Impuissant Yotta [chapitre 8-9 mit]

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Dexter
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Re: Re:

Message par Dexter »

galaad a écrit : Mais lol
Mon horoscope vitalité du jour :
C'est en vous reconnectant à vos passions aujourd'hui que vous retrouverez l'équilibre qui vous fait défaut !

Comment ont-ils sû que j'alais reprendre ce projet ?
tu es quel signe ?

c'est marrant hier j'ai repris mon roman aussi :)
La civilisation ne consiste pas à multiplier les besoins mais à les réduire volontairement, délibérément. Cela seul amène le vrai bonheur.
Nous vivons dans une culture où le superflu est devenu si nécessaire que nous sommes condamnés à toujours vivre dans le manque!
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galaad
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Re: Impuissant Yotta [chapitre 2 mit]

Message par galaad »

Taureau
Méfiez vous des seraphins, leur fureur peut être destructrice, si vous croisez l'un d'entre eux, il pourra vous sauver la vie ou vous tuer d'un revert de main...

"on ne peut guère vivre sans amour, mais on peut vivre sans sexe"

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galaad
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Re: Impuissant Yotta [chapitre 2 mit]

Message par galaad »

Aller, pour vous faire patienter, un petit secret... Voici les prémices de mon roman :

Petite ville de France, un quartier calme et reculer, Un jeune Garçon d'une dizaine d'année, aux cheveux noir, yeux marron et au visage angélique. regardait le ciel nocturne, observant les constellations. Il était près de minuit, Il n'avait pas école le lendemain. Il révassait calmement. Rien ne semblait vraiment se passer dans ce coin, et cela l'ennuyait. Loin de ses camarades, avec sa famille endormie, il ne trouvait pas le someil, et les étoiles veillaient avec lui. Une étrange lueur se trâme dans le ciel. Elle pénètra dans sa chambre, avec une chaleur intense qui brula ses vêtements. La lumière s'éteignit le laissant entièrement nu. Une voix retentit derrière lui, elle étaie douce et ennivrante. "N'ai pas peur, je ne te ferais aucun mal". Le jeune garçon ce retourna découvrant une femme d'une vingtaine d'année qui était aparrut dans sa chambre. Elle se tenait droite, assise sur le lit du garçon. Elle gardait les yeux river sur le visage de celui-ci. Le graçon voulut crier, mais aucun son ne sortit de sa bouche. La jeune femme lui tendit une main amicale, l'invitant à s'approcher. L'enfant lui pris la main et s'asseya à ses coté sans comprendre. Il avait beau être nu, il ne s'en sentait guère géner. "Tu n'est pas un enfant ordinaire, tu dispose d'une puissance immense en toi. C'est pourquoi je viens te sauver" Le garçon regarda son interlocutrice sans comprendre. Soudain la porte de sa maison s'ouvrit avec fracas. Les parent se réveillèrent en sursaut. On n'entendit des cris derrière la porte et des râles de mort. Les parents de l'enfant venaient de mourir sans comprendre comment ça venait de leur arriver. La porte de la chambre recevait des coups. La femme regarda la porte avec intérêt. Elle leva la main sur le visage de l'enfant qui s'ordormit aussitôt dans un profond someil.

Un rayon de soleil perça le store réveillant l'enfant. Il s'étira calmement dans un autre lit que le sien. Il pensa alors à un étrange rêve. Soulevant les couvertures, il remarqua sa nudité qui lui rappela les évènements qu'il avait vécu. Une chaise portait sur le dossier des vêtements étrange, ils étaient en plaques d'or, recouvrant tout son corps. Les plaques d'or protégeaient ses membres sans empêcher ses mouvements. Toutes les formes de son corps resortaient sur ce vêtement près du corps. Il y avait un mot sur la chaise. "Dès que tu lira ses mots, ne soit surpris de rien." La note s'enflamma dans ses mains. Mit en confiance par la phrase qu'il venait de lire, il ne lâcha pas la note qui flamba dans sa main sans le bruler. Il regarda autour de lui. Tout ce qui était présent dans sa chambre était là, ses jeux, ses meubles, ses livres. Rien ne manquait. La porte s'ouvrit sur la jeune femme qui l'avait sauver la veille. Elle portait un plateau avec du pain et un pichet d'eau vide. Elle fit signe à l'enfant de se taire et installa le plateau sur la table de chevet. Mit sa main sur le pichet et, sans qu'elle n'eut dit un mot, de l'eau le remplissa jusqu'à déborder. Les yeux de l'enfant s'équarquillèrent. "Tu est capable d'en faire autant, il te faudra juste du temps." Elle lui tendit le pain et le garçon mangea en silence.
"Bien, je suppose que tu as des tonnes de question avec tout cela." Le garçon ocha la tête pour affirmer ses dire. "Très bien, je vais commencer par le début. Tu n'est pas un enfant ordinaire, tu est un séraphin, un être doté de pouvoir arrivant à proximité de ceux d'un dieu. Je suppose que tu ne comprend pas un traitre mot de ce que je te raconte, mais ce n'est pas grave. Le tout est que tu sache que lorsque tu t'est endormis ce matin, la porte de ta chambre à craqué, deux hommes sont entrer et ont cherché à te tuer. Je t'ai sauvé car j'ai pu fuir, mais ils vont nous retrouver un jour et je ne serais pas là pour te protéger. La seule chose que je peux faire, c'est t'offrir la chance de connaître ta puissance. Pour le moment, tu vas retrouver des parents et vivre comme si de rien n'était. Le jour venu, tu disposera de protégés et ils te permettrons de survivre."
Un étrange picotement se fit sentir dans le dos de l'enfant. Ce picotement se changea en une douleur intense. Puis brusquement, deux ailes en peau sortir de son dos dans une marre de sang. Elle étaient blache, les os semblaient peu robuste, mais il aurait pu voler après quelques battements d'ailes sans aucun danger. une partie du dos des vêtements en or prenaient la forme exacte des os des ailes. L'enfant regarda ses ailes avec un étonement immense. La jeune femme était aussi très étonner. Elle toucha décicatement les ailes de l'enfant comme pour se prouver à elle même qu'elle ne rêvait pas. "Ne dit rien !" Lanca-t-elle en observant les lèvres de l'enfant bouger. "Je vais te dire une chose, mais avant, je veux que tu te concentre pour les dissimulées.
-Comment ? Sa voix était encore douce et innocente.
-Creer un vide dans ton esprit, c'est la seule chose que je peux te dire."
L'enfant obéit, il vida son esprit de toute pensée, il se débrouilla tellement bien que ce vide devint presque une passion pour lui, il voulait le voir grandir. Les ailes disparurent comme par enchantement.
"Bien, je vois que tu comprend vite. Tu pourra les faire revenir dés que tu le désirera, mais pour le moment garde les caché jusqu'au moment où tu en aura vraiment besoin.
-Comment le saurais-je ?
-Tu le saura par l'expérience, mais sache que ces ailes cache bien des mystères, et que ce qu'elles cache est une chose puissante et ne cherchant pas à vivre avec des sentiments.
-Qu'est-ce que ?
-Ne dit rien et écoute, la seule chose que tu devras faire est garder à l'esprit que tu n'est pas totalement humain. Pour l'instant ce qu'il s'est passé s'éfacera de ta mémoire et seul les choses que tu a apprise ici resteront."
Elle n'eut pas besoin de faire un seul mouvement que l'enfant s'effondra a terre, endormit. Elle le regarda dormir, le pris dans ses bras et murmura une phrase étrange et mélodieuse : "Em banima dinli emoniem filin lon dinli elodim elodima feil dinli." Une lueur éclaira la main de la femme et le frond de l'enfant. Un couple entra dans la pièce et pris l'enfant, avant de repartir. La jeune femme les regarda s'en aller avec ce petit être. Les parent semblaient totalement indiférent à ce qu'il se passait autour d'eux, ils avaient le regard vide.
"Ils ne saurons jamais qu'ils éduque un autre être qu'un enfant normal, pas même qu'ils l'ont adopté. Même cet enfant ne le saura." Elle refit délicatement le lit de l'enfant et s'approcha de la porte. Elle y accrocha un cadre, une photographie y était placer, sur celle-ci, on voyait l'enfant dans les vêtements d'or, les ailes déployées.

Dix années plus tard, un jeune homme arrive à la faculté, il s'assoit près de ses camarades après leur avoir serrer la main. Il est près de huit heures et les cours vont commencé.
"Comment ça vas aujourd'hui ?
-Très bien, j'ai pas eut de trop gros soucis avec le transport.
-T'as fait les TD pour aujourd'hui ?
-Je n'en ais pas eut le temps.
-Comment ça "pas eut le temps" ?
-Simple, prend le train de 19h30, arrive chez toi à 21h et relève toi le lendemain à 5h et on verra si tu as le temps.
-T'es bien le seul sur qui ça tombe.
-Je sais.
-Bon, on a cours dans dix minutes.
-Aussi !
-Comment ça "aussi" ?
-J'ai une montre et je m'en sert."
Il regarda les autres, ils n'avaient aucune intention d'aller en cours. Lui non plus, car il avait l'impression que quelque chose n'allait pas, il ne voulait pas le dire, mais il avait un étrange pressentiment. Il observait la pièce avec attention, regardant ces camarades, jouer aux cartes. Il entendit alors une voix crier de l'autre coté du couloir : "Galaad em jamlimari dinli vinam din elodim sam emoniem" Plusieurs corps voletèrent dans le couloir entièrement déchiquetés. Un de ses amis s'approcha de lui le serrant dans ses bras en voyant ce spectacle. Tous étaient effrayer par ce spectacle, sauf le garçon, qui répondit calmement d'une voix forte et sans s'en rendre lui-même compte : "Vinamen lon lon din sam". Tous le regardèrent. Il venait de se lever. L'un de ses camarade rompa le silence : "Qu'est-ce que tu as dit ? Pourquoi tu te lève, tu n'as pas vu ce qu'il a fait ?"
-Tais-toi !
-Tu ne vas quand même pas le combattre, il te déchiquètera et tu fera de la peine à ton mec.
-Ne t'en fait pas.
-Mais tu n'as rien d'un être parfait !
-Ce n'est pas ce que tu disais il y a quelques jours sur un forum.
-Reste ici, je t'en supplis.
-Supplis moi autant que tu veux chéri, c'est toi le protégé, pas moi.
-Arrête avec ça !
-Galaad n'arrêtera pas, c'est un séraphin, et il vas mourir !"
Un homme habillé d'ébène leur faisait face, il avait des ailes en peau déployer derrière lui, elles aussi étaient noir. Dans sa main, une boule d'énergie voguait lonchalamment. Tous s'esclaffèrent d'étonenment. Galaad poussa son protégé loin de lui.
"Alors comme ça tu t'es trouvé quelqu'un à protégé. Très bien, le combat sera donc très simple."
Il lança le trait d'énergie en direction de Galaad qui ne pu l'éviter et la reçut de plein fouet. Il s'écroula sous le coup. L'homme d'ébène riait à plein poumon. "Non, pensa Galaad, je ne veux pas mourir comme ça. Il n'aura pas ma vie." Alors que tous le regardaient ainsi que son adversaire. Il commença a bouger. Un sourire s'esquissa sur les lèvres des personnes présentes, sauf sur les lèvres de l'homme d'armure d'ébène qui fit plutôt une moue grotesque.
"Laisse le !
-Quoi ?"
Tous ce tournèrent vers la voix et l'homme d'ébène reçut un trait d'énergie sur la figure qui le fit chavirer. Une femme habiller d'or, portait dans une main un autre vêtement et de l'autre avait frapper son adversaire. Elle posa le vêtement a terre et se mit en garde, une boule d'énergie dans chaque main.
"Si tu le veux, il te faudra d'abord me passer sur le corps.
-Sélèna, laisse moi m'amuser un peu quand même.
-Sûrement pas !
-Très bien, je vais être forcé de te tuer.
-Ne crois pas que ce sera facile.
-Je préfère ne croire qu'en moi et mon pouvoir."
Galaad se releva et observa la scène, en observant la femme, il se rapela soudain tout ce qu'il avait déjà vécu dans son enfance. Cette femme lui avait sauvé la vie. Le vêtement qu'elle avait poser au sol était le sien. La femme déploya alors des ailes d'or et l'homme d'ébène s'était rapprocher d'elle, ils s'observaient sans esquisser le moindre geste.
"Ton pouvoir ? Tu vole celui des autres et tu le dis tien, Tiènbran ?
-Je n'y peux rien, c'est là mon pouvoir, et bientôt j'aurais le tien.
-Tu peux toujours rêver.
-Tu n'est pas capable de me battre et je ne vois personne ici capable de m'en empêcher.
-Tu te trompe Tiènbran !"
Galaad venait de se mettre en garde, regardant son adversaire il attendit qu'il eut tourner la tête vers lui pour déployer ses propres ailes déchirant ainsi tout ce qu'il avait sur le torse. Tiènbran eut un sursaut avant de recevoir un coup en traitre de Sélèna qui le fit décoler droit dans les distributeurs. Ceux-ci encaissèrent le choc et firent dégringoler la monaie. "Voilà un beau jackpot" Lança un des étudiants présent. Tiènbran se redressa, regarda ses adversaires avant de partir dans un flot de lumière en lançant : "Em omili victilemo Galaad dan Sélèna". Sélèna ramassa le vêtement a terre et s'approcha du groupe en rentrant ses ailes. Galaad regardait ses ailes et ses camarades qui avaient tous une seule chose en tête, ils pensaient rêver.
"Galaad, change toi, dit Sélèna en lui tendant les vêtements. Il est temps pour toi de porter cette armure pour toujours.
-Merci" Il retira les reste de ses vêtements pour se changer.
"Mais quelqu'un pourrais nous expliquer ?
-Oui, je vais vous le dire moi même, je suis Sélèna, un séraphin, et lui aussi en est un. Il vous l'a peut-être déjà dit, non ?
-Ah ça, pour nous le dire, il nous l'as dit , on le croyait pas.
-Au moins maintenant on sait une chose, il est parfait, c'est véridique."
Galaad venait d'enfiler son armure qui pris alors une autre teinte, d'or elle devint argent.
"Il est sencé être un protecteur, mais il a autre chose à faire désormais, même si vivre ne lui est pas interdit, il va lui falloir changer temporairement de vie.
-Et ça change quoi à notre couple ?
-Rien, pourquoi ?
-Comme ça...
-Et moi qui pensais que les humains ne pouvaient pas garder leur sentiments lorsqu'ils étaient destinés aux anges.
-Il faut bien un commencement à tout ?
-Oui. Mais tu oublie l'essenciel, tu reste son protégé malgré tout."
Une explosion retentit soudainement. Puis une demi-douzaines d'anges d'ébène apparurent derrière Sélèna. Avant même qu'ils n'aiet eut le temps d'esquisser un mouvement Sélèna avait attraper les mains de Galaad et de son protégé. Le décors se transforma en un immense vortex, puis Galaad reconu, peu de temps après, la chambre qui l'avait ébergé dix ans plus tôt. Sélèna les invita à la suivre à l'extérieur du bâtiment. Pendant leur trajet, ils croisèrent bon nombres de séraphins préoccupés. Arrivé à l'extérieur, ils trouvèrent d'autres séraphins en armure. Trois femmes prètes à toutes éventualités. Galaad les observa et remarqua qu'à l'extérieur tout était différent des paysages de la Terre. Ils avaient changé de planète. Il regarda toutes ses séraphins et avant même d'ouvrir la bouche, deux d'entre elles tombèrent morte et la dernière disparue. Sélèna était écoeurée.
"Je ne sais pas si je vais pouvoir survivre longtemps, alors garde ça en tête surveille ton protégé, retrouve le et tue tout ceux qui se mettrons en travers de ton chemin, il est sur Terre, tu ne dois pas échouer, sinon l'humanité n'aura plus d'avenir."
Galaad ne pu répondre, Sélèna avait disparu et lui avait envoyé ses dernières paroles par la pensée. Il retourna alors à l'intérieur, le coeur et l'estomac chavirer. Une fois de retour dans sa chambre, il regarda la photographie sur la porte, elle n'avait pas bougé, pas vieillit rien, le temps avait été totalement figé. Il s'assit sur la chaise en continuant à la contempler. Une armure, des ailes, un potenciel quasiment infini, mais pas la moindre explication, ni même de personne à protégé car elle venait de disparaître sous ses yeux. "Ne t'en fais pas. Lança une voix directement dans sa tête,. Je te renvois d'où tu viens, tu y trouveras ce que tu cherche." Soudain, il fut de retour dans sa faculté. Devant ses amis.
"Où est ton mec ?
-Bonne question, je n'en sais rien."
Il regarda son interlocuteur en face, il ne pouvait pas pleurer, ni se résoudre à abandonner son protégé. Soudian, il y eut un étrange tremblement de terre dans la pièce puis le sol se craquela, une étrange porte former de deux immenses roche en forme de défenses d'éléphant dos à dos se soulevait de terre. Entre ces défense, une lueur émeraude magnifique et menaçante. Une fis la porte soulevée, le sol s'arrêta de tremblé.

