La révolution asexuelle
- melancolie
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La révolution asexuelle
Un nouveau livre sur l'asexualité vient de sortir ; je connais l'auteur qui a écrit une enquète de qualité sur l'anorexie "Anorexia".
Je vais voir si je le trouve....
De ses propres mots, on retrouve dans le parcours de Jean-Philippe de Tonnac « deux tentations toujours intactes et toujours recommencées ». D’une part, à titre d’écrivain, d’éditeur chez José Corti pendant sept ans et, aujourd'hui, de rédacteur en chef adjoint des hors-série du Nouvel Observateur, il entend servir les écrivains, la littérature et ceux qui la servent, et faire œuvre de romancier. Citons, à cet effet, Père des brouillards (Fayard, 2002). D’autre part, il s’emploie depuis une dizaine d’années, seul ou avec d’influents collaborateurs, à étudier les grandes traditions, orientales ou occidentales, pour mieux saisir la place qu’occupe l’homme dans l’univers. Cette quête de spiritualité l’incite à fonder tour à tour les collections « Écritures sacrées » chez Grasset et celle des guides Sélène, aux éditions du Livre de poche. Elle éclaire aussi la rédaction et la coordination d’une quinzaine d’ouvrages parmi lesquels L'Occident en quête de sens (Maisonneuve et Larose, 1996), Les hauts lieux sacrés de France (Le Chêne, 1997), René Daumal l'archange (Grasset, 1998), Fous comme des sages – Scènes grecques et romaines (Le Seuil, 2002) et Sous le regard des dieux, entretiens (Albin Michel, 2003). Sa féconde collaboration avec le philosophe et sociologue Frédéric Lenoir mène à la publication chez Fayard d’Entretiens sur la fin des temps (1998) et Sommes-nous seuls dans l'univers? (2000). Ensemble, cet automne, ils croisent dans un ambitieux ouvrage les savoirs et connaissances, sur la mort et l’au-delà, de 60 spécialistes — historiens, philosophes, psychanalystes, théologiens, ethnologues, sociologues, écrivains — afin de renouveler en profondeur ce sujet délaissé, voire tabou. La publication de l’Encyclopédie des savoirs et des croyances sur la mort et l’immortalité aux éditions Bayard est un événement éditorial sans précédent.
BIBLIOGRAPHIE
Les promenade de Hermann Hesse, Le Chêne, 1996
L’Occident en quête de sens (textes rassemblés et présentés en collaboration avec Catherine David) Maisonneuve et Larose, 1996
Les Hauts lieux de France, Le Chêne, 1997
René Daumal, l’arcange, Grasset, 1998
Entretiens sur la fin des temps (avec Jean-Claude Carrière, Jean Delumeau, Umberto Eco, Stephen Jay Gould – en collaboration avec Catherine David et Frédéric Lenoir), Fayard, 1998
Little bang – le roman des commencements (avec Catherine David), Nil, 1999
Sommes-nous seuls dans l’univers? (avec Jean Heidmann, Nicolas Prantzos, Hubert Reeves, Alfred Vidal-Madjar – collaboration avec Catherine David et Frédéric Lenoir), Fayard, 2000
Père des brouillard, roman, Fayard, 2002
Sous le regard des dieux, entretiens avec Christiane Desroches-Noblecourt (en collaboration avec Catherine David, Isabelle Franco), Albin Michel, 2003
Encyclopédie des savoirs et des croyances sur la mort et l’immortalité (en colaboration avec Frédéric Lenoir), Bayard, 2004
Anorexia, Albin michel, 2005
Je vais voir si je le trouve....
