Je viens de trouver cet article récent sur la définition de non-binaire. Il est intéressant, toutefois, la définition n'est pas complète. C'est dommage que le terme genderqueer ne soit pas mentionné.
En 2019, le Merriam-Webster, célèbre dictionnaire, a annoncé l'ajout d'une nouvelle définition pour ce « they ».
Cette nouvelle me ravi.
Je suis une personne non-binaire. J'apprécie qu'on parle de moi avec des mots et des phrases épicènes. Mais j'accepte qu'en m’accorde au féminin lorsqu'il est difficile de faire autrement.
Même si de mon côté je trouve qu'il n'est pas incompatible d'être cis (au sens qu'on est né avec le sexe biologique qui nous convient) et non-binaire (dans le sens où l'on est contre l'éducation genré, les stéréotypes de genre et la ségrégation des sexes). Tout comme j'imagine que certains trans peuvent appréhender les choses sur un plan binaire et d'autres non.
Pour ma part, je suis de sexe masculin, mais de genre unique. Et je considère tout le monde est soit de genre unique, soit qu'il est potentiellement possible d'avoir des "jumeaux de genre" (mais je considère que c'est pas une chose qu'on partage avec énormément de monde, si vous voyez l'idée).
[HS]au niveau du sexe biologique je pense que même chez les cisgenres y a cette curiosité de se demander : qu'est ce que ça fait d'avoir un vagin/une verge ? (comme on pourrait se demander qu'est que ça fait d'avoir des ailles ou autre attribut biologique qu'on ne possède pas)[/HS]
Dernière modification par Vince27 le 16 sept. 2020, 12:55, modifié 2 fois.
Je lis un livre de Kate Bornstein (intéressez-vous à elle, elle est géniale) ou elle détruit la binarité.
Je l'explique. Elle considère qu'on est tous opprimé par la société qui nous demande de choisir "sois l'un, sois l'autre". "Sois avec nous, ou contre nous", "vote à gauche ou vote à droite", "Sois une femme, ou un homme" ... Et que notre réponse naturel, d'acceptation de l'oppression comme étant naturelle, serait de nous ranger dans ces cases par nous même.
Sauf que, les transgenres, les non-binaires, ou les non-conformistes, les freaks, comme elle les appelle, disent : "ni l'un, ni l'autre", ou "les deux !". Qu'importe la question, si tu décides de ne pas choisir, ou de choisir les deux, alors tu es transgenre, un voyageur de l'identité, une personne non-binaire. Seulement elle rajoute que notre imagination est muselé par les institutions qui nous oppriment. En effet, quand on parle de genre, on est un homme transgenre, ou un femme transgenre... On se redéfinit dans le "sois l'un ou sois l'autre".
Je pense que je souscrit pas mal, en tout cas sur la question du genre, à sa définition de la non-binarité. Un non-binaire, ce serait quelqu'un qui ne se définit pas seulement homme, ou pas seulement femme, ou pas du tout. Quelqu'un qui voyage au gré de ses désirs et de sa volonté sur le fil de son identité, bref quelqu'un qui veut être ce qu'il ou elle est vraiment sans se définir dans les deux cases de la société.
Avec moi, "tu prends le chapeau et tu fais ce que tu veux avec" est une énigme, "j'aime mais ça rentre pas" est une défense normal lors d'un jeu de loup-garou...