Tien, un perso qu'il faudra que je remette un de ces 4...
Sélèna, la mère de Galaad... maintenant elle n'est plus du tout presente, mais c'était assez marrant pour l'époque...
Méfiez vous des seraphins, leur fureur peut être destructrice, si vous croisez l'un d'entre eux, il pourra vous sauver la vie ou vous tuer d'un revert de main...

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Re: Impuissant Yotta [chapitre 2 mit]

Message par galaad »

Chapitre 3 : Furie Guerrière


Fière de son exploit, Demeteria observa le feu d'artifice qui se déroulait devant ses yeux. Le soldat qui l'avait interpellé n'en cru pas les siens. Demeteria venait de donner un peu de répit à cette plate-forme et à son seul et unique gardien. Elle espérait que ce fusse suffisant. Le soldat reçut un appel radio auquel il répondit difficilement car son étonnement faisait fourché sa langue. Le soldat fit signe a Demeteria de le suivre jusqu'à une sorte d'écoutille ouvrant un accès a l'intérieur de la plateforme. Il l'invita a descendre en dit dans sa langue "Descendez au plus bas niveau pour trouver la ville, les autres niveaux sont militaires". Demeteria acquiesça et descendit l'échelle qui reliait la plateforme à une sorte de grand puits sans fond assez large parcourut par des passerelles et escaliers en tout bord, laissant un grand vide au centre de cette pièce verticale. Cette pièce était d'une droiture extrême malgré les escaliers reliant chaque passerelles. Comme le soldat lui avait dit de descendre au plus bas, Demeteria chercha a gagner du temps. Elle enjamba la balustrade de la passerelle et entama une chute vertigineuse à travers la pièce. Une chute qui révéla la profondeur de celle-ci par l'augmentation constante de la pression de l'air. Lorsque Demeteria aperçut enfin ce qui semblait être le sol, elle sortit et déploya ses ailes afin de ralentir sa chute, arrivant ainsi avec douceurs sur le sol de béton toujours aussi gris de cette plate-forme. Une grande double porte lui fit face. D'environs 3 mètre de haut pour 2 de large. Elle compris qu'elle s'ouvrait vers l'intérieur grâce à la passerelle, qui même a quelques dizaines de centimètres du sol n'était pas assez large pour permettre à la porte de s'ouvrir et laisser passer ne serait-ce qu'un rat. Demeteria remonta sur la passerelle puis ouvrit cette porte qui malgré sa taille était très manœuvrable. Derrière cette porte, encore une pièce grise. A gauche, une autre pièce relier par une porte et une vitre pouvant s'ouvrir. Un soldat y somnolait lorsque Demeteria toqua à sa vitre. Mais rien y fit, il ne broncha point. Demeteria sourit, si c'était la guerre au dessous, en dessous ça devait être très paisible. Une porte faisait face à la sortie de la plateforme. Une porte un peu moins grande, mais tout aussi imposante dans son allure. Au dessus un écriteau où devait être écrit le nom de la zone. Elle ouvrit délicatement la porte.
Derrière celle-ci, une immense lumière semblant sortir de l'eau d'après sa légère teinte tirant sur le bleu, mais aussi le fait qu'au dessus, il n'y avait pas une simple étoile, mais un reflet qui envahissait ce qui devait être la rue principale du village et la grande place où Demeteria entrait. Les rues semblaient très animées et personne ne remarqua son arrivé. Dans cette ville, il n'y avait pas que des humains comme la seule personne présente au dessus de l'eau l'aurais fait pensé. Il y avait aussi d'autres créatures de taille équivalente, ais dont la peau était semblable à celle d'un reptile. Leur visage encore assez prognate n'avait d'humain que l'allure. Ils n'avaient pas d'oreille, ni de cheveux, mais chacun avait à leur place une particularité assez varier, cornes, sortes d'oreilles en ailettes prenant tout le sommet du crâne ou presque. Et bien d'autres. Leur mains avaient une légère membrane de peau tous le long de la première phalange. Et une queue digne des lézards sortait de leur vêtement avec fierté sans toucher le sol, se balançant au gré de la marche. Demeteria observait tous les fait et geste de ces créature dans leurs habits ample. Comme pour faire contraste a celles-ci, les humains portaient des habits de teintes vive, près du corps, très souvent, il se révélait que ceux-ci était fait d'une seule pièce. Demeteria se mêla à la foule. Elle pouvait y voir des familles mixtes ou non. Se balader sagement, entrer dans des boutiques ou dans des immeubles ressemblant à des bulles. Rares étaient les bâtiment cubique et encore plus rare ceux qui se composaient de plus de trois étages. Ces bulles ne devaient pas être assez résistante pour cela, mais ça n'empêchait pas d'avoir un toit accessible comme quatrième étage. Malgré cela, ces bulles de trois étages étaient très larges et souvent loin les unes des autres. Alors que les bulles à deux étages aux plus étaient très proche. Les rares immeubles cubiques étaient des bâtiment militaires a première vue, car tous les êtres entrant et sortant du bâtiment étaient armés.
Alors que Demeteria se promenait calmement dans les rue de cette ville, elle observait les coutumes bien étrange de cette population. Elle tomba alors sur un petit parc emplie de végétations, de jeux pour enfant, et de bancs semble-t-ils confortables. Des familles s'y reposaient en surveillant les enfants jouer autour d'eux. A force de marcher, Demeteria tomba sur une plaque transparente et épaisse, en face d'elle, une sorte de baleine de plus de dix mètres de longs qui passait aux alentour de la frontière entre la ville et l'océan. Frontière symboliser par une plaque translucide dont la résistance n'était pas à vérifiée, En effet, la profondeur de ces fonds marins auraient été inaccessible à toute forme de vie terrestre sans cette bulle de verre. Elle continua d'observer la bulle puis revint sur ses pas. Arrivée de nouveau à la place principale de la ville, une explosion se fit entendre, suivit de près par une alarme assourdissante. Les rues se vidèrent immédiatement de leur foule. Demeteria entendit quelque chose de très bref une voix qu'elle avait déjà entendu. Elle compris que le garde au sommet de la plate-forme était en dangers lorsqu'elle en eut la vision. Elle repartie aussi tôt en direction de la surface.
En surface, la guerre approchait. Toute une flotte était en vue de la plate-forme et des canots, si on peut les appeler ainsi. Il s'agissait de véhicule semblable à des container, avançant en direction de la plate-forme. L'un d'eux était déjà à quelques mètres de celle-ci qu'une porte s'ouvrit , plongeant dans l'eau et laissant apparaitre des soldats vêtu de rouge dont les visages étaient cachés par des masques noirs. Ils grimpaient sur la plate-forme via l'échelle qui aurait normalement servit à faire embarquer ou débarquer des voyageurs de petites embarcations. Le garde se replia vers l'entrée de la plate-forme. Tout en cherchant une position défendable, il attendit dans l'angoisse d'entendre les premières balles lui arriver dessus sans la moindre considération. Un tuyau assez épais formait un coude à proximité de l'écoutille. D'autres tuyaux formaient une barrière autour de celle-ci ne laissant d'une petit place pour y accéder. Le garde se plaça de manière à rester à couvert tout en protégeant l'accès à la ville. Il entendait le groupe de soldat rouge s'approcher rapidement. Il pris dans sa main gauche un petit briquet. Dans sa main droite, il gardait son arme prêt à toute éventualité. Il semblait au bord des larmes. Enfin, un soldat rouge arriva à proximité de l'accès, mais resta à couvert. Le garde l'observait près à tirer. Une rafale se fit entendre, suivit d'une explosion qui envoya le garde au sol. Le tuyaux qu'il utilisait comme couverture venait d'exploser et lui, il était couvert de sang. Le soldat rouge s'approcha alors de lui, arme en main, lui pris son arme et commença à ouvrir l'écoutille. Le garde savait que le moindre geste lui serait de toute façon fatal, mais il préféra se résigner à attendre. Lorsque l'écoutille s'ouvrit enfin, une lueur aveuglante en sortie suivit par une forme étrange. Le soldat qui venait d'ouvrir la trappe décolla du sol pour se retrouver à l'eau. Au même moment, l'écoutille se ferma dans un grand bruit métallique. Les soldats en rouges arrivèrent a proximité de l'accès lorsque Demeteria leur fondit dessus en un éclair et quelques figures acrobatique. Elle les désarma rapidement un par un sans leur laisser le temps de réagir avant de les envoyer a nouveau à l'eau par de puissant coups de pied. Les autres véhicules allèrent chercher leurs compatriote dans l'océan tandis que les navires eux, commençant à s'impatienter, décidèrent de tirer sur la plate-forme. Le garde observa Demeteria, qu'était-elle ? Elle avait des ailes en peau et une queue de lézard bleues, aucune espèce de la planète n'était ainsi. Il pensa délirer à cause de la douleur et du sang qu'il perdait, puis lorsqu'elle décolla en direction des navire, le garde perdit conscience.
Demeteria vit alors des appareils décoller d'un des navire alors qu'elle arrivait sur un autre. Elle sortit son épée qui se mit a luire dans un bleu identique a celui de l'eau et coupa la coque du navire en deux en un seul mouvement avant de repartir dans les airs. Pendant le court instant de son attaque, son épée avait étirer sa luminosité sur toute la coque du navire et l'avait tailler tel un laser. Demeteria continua son manège de navire en navire avant que l'un des appareils qui avait précédemment ne la colle de trop près et lui envoie une roquette qu'elle évita non sans mal. L'appareil volait en stationnaire a coter d'elle lorsqu'elle évita cette attaque, mais le pilote n'eut pas le temps de réitérer celle-ci qu'il reçut un trait de lumière bleue droit dans son casque, le tuant sur le coup. La bataille fit rage pendant une dizaine de minutes avant que les navires soient tous en train de couler laissant a la mer des centaines de véhicules surcharger par le poids de leurs passagers. Les appareils volants quant à eux, furent soit détruit par l'éjection de leur pilote soit anéanti avec celui-ci par l'épée ,l'aura ou les flammes de Demeteria. Celle-ci revint alors aux coté du garde évanoui. Il était encore en vie mais dans un piteux état. Plaçant sa main sur les blessure du garde, une lueur bleue envahit le corps du garde et fit coaguler le sang qui s'échappait de ses plaies. Le garde reprit lentement conscience alors que le plus gros navire de la flotte dressait sa proue au ciel tout en s'enfonçant dans les eaux. "Qu'est-ce qui..." Demeteria mit sa main devant sa bouche en prononçant "Nen", le garde se tut et observa son corps meurtrit. L'écoutille s'ouvrit à nouveau laissant sortir deux hommes et une femme habillés de la même manière que le garde. Ils observèrent le spectacle avant de s'approcher doucement de leur camarade blessé. L'un d'eux le pris tel un sac à patate et retourna d'où il venait. L'autre homme invita Demeteria à le suivre pendant que la femme relevait son camarade au poste de garde.
Une pièce emplie d'ordinateurs, d'écrans de contrôle, de bruit d'électronique au travail. Deux humains et une reptilienne observent leurs écrans avec attention et étonnement. Ils venaient d'assister a la bataille. Ils éclatèrent de joie en voyant la flotte adverse couler sans la moindre chance de fuir. Puis reprirent leur surveillance dans un calme plat. La reptilienne annonça quelque chose dans sa langue qui fit sourire les deux humains. L'un d'eux semblait ^parler des soldats ennemis et demanda a ce qu'on les captures lorsque la porte s'ouvrit. Un homme entra dans la pièce puis invita quelqu'un a faire de même. Demeteria fit de même et observa les protagonistes. "Merci, annonça la reptilienne. Vous avez sauvé la ville entière madame, nous vous en seront à jamais reconnaissant
- Ce n'est rien, mais j'aimerais savoir pourquoi on vous attaque et surtout qui ils sont, mais aussi qui vous êtes.
- Je suis de la race des Caïlinacié, je me nome Alicharin, commandante de la base militaire qui protège la ville des profondeurs Kafuri. Et voici Furen et Amlock deux humanoïdes qui se trouvent être mes bras droits. Enfin, le droit et le gauche en l'occurence, annonça-t-elle avec un sourire. Vous avez combattu des androïdes que nous avions conçut au départ pour aider notre population à vivre en surface, malheureusement, il y a eut un problème de virus informatique qui nous a fait perdre leur contrôle depuis des années déjà.
- Des années ? Avez-vous déjà perdu des villes ou des villages sous leurs assaut ?
- Hélas oui, j'en ai peur, il ne reste plus qu'une vingtaines de villes sur les milliards qui existaient auparavant.
- Existe-il un moyen de reprogrammer ces androïdes ?
- Oui, mais le peu que nous pouvons reprogrammer n'empêchera pas les assauts répéter des autres.
- Et où sont-ils fabriquer ?
-Je vous vois venir, mais c'est déjà fait, nous avons déjà démanteler toutes les usines. Malheureusement, nos armes ne nous permettent pas de les neutraliser. Nous allons récupérer ceux que vous avez mit à l'eau pour les reprogrammer, mais ils ne seront pas à l'abris d'un nouveau virus.
- Pardon, mais, s'il s'agit d'une simple maladie pourquoi ne pas...
- Non, ce n'est pas la même chose, mais nous y avons déjà penser aussi. Toute une équipe se charge d'implanter des virus dans les androïdes que nous reprogrammons afin que les autres soient contaminer et reviennent sous notre contrôle, mais notre ennemis est plus puissant que nous, il a toujours un coup d'avance.
- Et vous savez où on peu le trouver ?
- Si c'était le cas, croyez bien que toutes mes troupes seraient en chemin pour le neutraliser.
- Où puis-je trouver toutes les informations dont j'ai besoin pour connaître votre civilisation et tout ce qui va avec ?
- Pardon ?
- Oh euh... Je suis Demeteria, et comme vous l'avez peut-être remarquer, je suis un seraphin.
Demeteria sorti ses ailes et sa queue avec précaution dans cette pièce assez exigüe puis remis son casque sur son visage au grand étonnement des humains et de la caïlinacié. Elle présenta alors un ordinateur à la seraphin et lui montra comment s'en servir. "Il y a ici tout ce que l'on peut demander sur tous les domaines, annonça Alicharin. Enfin, bien sûr cela ne dépasse pas notre niveau actuel de connaissance, mais ça vous éclairera sans doute." En effet, au grand damne de Demeteria, la base de donnée que contenait cet ordinateur regorgeait d'information historique, culturelle, militaires, technologique et scientifique. Elle pu constaté que la population vivaient en surface il y a de cela des milliers de leurs années, que les continents avaient été ensevelis sous les flots à cause de la pollution et de dérèglements climatiques, naturels et artificiels. Constata que les caïlinacié vécurent pendant des millénaires en esclaves mais que tout changea grâce à leur habitude à éduquer les enfants sur tout ce que eux savaient et que les humains ne pouvaient comprendre sans réfléchir un minimum. Elle remarqua aussi que les postes où ce trouvaient cette race était plutôt dans l'éducation où les hauts grades militaires. D'après l'un des écrits deux grands tacticiens humains et caïlinacié avaient tester sur simulation leurs facultés afin de connaître leurs écart stratégique. Il s'était révéler que le nombre de perte obtenu par le caïlinacié était quinze fois inférieur que celles de l'humain et qu'en temps de réaction, et de réflexion il avait là aussi pris un avantage certain. Elle appris aussi que cette espèce était apte a respirer sous l'eau et pouvais donc sauver des humains si des problèmes grave arrivaient dans les profondeurs. Enfin, elle trouva des informations relatives aux androïdes, leurs plans de fabrication, un fichier complètement indéchiffrable décrit comme code source et deux noms. Andrew Asmov et Jeny Gorjan.
Méfiez vous des seraphins, leur fureur peut être destructrice, si vous croisez l'un d'entre eux, il pourra vous sauver la vie ou vous tuer d'un revert de main...