De ses propres mots, on retrouve dans le parcours de Jean-Philippe de Tonnac « deux tentations toujours intactes et toujours recommencées ». D’une part, à titre d’écrivain, d’éditeur chez José Corti pendant sept ans et, aujourd'hui, de rédacteur en chef adjoint des hors-série du Nouvel Observateur, il entend servir les écrivains, la littérature et ceux qui la servent, et faire œuvre de romancier. Citons, à cet effet, Père des brouillards (Fayard, 2002). D’autre part, il s’emploie depuis une dizaine d’années, seul ou avec d’influents collaborateurs, à étudier les grandes traditions, orientales ou occidentales, pour mieux saisir la place qu’occupe l’homme dans l’univers. Cette quête de spiritualité l’incite à fonder tour à tour les collections « Écritures sacrées » chez Grasset et celle des guides Sélène, aux éditions du Livre de poche. Elle éclaire aussi la rédaction et la coordination d’une quinzaine d’ouvrages parmi lesquels L'Occident en quête de sens (Maisonneuve et Larose, 1996), Les hauts lieux sacrés de France (Le Chêne, 1997), René Daumal l'archange (Grasset, 1998), Fous comme des sages – Scènes grecques et romaines (Le Seuil, 2002) et Sous le regard des dieux, entretiens (Albin Michel, 2003). Sa féconde collaboration avec le philosophe et sociologue Frédéric Lenoir mène à la publication chez Fayard d’Entretiens sur la fin des temps (1998) et Sommes-nous seuls dans l'univers? (2000). Ensemble, cet automne, ils croisent dans un ambitieux ouvrage les savoirs et connaissances, sur la mort et l’au-delà, de 60 spécialistes — historiens, philosophes, psychanalystes, théologiens, ethnologues, sociologues, écrivains — afin de renouveler en profondeur ce sujet délaissé, voire tabou. La publication de l’Encyclopédie des savoirs et des croyances sur la mort et l’immortalité aux éditions Bayard est un événement éditorial sans précédent.
BIBLIOGRAPHIE
Les promenade de Hermann Hesse, Le Chêne, 1996
L’Occident en quête de sens (textes rassemblés et présentés en collaboration avec Catherine David) Maisonneuve et Larose, 1996
Les Hauts lieux de France, Le Chêne, 1997
René Daumal, l’arcange, Grasset, 1998
Entretiens sur la fin des temps (avec Jean-Claude Carrière, Jean Delumeau, Umberto Eco, Stephen Jay Gould – en collaboration avec Catherine David et Frédéric Lenoir), Fayard, 1998
Little bang – le roman des commencements (avec Catherine David), Nil, 1999
Sommes-nous seuls dans l’univers? (avec Jean Heidmann, Nicolas Prantzos, Hubert Reeves, Alfred Vidal-Madjar – collaboration avec Catherine David et Frédéric Lenoir), Fayard, 2000
Père des brouillard, roman, Fayard, 2002
Sous le regard des dieux, entretiens avec Christiane Desroches-Noblecourt (en collaboration avec Catherine David, Isabelle Franco), Albin Michel, 2003
Encyclopédie des savoirs et des croyances sur la mort et l’immortalité (en colaboration avec Frédéric Lenoir), Bayard, 2004
Anorexia, Albin michel, 2005
Je pensai : "Pourquoi est-ce que quelqu'un ne fait pas quelquechose pour cela ?"
Et alors, je réalisai que j'étais quelqu'un.
(Anonyme)
http://encorpslibre.hautetfort.com/
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- melancolie
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j'ai fait aujourd'hui mon coming out asexuel à ma mère ; je lui ai photocopié le lien :
http://www.geocities.com/vynthagier/Index.html
je lui ai lu et on en a parlé, du coup elle m'a acheté le bouquin de jp de tonnac ! Ca a été l'occasion de parler de femme à femme de notre histoire familiale, mes agressions, bref je me sens vraiment libérée d'un poids.
on en a même ri car elle a dit qu'avec moi plus rien ne l'etonnait,
http://www.geocities.com/vynthagier/Index.html
je lui ai lu et on en a parlé, du coup elle m'a acheté le bouquin de jp de tonnac ! Ca a été l'occasion de parler de femme à femme de notre histoire familiale, mes agressions, bref je me sens vraiment libérée d'un poids.
on en a même ri car elle a dit qu'avec moi plus rien ne l'etonnait,
Je pensai : "Pourquoi est-ce que quelqu'un ne fait pas quelquechose pour cela ?"
Et alors, je réalisai que j'étais quelqu'un.
