Etre ou ne pas être A ...
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Etre ou ne pas être A ...
J'avoue que je me pose pas mal de questions concernant ce sujet. J'ai déjà eu des relations avec des hommes pas énormément (3) le 1er a duré un an mais c'était une relation à distance et on a du se voir 4/5 fois. le 2ème a duré 6 ans, mais sur la fin je m'ennuyais car je n'arrivais pas être épanouie avec lui. Et la 3ème a duré 6 mois. C'était clair que dés le début cela ne collait pas, mais j'avais envie de me prouver des choses (savoir si je pouvais avoir des rapports et connaitre mes limites) mais il n'y avait aucune tendresse .
4 ans ont passé, et je me pose des questions sur ma sexualité. Je ne ressens aucune envie particulière, cela ne me manque pas. J'ai surtout pas envie de perdre mon énergie sur les sites des rencontres, même si je ne suis pas contre une rencontre... Quand je vois des scènes d'amour cela ne me fait rien, mais j'ai certains couples d'amis que j'envie et d'autres pas du tout.
Alors suis je Asexuelle, ou autre chose ? j'ai du mal a y voir clair
4 ans ont passé, et je me pose des questions sur ma sexualité. Je ne ressens aucune envie particulière, cela ne me manque pas. J'ai surtout pas envie de perdre mon énergie sur les sites des rencontres, même si je ne suis pas contre une rencontre... Quand je vois des scènes d'amour cela ne me fait rien, mais j'ai certains couples d'amis que j'envie et d'autres pas du tout.
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- Walther
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Re: Etre ou ne pas être A ...
Ouhlala, c'est délicat comme question, le mieux est que tu lises sur ce forum pour te faire une idée, et c'est à toi de te définir, personne ne te connait mieux que toi.
Vive la Reine!
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Re: Etre ou ne pas être A ...
Bonjour,Etoilefilante a écrit : ↑04 janv. 2021, 20:53 J'avoue que je me pose pas mal de questions concernant ce sujet. J'ai déjà eu des relations avec des hommes pas énormément (3) le 1er a duré un an mais c'était une relation à distance et on a du se voir 4/5 fois. le 2ème a duré 6 ans, mais sur la fin je m'ennuyais car je n'arrivais pas être épanouie avec lui. Et la 3ème a duré 6 mois. C'était clair que dés le début cela ne collait pas, mais j'avais envie de me prouver des choses (savoir si je pouvais avoir des rapports et connaitre mes limites) mais il n'y avait aucune tendresse .
4 ans ont passé, et je me pose des questions sur ma sexualité. Je ne ressens aucune envie particulière, cela ne me manque pas. J'ai surtout pas envie de perdre mon énergie sur les sites des rencontres, même si je ne suis pas contre une rencontre... Quand je vois des scènes d'amour cela ne me fait rien, mais j'ai certains couples d'amis que j'envie et d'autres pas du tout.
Alors suis je Asexuelle, ou autre chose ? j'ai du mal a y voir clair
ça fait 4 ans que je suis sur ce forum et je ne sais toujours pas si je suis asexuelle. Donc je ne peux pas aider.
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Re: Etre ou ne pas être A ...
Comme on le dit souvent, l'asexualité est une orientation sexuelle. Il y a que toi qui peut te définir comme telle. L'asexualité est un spectre bien vaste tu peux très bien être grey ou demi.
Qu'est ce que tu cherches dans une rencontre? Qu'est-ce que tu envies chez tes couples d'amis?
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Je lataugepoque dans l'imbécilitélem
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Re: Etre ou ne pas être A ...
Bonjour,
Déjà, le fait que tu n'en ai pas besoin est un bon symptôme d'asexualité. Parce que c'est ce qui défini l'asexualité : ne pas ressentir d'attirance sexuelle.
Comme on le dit souvent, ça n'empêche pas d'avoir des rapports sexuels pour des milliers de raisons, la première étant d'être en couple. Mais souvent, les personnes asexuelles doivent se forcer/être poussé pour ces rapports car d'elles même elles n'en ont pas envie.
