L'asexualité en tant qu'éthique de vie
-
- Néophyte
- Messages : 3
- Inscription : 03 nov. 2006, 21:58
- A aimé : 0
- A été aimé : 0
L'asexualité en tant qu'éthique de vie
Nombreux sont ceux qui parmi vous considèrent leur asexualité sous l'angle affectif.
Je voudrais savoir si certains d'entre vous sont asexuels non seulement parce qu'il ne ressentent aucun désir, aucune envie de passer à l'"acte" mais également parce que l'abstinence leur semble légitime et normale ou parce qu'ils sont en quête de pureté, le sexe leur paraissant bestial.
Ne me dites pas que je confonds deux choses différentes. Non je ne vous prends pas pour des curés et je dois avouer que moi-même, asexuel par désintérêt comme par conviction, je suis assez anticlérical.
Merci de me répondre.
Je voudrais savoir si certains d'entre vous sont asexuels non seulement parce qu'il ne ressentent aucun désir, aucune envie de passer à l'"acte" mais également parce que l'abstinence leur semble légitime et normale ou parce qu'ils sont en quête de pureté, le sexe leur paraissant bestial.
Ne me dites pas que je confonds deux choses différentes. Non je ne vous prends pas pour des curés et je dois avouer que moi-même, asexuel par désintérêt comme par conviction, je suis assez anticlérical.
Merci de me répondre.
-
- Néophyte
- Messages : 3
- Inscription : 03 nov. 2006, 21:58
- A aimé : 0
- A été aimé : 0
"Chacun fait ce qu'il veut de sa vie." C'est aussi mon avis. Navré si en me lisant on a le sentiment que je veux dire le contraire.
C'est juste que d'un côté notre société affiche de plus en plus ouvertement des messages à forte teneur sexuelle et que d'un autre côté les gens abstinents donnent l'impression d'être de plus en plus nombreux. Une sorte de réaction inconsciente en somme.
D'où ma question sur ce développement d'une véritable éthique de vie chez certains asexuels.
C'est juste que d'un côté notre société affiche de plus en plus ouvertement des messages à forte teneur sexuelle et que d'un autre côté les gens abstinents donnent l'impression d'être de plus en plus nombreux. Une sorte de réaction inconsciente en somme.
D'où ma question sur ce développement d'une véritable éthique de vie chez certains asexuels.
- Syd
- Alcyon
- Messages : 8119
- Inscription : 17 août 2005, 18:17
- Localisation : France
- A aimé : 0
- A été aimé : 6 fois
- Contact :
Il y a certainement une éthique chez les abstinents, car il y a un acte de renoncement dans leur démarche (je ne parle pas des abstinents involontaires, bien sûr). Mais une éthique chez les A, j'ai du mal à voir ce qu'elle pourrait être.
Ne pas coucher parce qu'on n'en ressent aucune envie, c'est juste vivre selon son envie justement, donc l'éthique serait de ne pas s'obliger à faire ce qu'on ne veut pas faire (mais il n'y a pas besoin d'être A pour ça).
Ne pas coucher parce qu'on n'en ressent aucune envie, c'est juste vivre selon son envie justement, donc l'éthique serait de ne pas s'obliger à faire ce qu'on ne veut pas faire (mais il n'y a pas besoin d'être A pour ça).
- cyclodocus
- Pâtissier dans une cale à Hambourg
- Messages : 4388
- Inscription : 19 sept. 2006, 09:42
- Localisation : qq part ds les alpes
- A aimé : 67 fois
- A été aimé : 130 fois
- Contact :
tout à fait d'accordSyd a écrit :Il y a certainement une éthique chez les abstinents, car il y a un acte de renoncement dans leur démarche (je ne parle pas des abstinents involontaires, bien sûr). Mais une éthique chez les A, j'ai du mal à voir ce qu'elle pourrait être.
Ne pas coucher parce qu'on n'en ressent aucune envie, c'est juste vivre selon son envie justement, donc l'éthique serait de ne pas s'obliger à faire ce qu'on ne veut pas faire (mais il n'y a pas besoin d'être A pour ça).
et puis qui dit "éthique" dit par association "règles"
or il n'y a pas de règles chez les A
on n'a pas de désir, on a du désir mais aucune envie de copuler.
On est dans une période (plus ou moins longue) pendant laquelle la relation sexuelle ne nous intéresse pas
Hello !
Pour ma part, je suis également EN REVOLTE contre ce monde complètement libidineux, tout cet étalage de sexe, qui pour moi signifie une certaine violence... tant cela nous est imposé... et aussi parce que le sexe peut revêtir une signification de soumission et de violence, ce qui me dégoûte profondément.
Bonne soirée.....
Pour ma part, je suis également EN REVOLTE contre ce monde complètement libidineux, tout cet étalage de sexe, qui pour moi signifie une certaine violence... tant cela nous est imposé... et aussi parce que le sexe peut revêtir une signification de soumission et de violence, ce qui me dégoûte profondément.
Bonne soirée.....
- omnipotent
- Membre junior
- Messages : 6
- Inscription : 20 juin 2006, 23:16
- Localisation : Montréal/Québec
- A aimé : 0
- A été aimé : 0
Vous confondez "morale" et "éthique". La morale à avoir avec des règles, avec la loi. L'éthique c'est complètement autre chose.
Les abstinents s'auto-flagellent malgré leur désir sexuel physique réel et tangible. Ils s'imposent un code de moralité. Il soumettent leur corps à leur construits mentaux farfelus sur ce que Dieu veut ou ne veut pas. Un dieu qu'il imagine extérieur à eux-mêmes, séparé d'eux-mêmes. Le corps = souillures. Ils se considèrent indigne de Dieu dans leur état d'homme avec un corps ayant des désirs. Mais Dieu ne nous a-t-il point fait à son image.
L'éthique, pour moi, c'est suivre son coeur, là où Dieu réside véritablement, dans le Silence. Vivre éthiquement, c'est d'abord et avant tout aimer, savoir aimer, savoir être conscient des conséquences de nos gestes et paroles sur autrui, conscience sociale, etc...
Les abstinents s'auto-flagellent malgré leur désir sexuel physique réel et tangible. Ils s'imposent un code de moralité. Il soumettent leur corps à leur construits mentaux farfelus sur ce que Dieu veut ou ne veut pas. Un dieu qu'il imagine extérieur à eux-mêmes, séparé d'eux-mêmes. Le corps = souillures. Ils se considèrent indigne de Dieu dans leur état d'homme avec un corps ayant des désirs. Mais Dieu ne nous a-t-il point fait à son image.
L'éthique, pour moi, c'est suivre son coeur, là où Dieu réside véritablement, dans le Silence. Vivre éthiquement, c'est d'abord et avant tout aimer, savoir aimer, savoir être conscient des conséquences de nos gestes et paroles sur autrui, conscience sociale, etc...
- cyclodocus
- Pâtissier dans une cale à Hambourg
- Messages : 4388
- Inscription : 19 sept. 2006, 09:42
- Localisation : qq part ds les alpes
- A aimé : 67 fois
- A été aimé : 130 fois
- Contact :
c'est bizarre, mais à "éthique", le dictionnaire de l'académie française en ligne donne cette définition :omnipotent a écrit :Vous confondez "morale" et "éthique". La morale à avoir avec des règles, avec la loi. L'éthique c'est complètement autre chose.
ÉTHIQUE. adj. des deux genres. Qui a rapport à la morale. Préceptes éthiques.
Il s'emploie le plus souvent comme nom féminin pour désigner la Science de la morale ou un Ouvrage traitant de cette science.
désolé.