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Et alors, je réalisai que j'étais quelqu'un.
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J'ai eu le temps de feuilleter un peu le livre vendredi entre midi, et j'ai remarqué (vers la page 184 je crois) que Heimdall (ah bah voui parce qu'un étudiant en biologie qui vit à Louvain-la-Neuve, j'en connais pas d'autre dans le coin ) s'était entretenu avec J-P de Tonnac. Alors, Heimdall, pourrais-tu me/nous dire ce que tu as pensé de cet entretien, et si tu as pu lire le livre de J-P de Tonnac, es-tu satisfait du résultat ?
En tout cas c'était courageux de ta part
Je suis contente pour toiMélancolie a écrit :je lui ai lu et on en a parlé, du coup elle m'a acheté le bouquin de jp de tonnac ! Ca a été l'occasion de parler de femme à femme de notre histoire familiale, mes agressions, bref je me sens vraiment libérée d'un poids.
Ma mère aussi dit qu'avec moi plus rien ne l'étonne, mais je me vois mal lui parler de ça et surtout de mes agressions et je me vois encore moins en rireMélancolie a écrit :on en a même ri car elle a dit qu'avec moi plus rien ne l'etonnait,
En tout cas c'était courageux de ta part
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C'est moi !Eclora a écrit :Heimdall (ah bah voui parce qu'un étudiant en biologie qui vit à Louvain-la-Neuve, j'en connais pas d'autre dans le coin ) s'était entretenu avec J-P de Tonnac. Alors, Heimdall, pourrais-tu me/nous dire ce que tu as pensé de cet entretien, et si tu as pu lire le livre de J-P de Tonnac, es-tu satisfait du résultat ?
Je n'ai pas encore pu lire le livre, non.
De ce que je me rappelle de nos échanges par mail, de Tonnac semblait surtout vouloir tirer un parallèle entre l'asexualité et le fait de se refuser à manger.
C'est à dire une situation dans laquelle l'envie de manger (ou de sexe donc) devient plus importante que la réalisation de cette envie, avec l'idée que dans le fond "aucune nourriture ne semble convenir à nos goûts", que ce soit dans le cas du jeûneur ou de l'asexuel, qu'il faudrait une sorte de nourriture (ou de personne si c'est un a ) qui n'existe pas dans la réalité. Cette objet qui n'existe pas est d'ailleurs peut-être une idéalisation. Ergo, les a sont peut-être alors des rêveurs qui ne peuvent que rester a parce qu'il n'existe pas, dans ce monde physique, la chose qu'ils recherchent (et avec laquelle ils pourraient entretenir une relation sexuelle).
S'ensuit une tentative d'analyse du phénomène (en partant de ces prémices, bien sûr), savoir par exemple si c'est convenable de se priver parce qu'on croit que ce qu'on cherche n'existe pas, alors que si ça se trouve on se trompe, parce que ce serait quand même une nécessité (et là on retourne sur l'anorexie, où l'on se prive de nourriture, alors que celle-ci est nécessaire).
Je me rappelle aussi qu'il y a eu des parallèle tirés avec l'androgynie, et avec l'impuissance croissante de l'individu dans la société actuelle, de sa perte d'identité, etc.
L'idée du jeûneur est celle qui m'a parue la plus intéressante à l'époque.
Je me rappelle aussi qu'à certains moments il y a eu une certaine incompréhension lors de nos échanges; je sais que je ne suis pas toujours clair quand je veux faire passer une idée, mais j'avais aussi parfois l'impression que l'asexualité avait déjà été englobée dans une théorie, et que la conversation ne servait qu'à paufiner celle-ci, pas à éventuellement y ajouter de nouveaux pans, voire même la revoir.
Voilà, c'est ce dont je peux me souvenir de nos échanges; il va sans dire qu'il y a pas mal d'interprétation de mon côté aussi dans ce que je viens de raconter, mais je crois que c'est fidèle à ce qu'il s'est dit.
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Bon ben, on a la réponse à la question qu'on se posait plus ou moins dans le topic sur "Psycho Mag" : Tonnac et Cie connaissent l'existence des A francophones.