Après, ce que tu ressens vis à vis des couples ou du fait d'être toi-même en couple, ça ce serait plutôt lié à l'aromantisme qu'à l'asexualité. De manière générale on sépare les sentiments amoureux de l'attirance sexuelle, tout simplement parce que les personnes asexuelles peuvent ressentir de l'amour romantique sans ressentir de l'attirance sexuelle. On peut aussi être aromantique, c'est à dire ne pas ressentir le désir amoureux, et aussi ne pas ressentir le besoin d'être en couple. Mais il est possible pour les personnes asexuelles même romantiques d'avoir du mal à se projeter dans un couple car elles se demandent toujours si elles ne seront pas obligées de passer par la case sexualité, à moins de rencontrer et d'aimer une autre personne asexuelle ce qui peut être difficile.
Déjà, le fait que tu n'en ai pas besoin est un bon symptôme d'asexualité. Parce que c'est ce qui défini l'asexualité : ne pas ressentir d'attirance sexuelle.
Comme on le dit souvent, ça n'empêche pas d'avoir des rapports sexuels pour des milliers de raisons, la première étant d'être en couple. Mais souvent, les personnes asexuelles doivent se forcer/être poussé pour ces rapports car d'elles même elles n'en ont pas envie.
Après, ce que tu ressens vis à vis des couples ou du fait d'être toi-même en couple, ça ce serait plutôt lié à l'aromantisme qu'à l'asexualité. De manière générale on sépare les sentiments amoureux de l'attirance sexuelle, tout simplement parce que les personnes asexuelles peuvent ressentir de l'amour romantique sans ressentir de l'attirance sexuelle. On peut aussi être aromantique, c'est à dire ne pas ressentir le désir amoureux, et aussi ne pas ressentir le besoin d'être en couple. Mais il est possible pour les personnes asexuelles même romantiques d'avoir du mal à se projeter dans un couple car elles se demandent toujours si elles ne seront pas obligées de passer par la case sexualité, à moins de rencontrer et d'aimer une autre personne asexuelle ce qui peut être difficile.
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Re: Etre ou ne pas être A ...
Coucou Etoilefilante
Ben si ça ne te manque pas, profites-en, ne tente rien et ne perds pas ton temps ! La vie est si belle…
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Re: Etre ou ne pas être A ...
Dans une rencontre, je recherche le feeling, une complicité qui me permettrais d'avoir envie d'aller plus loin dans la relation. Je n'ai plus envie de passer par les sites de rencontres, car au fond on se connecte, mais j'ai l'impression que personne n'a vraiment envie de rencontrer l'autre.. Donc je suis plus ouverte pour une rencontre spontanée, mais en ce moment pas évident .Anessathiel a écrit : ↑05 janv. 2021, 00:04 Comme on le dit souvent, l'asexualité est une orientation sexuelle. Il y a que toi qui peut te définir comme telle. L'asexualité est un spectre bien vaste tu peux très bien être grey ou demi.
Qu'est ce que tu cherches dans une rencontre? Qu'est-ce que tu envies chez tes couples d'amis?
Ce que j'envie dans mes couples d'amis, le fait qu'ils sont là l'un pour l'autre, on sent un épanouissement chez eux, chose que je ne suis pas vraiment en ce moment
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Re: Etre ou ne pas être A ...
J'ai aussi eu cette impression.Etoilefilante a écrit : ↑06 janv. 2021, 18:35Dans une rencontre, je recherche le feeling, une complicité qui me permettrais d'avoir envie d'aller plus loin dans la relation. Je n'ai plus envie de passer par les sites de rencontres, car au fond on se connecte, mais j'ai l'impression que personne n'a vraiment envie de rencontrer l'autre.. Donc je suis plus ouverte pour une rencontre spontanée, mais en ce moment pas évident .Anessathiel a écrit : ↑05 janv. 2021, 00:04 Comme on le dit souvent, l'asexualité est une orientation sexuelle. Il y a que toi qui peut te définir comme telle. L'asexualité est un spectre bien vaste tu peux très bien être grey ou demi.
Qu'est ce que tu cherches dans une rencontre? Qu'est-ce que tu envies chez tes couples d'amis?