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Re: Impuissant Yotta [chapitre 3 mit]

Message par galaad »

Chapitre 4 : Dimensions
Pendant tout ce temps, dans le palais, Dieu détendait l'atmosphère du bâtiment en jouant avec un immense orgue, huit claviers de plus d'une trentaine de touches étaient disposés en trois lignes, les un sur les autres. D'immenses tubes sortaient de l'engin et emplissaient toute la pièce par sa taille imposante, mais aussi par la mélodie qui en sortait. Les notes se chevauchaient avec aisance, malgré le fait que cet orgue soit fait pour six mains. L'orgue se faisait même entendre à travers le Néant proche. L'entité du vide écoutait sagement la mélodie dans son coin afin de ne pas déranger l'organiste. C'est alors qu'elle arrêtait soudainement de jouer, quitta la pièce en direction de la nurserie. Elle descendit les marches y menant avant d'être stopper net par une voix d'enfant. "Trente notes par une gamme, multipliées par huit gammes, cet orgue n'est en aucun cas de cet univers.
- Qui-êtes vous donc ? Et que faites vous en ma demeure ?
- Je suis le temps et passe même dans le néant.
- Le temps ? Impossible, je ne connais aucune entité apte à gérer cette immense variable, il s'agit d'une dimension inaltérable, Même lors de l'éon zéro, personne n'as pu le contrôler.
- De tous ceux qui ont tenté, aucun n'as réussi, même mon grand-père n'avait pas envisagé ce qui s'est produit
- Pardon ?"
Dieu réfléchit un moment. Puis, elle se rappela d'un scientifique assez âgé dont la passion pour les dimensions de l'univers primordial était telle qu'on le prenait pour un fou. Ses théories semblaient sortir d'un roman de science-fiction.
" La vérité fût tout autre, Lors du lancement de son expérience, il avait plusieurs possibilités de cobaye, mais alors qu'il lançait l'expérience sur lui-même, l'univers primordial disparaissait déjà dans le néant.
- Qui pouvait prévoir que tu obtiendrais ce pouvoir Tialmay ?
- Pouvoir ? Fatalité plutôt, j'ai l'impression d'avoir une horloge bosonique dans la tête. Et plus le temps avance, pire est ma migraine
- J'en suis désolée, Tialmay. Mais je n'avais pas prévu que tu réussirais à survivre à la destruction de l'univers primordial.
- Me régénérer pris du temps, j'ai vu le Multivers ce construire tout autour de moi, de plus en plus rapidement.
- La quatrième dimension n'est pas facile à vivre, ni à gérer, je te l'accorde.
- Malheureusement."
L'enfant apparût devant elle, il semblait avoir pas loin de sept ans, habiller encore à la mode de son peuple, de vêtements intelligents, miraculeusement intact, régulant encore la température du corps, le taux d'humidité et bien d'autres choses encore. Il parût totalement étonné pendant un court instant, risqua de trébucher mais évita la chute. Dieu esquissa un bref sourire puis repris la route de la nurserie. Tialmay la suivit tranquillement, il semblait redécouvrir ses sens, loin de se douter que la pièce, vers laquelle il se dirigeait sagement, était emplie de créatures étranges venue de toutes les contrées du Multivers. "Ce qui m'étonne le plus n'est pas la quatrième dimension, mais le fait que je ne comprenne pas plus le Multivers qu'avant. Comme si mon peuple n'avait pas tout découvert sur lui.
- C'était malheureusement le cas Tialmay, ton peuple pensait qu'en comprenant le temps et l'espace, il comprendrait comment fonctionne l'univers tout entier, mais il ne réussit qu'à le détruire.
- Je te l'accorde, mais ils n'avaient que faire de tes conseils, de tes informations, même ta mise en garde ne les a pas affecté.
- D'où le fait de laisser faire les seraphins, ils n'auront sans doute pas autant d'autorité que moi malgré mes demande dans certains univers, mais ils n'en sont pas moins intimidant, chose qu'ils peuvent mieux utiliser que moi.
- A moins qu'ils ne deviennent fous face à la multitude de changement entre deux univers
- Quand on vit dans la douzième dimension Tialmay, on comprend le Multivers.
- J'aimerais te croire, même te dire que seul le temps nous le dira, mais…
- Le temps n'est autre que toi et tu viens de le dire, Tialmay.
- Très drôle, mais même si je comprends le temps, je ne connais pas l'avenir, je ne connais que les multiples chemins que le Multivers prend à chaque seconde sans pour autant réussir à trouver les effets de chacun, ni leur causes.
- Tu ne vis que de conséquence, comme l'espace-temps.
- Exactement. Mais dit moi, pourquoi douzième dimension ? Y'en a-t-il d'autres encore ?
- Là-dessus, je ne peux te répondre que sur mes connaissances, je vis dans la douzième dimension, comme toutes les entités du Multivers, le Néant reste néanmoins une inconnu puissante pour moi, sa fille, donc je connais douze dimensions qui régissent les loi du Multivers, mais je ne saurais dire s'il en existe plus.
- Quels-sont ses dimensions ?
- Je ne te donnerais que leur valeur, leur nom, le cas échéant, mais tu en connais déjà quatre. La suivante est celle dont tu parlais à ton arrivé, elle gère l'environnement sonore du Multivers, les notes de musique du Multivers entier sont fixé étrangement à huit. La sixième, annonça-t-elle alors que Tialmay semblait la demander d'un air étonné. Il s'agit de la constante 3,14 159 elle doit te dire quelque chose, non ?
- Gichard!1 Pour le calcul du rayon et de l'aire d'un disque. Elle n'a pas changé ?
- Une constante mathématique comme celle-ci est trop basique pour varié et faire varié le Multivers. Ensuite viens la constante de résistance électrique. 0,56 714…
- Alvina!2 Mais, ces deux constantes ont été découverte très tôt, comment ce fait-il que ?
- Elles ont été découverte, mais pas pour autant comprises Tialmay. Cette constante varie beaucoup entre deux univers. Et elle ne régit pas simplement la résistance à l'électricité.
- Comment cela ?
- Alvina uxoni3 Alvina. Elle régit l'uxoni elle-même et donc en partie le temps. Que tu l'ignores n'est pas un mal, mais penses-y si tu vas dans les univers sans personne à tes cotés, tes pouvoirs sur le temps en seront modifié.La huitième vaut 1,61803399 Il s'agit de la constante de Malisa4. Quand aux autres dimensions, je ne vois pas pourquoi je t'en parlerais de suite. Essayes déjà de comprendre les huit premières."
L'enfant ne se fit pas prier, il salua Dieu et reparti comme si de rien était, laissant son interlocutrice s'occuper des créatures de la nurserie. Lorsqu'elle revint à la salle centrale du palais, elle y retrouva l'entité du vide, silhouette noire humaine et totalement impalpable. Elle semble à moitié présente dans cet espace comme si son corps n'était tout simplement pas présent. Effrayante et mystérieuse, même Dieu ne pouvait comprendre pourquoi il avait choisit cette forme, ni pourquoi son corps était intouchable. Il observait méticuleusement la carte du Multivers, carte qui n'avait pas pris en compte le fait que les univers n'étaient pas placer uniquement sur un plan, mais qu'ils continuaient à se développer dans tous les sens, créant ainsi une forme étrange digne des racines ou des branches d'un arbre enchevêtrer entre elles. "Pourquoi lui avoir parlé des dimensions naturelles ? Il n'avait pas à les connaître, et rien ne prouve qu'il les comprenne.
- Il mérite de savoir quels sont ses risques s'il voyage dans le Multivers, n'oublis pas que je les ai aussi encourut et que je ne tiens pas à ce qu'il lui arrive malheur dans un univers à faible huitième. Il ne serait alors qu'un enfant comme les autres et incapable de se défendre.
- Et s'il arrive à les comprendre ?
- Alors il pourra peut-être créer une enveloppe à huitième forte autour de lui peu importe où il sera.
- Et qu'en sera-t-il des répercutions sur l'espace-temps ?
- C'est à toi de me le dire, c'est toi qui gère la dernière dimension, c'est toi qui peut stabiliser tout cela.
- A condition de savoir où tout stabiliser. Dans tous les cas, ne lui parle pas des dernières de suite, elles sont bien trop variables et dangereuse, que se soit pour lui comme pour le Multivers lui-même.
- Crois-tu vraiment que l'on risque un super-cruch. Le Multivers n'est pas encore en danger parce qu'un enfant dispose d'informations supplémentaires. En plus il les connait déjà toute, il ne les comprendra pas pour autant, mais son peuple les a toute découverte sans le savoir.
- C'est ainsi qu'ils ont détruit leur univers, en créant un paradoxe comme lui ils ont obligé l'univers à s'enfoncer sur lui-même. Ne l'oublie pas Dieu, l'espace-temps est fragile, et personne n'en a le contrôle pour réparer les dégâts.
- Tu es comme mon père, tu ne comprends pas l'espace-temps, donc tu cherche à tout arrêter.
- Non, je dis juste qu'il faut avancer doucement, nous avons reçut une seconde chance de la part du Néant, je doute qu'il n'en donne d'autres.
- Il n'aura pas le choix vu que vous vous améliorez à chaque fois"
Cette voix n'était autre que celle du néant, qui apparut derrière eux dans une forme étrange, une forme de calmar géant rouge flottant dans l'air. Le rouge se ses écailles miroitait à la lumière comme un véritable arc-en-ciel. Dieu le regarda ébahie, son visage semblait étonné, fière, malgré un sourire proche de la moquerie. Il était de la même taille qu'un cheval et flottait à un mètre du sol. Ses gros yeux verts observant sa fille. Même cet étrange tétrapode semblait sourire devant les regards que lui tenaient ses interlocuteurs. "Oui, je me suis décidé à quitter le néant pour le palais. Je dérange ?" Tous deux répondirent qu'il était le bienvenu. Puis l'entité du vide se remit à son observation. Explorant la carte avec un certain désespoir. Il était très difficile d'observer le Multivers via cette carte, mais c'était totalement impossible par les balcons du palais, malgré la vue qu'ils offraient. De ce fait, et totalement excéder par le fait de ne rien trouver, le Vide décida de modifier la grande carte du Multivers afin de la montrer en trois dimensions, mais aussi pour s'offrir le luxe d'observer les univers en détails. Faisant juste apparaitre dans l'écran la carte plane en plusieurs pages selon leur niveau en référence au palais, il fit aussi apparaitre un hologramme de la carte complète totalement mobile et détaillé juste au dessus de la carte de référence. Il pouvait ainsi s'attarder sur une poussière au beau milieu de nulle part sans chercher pendant des jours son emplacement. Le Néant fit signe à sa fille dans un "Vois-tu" qui lui donnait raison. Cette vieille méthode de carte plane ne fonctionnait parfaitement bien qu'avec un univers simple, même si les galaxies n'étaient pas non plus sur un même plan elles pouvaient y être représentées, mais pour un Multivers entier encore en expansion, c'est une autre histoire. "Nanetia, Vendonir" Le Néant et le Vide regardèrent Dieu étonné. "C'était vos noms avant la création du Multivers, vos noms, donnés tous deux par le peuple de Tialmay." Ils se mirent tous trois à rire aux éclats. Attendant sans doute une réaction de l'enfant qui devait encore les entendre d'où il se trouvait, mais rien n'y fait. Seul le silence revint après les rires. "Le nom qu'ils te donnait n'était pas "Diarl Sari"5, ma fille, lança le Néant. Ces noms nous représentaient tous à leurs yeux, nous les avons porté longtemps, pourquoi ne pas les garder totalement, que tu punisses ce peuple depuis longtemps éteint n'est qu'inutile, à moins que cela ne fasse que te punir toi". Nanetia avait raison sur ce point, les Serklans n'étaient plus et Tialmay ne dirait sans doute pas le contraire. Diarl Sari hocha la tête en signe d'approbation puis elle quitta lentement la pièce. Vendonir continuait son observation. Nanetia observa sa fille partir sans mot dire. Une fois celle-ci hors de porté de voix, il demanda : "Qu'on donc les quatre dernières dimensions de si précieux pour que ce pauvre Tialmay n'en ai pas connaissance de suite ? De plus, je ne pense pas que les risques soient tels que tu les annonces.
- Si Tialmay contrôle le temps, les risques sont élevé, car le temps gère toutes les dimensions, sauf une. De plus ce n'est qu'un enfant, comment pourrait-il comprendre l'étendu de son pouvoir ?
- Toutes les dimensions ? En es-tu si sûr ? Et quelle est celle que tu pense indépendante du temps ?
- D'accords, il ne gère que quatre dimensions, dont trois qui sont des constantes de force universelles, c'est ce qui le rend dangereux, pour lui comme pour toute vie dans les univers.
- Le temps est une arme, je te l'accorde, mais si on le prend pour nous, il peut nous donner à lui seul beaucoup d'activités. C'est ce qu'aurait dit un physicien Serklans, non ?
- Oui, mais s'il active la onzième dimension…
- Ce n'est qu'une théorie Vendonir. Et puis, avec les seraphins, la théorie du chaos n'est pas un danger.
- Pas un danger pour nous deux Nanetia, mais les seraphins, Tialmay ? Diarl aussi!
- Sari ne risque rien Vendonir et tu le sais bien. Elle n'est pas intouchable, mais elle n'est pas faible non plus.
- Inutile de penser au pire, l'avenir nous dira de quel coté penchera la balance.
- Oui, d'ici là, espérons ne pas avoir le même problème qu'à l'éon zéro."
Nanetia venait de couper court à la conversation en quittant la pièce d'une "nage" décidée, laissant Vendonir à ses activités et se dirigea vers les balcons. Une fois sur place, il observa les étoiles proches dans un soupir. "Si seulement ces deux ci connaissaient la vérité, ils ne chercheraient pas à cacher à Tialmay sa force, il est leur meilleur atout, les Onaris et les Griphaïdes sont piégés dans le néant, mais ils n'en sont pas moins coriaces, oserais-je espérer ne jamais les voir roder autour du Multivers."

les 1 2 3 et 4 qui se balade mal :

1 Il s'agit en réalité de la constante pi

2 Alvina, de son vrai nom Omega est la constante référençant la résistance d'un circuit électrique, elle est utilisée sur les éléments du même nom, mais aussi sur les diodes

3 Uxoni, ou plutôt exponentiel. Fonction de puissance à croissance rapide dont le résultat à 0 est 1

4 Malisa ou habituellement phi ou nombre d'or.

5 Diarl Sari signifie en Serklans (ou Ancien Serani) "Déesse du Savoir", "Divin Savoir", ou "Science infuse" mais il s'agit surtout ici d'un nom et d'un prénom aux yeux de l'intéressée.
Dernière modification par galaad le 21 avr. 2010, 21:15, modifié 1 fois.
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Re: Impuissant Yotta [chapitre 4 mit] ch1 mis a jour

Message par galaad »

Bon, maintenant j'ai en tête jusqu'aux chapitres 10 11... et même quelques évènements utiles... je révèle rien pour l'instant, ais j'en connais qui vont être heureux (dont un gars de ma formation s'il passait dans le coin lorsque le chapitre 5 sera mit)
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Re: Impuissant Yotta [chapitre 4 mit] ch1 mis a jour

Message par galaad »