Et c'est encore pire : devant tant d'ignorance de notre réalité, je m'étais dit qu'ils avaient dû nous rater (ne pas voir le lien vers nous sur le site Aven anglophone). Donc ils connaissent notre existence mais la nient, et la remplacent par un blabla capillotracté allourdi de pesantes références psychanalytiques (on est bien en France...).
Faut-il rappeler les évidences ? Un jêuneur est dans une démarche volontaire, un A non.
Voici ce qui en est dit dans 20 minutes :
Et c'est encore pire : devant tant d'ignorance de notre réalité, je m'étais dit qu'ils avaient dû nous rater (ne pas voir le lien vers nous sur le site Aven anglophone). Donc ils connaissent notre existence mais la nient, et la remplacent par un blabla capillotracté allourdi de pesantes références psychanalytiques (on est bien en France...).
Faut-il rappeler les évidences ? Un jêuneur est dans une démarche volontaire, un A non.
Ce qui explique pourquoi nous n'avons pas fait l'objet d'une vraie enquête lors de l'écriture de ce truc.Heimdall a écrit :j'avais aussi parfois l'impression que l'asexualité avait déjà été englobée dans une théorie, et que la conversation ne servait qu'à paufiner celle-ci, pas à éventuellement y ajouter de nouveaux pans, voire même la revoir.
Voici ce qui en est dit dans 20 minutes :
Quand le sexe s’affiche partout, c’est la débandade du désir
Dans notre société de plus en plus permissive, on fait de moins en moins l’amour. Pourquoi? Un auteur a mené l’enquête.
«Pas de citoyen respectable sans un casier sexuel bien rempli et une faim affichée», tel est aujourd’hui le credo du sexually correct. Pourtant, entre retour à la morale et libido dans les talons, rarement les Occidentaux se sont aussi peu livrés aux plaisirs du sexe. Ecrivain et journaliste, Jean-Philippe de Tonnac a consacré plusieurs mois à enquêter sur ces abstinents volontaires ou forcés. Pour rédiger «La révolution asexuelle.
Ne pas faire l’amour, un nouveau phénomène de société» (Ed. Albin Michel), il a interrogé des exclus de la bagatelle, mais aussi des médecins et des sexologues. Les privés de plaisir appartiennent à différentes catégories: les célibataires esseulés, les victimes de pannes qui finissent par ne plus oser, les couples lassés, les intégristes fervents de la chasteté ou encore celles qui, faute de prince charmant, mettent leur sexualité entre parenthèses.
Notre époque, marquée par l’individualisme et le stress, n’aide pas non plus au rapprochement des corps. Surtout du côté de certains hommes, qui préfèrent «boire leur bière en écoutant pousser leur ventre».
Pour sortir de cette ère du «sport sexuel» envahissant et inhibiteur du désir, l’auteur propose quelques pistes pour réapprendre l’érotisme.
Nathalie Thurler
J'adore cete article quiQuand le sexe s’affiche partout, c’est la débandade du désir
Dans notre société de plus en plus permissive,
on fait de moins en moins l’amour. Pourquoi?
Un auteur a mené l’enquête.
«Pas de citoyen respectable sans un casier
sexuel bien rempli et une faim affichée»,
tel est aujourd’hui le credo du sexually correct.
Pourtant, entre retour à la morale et libido dans
les talons, rarement les Occidentaux se sont aussi peu livrés
aux plaisirs du sexe.
Ecrivain et journaliste,
Jean-Philippe de Tonnac a consacré plusieurs
mois à enquêter sur ces abstinents volontaires
ou forcés. Pour rédiger «La révolution asexuelle.
Ne pas faire l’amour, un nouveau
phénomène de société» (Ed. Albin Michel),
il a interrogé des exclus de la bagatelle,
mais aussi des médecins et des sexologues.
Les privés de plaisir appartiennent à différentes
catégories: les célibataires esseulés,
les victimes de pannes qui finissent par
ne plus oser, les couples lassés, les intégristes
fervents de la chasteté ou encore celles qui,
faute de prince charmant, mettent leur
sexualité entre parenthèses.
