trouve assez rare personnellement. Il faut quand même savoir que dans des mouvements, y a toujours des "guezs" qui se revendique d'un mouvement mais sont complètement à l'ouest. C'est bien connu.
C'est comme le gauchisme si vous connaissez, c'est des gens qui se revendiquent de gauche mais ont une pensée contraire, immature ou irréaliste, sans confrontation de la réalité et sans aucun compromis, inflexible sur le temps.
là c'est la même chose. Cela peut être des gens qui veulent se conformer dans leurs préjugés, idées reçues, et comme dans pas mal de mouvement, le sectarisme n'a pas de probabilité nulle d'exister. Mais c'est pas une raison de ne pas combattre ces idées, sectarisme etc.
Je peux parler du tantrisme qui en occident souhaitait une autre manière de sexer, mais qui au final, à tendance à virer au sectarisme. Pareil pour le développement personnel aussi. Cela peut être bien à l'idée de départ mais cela a pu mal virer dans certaines branches.
Sachez que cela peut -être aussi des "incels", des gens qui restes chez eux, frustrés etc.
Ou simplement des communauté qui par pure hasard on rassemblé les plus hyper S en excluant les moins S. Une sélection "naturelle" on va dire pour entrer dedans.


Mais les LGBT sont par définition les Lesbienne, Gay, Bi, Trans et compagnies, par définition, ceux qui sortent du cercle de la famille hétéro cis genre etc.
Ils sont donc ANORMATIVE par définition, car n'étant ni hétéro, ni cis, ... et vont donc par leurs existence à l'encontre de cette construction sociale et intime de base.

Mais je pense que nous somme parfaitement dans le mouvement LGBT, car comme eux, notre existence est parfaitement anormative, et anti anormativité. (on prône la liberté sexuelle, de "ken "à volonté et avec qui on veut (dans des limites du raisonnable évidemment), mais aussi de pas ken si on veut pas ken) Mais encore plus ! (simplement en libérant le romantisme de ses règles parfois absurdes, parfois trop incluse comme essentiel. Comme avec la "sacro-sainte pénétration", dont juste l'usage des mots en dit long sur comment on voit la seuxalité, alors que des mots existe déjà comme "coït" mais l'usage de ce mot dit simplement que la sexualité, c'est "pénis dans vagin", et quand on entend les gens parler des autres parties de la sexualité (caresse, câlin, masturbation, ...) sont vu comme des "préliminaires", avant la sexualité, se préparer à "l'acte".
Comme le "iel couche pas avec moi, il m'aime pas" ou le fait qu'il faut absolument se marier pour prouver son amour, des rôles comme "les hommes sont demandeurs et les femmes sont peu demandeuses" ou simplement dire que n y a pas que trois type d'amour (famille, ami, romantique)

On veut claster les les normes sur la vie romantique et sexuelle. D'enlever ces obstacle qui permettent à chacun de vivre des vies, des vies ro et S (ou A évidemment) épanouis !
En quoi, nous, les aromantiques et les asexuels, nous somme pas donc LGBT ? je dirai même, LGBTQUIA+ ? x)
C'est pas parce qu'une minorité est hyper S ou se conforme dans les idées préconçues qu'ils représente toute la communauté.


Comme dans beaucoup de sujet, un seul point de vue ne suffit pour se faire une opinion pertinente, un avis avisé sur le sujet. il faut l'approfondir et le comprend le mieux possible.

[Grignoteuse de bouquins]

Que certaines personnes asexuelles ne se sentent pas rattachées à la communauté LGBT+ (en particulier des cis-hétéroromantiques, ou simplement qui ne s'y sont pas senties à leur place pour une quelconque raison) est un point de vue compréhensible. Mais n'oublions pas que l'on retrouve et traduit de plus en plus de ressources et d'archives qui confirment que les personnes asexuelles ont bel et bien eu leur place dans le mouvement LGBT+ depuis très longtemps, et que celles-ci n'étaient pas bien perçues, faisant également l'objet de stigmates, et mises dans le même panier de "menace/décadence/dangerosité" envers la famille hétérosexuelle et "les vraies dames/hommes" qui restaient à leur place femmes/d'hommes que les homosexuels ou les lesbiennes (au moins idéologiquement).

C'est un champ de recherche très intéressant, et en attendant de pouvoir ajouter de nouvelles traductions, même si vous ne vous sentez pas faire partie des LGBT+, je vous invite à consulter la partie "Histoire" de ce Google Doc, en particulier les traductions sur la vision de l'asexualité dans les années 1900-1910. https://docs.google.com/document/d/16gx ... rvAXA/edit

Je pense que même si nous ne faisons pas partie de cette frange "hypersexualisée" qui est représentée dans la communauté LGBT+, en tant qu'asexuels qui avons une histoire (qui est certes, compliquée à retracer et qui s'est construite dans les marges), rien n'empêche qu'on apporte nos propres perspectives queer dans la communauté LGBT+ (ce qui se fait d'ailleurs depuis plusieurs années après maintes politiques de visibilités, on arrive petit à petit à s'y faire une place). Comme le dit Mel, en sortant de la norme hétéroSexuelle, on sort de fait de la norme ; libre ensuite à chacun de voir si ca fait d'iel une personne LGBT+ ou pas. Après tout, il y a bien des lesbiennes qui ne s'identifient pas au mouvement LGBT+.

