Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
- isabu
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
Personnellement je ne me vois pas en parler hormis avec un principal intéressé, un conjoint. Sans prononcer le mot j'ai déjà vu des réactions ahuries en disant que ça faisait des mois que je ne "pratiquais" pas et ce sans aucun manque. Le "tu trouveras bien un jour chaussure à ton pied" ou "il te suffit de trouver le bon" sont déjà monnaie courante dans le cas d'un célibat qui dure, alors ajouter cette donnée ...hummm...et puis je me dis que c'est intime, que ça ne regarde que moi
Les rares proches à qui j'ai dit que je n'avais presque pas de libido m'ont regardée comme la pauvre fille bien à plaindre et peinaient à croire à mon absence de manque
Je crois que pour un sexuel c'est tout bonnement inconcevable, on doit avoir envie, ou avoir envie d'avoir envie, point final, et c'est assez compréhensible si on ne le vit pas, même si c'est dérangeant pour nous.
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Je crois que pour un sexuel c'est tout bonnement inconcevable, on doit avoir envie, ou avoir envie d'avoir envie, point final, et c'est assez compréhensible si on ne le vit pas, même si c'est dérangeant pour nous.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
Malgré quelques signaux envoyés à ma famille, qui est plutôt du genre tolérante (mais qui est aussi du genre à confondre ace et gay, je pense), la seule vraie discussion que j'ai eue sur le sujet était avec une amie (je pensais que ça l'aiderait à y voir clair dans sa situation personnelle) ; ça s'est très bien passé, mais bon, c'est une personne en qui j'ai 100% confiance.
En revanche, je ne crois pas que je mentionnerai jamais la chose au travail (tout comme mon TSA), sauf si quelqu'un fait un jour une remarque qui me fait sauter au plafond....
En revanche, je ne crois pas que je mentionnerai jamais la chose au travail (tout comme mon TSA), sauf si quelqu'un fait un jour une remarque qui me fait sauter au plafond....
On reconnaît la pression sociale au bruit qu'elle fait quand elle s'en va.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
Bah, même pour une femme c'est pas accepté vu qu'il faut aimer un petit peu le sexe pour "procréer".
Pour l'instant, je ne le dis pas spontanément aux gens, je ne fais qu'à répondre à une question simple mais très très insistante : "pourquoi es-tu toujours célibataire ?". (parfois j'ai envie de leur répondre "je suis une pierre, lol")
Je l'ai dit à ma famille, à quelques amis/collègues. J'ai l'impression que peu de gens comprennent vraiment le concept, certains l'acceptent et d'autres tombent des nues.
Je ne pense pas non plus qu'il faille mentionner le terme "asexuel" d'entrée de jeu avec les gens peu renseignés. Ils confondent avec "asexués" donc ça n'aide pas.
Pour l'instant, je ne le dis pas spontanément aux gens, je ne fais qu'à répondre à une question simple mais très très insistante : "pourquoi es-tu toujours célibataire ?". (parfois j'ai envie de leur répondre "je suis une pierre, lol")
Je l'ai dit à ma famille, à quelques amis/collègues. J'ai l'impression que peu de gens comprennent vraiment le concept, certains l'acceptent et d'autres tombent des nues.
Je ne pense pas non plus qu'il faille mentionner le terme "asexuel" d'entrée de jeu avec les gens peu renseignés. Ils confondent avec "asexués" donc ça n'aide pas.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
J'avais fait à plusieurs reprises des allusions, je l'ai finalement annoncé clairement à mes parents (au milieu d'une conversation dans laquelle je leur livrais que je m'interrogeais beaucoup sur mon futur, tout particulièrement dans le domaine amoureux). Rien de particulier à en dire, ils ont toujours été ouverts. Par contre, je suis un peu surpris par le fait qu'ils n'aient jamais entendu parler du spectre asexuel auparavant. On a changé de sujet assez vite, je ne pense pas le remettre sur le tapis.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
Voilà c'est dit, il ne faut pas le remettre sur le tapis, à la limite c'est à eux d'y revenir s'ils souhaitent des explications plus poussées, toi tu sais déjà de quoi il s'agit.Nujiel a écrit : ↑05 nov. 2022, 23:58 J'avais fait à plusieurs reprises des allusions, je l'ai finalement annoncé clairement à mes parents (au milieu d'une conversation dans laquelle je leur livrais que je m'interrogeais beaucoup sur mon futur, tout particulièrement dans le domaine amoureux). Rien de particulier à en dire, ils ont toujours été ouverts. Par contre, je suis un peu surpris par le fait qu'ils n'aient jamais entendu parler du spectre asexuel auparavant. On a changé de sujet assez vite, je ne pense pas le remettre sur le tapis.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
J'en ai parlé juste à une amie, qui elle aussi est célibataire depuis longtemps (toujours ?) mais j'ai l'impression qu'elle est un peu dubitative sur le terme demisexuelle, car elle m'a dit que beaucoup de femmes sont comme ça. Et elle ne m'a rien dit sur elle, c'est assez frustrant de discuter avec elle car à la fin j'ai toujours l'impression de lui avoir dit trop de choses. Elle m'a juste dit qu'il lui est arrivé de se sentir attiré par quelqu'un, mais je ne sais pas ce que ça veut dire, attirance ne veut pas toujours dire attirance sexuelle.
Ma psy m'a dit que c'est normal d'attendre d'avoir de sentiments pour coucher avec quelqu'un. Oui, sauf que ces gens qui attendent ressentent quand même de l'attirance pour leur partenaire. J'ai l'impression que pour elle ce n'était pas trop clair non plus. J'ai arrêté de la voir, de toute facon.