Notre époque, marquée par l’individualisme
et le stress, n’aide pas non plus au rapprochement des corps.
Surtout du côté de certains hommes,
qui préfèrent «boire leur bière en écoutant pousser leur ventre».
Pour sortir de cette ère du «sport sexuel»
envahissant et inhibiteur du désir,
l’auteur propose quelques pistes
pour réapprendre l’érotisme.
Nathalie Thurler
ne confirme que notre Mouvement n'est
que viable et parfaitement justifiable
Etre A-S. peut être facilement demontrable comme
comme tout a fait normal :
( normal -==Vs==- Anormal =>> Subjectif )...
<< Dis moi si tu couche et je te dirais si tu es normal >> !
Quels hypocrisie :::: si je couche comme tout le monde alors , je
serais normal ::: Comme Tout le monde :
JE CROIS PAS , NON !
-<< Non Arrete, ton charme >> !
Je ne couche pas alors , c'est pareil !
Je ne couche pas , pas comme
mon pere et/ou mon frere , et alors,
c'est pas pourtant que je suis differents de mon pere
et/ou de mon frere et/ou de mes amis
Respecter ma sexualité et ma sensibilité des choses de la
societe, et puis je serais bien avec vous
car je serez enfin accepter comme je le suis :
Avec mes sensibilité et ma sexualité a fleur de peau :
Corrolaire a Aven fr !
===============>>
Merci , a la societe de consommation et @+
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- melancolie
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Le site qui fait suite et continuité avec ce livre :
http://www.asexualites.com/
Une occasion de donner son avis, de s'exprimer...
http://www.asexualites.com/
Une occasion de donner son avis, de s'exprimer...
Je pensai : "Pourquoi est-ce que quelqu'un ne fait pas quelquechose pour cela ?"
Et alors, je réalisai que j'étais quelqu'un.
(Anonyme)
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- melancolie
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Merci Eclora et Miaou, avec du retard, de votre soutien, Eclora, peut-être qu'un jour pour toi viendra aussi, j'ai 10 ans de plus que toi et peut etre le sentiment d'urgence d'eclaircir certaines choses pour avancer... :Eclora a écrit : Ma mère aussi dit qu'avec moi plus rien ne l'étonne, mais je me vois mal lui parler de ça et surtout de mes agressions et je me vois encore moins en rire
En tout cas c'était courageux de ta part
Dernière modification par melancolie le 19 mai 2006, 21:51, modifié 1 fois.
Je pensai : "Pourquoi est-ce que quelqu'un ne fait pas quelquechose pour cela ?"
Et alors, je réalisai que j'étais quelqu'un.
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C'est décourageant...melancolie a écrit :Le site qui fait suite et continuité avec ce livre :
http://www.asexualites.com/
- melancolie
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Pourquoi décourageant ?Syd a écrit :C'est décourageant...melancolie a écrit :Le site qui fait suite et continuité avec ce livre :
http://www.asexualites.com/
A mon avis ce site ne concurrence en aucun cas Aven car ce n'est pas un forum mais des articles sur toutes les absences de sexualités en regard avec l'histoire, la litterature...etc etc.
J-P de Tonnac n'a pas voulu ecrire un livre et creer un site sur l'absence d'attirance sexelle mais sur toutes les non sexualités qu'elles soient "naturelles", choisies ou imposées.
Il peut être justement un complement d'informations et une ouverture à des regards differents
Rien n'empèche les personnes ici en desaccord d'ecrire un article construit pour ce site afin de l'enrichir...
Je pensai : "Pourquoi est-ce que quelqu'un ne fait pas quelquechose pour cela ?"
Et alors, je réalisai que j'étais quelqu'un.
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et voilà où pour moi , le titre de ce livre est mal choisi : le terme asexualité englobe trop de différences ... être A , ce n'est ni choisi , ni imposé ... c'est l'opposé de sexuel , mais dans sa définition même .melancolie a écrit : J-P de Tonnac n'a pas voulu ecrire un livre et creer un site sur l'absence d'attirance sexelle mais sur toutes les non sexualités qu'elles soient "naturelles", choisies ou imposées.