Chapitre 5 : Les tréfonds
Cela faisait des semaines que Calidor observait les montagnes et les volcans de la planète, les créatures qu'il trouvait en surface étaient toute sauvages et très souvent dangereuses. Malgré cela, cette planète semblait être un havre de paix où les fleuves de laves coulaient gaiement, les sources chaudes brulaient allègrement la peau et l'atmosphère restait toujours épaisse d'un énorme nuage de souffre qui laissait respirer tranquillement les créatures qu'il protégeait du soleil. Aucune goutte de pluie n'était tombée depuis l'arriver de Calidor. Celui-ci sillonnait les cieux d'un air désespéré. Il tenait dans sa main gauche une pierre de la taille de sa paume, cette pierre était gravé de runes étranges, signes d'une civilisation qui semblait disparût. Quelque chose attira son attention, des volatiles charognards volaient en cercle non loin de là. Il décida de s'approcher et prit sa forme dracoïde pour dispersé cette formation cerclé d'un simple jet de flamme. Regardant au sol, il remarqua un étrange soldat en armure argentée qui combattait un groupe de créature lévitant dans les airs, sortes de serpent immonde ayant une gueule digne d'effrayer un lion. Leurs gros yeux allongés en hauteur montraient plus le blanc que l'iris. Ils avaient la taille du poing et n'était pratiquement pas écarté l'un de l'autre. Leurs grandes gueules faisait penser à celle d'un lion baillant aux corneilles, même si la langue fourchu qui en sortait était plus dangereuse que les larges crocs. Autour de se visage effrayant restait une sorte de crinière d'écailles faite elle aussi pour effrayé. A première vu, ces créature ont tout d'effrayant, mais leur visage figé ou presque semble complètement étonné, quel que soit leur humeur du moment. Le combat qui faisait rage était tout simplement inégal, une meute de huit vyvernes face à un simple soldat. Calidor décida d'atterrir à quelques mètres du combat, puis envoya ad pâtre l'une des vyverne d'un simple trait d'énergie d'un noir de jais. Les autres vyverne se détournèrent du soldat et Calidor repris sa forme dracoïde. Il était désormais sûr de ne pas blessé le soldat et donna divers coups de pattes et de queues aux vyverne avant d'en faire rôtir une à la broche. Voyant cela, les vyvernes partirent sans demander leurs restes. Le soldat s'affalait sur sa hache, comme s'il cherchait à rester debout. Calidor s'approcha et vit la blessure béante à son abdomen, très visible malgré l'énorme barbe tressé derrière laquelle se cachait celle-ci. Le soldat ne dépassait pratiquement pas la taille de sa hache. Il ne devait même pas atteindre le mètre et demi de toute sa hauteur. Calidor arrêta l'hémorragie, mais il n'avait aucun moyen de s'assuré que ses soins seraient utiles, il montra alors la pierre runique au soldat. Celui-ci ouvrit de larges yeux verts entre sa barbe et son casque et lança d'une voix tonitruante, dans une langue assez proche du serani "Où avez-vous trouvé ceci ? Ça fait des jours que je le recherche en vain !" Calidor lui laissa la pierre avec un large sourire, puis lui demanda d'où il venait. Le nain, lui montra une direction. "Vous vouliez me raccompagner ?", demanda t-il. Calidor acquiesça Le nain souleva sa hache et la posa sur son épaule, ratant de peu d'emporter l'épaule du seraphin au passage.
Ils marchèrent pendant jusqu'au crépuscule avant d'arriver devant une cascade de lave en fusion qui se terminait en un lac de lave d'une vingtaine de mètres de large. Le nain lui montra les deux petits chemins qui passaient derrière le rideau de lave, suffisamment large pour laisser une personne passer sans danger, mais trop étroit pour passer cote à cote. Derrière le rideau de lave, une grotte très haute et d'une dizaine de mètre de large. Le sol n'était fait que d'un petit pont en roche traversant la lave en fusion. Tout aussi étroit que les petits chemins qu'il reliait à une porte en marbre blanc de cinq mètres de haut sur quatre de large, entièrement gravée de runes et de bas-reliefs représentant des exploits de nains. Le soldat était tourmenté par la chaleur de la lave qui entourait les lieux alors que Calidor ne semblait pas affecter. Lorsque celui-ci approcha ses mains nues de la porte de marbre pour sentir la finissions des bas-reliefs, le soldat voulut l'arrêter, mais sa blessure le rappela à l'ordre. Calidor caressa délicatement le marbre puis demanda au soldat comment le marbre supportait la chaleur des lieux. Le soldat n'eut comme réponse que de le pointer du doigt, ce qui fit sourire le seraphin. Enfin, le soldat frappa une des deux plaques de métal que la porte laissait à bonne hauteur et qui semblait souder au marbre. La porte entière résonna dans une grave et puissante. Les deux battants de la porte s'ouvrirent laissant apparaître une immense caverne aussi large que le volcan qui la contenait ainsi qu'une immense cité sur quatre étages qui s'élevait jusqu'au sommet, mais semblait aussi s'enfoncer dans les entrailles les plus profondes du volcan. Cette ville était faite de quatre couleurs, au plus bas niveau, jusqu'à l'étage de la porte, elle était constituée de la roche extraite du volcan. Au niveau de la porte et sur deux étages, elle était faite de marbre blanc. Les trois étages qui suivaient était de marbre rose et les quelques derniers étages étaient en or. Chacun des étages de la ville était en réalité un regroupement de trois hauteurs de maisons naines, maisons à deux niveaux. La ville ressemblait à un immense cône avec ses murs extérieurs qui faisait penser à une immense foreuse sortie de terre. Du dernier niveau sortait une volute de fumée noire qui partait dans la roche du plafond. Quatre canaux partaient de ce niveaux et descendait jusqu'au niveau inférieur emportant en eux de la lave en fusion qui arrivait ensuite dans des fontaines décorer de têtes de vyverne. De leur gueule béante sortait une eau brulante et des deux coté de leur tête sortaient deux filets de fumée blanches qui leur donnaient un air rageur. Quelques nains prenaient de l'eau de ces fontaines dans un seau ou passaient la tête ou la barbe dessous. Calidor et le soldat traversaient un pont surplombant le niveau le plus bas de la ville, Calidor observait les passant en deçà de lui via les multiples ouvertures vitrés que le pont, bien qu'étroit laissait exposer. Le soldat regardait où il mettait les pieds alors que le seraphin marchait sans crainte sur ces fines parois en verre. Il s'agissait là du dernier piège tendu par les nains face aux invasions extérieurs, un simple problème de poids qui obligeait aussi les nains à rester sur la défensive. "Ton pire ennemi est ton meilleur ami, annonça le nain à Calidor. Seuls les civils et les enfants n'ont pas à s'inquiéter de ce verre. En revanche, tout nain en armure dépasse le poids que tolèrent ces vitres. Mais bon, un système de sécurité reste quand même présent sauf en cas d'invasion.". Calidor regarda de nouveau l'une des verrières de plus près. Il remarqua une sorte de détecteur juste en dessous du verre. En s'accrochant à la balustrade, il regarda dessous le pont et remarqua de multiples mécanismes qui d'après la position de certaines devaient se placer sous le verre s'il se brisait afin d'éviter les chutes vertigineuses. Ils arrivèrent après une bonne centaine de mètres au niveau du mur extérieur. L'énorme herse hérissée de pointes était dressée telle une épée de Damoclès, prête à fermé l'accès à la ville et prendre la vie des malheureux qui passeraient sous elle au dernier moment. Elle était située a un tiers de la largueur de la muraille qui devait bien faire cinq mètres. Juste derrière, deux portes de marbres et un peu avant la herse, des meurtrières étaient placés de manière à croisé les tirs d'arbalètes ou autre arme de jet. La rue qui suivait la porte de la cité s'étendait jusqu'a atteindre des marches partant en cercle vers les hauteurs ainsi qu'un tunnel sombre qui s'enfonçait dans le marbre blanc. Diverses intersections coupaient la route et séparait des pattés de maisons de deux étages. Les maisons n'étaient pas basse de plafond, Calidor observait l'extérieur et pensait pouvoir entrer sans se baisser pour éviter le plafond. Même les portes des maisons atteignaient ou dépassaient les deux mètres de haut. En avançant dans la rue, Calidor tournait la tête de tout les coté. Il remarqua alors dans une rue à sa gauche une grande place qui semblait être celle du marché. Ils continuèrent d'avancer jusqu'aux escaliers. Puis le nain montra les marches descendantes et Calidor passa devant. Les marches s'enfonçaient dans un tunnel assez large. D'étrange filin de lave en fusion traversait les bords des marches et éclairaient ainsi le chemin. Calidor se demandait comment autant de filin de lave pouvaient illuminer le tunnel sans que celui-ci soit envahit par une chaleur étouffante. D'autres filins étaient sur les bords du tunnel, formant comme des rampes fictives. Plus les deux protagonistes descendaient, plus le tunnel s'illuminait, au bout d'une vingtaine de minute, ils se retrouvèrent à l'air libre sur le coté droit de la ville et se dirigeaient à l'opposé de leur point de départ. En lieu et place d'un tunnel, il restait une rampe extérieur, bien que basse, elle n'était pas moins présente. Les filets de laves continuaient de marquer le bord des marches et ceux des bords de tunnels continuaient leur bonhomme de chemin, Les deux d'entre eux étant resté au même point, car encore dans la paroi rocheuse étaient à gauche de Calidor, tandis que les deux autres s'étaient retrouvé l'un à quelques centimètre du sol sur la rampe, l'autre à quelques centimètre du sommet de celle-ci.
Après une longue heure de marche, ils arrivèrent devant une maison, un autre nain semblait inquiet et faisait les cents pas devant la porte. Regardant les passants et un groupe d'enfant non loin. Lorsqu'il vit arriver Calidor et le soldat, il s'arrêta, regarda de nouveau le groupe d'enfant et appela l'un d'eux. Le soldat quand à lui, souriait gaiement et aboya d'une voix tonitruante "Je suis rentré ma biche". Calidor eut un sourire niait et remarqua enfin la différence. En effet, quel que soit leur sexe, les nains arboraient tous une barbe tressée qui pendait jusqu'aux genoux. Les enfants quant à eux, étaient complètement imberbes. Après avoir enlacé sa femme, le soldat invita Calidor à entrer, il esquissa un sourire, mais annonça qu'il voulait visiter le reste de la ville. "Vous serez toujours le bienvenu si vous repassez dans le coin", annonça la femme du soldat d'une voix tout aussi tonitruante que celle de son mari. Calidor déploya alors ses ailes et s'envola d'un grand coup d'aile qui fit virevolter les barbes alentours. Arrivé à bonne hauteur, Calidor observa la structure de la ville, il existait en réalité deux rues principales par étage, une qui faisait le tour complet de la ville l'autre qui traversait de part en part le niveau, reliant les marches aux murs extérieurs. Ces rues droites vues du sommet de la ville découpaient celle-ci comme pour rappeler l'idée de foreuse que donnait la cité vue d'extérieur, donnant une idée de direction que pourrait prendre le mouvement rotatif de celle-ci, même si les rues étaient toutes sécantes au centre de la ville. Calidor observa alors des fontaines identiques celles du fin-fond de la ville, toutes de la même matière que celle de leur niveau à l'exception d'une seule, une immense fontaine noire et or était visible au dernier niveau. Un magnifique dragon dont l'eau sortait de la gueule. Cette fontaine était le centre d'une piscine où se baignaient divers nains. Calidor aurait voulut piquer une tête dedans, mais un vrai dragon venait de le faire, éclaboussant les nains au bord de la piscine. Personne ne semblait effrayé et Calidor remarqua qu'il n'y avait pas qu'un dragon cacher dans les environs. En effets, les nains chevauchaient des dragons et même quelques vyvernes à cet étage. Les dragons chevauchés étaient assez petit en taille, pas encore adulte, mais pas non plus trop jeune car ils crachaient déjà du feu et même de l'eau gelé pour certain. Calidor piqua une tête dans la piscine et en ressorti sagement non sans avoir bien arrosé à nouveau les nains aux abords de celle-ci. Ses ailes dégoulinaient d'eau, il les ébroua d'un mouvement somptueux et les replia. Enfin, il déplia sur le coté son aile gauche, passa ses mains sur la fine membrane encore humide. De ses mains sortit une flamme qui fit rapidement s'évaporer l'eau encore sur la membrane, il fit de même pour l'aile droite et en profita pour se sécher les cheveux et le visage tout en ignorant ses habits trempés. L'un des nains, affaler sur le sol sous l'effet de la vague, le dévisagea méchamment avant d'être stupéfait par le spectacle. Il observa Calidor sous toutes les coutures comme pour s'assurer que ce qu'il voyait était vrai, une bouteille était à ses coté, il l'observa puis regarda à nouveau Calidor avant de revenir à la bouteille dans un "Décidément, je ne tiens plus la bière". Un nain sortit alors de la piscine, entièrement nu, même si sa barbe blonde habillait totalement le devant de son corps. Il s'inclina devant Calidor, sa barbe serpilla le sol sous lui. Calidor lui demanda de se redressé, le nain accéda à sa demande et lui montra le bâtiment d'or. Etrange palais imposant par sa beauté, sa taille et les matériaux utilisés pour le fonder. Le nain l'accompagna jusqu'à une pièce semblable à une chambre luxueuse, trop luxueuse aux goûts de Calidor dont les vêtements dégoulinaient encore de l'eau brulante de la piscine. Il regarda le nain et décida de quitter la pièce. Le nain le reteint dans un éclat de rire. "Vous êtes vraiment comme Dieu, vous détestez cette pièce."
- Elle est déjà venue ici ?
- Cela fait des années que l'on ne la pas revue, mais effectivement, elle est déjà venu ici. Elle a même faillit détruire cette pièce et même tous le palais.
- Pourquoi ferait-elle ça ?
- Elle nous avait dis que notre culture ne méritait pas une pièce luxueuse pour les invités si elle prenait ses concitoyens comme des esclaves.
- Pardon ?
- Ne vous méprenez pas, les malakis ne sont plus esclaves de leur passé désormais. Nos règles ont bien changé, mais l'architecture de caste reste quand même un patrimoine que notre peuple tiens à garder. Vous devriez retirer vos vêtements trempé, vous aller attraper froid.
- Dans cette chaleur, je ne crois pas."
Calidor fit glisser sa main le long d'une dorure de son vêtement et celui-ci fit s'évaporer l'eau en un nuage de vapeur. Le nain regarda le spectacle stupéfait au point que dans son regard, rien d'autre que le geste de Calidor n'existait. Il s'écarta et le seraphin quitta la pièce. Il fit signe au nain pour lui dire au revoir et se dirigea vers la sortie du palais, le nain couru pour le rattraper tout en lui demandant d'aller faire un tour aux plus bas quartiers de la citadelle, puis finit par se prendre les pieds dans sa barbe et trébucha sur le sol en or massif du palais. Calidor pris son envole en entendant le nain grommeler méchamment quelque chose comme "Je préfère les râteaux d'argent".
Calidor piqua directement en direction des bas-fonds du volcan, une fois sur place, il remarqua que le centre de cette zone, était totalement creuser, il n'en avait pas eut conscience, mais toutes les étages de la citadelle, bien que concentrique et de plus en plus large en descendant, n'était pas pour autant restreint en leur centre par les étages supérieurs, au contraires, il semblait même que la structure centrale de la citadelle n'était pas plus large que le dernier niveau. Cette superstructure contenait des tunnels pour relié par le centre les quartiers de chaque niveaux, mais aussi les escaliers les reliant tous. En s'enfonçant dans les tunnels, Calidor découvrit un passage descendant encore plus profondément que les citoyens de la ville n'empruntaient guère sans armes ou escorte armée, ni même sans véhicules de métal divers et variés. Tous ces véhicules étaient garés dans un parc et semblaient être uniquement mis en location par les gérants. Calidor observait les véhicules se déplacer librement sur cette voie, certains volaient, d'autres roulaient, les véhicules volant ressemblaient à des petits hélicoptères fait pour une ou deux personnes, alors que les véhicules roulant étaient fait pour deux personnes, et ressemblaient à des motos à l'américaines, ou cinq personnes dans des véhicules très carrés avec d'énormes chenilles. Le seraphin décida de suivre la route pour savoir de quoi il en retournait.
Méfiez vous des seraphins, leur fureur peut être destructrice, si vous croisez l'un d'entre eux, il pourra vous sauver la vie ou vous tuer d'un revert de main...

