Je ne sais pas s'il y avait meilleur endroit, et je m'excuse si c'est le cas. Je suis nouvelle
![Embarassed :oops:](./images/smilies/redface.gif)
Je suis donc Asexuelle (depuis toujours, mais je viens tout juste de mettre un mot là-dessus) et vit en couple depuis près de 10 ans avec un homme qui "malheureusement" est hétérosexuel. Et oui, ça en fait du temps passé ensemble. Sauf que... notre couple pâtit de plus en plus de mon absence de désir pour lui. Il demande, je ne veux pas, ça l'énerve, le blesse. Et quand je me force, c'est moi qui ne suis pas bien (en plus c'est douloureux, sûrement à cause de mon blocage psychologique - bref, j'ai toujours l'impression d'aller à l'abattoir, la joie...). Et je me sens aussi très mal de devoir lui dire non sans arrêt. Je vois qu'il est malheureux et j'en souffre. En fait, nous souffrons tous les deux de cette absence de relations. Pourtant nous nous aimons très fort, mais je redoute qu'il ne supporte plus cela très longtemps.
Vu que je sais enfin pourquoi je suis comme ça et qu'il n'y a rien à faire, je vais essayer d'en discuter avec lui. Je ne sais pas où ça nous mènera.
Je suis passée pour toutes les pensées. J'ai songé à le quitter, pour lui éviter de souffrir. J'ai pensé à lui proposer l'impensable : qu'il voie quelqu'un d'autre, pour le plaisir. Mais au final je crois que je supporterais pas d'être trompée. Notre amour est tellement beau, ce serait terrible de le savoir avec une autre femme... Et puis c'est moi qu'il veut, pas une autre... C'est tout de même terrible d'en arriver à penser des trucs comme ça.
C'est tellement dommage qu'il ne puisse pas se contenter de tendresse, de l'Amour tel que je le conçois...
Et pour couronner le tout, il veut un enfant... Misère... D'une, il faut faire des efforts pour ça, plein, et je redoute plus que tout cette situation
![Confused :?](./images/smilies/confused.gif)
Si vous avez déjà été confronté(e)s à ce genre de situation, je prends
![Very Happy :D](./images/smilies/icon_biggrin.gif)
Merci d'avance. Et quoi qu'il en soit, ça fait beaucoup de bien d'écrire tout ça. Vive l'Aven.