Il peut être justement un complement d'informations et une ouverture à des regards differents
Rien n'empèche les personnes ici en desaccord d'ecrire un article construit pour ce site afin de l'enrichir...
Il y avait déjà des termes pour expliquer l'abstinence , la chasteté ... Aujourd'hui , depuis l'existence d'Aven , etc... on s'empare du terme asexuel et on le met à toutes les sauces ...
d'où la réaction de beaucoup, y compris la mienne : décourageant
quant au nouveau phénomène de société , il est assez édifiant en cherchant dans la littérature , dans l'histoire , ( dont le site parle...) de voir que ce n'est pas un nouveau phénomène ....
Par contre ce qui est nouveau , c'est que d'un seul coup , on ose davantage parler ce qu'on est car la société actuelle (occidentale) permet aux différentes composantes de s'exprimer ... et d'être elles-mêmes face à des normes de toute sorte qu'on a toujours ( et depuis la nuit des temps...) voulu imposées ... et peut-être encore plus aujourd'hui avec les bases sur lesquelles sont fondées notre société ...
Alors , non , ce n'est pas la société qui a crée le "mouvement " A , mais c'est la société qui permet l'émergence de ce "mouvement" .
et la différence , elle est grande !
et surtout , comme on peut lire parfois .... arrêtons de dire ... que parti comme c'est , être A va finir par devenir "tendance" !!!
être A , ce n'est pas une mode , c'est ancré profondément en soi et si on fait abstraction de "l 'extérieur" , ce n'est pas une souffrance en soi ...
Si même en faisant cette abstraction , on ressent une souffrance , alors , oui .. on n'est pas A et on a besoin d'être aidée et d'y voir clair ...
"Sans la musique, la vie serait une erreur." Nietzsche
- melancolie
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Je suis d'accord avec toi Julianna et d'ailleurs dans le titre ce n'est pas le terme d'asexualité qui me gène mais celui de revolution car son site montre au contraire que tout comme l'homosexualité, l'asexualité a existé en tout temps et n'est pas une révolution ou une tendance actuelle voire une mode.Jullianna a écrit :et voilà où pour moi , le titre de ce livre est mal choisi : le terme asexualité englobe trop de différences ... être A , ce n'est ni choisi , ni imposé ... c'est l'opposé de sexuel , mais dans sa définition même .melancolie a écrit : J-P de Tonnac n'a pas voulu ecrire un livre et creer un site sur l'absence d'attirance sexelle mais sur toutes les non sexualités qu'elles soient "naturelles", choisies ou imposées.
Il peut être justement un complement d'informations et une ouverture à des regards differents
Rien n'empèche les personnes ici en desaccord d'ecrire un article construit pour ce site afin de l'enrichir...
Il y avait déjà des termes pour expliquer l'abstinence , la chasteté ... Aujourd'hui , depuis l'existence d'Aven , etc... on s'empare du terme asexuel et on le met à toutes les sauces ...
d'où la réaction de beaucoup, y compris la mienne : décourageant
quant au nouveau phénomène de société , il est assez édifiant en cherchant dans la littérature , dans l'histoire , ( dont le site parle...) de voir que ce n'est pas un nouveau phénomène ....
Par contre ce qui est nouveau , c'est que d'un seul coup , on ose davantage parler ce qu'on est car la société actuelle (occidentale) permet aux différentes composantes de s'exprimer ... et d'être elles-mêmes face à des normes de toute sorte qu'on a toujours ( et depuis la nuit des temps...) voulu imposées ... et peut-être encore plus aujourd'hui avec les bases sur lesquelles sont fondées notre société ...
Alors , non , ce n'est pas la société qui a crée le "mouvement " A , mais c'est la société qui permet l'émergence de ce "mouvement" .
et la différence , elle est grande !
et surtout , comme on peut lire parfois .... arrêtons de dire ... que parti comme c'est , être A va finir par devenir "tendance" !!!