"on ne peut guère vivre sans amour, mais on peut vivre sans sexe"

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galaad
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Re: Impuissant Yotta [chapitre 5 mit]

Message par galaad »

Chapitre 6 : Noblesse cavalière
Des livres, des parchemins, des dessins, des peintures, il y avait de
tout dans cette petite bibliothèque, Tout était trier par thèmes, mais même
avec cet aide, Heldiniar n'arrivait pas à trouver par où elle pouvait
commencer sa lecture, elle décida donc d'aller directement voir la
bibliothécaire, qui, le nez plongé dans ses livres, rêvassait plus qu'elle ne
lisait. Heldiniar salua poliment l'elfe, mais celle-ci ne répondit pas, la
seraphin regarda alors Gardwin qui lui fit signe de venir en silence. Elle
tenait un livre de bonne facture en main et en avait une bonne pile à ses
cotés, une petite dizaine, sinon plus. Tous les livres qu'elle avait sur sa table
traitaient de la culture de son peuple sauf deux ou trois qui devaient être des
livres d'histoire. Gardwin continua sa lecture tandis qu'Heldiniar observait
les livre, elle prit le premier de la pile dont l'intitulé était écrit dans des
runes étrangement légères, l'écriture était élégante et très ronde. Il s'agissait
d'un livre parlant des coutumes habituelles des habitants de cette ville.
Coutumes diverses et variées qui laissait libre court à tout ce qui ne nuisait
pas physiquement à Autrui. Coutumes festives, tel les mariages, bien que
rare, était célébré plus pour le plaisir d'offrir que pour lier deux individus
pour une bonne partie de leur vie. Il y avait même une image montrant deux
femmes montant à cru des licornes et s'embrassant devant la foule. Les deux
femmes portent des armures d'apparat gravées dont la forme laisse le corps
libre de tout mouvement, toutes les pièces de ces armures semblent
totalement indépendante des autres et ne cherche qu'à mettre en valeur le
corps de leur porteur plus qu'à les protégés. Elles portent aussi chacune une
épée courte à leur hanche, une lance dans leur dos ainsi qu'un carquois et un
arc. Ces armes sont aussi de bonne facture et doivent servir de décoration
avant leur principale utilité.
- "Il s'agit du mariage d'Amaranthe et Mealin, cela fait déjà trois siècles
qu'elles vivent ensemble, mais cette amour ne fut pas simple à vivre au
début, mais elles n'ont pas été les premières femmes à se mariés, ils ont
toujours existé.
- Leur rareté sans doute Gardwin ?
- Effectivement, mais comme les mariages sont plus célébrer pour leur
rareté que pour unir deux êtres.
- Après tout, la vie est une mutation perpétuelle.
- Pardon ?
- Non, rien…
Heldiniar lut rapidement les quelques livres, tellement vite que Gardwin se
demanda qi elle avait vraiment tout retenu. Elle sortit de la bibliothèque et
se dirigea d'un pas décidé dans un coin de la ville qu'elle semblait
soudainement connaitre comme sa poche. Elle se dirigea rapidement vers ce
qui semblait être une écurie aux abords de la ville dont les animaux se
baladaient dans leur enclos vaste et verdâtre, on pouvait y voir des licornes
et d'étranges herbivore aussi haut que les licornes, mais ressemblant à des
antilopes blanches, argentés ou même noire. Elles étaient toute d'une robe
unie sans la moindre imperfection. Heldiniar entra dans l'écurie, et fut
accueillit par un homme écrivant dans un énorme livre et comptant
sagement, il s'interrompit et demanda ce que voulait la seraphin, elle
ressortit de l'écurie par la porte donnant sur l'enclot et monta à cru sur l'une
des "antilopes". L'animal ne broncha pas d'un sabot et regarda Heldiniar du
coin de l'oeil. "Ce sont des hiaryls, lança le palefrenier. Ils furent autrefois des
montures de combats, mais désormais ils servent de montures uniquement
aux chasseurs et pour les célébrations. Ils sont désormais utiliser pour porter
ou tirer le matériel. Certains sont même utiliser pour tirer des transports
communs." Heldiniar sourit et caressa l'animal. Elle murmura quelque chose
en serani à l'oreille de l'animal qui fit le fier devant le palefrenier et ses
congénères. "Mais dites-moi, demanda le palefrenier, pourquoi prendre cet
animal, vous pouvez visiter le monde plus rapidement que quiconque, non ?"
Heldiniar garda le silence et fit avancer l'animal pour sortir de la ville. La
réponse était écrite sur l'allure de l'animal, pas plus rapide qu'un
marathonien mais pouvant sans doute faire de bonnes pointes de vitesse, elle
voulait voir le monde qu'elle visitait, pas le survoler rapidement.
Loin de là, dans le territoire de Galaad, une planète peu
hospitalière héberge des créatures de plusieurs tonnes et d'une taille
gigantesque. Cette planète est le domaine de prédilection des reptiles. Un de
ces reptiles court à travers la jungle, pourchassé par d'autres reptiles de sa
taille et tout aussi rapide, une meute de Velociraptors affamés. L'animal
hurle de terreur devant ces poursuivants, évitant de peu les racines et les
troncs des arbres qui défilent dans sa course. Il arrive enfin à une clairière,
observe les environs et continu d'hurler de terreur dans des cris stridents.
Déploie ses ailes déchirés et regarde derrière lui, ces poursuivants l'encercle
et s'approchent lentement. Un grand bruit se fait entendre, un autre animal
débarque aux coté de la proie qui cri de joie alors que les poursuivant sont
propulser à grand coup d'ailes dans les arbres alentours. Au dessus d'eux, à
haute altitude, un dragon blanc observe la scène. La meute s'enfuit la queue
entre les jambes, mais un autre cri rauque se fait entendre. Un tyrannosaure
débarque devant les deux animaux restant et s'attaque directement au plus
gros. L'animal se défend hardiment mais ne résista pas plus de dix minutes
face à cet adversaire de taille, et ce malgré la brulure faciale dont souffre le
tyrannosaure. Le dragon observateur débarque alors devant le prédateur,
l'autre animal semble tétanisé par la peur, le dragon s'approche de lui sans
tourner le dos au prédateur et après un mouvement de sa queue, les ailes de
l'animal se reconstitues, le dragon fouette l'animal de sa queue pour le
réveillé et l'obligé à fuir alors que le tyrannosaure semble sourire face à ces
deux petits animaux bien moins haut que lui. L'animal fuit, laissant le dragon
seul face au danger. Alors que le tyrannosaure cherche a gober son nouveau
amuse-gueule, une voix se fait entendre distinctement, comme sortie de
nulle part. "em victilemoi li evi lon gimar dregan poline. Din Bema suna eni
tyrosurie". Le prédateur eut un sursaut de frayeur, le dragon cracha une
gerbe de flamme sur le ventre de son assaillant puis déploya ses ailes, se
souleva sur ses pates arrières et fit apparaitre une gerbe de lumière sur ses
pates avant, la gerbe grandit rapidement et s'écrasa sur le sol dans un énorme
fracas, envoyant dans les airs d'énormes quantités de poussières et de cendre
et émettant un flash qui aveuglerait tout être vivant sur quelques kilomètres.
Deux minutes plus tard, la planète était entièrement plongée dans le noir.
Sur les lieux de l'affront, il ne resta que le dragon blanc qui reprit son vol
avant de disparaître dans l'épais nuage de poussière. Cette action marquera
plus tard la fin d'un règne et le début d'une ère de plus forte évolution pour
cette planète.
Heldiniar chevauche allègrement dans la forêt, observant les
animaux qui s'approchent sans crainte et se laissent même caressé par la
seraphin. Dans cette densité d'arbre, les créatures les plus grande sont
ralentie par l'enchevêtrement des racines et le désordre engendrée par la
végétation, Malgré cela, elles ne semblent pas être aux aguets. Heldiniar se
demande ce qui peut leur donné un tel sentiment de sécurité, c'est en
arrivant devant une zone plus clairsemée de la forêt qu'elle trouvera plus
tard, la réponse à cette question. Pour le moment, un bruit étrange s'est fait
entendre, faisant fuir toute la faune alentour. La seraphin cherche la source
du bruit dans le silence qui lui fit place. Une flèche rompit le silence et se
ficha dans la jambe droite d'Heldiniar et dans la chair de sa monture qui
partit à vive allure droit devant elle, esquivant les obstacles avec grâce. Lors
de ce périple, celle-ci manqua de peu de désarçonnée sa cavalière. La flèche
se rompit lorsque l'animal passa très près d'un arbre, permettant à la
seraphin de se libéré puis de retirer à main nue la pointe encore fichée dans
la chair de l'animal. Elle entendit derrière elle les sabots tonitruant de ses
poursuivants et arrêta l'animal d'un ton sec. Elle attendit que ses
poursuivants soient à proximité pour descendre de sa monture. Ils étaient
trois, jonché sur des hiaryls, tous caché sous une cape, capuche et foulard sur
le visage, ils visaient la seraphin de leurs arcs bandés. Ils ne montaient pas à
cru et les hiaryls qu'ils montaient portaient des plaques de cuirs sur une
grande partie de leur corps. Ils se regardèrent en silence, erreur qui permet à
