sAchA a écrit :
Alors là explique moi pour chaque série en quoi elles sont féministes. Avoir comme personnage principal une femme n'est pour moi pas signe de féminisme...
Surtout je ne vois absolument pas en quoi TLW est féministe. A part les deux premières saisons, intéressantes, ce n'est qu'un Amour Gloire et Beauté lesbien, et pour moi lesbienne c'est pas synonyme de féministe...
Dans Fringe, il y a des scènes je me souviens où j'étais wouahou elle lui a vraiment dit ça ? C'est vrai que je m'en souviens plus, mais je pense pas avoir tout rêvé ou idéalisé...
Simplement, il s'agit à chaque fois d'un personnage de femme qui ne dépend pas d'un homme pour quoi que ce soit, qui est professionnelle, compétente et honnête. Vous préfériez les demoiselles en détresse des années 50?
Pour TLW, il s'agit presque d'un manifeste du féminisme. Même Gloria Steinem fait une apparition! Et ne parlons même pas de la façon dont les hommes sont représentés dans la série : j'ai envie de jeter ma télé par la fenêtre à chaque fois. Certes, c'est le féminisme chic, blanc, riche, bourgeois et lesbien. Et oui c'est à vomir (pas le lesbien, ça je m'en contrefiche). Et ce n'est
pas écrit par des hommes.
Pour Fringe, je dois avouer qu'on a, pour une fois, une série exempte des clichés sexuels communs, autant féminins que masculins. C'est une des raisons qui me font apprécier la série (même si certains épisodes sont un peu tirés par les cheveux, question scénario).
Syd a écrit :Une série dont le personnage principal est une femme n'est pas forcément féministe. Dans "Dark Angel" ou "Ghost Whisperer", par exemple, l'héroïne est maquillée comme un camion volé, ce qui n'est vraiment pas féministe comme vision de la femme car pas très réaliste.
Wow, le maquillage comme indication du féminisme... Sérieusement, Syd?
Non, le fait qu'une femme (ou une héroïne de série) désire être attirante sexuellement n'est pas forcément l'indication qu'un méchant macho est au commandes (ou alors TLW nous cache des choses

). C'est plus un indice de la sexualisation/marchandisation croissante de notre société,
à laquelle les femmes participent de bon gré! Les hommes ne contrôlent pas tout, et surtout pas la culture. Combien de magazines féminins, combien d'artistes misant sur leurs "atouts", combiens d'articles sur "comment être un meilleur coup", combien de courrier du coeur/cul (écrit par des femmes, toujours)?
Vous ne pouvez pas nous mettre tout sur le dos, mesdemoiselles. Non, non, non.