être A , ce n'est pas une mode , c'est ancré profondément en soi et si on fait abstraction de "l 'extérieur" , ce n'est pas une souffrance en soi ...
Si même en faisant cette abstraction , on ressent une souffrance , alors , oui .. on n'est pas A et on a besoin d'être aidée et d'y voir clair ...
J-P de Tonnac avait d'abord le projet d'ecrire sur la chasteté, c'est l'éditeur qui a choisi le titre...
Pour moi, le débat ici est juste une question de vocabulaire : pour Aven, un(e) asexuel(e) est "une personne qui ne ressent pas d'attirance sexuelle" mais étymologiquement a-sexualité est tout simplement une "absence de sexualité".
Etymologiquement le mot a-norexie (qui vient de "an", privatif et "oregomai", désirer) serait plus proche du sens d'asexualité d'Aven.
j'en avais déjà parlé ici http://www.asexuality.org/fr/viewtopic. ... 20&start=0 et ailleurs je crois http://www.asexuality.org/fr/viewtopic. ... 0&start=15
. Malheureusement le corps médical s'est approprié ce terme pour designer l'absence de faim de nourritures, ce qui n'a plus rien à voir dans le sens commun.
Selon le Littré : ANOREXIE
(a-no-rè-ksie) s. f.
Terme de médecine. Absence d'appétit qu'il ne faut pas confondre avec le dégoût. Terme grec dérivé de ANA privatif et du verbe grec signifiant désirer.
Je ne connais pas l'histoire d'Aven est-ce l'inventeur du mot "asexualité" ?
Je suis sure d'etre A, ce n'est pas une souffrance mais un soulagement car j'ai l'impression d'etre enfin moi même, moi qui me cherchais depuis si longtemps.
Mais celà ne me gène nullement que des personnes qui ne pratiquent pas la sexualité et/ou n'ont pas de désir sexuel en souffrent pour une raison ou une autre et l'expriment mais je suis d'accord ce ne sont pas des asexuels dans le sens que donne Aven à ce mot mais de abstinents.
Abstinence sexuelle
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L'abstinence sexuelle ou chasteté est le non usage des parties génitales pour une activité sexuelle, la signification la plus usuelle étant dans le cadre d'une relation avec un autre individu, mais inclut la masturbation.
Elle est conseillée ou imposée dans un cadre religieux, médical ou de propriété ou en combinant ces facteurs.
* 1 En société
* 2 Maîtrise
* 3 Religion
* 4 Sexe oral
En société
Autrefois et dans certaines cultures traditionnelles les mineurs (surtout les femmes) sont supposés s'abstenir d'un coït avant le mariage. Pendant le mariage, les deux époux se doivent de n'avoir des relations sexuelles qu'entre eux (exclusivité). En Occident, la virginité de personnages célèbres est considérée comme importante, par exemple Jeanne d'Arc, surnommée la Pucelle d'Orléans.
Dans certaines sociétés, même dans le cas de viol la victime est exclue du groupe. Ce qui est particulièrement grave lorsque la solidarité du groupe est importante et même vitale. Cela se produit dans des sociétés traditionnalistes, dans lesquelles la filiation est très importante : avec une relation sexuelle hors du groupe, le sang d'un étranger peut-être introduit dans le groupe. Ainsi, l'exclusion de la femme, même non enceinte et même violée, est le seul moyen de garantir la pureté du sang du groupe.
Une certaine valorisation de l'expérience sexuelle avant le mariage, et le relâchement des règles traditionnelles, ont fait quasiment disparaître cette virginité voulue avant le mariage, qui n'avait jamais été générale qu'au XIXe siècle en France. La facilité de se soigner (avec les antibiotiques), l'arrivée de contraceptifs, l'émancipation des femmes sont concomitantes à ce mouvement de libération sexuelle.
Des formes extrêmes vont jusqu'à la castration comme les eunuques, les castrats et autres.
La technique de la fertilisation in vitro permet la reproduction sans coït.
Maîtrise
La chasteté, ou l'amour platonique, est souvent présentée comme un acte admirable de contrôle de soi sur la pulsion naturelle du sexe ou seulement dans le cadre de la reproduction.
