ce n'était pas quai des brumes par hasard...EyeballKid a écrit : C'etait pas vraiment une rue, c'etait un quaiEn fait c'etait drole, le type etait assez incredule, mais sympa.


désolée, c'était trop tentant



ce n'était pas quai des brumes par hasard...EyeballKid a écrit : C'etait pas vraiment une rue, c'etait un quaiEn fait c'etait drole, le type etait assez incredule, mais sympa.
Je vois le genre... Si mon père était en vie, ça aurait été beaucoup plus violent.EyeballKid a écrit :Je comprends tout a fait ton point de vue. Mais le truc, c'est que je n'ai pas l'impression de dissimuler quoi que ce soit ; comme je disais, si on me pose la question, je reponds. Meme si je dois bien avouer esperer fortement ne jamais avoir a revivre une conversation comme celle avec ma mere![]()
C'est effectivement cette intimité que j'essaie de préserver dans ma famille, mais l'asexualité y étant totalement inconnue, je ne sais pas exactement comment ma situation est interprétée. Probablement avec un peu de pitié et de commisération, et ça franchement je peux m'en passer!poppie a écrit :J'ai l'impression que de le dire, c'est mettre un mot sur ce que ta famille a déjà dû percevoir, non ? Si passé 25 ans, t'as jamais ramené qq'un à la maison, y'a pas 15 solutions : soit t'es célibataire, soit tu changes trop souvent de partenaires, et, je pense que les familles perspicaces savent très bien dans quel cas se trouve leur fils/fille/frère/soeur...
Donc le coming-out est sans doute libératoire et fait du bien à la personne qui le fait, mais je suis sûre que cela est rarement une surprise... [...]
Bref, le fait que tu le dises ou pas, je ne suis pas sûre que ça modifie en profondeur tes relations avec ta famille. A la rigueur, ça peut les fortifier si ce n'était pas le cas, car donner sa confiance sur qq chose de très intime est une belle preuve qu'on aime les gens.
Aliénor a écrit :Un peu pareil pour moi, j'essaie de ne pas trop m'attacher rapidement, ça suffit les claques de cruelle déceptionDannyBoy a écrit : J'ai connu pas mal de trahisons, alors j'ai un côté très "ça passe ou ça casse", de ce côté.Du coup c'est un peu du style :"vas-y, essaie de me blesser et je te raye de ma vie"
Même pas peur!Syd a écrit :Tu n'es pas sur le forum depuis très longtemps, n'est-ce pasDannyBoy a écrit :Finalement, Syd, tu n'es pas si flippante que ça.![]()
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C'est aussi ce qui me gêne à l'idée de devoir me dissimuler. Je ne vais pas me balader avec une pancarte, mais comme EyeballKid, j'ai bien l'intention de ne pas cacher mon orientation si on me la demande.Syd a écrit :C'est une question que je me pose de plus en plus. Combien cela change-t-il mes relations avec les autres (pas que ma famille) de ne le dire à personne ? J'ai l'impression de les laisser dans l'erreur, et il y a des moments où j'aimerais pouvoir m'assumer, selon les situations. Par ex, des amis discutaient des orientations sexuelles (du style on est pas à 100% hétéro ou gay, rien de méchant ou discriminatoire), et je n'ai pas pu me joindre à la conversation parce que cela m'aurait amenée à parler d'asexualité. Il est possible que devant mon silence, on m'ait prise pour quelqu'un qui était prude, ou gay sans vouloir le révéler, ou pire. Bref parfois le placard est un peu petit et on s'y sent seul![]()
Personnellement, même à 34 ans, je ne veux pas me donner une étiquette qui viendrait avec des règles de vie et des interdits.poppie a écrit :moi à leur place, j'attendrai d'avoir passé les 25 ans avant de me faire un avis définitif et surtout de trop en parler autour de moi. Entre 16-17 et 25 ans, pas mal de choses peuvent changer.
fiou t'as potassé.. c'est quoi grey-A ? je le sais même pasDannyBoy a écrit :Personnellement, même à 34 ans, je ne veux pas me donner une étiquette qui viendrait avec des règles de vie et des interdits.Si l'expérience m'apprend que je suis plutôt hyposexuel ou gray-A, voire que mon asexualité n'était qu'une (looooooooongue
) phase dans ma vie, tant pis.