Heldiniar de se téléporté avec sa monture à une bonne centaine de mètres de
son point de départ. Elle remonta sur le dos de l'animal et voulut reprendre
sa route le plus rapidement possible lorsqu'elle entendit les hurlements de
terreurs qui provenaient des trois archers. Elle regarda dans leur direction,
mais n'en pris pas mention.
Au bout d'une période qui d'après le peu de lumière qui
apparaissait derrière la canopée devait être de plusieurs jours, Heldiniar
retrouva les traces de trois archers, ou plutôt de deux d'entre eux. Ils étaient
allongés, mort. D'après les traces sur les cadavres, leur mort n'avait rien de
naturelle, et ne semblait pas non plus faite par la faune locale. La seraphin
retira les vêtements qui leur cachaient le visage. Ils n'étaient pas humain,
bien que bipède, ils étaient entièrement recouvert d'un poil marron clair très
court, leur visage était assez prognathe pour leur donner une petite bouille
digne d'un gobelin, ces visages bien que différents, prêtaient à rire, comme
on rit d'un animal de compagnie faisant tout pour avoir l'air triste. Ils avaient
un visage semblable, mais pas le même âge, peut-être étaient-ils tout deux de
la même famille. Sur les vêtements du plus jeune, Heldiniar trouva une
écharde de la taille d'un doigt, encore planté dans la peau du jeune garçon.
En la retirant, le sang gicla de la blessure. La seraphin observa la victime, elle
roula les yeux lentement, tel un comateux qui retrouve accès à ses sens. Il
regarda devant lui en hurlant, mais aucun son ne sortit de sa bouche.
Heldiniar regarda successivement le jeune homme et l'écharde sans
comprendre. Elle mit alors sa main sur le front de la victime, et entra dans
son esprit.
Elle le vit observer les alentours dans la forêt avec son père et un ami de
celui-ci, le père montra un animal blanc assez éloigné et demanda à son fils
de tirer, il lança sa flèche et atteint sa cible. S'ensuit alors une course
poursuite à pas lent, suivant tranquillement les traces et l'odeur du sang.
Sang dont la couleur leur était inconnu, qu'était-ce sur cette monture ? Un
démon ? Un monstre ? Un dieu ? Aucune de leurs légendes, aucun de leurs
mythes, aucune de leurs religions n'était capable d'expliquer le bleu et le
noir qui entouraient le sang rouge de l'animal. Après une rude chevauchée,
ils se retrouvèrent nez à nez avec Heldiniar. Qui était-elle ? Et cette blessure
à la jambe droite, du sang bleu. Le jeune homme regarde son père qui fit de
même. Puis il se retourna vers la femme mais ne vit plus que les arbres à
perte de vue. Soudain, une grande douleur l'envahis et le fit tomber de sa
monture. Il remarqua alors le dard de Xjorp fiché dans son corps, hurla de
douleur et de frayeur alors qu'il perdait usage de ses sens. Il ferma les yeux et
continuait malgré tout d'entendre les cris alentour, mais aussi des bruits
étranges, comme si on pliait d'énormes branches d'arbre, voire des troncs
entiers. Peu à peu, le silence se fit, alors que les bruits continuait, Il
commença alors à rêver, comme si son inconscient voulait que les dernières
choses qu'il voit soit des images joyeuses.
Heldiniar lâcha son emprise sur le jeune homme, elle en avait vu peu, mais
suffisamment pour comprendre que ce qu'elle lui avait retiré du corps était
plus dangereux qu'il n'y paraissait. De plus, elle n'avait pas à connaitre les
rêves inconscients de la victime. Elle se tourna alors vers l'autre corps inerte,
mais ne trouva aucun dard, juste une mare de sang sur le sol autour et sous le
corps. Le jeune homme reprenait peu à peu ses esprits et ses repères, il
regardait sans comprendre la seraphin et son père. Celle-ci mit sa main sur
l'épaule du jeune homme en faisant signe de la tête qu'elle n'allait rien y
faire. Mais le garçon n'y prit pas garde, il semblait encore déconnecté du
monde. Heldiniar fit disparaître le dard dans un flux lumineux, souleva le
jeune homme comme s'il n'était qu'une simple feuille de papier, le posa sur
le dos de sa monture et repris sa route sans mot dire, la victime se laissa
inconsciemment faire, loin de comprendre ce qu'il lui arrivait. Il ferma les
yeux et s'endormit, bercé par les mouvements et les bruits de sabot du hiaryl.
Jyral se réveilla doucement, autour de lui, les murs de la pièce et
tout son contenu lui était inconnu, il voulut se lever, mais son corps ne
réagit point. Regardant autour de lui, il remarqua qu'il s'agissait d'une
chambre d'une enfant, il pouvait y voir les poupées rangées soigneusement
aux coté de piles de livres dans deux bibliothèques, une commode et une
armoire, un bureau sous un immense miroir. Le bureau était jonché de
feuilles semblables à des papyrus, mais aussi de cahiers. La chaise qui
accompagnait le bureau n'était pas à sa place, mais au chevet du lit. La porte
était ouverte, mais Jyral était seul dans la pièce. Une table de chevet attira
son attention, il y avait une coupelle et un mot était écrit en rune étrange à
coté de celle-ci, "Silkame" réussit-il à lire. Il réussit aussi à traduire ce terme,
il chercha à attraper la coupelle et ses bras réagirent, puis il but le liquide
bleu de la coupelle. Le gout était immonde, mais il sentit à nouveau ses
jambes, il réussit à se redresser sur le lit. Il remarqua enfin que ses vêtements
étaient pliés un peu à l'écart, sans la moindre exception, il souleva les
couvertures pour confirmé ce qu'il voyait et retomba net la tête sur l'oreiller.
Pris par une intense pensé qui s'imposait bien plus à lui que sa nudité et qui
semblait vouloir le paralysé à nouveau.
Il fut soulevé de la monture, et réveillé par Heldiniar. Ils étaient
dans une zone plus clairsemée de la forêt, les arbres s'écartaient assez pour
permettre une plus grande visibilité des environs. Ils semblaient même
vouloir s'écarter d'un arbre plus large que les autres. Heldiniar posa
doucement Jyral à terre, elle montra sa gorge, faisant signe de demander s'il
pouvait parler. Jyral la regarda et fit signe que non, Elle décida alors d'entrée
directement dans ses pensées. Elle se retrouva nez à nez avec lui, dans un
espace vide comme pour éviter d'être distrait par l'entourage et pour ce
concentrer sur l'interlocuteur. Tout en parlant Serani, Heldiniar pris la
parole : "Désolé de devoir te faire à nouveau subir ça, mais je n'ai pas d'autres
moyen. Je me nomme Heldiniar, et toi, quel est ton nom ?
- Jyral, lança-t-il étonné de s'entendre. Où somme-nous ?
- Dans ma propre conscience Jyral, après tout, chacun son tours non ?
- Mais que s'est-il passé, j'étais sensé être mort…
- J'aimerais pouvoir te répondre, mais nous en somme au même point.
Pourquoi m'avoir attaqué dans la forêt ?
- Je n'ai fait qu'obéir à mon père, il devait avoir une bonne raison de
s'attaqué à un être inconnu.
- Nous ne pourrons jamais la connaître dans ce cas."
Jyral eut un mouvement de recul, autour de lui, il voyait Heldiniar tenant le
père et lui faisant signe qu'il était trop tard. "Qu'est-ce que je vais devenir
maintenant ?
- Pour le moment, je dirais que tu vas rester ce que tu es déjà.
- Mais comment est-ce possible, il n'est pourtant pas…
- Ton père devait combattre plus d'un adversaire, et tu as eus la chance
que lui n'a pas sut obtenir, annonça-t-elle en faisant apparaître le dard
de Xjorp entre eux. Tu t'y connais peut-être plus que moi là-dessus ?
- Ce sont des morceaux d'écorces d'arbres qui empêche les créatures de
monté à leur sommet, bien que ça ne gène en rien les oiseaux.
- D'après ce que j'en ai vu, ça paralyse de douleur celui qui y touche, au
point de lui faire perdre ses sens, voire la vie.
- exactement, mais je ne comprends pas comment j'ai pu survivre à ça.
- Il doit forcément y avoir une raison. Tu as bien réussis à me blessé,
alors survivre d'un poison mortel…
- Mais qu'êtes vous dont au juste ? Un démon ?
- Peut-être, lança Heldiniar en souriant. Je suis un seraphin, ce que je
représente pour toi ou ton peuple m'importe peu.
Sur ce, elle relâcha son emprise, délaissa Jyral et retourna à sa monture. Elle
passa sa main sur la blessure encore ouverte de l'animal, ce qui referma la
plaie comme si elle n'était que du simple maquillage. Jyral réussit à bouger il
observa les alentours et remarqua que l'arbre imposant de la zone portait des
dards de Xjorp. Il s'en approcha doucement, intrigué par la couleur claire du
poison habituellement violet, qui là était jaunâtre. Arrivé à un mètre de
l'arbre, celui-ci ce mit à bouger et frappa en direction de Jyral. L'énorme
branche s'arrêta à un cheveu de lui, bloqué par une épée émettant une lueur
jade éclatante. S'ensuivit un bref discours entre l'arbre et la seraphin. Jyral se
sentit partir, un des dards l'avait atteint en traitre, ses derniers mots furent
simplement "Non, pas encore". Il entendit le Hiaryl à ses coté et tomba
instinctivement sur son dos.
Méfiez vous des seraphins, leur fureur peut être destructrice, si vous croisez l'un d'entre eux, il pourra vous sauver la vie ou vous tuer d'un revert de main...