Les critiques indiquent que ce type d'oppression mène à des troubles du comportement notamment social.
La pose d'une ceinture de chasteté met sur le corps de la femme un obstacle physique au passage du pénis. Pour l'homme, il existe des dispositifs similaires appelés cage de chasteté, qui empêchent l'érection, la pénétration et les attouchements
Religion
Dans certaines religions dont les catholiques romains le célibat et l'abstinence sont requis des prêtres et des moines. Les membres de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, couramment appelés mormons, s'abstiennent de relations sexuelles prémaritales et extra conjugales. Ils obéissent à la loi de la chasteté qui interdit toute activité sexuelle en dehors du mariage.
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Sexe oral
Certains considèrent que le cunnilingus et la fellation ne sont pas des relations sexuelles, et sont donc dans le cadre de la chasteté. On rejoint la fonction traditionnelle de la chasteté : garantir une filiation certaine.
Je pensai : "Pourquoi est-ce que quelqu'un ne fait pas quelquechose pour cela ?"
Et alors, je réalisai que j'étais quelqu'un.
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- Jullianna
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je me retrouve très bien dans cette définition. C'est une absence totale ..Mélancolie a écrit : Pour moi, le débat ici est juste une question de vocabulaire : pour Aven, un(e) asexuel(e) est "une personne qui ne ressent pas d'attirance sexuelle" mais étymologiquement a-sexualité est tout simplement une "absence de sexualité".
d'ailleurs , je le ressens comme ne faisant pas partie de moi . ABSENT
et je ne me retrouve pas dans cette définition là , car il n'y pas de côté privatif , puisque c'est absent ! je ne me prive de rien . Ce sont les autres qui pensent que je me prive .Mélancolie a écrit : Etymologiquement le mot a-norexie (qui vient de "an", privatif et "oregomai", désirer) serait plus proche du sens d'asexualité d'Aven
et toute la question , c'est de faire comprendre qu'on ne se prive pas ...
je vais faire un parallèle avec l'homosexualité ... difficile de faire comprendre qu'on peut aimer , désirer une personne du même sexe ..
Pourquoi , y-a-t-il encore des suicides chez des jeunes de 16 à 24 ans ???
dans notre société soi-disant permissive ....
alors en ce qui concerne les A , il y a du chemin à parcourir ... et nous en sommes au tout début ....
là , je te rejoins ... cela n'a jamais été une souffrance , et je ne me posai pas de question métaphysique là-dessus ...Mélancolie a écrit :
Je suis sure d'etre A, ce n'est pas une souffrance mais un soulagement car j'ai l'impression d'etre enfin moi même, moi qui me cherchais depuis si longtemps.
Le soulagement a été de savoir que je n'étais pas seule . Je ne me cherchai pas , mais les autres oui ... je me demandai bien où ils étaient ...
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"Inventeur" est un mot trop fort (le mot désignait plutôt les êtres asexués avant). Mais c'est Aven qui l'a mis en avant, fait connaître et répandu dans la société. TOnnac surfe sur l'intérêt suscité par Aven et la notion d'asexualité, en récupérant le terme pour l'arranger à sauce.melancolie a écrit :Je ne connais pas l'histoire d'Aven est-ce l'inventeur du mot "asexualité" ?
Son initiative est décourageante pour cette raison uniquement. Ce qu'il désigne par "asexualité" relève plus de l'abstinence ou de la chasteté, et dans l'esprit des gens, maintenant quand nous présenterons l'asexualité, il y aura confusion avec toutes les autres formes de non sexualité.
Le titre du livre est déjà trompeur mais le titre du site web l'est encore plus.
Le préfixe "a" est en effet un privatif, et cela ne contredit pas la définition de sexualité par le désir ressenti. Un A ne ressent pas de désir sexuel, un hétéro qui choisit de ne pas coucher (ou ne peut pas) n'est pas un asexuel, c'est un abstinent ou une personne chaste (sinon n'importe quel hétéro ayant eu une expérience homosexuelle deviendrait de facto un homosexuel).