Il y a sans doute eu des événements qui ont fait que tu as fini par savoir que tu étais A, non ? Si on te l'avait dit tout de go à 17 ans, tu aurais peut-être pensé : "c'est qui ce c** ? Qu'on me laisse vivre ma vie"Syd a écrit :Pour ma part, si on m'avait dit à 17 ans que j'étais A et que je resterais ainsi toute ma vie, ça m'aurait évité bien des mésaventures...
D'accord avec ça, d'autant plus si passé 30 ans, tu pressens que tu pourrais changer, je ne vois pas comment à 17 ans on peut être catégorique sur cela (et pourtant je suis la 1ere à avoir la même opinion sur certains trucs depuis des années, mais ça s'enrichit/se précise avec l'expérience).DannyBoy a écrit :Personnellement, même à 34 ans, je ne veux pas me donner une étiquette qui viendrait avec des règles de vie et des interdits.Si l'expérience m'apprend que je suis plutôt hyposexuel ou gray-A, voire que mon asexualité n'était qu'une (looooooooongue
) phase dans ma vie, tant pis. Ca m'aura quand même permis de me découvrir, de reprendre le contrôle de ma vie et de me débarrasser de mes complexes de "pathologie" sexuelle, et de tout le formatage social dont on encombre notre sexualité. Je me suis persuadé que j'étais malade pendant 16 ans, je préfèrerais éviter de me remettre direct dans une petite case.
Etant bilingue, j'ai un peu lu le site anglophone, c'est plein d'infos : il y a même un Wiki!Maëlle a écrit : fiou t'as potassé.. c'est quoi grey-A ? je le sais même pas![]()
C'est aussi mon intention. Si je m'aperçoit que je commence à devenir désirant, j'essaierai de sauter le pas avec une S, histoire de voir de quoi il retourne. Après, on verra si ça m'intéresse ou pas...Maëlle a écrit :Personnellement je me suis bien mis l'étiquette A. Par contre je me dis que je peux peut-etre évoluer un peu au sein de la grande famille A alors je ne ferme pas trop de portes.
Ma philosophie est que tant qu'à vivre sur cette terre, autant que ça me serve à m'enrichir de connaissances, de compétences et d'expériences. Les gens sans curiosité qui cessent de progresser me dépriment, que ce soit à 17, 34 ou 77 ans.poppie a écrit :D'accord avec ça, d'autant plus si passé 30 ans, tu pressens que tu pourrais changer, je ne vois pas comment à 17 ans on peut être catégorique sur cela (et pourtant je suis la 1ere à avoir la même opinion sur certains trucs depuis des années, mais ça s'enrichit/se précise avec l'expérience).
J'ai peur qu'on soit toujours un sujet de conversation pour quelqu'un, qu'on le sache ou pas.poppie a écrit :Pas envie d'être un sujet de conversation pour ce que je ne fais pas
Non. Je n'ai fini par savoir qu'une chose, que j'étais anormale, et je n'ai appris que j'étais A qu'à 36 ans, càd quand j'ai appris l'existence de l'asexualité, soit après un certain nombre d'expériences, de stress et auto-tortures que j'aurais pu éviter si on me l'avait dit à 17 ans.poppie a écrit :Il y a sans doute eu des événements qui ont fait que tu as fini par savoir que tu étais A, non ? Si on te l'avait dit tout de go à 17 ans, tu aurais peut-être pensé : "c'est qui ce c** ? Qu'on me laisse vivre ma vie"
Le révéler, c'est encore autre chose. Je ne l'ai dit à personne encore, et il est certain que je n'en aurais parlé à personne, mais qu'est-ce que ça aurait été libérateur de savoir à 17 ans que je serais exactement la même à 37...poppie a écrit :même en ayant l'intuition tôt, je ne suis pas sûre qu'il faille trop le révéler quand on est jeune. Ce n'est qu'un avis.
Oh pas besoin de le dire pour être le sujet de ce genre de conversation. Au fil des années, ça finit par se voir, et les gens en parlent entre eux.poppie a écrit :Pas envie d'être un sujet de conversation pour ce que je ne fais pas
Je plussoie avec emphase!Syd a écrit :Non. Je n'ai fini par savoir qu'une chose, que j'étais anormale, et je n'ai appris que j'étais A qu'à 36 ans, càd quand j'ai appris l'existence de l'asexualité, soit après un certain nombre d'expériences, de stress et auto-tortures que j'aurais pu éviter si on me l'avait dit à 17 ans.
Merci pour l'idée, ça tombe bien, je cherche un jobDannyBoy a écrit :"Venez voir l'asexuel! 5 euros l'entrée!"