Ma psy m'a dit que c'est normal d'attendre d'avoir de sentiments pour coucher avec quelqu'un. Oui, sauf que ces gens qui attendent ressentent quand même de l'attirance pour leur partenaire. J'ai l'impression que pour elle ce n'était pas trop clair non plus. J'ai arrêté de la voir, de toute facon.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
J'ai le souvenir d'avoir eu exactement le même type de conversation avec le même type de réaction dubitative et la même impression de m'être livré sans que l'autre parle vraiment de lui/elle en retour (ce qui crée un déséquilibre quelque part^^). Je comprends ton sentiment. Je pense que quand c'est comme ça, c'est bien aussi si tu as l'occasion, à un moment, de te mettre en posture d'écoute et de renvoyer des questions ("et toi, tu as déjà eu des sentiments amoureux ? une attirance pour quelqu'un ?") Mais le contexte / le temps ne le permet pas toujours, c'est clair.
Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
J'ai un peu l'impression que c'est stressant pour elle ce genre de discussions, même si je parle de moi et je ne lui pose pas de questions. Je vais faire attention à son language corporel, la prochaine fois.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
C'est toujours délicat ce genre de discussion sur le coté intime d'une personne.Doris a écrit : ↑15 nov. 2022, 19:16 J'en ai parlé juste à une amie, qui elle aussi est célibataire depuis longtemps (toujours ?) mais j'ai l'impression qu'elle est un peu dubitative sur le terme demisexuelle, car elle m'a dit que beaucoup de femmes sont comme ça. Et elle ne m'a rien dit sur elle, c'est assez frustrant de discuter avec elle car à la fin j'ai toujours l'impression de lui avoir dit trop de choses. Elle m'a juste dit qu'il lui est arrivé de se sentir attiré par quelqu'un, mais je ne sais pas ce que ça veut dire, attirance ne veut pas toujours dire attirance sexuelle.
Ma psy m'a dit que c'est normal d'attendre d'avoir de sentiments pour coucher avec quelqu'un. Oui, sauf que ces gens qui attendent ressentent quand même de l'attirance pour leur partenaire. J'ai l'impression que pour elle ce n'était pas trop clair non plus. J'ai arrêté de la voir, de toute facon.
Elle fait aussi peut être partie de ces personnes qui ne veulent pas en entendre parler, le sexe ou le non sexe étant un sujet tabou.
Dernière modification par Walther le 15 nov. 2022, 20:07, modifié 1 fois.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
Moi ça ne me gêne pas du tout d'en parler. Au contraire, je me dit que peut-être, un jour, par hasard, ça pourrait aider une personne qui est dans le flou, comme moi je l'ai été aussi, à se comprendre. ( Enfin après je parle pas de ça au premier venu non plus, ce serait bizzare )
J'en ai parlé à 2 potes hommes, 1 pote femme, 2 médecins du travail femmes et à mon gynécologue
Aucune réaction négative, aucun : " Hann mais t as pas trouvé le bon ! Nia nia nia ... " mais aucun ne semblait comprendre : Ils pensaient tous que c' était un choix passager et que plus tard j'allais " recommencer à avoir du sexe comme tout le monde "
Mais j ai l'impression que ça choque moins le grand public quand c est une femme qui n'aime pas le sexe..
Les 2 potes gars ont été stupéfaits d'apprendre que oui, il y a des personnes qui s'en tapent des rapports sexuels, mais ils l'ont bien assimilé.
Mais cependant, j'ai été choquée quand même, que les médecins ne connaissent pas l'asexualité. surtout le gynécologue ..
J'en ai parlé à 2 potes hommes, 1 pote femme, 2 médecins du travail femmes et à mon gynécologue
Aucune réaction négative, aucun : " Hann mais t as pas trouvé le bon ! Nia nia nia ... " mais aucun ne semblait comprendre : Ils pensaient tous que c' était un choix passager et que plus tard j'allais " recommencer à avoir du sexe comme tout le monde "
Mais j ai l'impression que ça choque moins le grand public quand c est une femme qui n'aime pas le sexe..
Les 2 potes gars ont été stupéfaits d'apprendre que oui, il y a des personnes qui s'en tapent des rapports sexuels, mais ils l'ont bien assimilé.
Mais cependant, j'ai été choquée quand même, que les médecins ne connaissent pas l'asexualité. surtout le gynécologue ..
Dernière modification par Lady from past le 09 janv. 2023, 11:40, modifié 1 fois.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
Effectivement, je pense que ça choque moins une femme A, qu'un homme A.
Gynécologue, et ne pas connaitre les orientations sexuels, pas terrible.
Gynécologue, et ne pas connaitre les orientations sexuels, pas terrible.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
J'ai rencontré aussi de l'incompréhension quand j'en ai parlé, il m'a fallu expliquer que ce n'était pas un choix, car les gens ne pensaient pas que cela existait. Par contre une fois expliqué pas de soucis.
Par contre j'en ai jamais parlé à des médecins, par crainte sans doute car quand j'étais plus jeune (années 80-90) , l'asexualité était méconnue et assimilée à une maladie.
Par contre j'en ai jamais parlé à des médecins, par crainte sans doute car quand j'étais plus jeune (années 80-90) , l'asexualité était méconnue et assimilée à une maladie.
Ne mépriser la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c'est son génie.
Charles Baudelaire
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