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Re: Impuissant Yotta [chapitre 5 mit]

Message par galaad »

Chapitre 7 : Folie
Pour Alienar, le temps était passé bien plus vite aussi, partit d'une simple prêtresse dans ce monde abrupte, il avait désormais des dizaines de temples pour lui dans cette planète, mais encore bien d'autres dans divers univers de sa zone. Il avait ainsi obtenu un moyen simple de contrôler la vie de chaque espèce et même de diriger d'une manière plutôt brutale le développement technologique et culturelle des civilisations qu'il surveillait. Ainsi, il avançait fièrement devant la population réunit dans le temple. S'approchant d'un étrange trône devançant une statue à son effigie. Le trône montrait sa forme dracoïde, et les deux cornes sur la tête du dragon pointaient allègrement vers le centre du trône, le visage colérique du dragon observant devant lui, gueule ouverte. Alienar regardait les ouvrage le sourire aux lèvres, se tourna vers la foule et n'eut aucunement le temps de s'assoir sur son siège que la statue derrière lui se brisa comme du verre. Effrayant la foule qui se précipita à l'extérieur du temple. Le seraphin regarda la foule et leva le nez vers le fronton du temple, un adversaire de taille s'y présentait, et semblait venir d'une planète qu'Alienar n'avait pas encore visité. Il portait une épée et ses vêtements le feraient passer pour un rodeur dans n'importe quel monde. Sans mot dire, il frappa à nouveau, faisant éclater en morceau le trône du seraphin immobile. L'être disparut aussitôt son attaque terminée, laissant Alienar pantois. Celui-ci se retourna observant les décombres, soudain tout le temple se mis à chanceler et s'effondra autour de lui. Les pierres semblaient éviter l'entité via un champ de force qui l'entourait totalement. La population s'amassa devant les décombres. L'un d'entre eux cria au blasphème, et la foule suivit peu après. Alienar fit un tour sur lui-même, observant les gens un à un, s'attendant à retrouver son agresseur dans cette immense cohue. Par un simple geste, il détendit les cordes vocale des criards, les forçant ainsi à garder le silence, non sans les étonné, ni leur faire avaler leur salive. Une lueur or l'entoura puis il disparu des décombres.
"Je savais que Piryk'ols serait à ton goût Heldiniar, Lança Diarl Sari en caressant le Hiaryl. Il te sera utile, mais il n'est pas immortel, même si leur longévité est surprenante.
- Je l'espère, mais ça n'explique pas mon problème.
- Ce Jyral n'est pas comme les autres, je te l'accorde, survivre 2 fois à ce poison est digne du miracle, il te faudra le surveiller.
- Pourquoi cela ?
- L'univers primordial à été détruit par des gens disposant de pouvoirs variés dont la puissance variait aussi, lança Vendonir. Il faut donc les contrôler, voilà votre rôle dans vos zones respectives.
- Les contrôler, mais ils sont libre, on ne va rien leur imposer, rétorqua Heldiniar.
- Au contraire ma fille, je suis d'accord avec Vendonir. Imposont leur des règles simples dés qu'ils développent des pouvoirs de haut niveaux.
- Et pourquoi pas une hiérarchie, tant qu'on y est, demanda Heldiniar excédé.
- C'est une idée judicieuse, ils pourraient ainsi être plus simples à contrôler, lança Vendonir.
- Mais ils doivent garder leur libre arbitre, on ne doit rien leur imposer. Tu devrais lui demander de choisir entre une vie normale, une liberté totale mais risquée pour lui, ou une liberté surveillée."
Heldiniar acquiesça et prit la direction de sa chambre. Alienar avait tout entendu de la conversation. Alors que Vendonir repartait à ses activités, il informa sa mère des derniers évènements. Elle sembla pensive, regardant Alienar dans les yeux, elle commença par le gifler à trois reprises. Il avait forcé divers peuples à le vénérer, ce qui n'était pas du gout de Diarl Sari. Puis, elle lui annonça la même chose qu'à Heldiniar. Le seraphin rétorqua : "Il ne se laissera pas soumettre aussi facilement, et puis, comment pourraient t-ils se reconnaître entre eux ? Cela force la création de deux camps de pseudos-entités qui pourraient très bien entré en conflit.
- C'est un risque à prendre Alienar. On pourrait les reconnaitre avec le port de vos sceaux respectifs, ces êtres sauraient alors à qui ils doivent rendre des comptes, mais ils pourraient aussi bien se battre comme des clans rivaux. Mais c'est malheureusement le seul moyen appréciable de les distinguées.
- Et qu'adviendrait-il des autres ?
- S'ils sont trop dangereux, il faudra les soumettre ou les éliminés, mais n'oublis pas, ils peuvent devenir presque aussi puissant que toi.
- Cela ne va pas changer nos objectif, mère ?
- T'en rappelles-tu, des objectifs que je vous ai confiés à tous les huit ?
- Effectivement, non, répondit le séraphin après une longue hésitation.
- Alors commence par laisser en paix les peuples qui te vénéraient, puis reprend le bon chemin, étudier les cultures est une chose, les modifiés, ce n'est pas de ton ressort. Tu dois préserver les vies, pas imposer ta loi.
- Mais si leur culture …
- Es-tu un d'entre eux ?
- Non
- Alors tu ne peux pas les juger. Pour cela, demande l'avis de la population, étudie leur civilisation, leurs tradition, leur histoire, mais ne change rien sans une vraie raison.
- Et que devrais-je faire pour les autres pseudos-entités qui croiseront mon chemin ?
- Si elles sont encore jeune et sans pouvoir, prend les comme disciple, et apprend leur à contrôler leur puissance. Sinon soumet les au choix.
- J'y veillerais.
Sur-ce, Diarl Sari invita Alienar à rejoindre sa chambre, il quitta alors la pièce alors que sa mère appelait Nanetia et Tialmay. Alienar n'en tint pas compte et alla à la porte d'Heldiniar. Celle-ci était ouverte, Heldiniar, assise sur ce qui devait servir de lit caressait Piryk'ols d'un air pensif, la pièce était vaste, recouverte de plantes vertes une véritable jungle miniature. Il y avait un bureau recouvert de mousse accolé au mur. Juste au dessus, un étrange miroir présentait la carte du Multivers que contrôlait Heldiniar comme s'il était un immense écran de télévision plasma. Sur cette carte des points verts et d'autres blancs. Les points verts, minoritaires représentaient les univers où Heldiniar avait séjourné, il y en avait déjà une bonne dizaine. Une petite parcelle de l'écran montrait la chambre où un étrange personnage était allongé, il s'agissait de Jyral, allongé dans le lit, toujours dans un coma profond. Sur le mur en face de la porte se trouvait une baie vitrée et une porte ouvrant sur un balcon tout autant emplie de plantes. A coté du lit, on pouvait y voir une table de chevet engorgé de manuscrits et de livres. Il en était de même pour les bibliothèques qui parcourraient le mur de la porte de la pièce. Une armoire assez large était à coté du bureau, grande ouverte, elle laissait voir divers vêtements qu'Heldiniar devait avoir ramené de ses voyages. L'un d'entre eux était la cape du père de Jyral. Une autre armoire était emplie d'objets divers, allant des armes aux ouvrages de broderies en passant par diverses sculptures, d'autres encore décoraient la pièce de ci de là. Alienar entra et s'assit aux coté d'Heldiniar. "Que comptes-tu faire de lui, demanda-t-il en montrant Jyral. Le laisseras-tu choisir sa voie ?"
- On nous a demandé de laisser à ces gens le libre arbitre, je ne vois pas pourquoi je l'obligerais à me suivre.
- Ce serait toujours un bon moyen de lui sauver la vie, non ?
- Mais que gagnerait-il en retour ? Vivre sous la tutelle de quelqu'un c'est une chose, mais là il n'aura pratiquement plus de liberté
- Et puis à être surveillé constamment, il n'aura pas non plus d'intimité
- C'est déjà le cas, j'ai déjà tout vu de lui.
- Qu'est-ce que tu raconte, demanda Alienar étonné. Tu n'as quand même pas ?
- Si, j'ai dû sonder son esprit pour pouvoir comprendre ce qui l'avait attaqué. Pour lui sauver la vie, j'ai dû prendre cet arbuste en otage, il repartira d'où il vient dés mon retour devant Jyral."
L'arbuste en question était au milieu de la carré, il se mit à bougé et fit découvrir à Alienar son visage tout de bois. Un visage élancé, sans nez, et assez plat qui aurait fait penser à un regroupement de planches placés au dessus du tronc. Alienar le regarda avec un grand sourire puis quitta la pièce dans une lueur or.
Les décombres étaient toujours là, mais la foule était désormais absente, lorsqu'Alienar revint sur les lieux de l'attaque. Un gros calmar chevauché par un enfant lui faisait face. Ils étaient tout deux semi-transparent, immatériel. Annonçant les règles à suivre à l'encontre des pseudos-entités. Nanetia annonça alors une hiérarchie en citant deux noms pour chacun des échelons. Messagers et Algaldies n'étaient que le premier échelon de celle-ci, mais pas le moins important, il représentait toutes les populations et leurs héros d'un soir, héros que le temps ne fera pas perdurer dans les mémoires. Puis il cita les Démiurges et les Ildari. Ces êtres puissants, bien que mortels représentait les personnages des mythes et des légendes, mais aussi ceux qui pouvaient être considérer tel des dieux ou des déesses. Enfin, il cita les Divinités et les Dalgaroes. Ce dernier échelon était le plus dangereux pour le Multivers car il représentait des entités immortelles qui auraient le pouvoir de se déplacer de manière limité dans le Multivers alors que tous les autres requièrent l'aide d'une tierce personne pour quitter leur monde d'origine. Nanetia et Tialmay disparurent laissant Alienar dans les décombres. Celui-ci décrit un cercle de ses mains et les pierres se mirent à fondre pour ne laisser qu'un immense lac de roche en fusion. Ce lac se souleva sous les gestes d'Alienar puis pris la forme de l'ancien temple, mais il perdit quelques mètres pour permettre d'ajouter à celui-ci une statue de l'agresseur d'Alienar. Une fois la roche de nouveau solide, le temple était plus resplendissant qu'auparavant, et un texte était inscrit sur le trône du temple. "Eselec Sam Solian dan spirim inla nasia jima linamar umi Eselec".