Ce que j'envie dans mes couples d'amis, le fait qu'ils sont là l'un pour l'autre, on sent un épanouissement chez eux, chose que je ne suis pas vraiment en ce moment
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Re: Etre ou ne pas être A ...
Je ne sais pas si ce que je dis va faire avancer le sujet, mais perso j'en suis venu à me penser asexuel après une phase où j'ai un peu remis en question la notion d'épanouissement chère à l'allosexualité mais aussi aux gourous du développement personnel...
Je me sentais mal à certains moments (à souffrir de la solitude, notamment quand je voyais des gens heureux autour de moi) et très bien à d'autres au contraire (je faisais des trucs que j'aimais, y compris tout seul, et j'avais des ami(e)s avec qui discuter)... C'est peut-être con à dire, mais j'ai fini par comprendre que même si les premiers moments faisaient mal, ils me faisaient d'autant profiter des seconds... (et ils me procuraient sans doute une certaine forme d'expérience, peut-être désagréable, mais utile au final.)
Je veux dire, comme l'explique d'ailleurs le bouquin "Happycratie", qu'une personne normalement constituée ne peut pas être heureuse / épanouie 24h / 24, c'est physiquement impossible - et moralement aussi, vu que le "bonheur" ne dépend pas que de soi (ex : perdre un proche) :
https://books.google.fr/books/about/Hap ... &q&f=false
Bizarrement, prendre conscience de ça m'a aidé à me sentir mieux... et le confinement n'a fait que me confirmer que souffrir de ma solitude n'était pas "naturel" chez moi, mais plutôt un truc que je ressentais en étant confronté aux normes sociales. Je ne vais pas prétendre que ça a totalement disparu depuis que je me considère asexuel (pas depuis longtemps donc), mais ça s'est quand même fortement atténué (après, ça pourrait reprendre à la fin de la pandémie, quand je verrais plus de monde).
En fait, le plus dur, je pense, est d'arriver à faire ce distinguo entre ce que tu veux vraiment (ex : pas de couple) et ce que ton entourage te fait désirer ("ben alors, pas encore casé(e) ?").
Le problème aussi, c'est que la société ne conçoit pas d'épanouissement hors du sexe (donc du couple), ce que je trouve personnellement aberrant...
Je me sentais mal à certains moments (à souffrir de la solitude, notamment quand je voyais des gens heureux autour de moi) et très bien à d'autres au contraire (je faisais des trucs que j'aimais, y compris tout seul, et j'avais des ami(e)s avec qui discuter)... C'est peut-être con à dire, mais j'ai fini par comprendre que même si les premiers moments faisaient mal, ils me faisaient d'autant profiter des seconds... (et ils me procuraient sans doute une certaine forme d'expérience, peut-être désagréable, mais utile au final.)
Je veux dire, comme l'explique d'ailleurs le bouquin "Happycratie", qu'une personne normalement constituée ne peut pas être heureuse / épanouie 24h / 24, c'est physiquement impossible - et moralement aussi, vu que le "bonheur" ne dépend pas que de soi (ex : perdre un proche) :
https://books.google.fr/books/about/Hap ... &q&f=false
Bizarrement, prendre conscience de ça m'a aidé à me sentir mieux... et le confinement n'a fait que me confirmer que souffrir de ma solitude n'était pas "naturel" chez moi, mais plutôt un truc que je ressentais en étant confronté aux normes sociales. Je ne vais pas prétendre que ça a totalement disparu depuis que je me considère asexuel (pas depuis longtemps donc), mais ça s'est quand même fortement atténué (après, ça pourrait reprendre à la fin de la pandémie, quand je verrais plus de monde).
En fait, le plus dur, je pense, est d'arriver à faire ce distinguo entre ce que tu veux vraiment (ex : pas de couple) et ce que ton entourage te fait désirer ("ben alors, pas encore casé(e) ?").
Le problème aussi, c'est que la société ne conçoit pas d'épanouissement hors du sexe (donc du couple), ce que je trouve personnellement aberrant...
On reconnaît la pression sociale au bruit qu'elle fait quand elle s'en va.