[Fabienne]

En tout cas, il n'y a que sur un forum LGBT comme betolerant que je me sens libre de parler de mon asexualité et de l'afficher sur mon profil sans être considérée comme un oiseau déglingué ou pas crédible. Même s'il n'y a pas d'autres asexuels qui s'expriment. Ils ont l'habitude de la différence.
D'autant plus que je ne vais en parler que très accessoirement. Si je parlais tout le temps en large et en travers de mon asexualité, je serais comme certains sexuels qui ne parlent que de fesse. Ça deviendrait une idée fixe.
Leurs parcours m'intéressent aussi. Ce n'est pas toujours facile pour eux. Surtout pour les transsexuels.
Je ressens une solidarité et une connivence dans la différence et trouver à nager avec cette différence.
Ce qui fait que même, et c'est très souvent le cas, il n'est pas question de sexe, il y a comme un petit quelque chose de commun. Un parcours.

[Hydrangea]

Si j'étais sûre d'être asexuelle je ne pense pas que je me raccrocherais au mouvement LGBT (que je soutiens néanmoins). Le propre du mouvement LGBT, c'est d'assumer avec fierté une sexualité qui sort de la norme.
Être asexuel, c'est ne pas avoir de sexualité et ne pas en ressentir le besoin. C'est être en dehors du spectre sexuel.
Evidemment chacun fait comme il le sent.

Et dans mon cas je ne suis pas sûre d'être asexuelle, je me sens donc encore moins légitime et proche du mouvement concernant ma situation personnelle.

[lordprosciutto]

IRL je me sens à ma place dans la communauté LGBT+. Déjà parce qu'un grand nombre de mes ami-es sont elleux-même LGBT+ et que j'ai globalement moins d'ami-es hétéro que l'inverse.
Quand il y a un événement queer qui est organisé dans ma ville, j'essaie d'y aller, je me dis que ça va me faire passer un bon moment et globalement c'était toujours de bonnes rencontres. En tout cas IRL, que ce soit en Pride ou non, j'ai jamais rencontré de personnes totalement intolérantes et méchantes qui m'auraient dit que c'était pas ma place parce que je suis en couple avec un homme ou encore de mon asexualité. Que des gens ouverts et tolérants et avec qui j'ai passé de très bons moments.

IVL, par contre, c'est autre chose... Enfin, ça date surtout de quand j'étais sur Twitter (n'y allez jamais, c'est super toxique), y'avait un débat environ tous les mois si telle ou telle identité était vraiment LGBT+ et si on devait pas les sortir du sigle. Et les asexuel-les étaient souvent en ligne de mire, avec aussi les bisexuel-les en couple avec le sexe opposé et les non-binaire. Et quand je me suis rendue compte que je bloquais plus de personnes LGBT+ intolérantes que de fachos, je me suis dit qu'il y avait un problème et j'ai quitté ce réseau social.

Bref, désormais je préfère me concentrer sur la communauté LGBT+ IRL ou sur des réseaux plus safe que Twitter. Genre Threads j'ai jamais eu trop de problèmes dessus. J'en ai eu, mais bien moindre que Twitter et je me sens à ma place.

[Mel]

j'aime bien tweeter pour regarder les dramas
Et c'est jamais constructif dessus, c'est punchlineland, un No Man's Land où c'est du chacun pour soi et même si on a faux, faut se dépatouiller et prouver le faux comme vrai, ce qui est absurde et drôle à la fois même si cela reste un peu désespérant voir faire perdre foi en l'humanité mais je me dis que c'est Tweeter donc osef. J'ai du mal à comprendre parfois comment ce réseau peut prendre autant d'importance.
Sinon, c'est que encore en ligne ou les gens qui posent problème pour les LGBT en interne sont bah ces pseudo lgbt quoi qui se disent tolérants alors qu'ils sont plus intolérants que les lgbtphobe et les traditionnaliste de la famille nucléaire et religieux. ou un peu trop "validistes" et de panique morales.
Contrairement à en physique ou même des fachos traditionnalistes de la famille sont à la limite respectueux envers toi même si ils te considère comme malade et à traiter, ils vont au moins t'écouter et essayer te comprendre.
Y a peut-être l'effet de la grotte de Platon ou juste de rester dans sa grotte, à voir. Mais j'ai jamais vraiment trouvé d'homophobe, acephobe, lgbtphobe, etc très rutilant et ouvertement et publiquement affirmé dans ma ville ou autre IRL. ou alors je les dégage de vie aussi mais ils sont tellement peu qu'ils sont oubliable. j'ai pas l'impression que les gens sont aussi radicalisé dans le vide contrairement à sur Internet (dans le sens "croire" dans le bien fait d'une idée sans réellement réfléchir et mettre en cause ces idées, soi et sa pensée) alors que même une discussion avec le plus gros lgbtphobe de ma ville reste "à l'écoute" avec un peu de respect même si il va me faire des remarques de merde et paternalistes.