Après cela, Alienar quitta les lieux et observa la planète depuis l'espace. Une voix se fit entendre derrière lui. Le seraphin se retourna et regarda son interlocuteur flotter comme lui dans l'espace. Il s'agissait de son agresseur. "Alors petit faux-dieu ? On a reçu des ordres ?" Devant le silence d'Alienar, il reprit : "Dalgaro hein ? Pourquoi pas, chacun son tour de jouer au dieu, tu ne crois pas ? Et puis, contrairement à toi, je suis bien mieux sur les sculptures." Alienar lui répondit par un direct du droit en plein visage qui les firent reculés de quelques mètres. "Tu aurais pu blesser quelqu'un imbécile !, lança Alienar. Que tu veuille me narguer passe encore, mais ne fait pas de victimes innocentes.". le dalgaro passa sa main sur son visage, tout en arborant un sourire narquois. "Qu'es-je à faire de tous ces gens ? Et qu'ont-ils d'innocent ? Le poulpe a donné deux noms, mais dans ce regroupement, comment différencié un messager d'un algald ?" Pour seule réponse, il reçut un vent solaire qui lui brula une partie de ses vêtements et de sa peau. "Pourquoi continus-tu à m'attaquer ? Tu sais très bien que détruire mon corps ne me tueras pas. Je serais juste réexpédier dans mon monde d'origine pour me régénéré." Alienar attaqua de nouveaux au corps à corps, mais le dalgaro l'arrêta net. "Et si ton monde d'origine disparais, tu seras envoyé dans le néant. Nanetia n'a pas parlé de la population elle-même, mais des gens apte à laisser un tant soit peu leur nom dans l'histoire. Quand à leur innocence, que savent-ils vraiment de ce qui les entoure ? Ils ne sont que des enfants ignorant la vérité sur la cours dans laquelle ils jouent". Sur-ce, Alienar frappa de plus bel obligeant le dalgaro à se défendre pour s'en sortir. Celui-ci récupéra des astéroïdes, des météores et météorites de la ceinture non loin d'eux et les fit virevolter en direction d'Alienar à une vitesse extrême. Le seraphin pris sa forme dracoïde pour les éviter plus aisément. "Vas-y petit seraphin, dance comme un lézard" Il éclata de rire devant ce spectacle, baissant ainsi sa garde. Alienar passa à nouveau à l'offensive et le prit en traitre, fouettant le visage du dalgaro de sa queue. Prit au dépourvu, le dalgaro perdit l'équilibre et pivota sur lui-même. Il détruisit alors les astres qu'il utilisait comme arme pour éviter d'en perdre le contrôle. Le dragon récupéra alors les poussières éparpillées et les rassembla via le vent solaire tout autour du dalgaro. Il montra alors à son adversaire sa forme de seraphin, ses yeux de couleur or était restée ceux du dragon et sa chevelure pourtant brune était désormais totalement doré. Sans demander quoi que se soit à son adversaire, il l'envoya avec les poussières en direction de la planète. Alienar accompagna sa victime, traversant à grande vitesse l'atmosphère brulante, le dalgaro hurlait de douleur. Leur course continua jusqu'au sol, ils traversèrent étrangement le toit du temple sans le détruire, ainsi que le sol, arriver à quelques mètres sous la surface, le dalgaro sentit le sol le rattraper, il repartit un instant dans les airs sur moins d'un mètre pendant qu'Alienar atterrissait sur lui, le propulsant à nouveau violement contre le sol. Le seraphin le frappa sans s'arrêter. Les poussières s'agglutinèrent sur eux, puis, le sol trembla, suivit par toute la planète. Alienar stoppa enfin ses mouvements. Le dalgaro compris alors que son adversaire n'avait plus le contrôle de ses gestes, dans un dernier geste, il fit s'ouvrir la planète, écartant ainsi toute la ville qui entourait le temple. La naine rouge qui illuminait le ciel devint soudain verte et semblait aspirer par une force inconnue. Un immense faisceau traversa les cieux et atteignit les deux entités, donnant à la pierre du temps une teinte carbonée. Lorsque l'étoile de ce système repris sa teinte habituelle, il ne restait plus qu'un cratère encerclant le temple noir. Au sous-sol de ce temple, dans ce qui deviendra plus tard "la crypte de la furieuse grandeur d'âme", il ne restait qu'une statue creuse des deux combattants. Le seraphin sortit du temple, et observa le spectacle macabre qui s'offrait à ses yeux. Retirant son casque de cristal de son visage, il le regarda comme s'il se regardait dans un miroir. Il reprenait enfin ses esprits et comprenait ce que Diarl Sari ne voulais pas trouver dans les univers neutres. Il était le moins contrôlable du groupe, et le plus impulsif. Il n'avait même pas remarqué le dernier geste du dalgaro avant de l'envoyer de nouveau dans la douzième dimension où il ne pourrait plus nuire pour un moment. Il remit alors son casque sur son visage et repris sa route, laissant la planète dans son triste état tel un souvenir gravé à jamais dans le Multivers, pour le rappeler à l'ordre.
Méfiez vous des seraphins, leur fureur peut être destructrice, si vous croisez l'un d'entre eux, il pourra vous sauver la vie ou vous tuer d'un revert de main...

"on ne peut guère vivre sans amour, mais on peut vivre sans sexe"

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Re: Impuissant Yotta [chapitre 6-7 mit]

Message par galaad »

Chapitre 8 : Neutralité
Calidor et Galaad venaient d'être rappeler au palais par un enfant jonché sur une monture aquatique. La chambre de Galaad était enneigé, mais chaleureuse, les meubles étaient disposer de manière sérieuse et ordonner, quelques feuilles étaient sur le bureau, placées comme le ferait un perfectionniste du rangement. Le seraphin venait à peine d'arrivé, encore noirci par sa dernière bataille. Le contraste entre l'entité et la pièce était renversant. Il n'y avait guère de décoration dans cette chambre, la sobriété de la pièce était d'autant plus agaçante. La neige au sol donnait envie de s'allonger dessus plutôt que sur ce qui servait de lit. Contrairement à la chambre d'Heldiniar, le balcon de celle-ci était resté entièrement d'origine. Rien n'aurait laissé penser que l'intérieur de la pièce était aussi blanc voire aveuglant. Dans le miroir-carte qui surplombait le bureau, on pouvait voir que le seraphin avait déjà parcourut bon nombre d'univers, mais cela restait quand même une minorité. La table de chevet accolé au lit semblait bien vide, mais son tiroir devait être bien remplit. Il y avait aussi une bibliothèque où étaient disposés des livres à en pleuvoir, classés par ordre alphabétique et par univers d'origine. L'armure de cristal de Galaad était accrochée à un présentoir, ce devait être le seul vêtement dont il disposait en dehors de celui qu'il portait
A l'opposé, la chambre de Calidor était tout aussi bien organisée. Le seraphin venait à peine de creuser des liserait sur les murs et le sol. Il y fit couler de la lave qui éclaira la pièce sombre d'une lumière orange rassurante. La lave découpait les murs au tiers de leur hauteur et passaient aux pieds de la porte et du mur extérieur. Au sol, elle décrivait deux carrés concentriques coupant la superficie de la pièce en trois zones. Le balcon affichait la même enseigne. La chambre ainsi éclairée, Calidor sortit de la pièce en direction du centre du palais. Dans la chambre, on pouvait désormais mieux observer les fais et geste de l'entité, son parcours plutôt sinueux de son territoire, mais aussi une créature semblable à un corbeau, mais dont le bec était en faite une véritable mâchoire pleine de dents. L'animal était endormi sur un perchoir en or. Quant au reste de la pièce, elle restait mystérieusement sombre, on supposait le lit sous l'un des liserait de lave, il devait y avoir une table de chevet non loin de celui-ci, mais elle restait invisible. L'armure d'apparat de Calidor était sous le lit, rangé à la vas vite. Une étagère ou deux couvraient le mur de la porte, mais on ne pouvait pas distinguer ce qu'elles portaient.
Ils arrivèrent devant la salle centrale, et observèrent au dessus de la porte une inscription en glyphe seranienne, qui n'était pas présente auparavant, on pouvait y lire un nom représentant idéalement la fonction principale de la pièce, "Li Ominalia Leimerim" signifiant pratiquement observatoire du Multivers, bien que seuls la carte et le plafond vitré permettaient d'observer celui-ci. Autant que les balcons du palais offraient une vue sur le territoire assigné à la chambre. Ils entrèrent tout deux dans la pièce, Diarl Sari observait par la carte un univers étrangement vide, seuls deux points apparaissent sur la carte et se rapprochaient l'un de l'autre, lentement. Les deux seraphins observaient la scène en silence. Diarl Sari avait en main une pile de livre qu'elle venait sans doute de ramener de sa bibliothèque, d'autres étaient étaler devant la carte, ouvert à diverses pages, les uns sur les autres dans un désordre organiser digne d'elle. Elle se mit en tailleur et ouvrit l'un des livres de la pile qu'elle venait de poser délicatement à terre. "Vous tombez bien, j'ai de la lecture pour vous, annonça-t-elle. Mais cette mission ne va pas vous plaire.
- Pour que ces livres soient autant éparpillés, ce doit être important.
- Oui, je te l'accorde Calidor, ça pourrait même être dangereux pour vous. Cela fait un bail que je n'ai pas revu ces nations, et elles ont besoin de nous.
- Explique nous la situation.
- J'y viens, mais d'abord, sachez que vous serez en zone neutre, à la frontière du territoire de Belgon.
- Malheureusement, son absence prouve qu'il ne sera pas de la partie
- Il n'en aurait pas le droit de toute manière, J'essaie toujours de m'occuper des zones neutres et si besoin, je ne fait pas intervenir les frontaliers
- Si je comprend bien, on a pas voix au chapitre sur des zones neutres en frontière de nos territoire.
- Exactement, sauf s'il faut vraiment envoyer tout le groupe.
- Et la situation ?
- Cet univers est en décrépitude, il ne reste que des trous noir et quelques étoiles. Cet univers possède en revanche deux civilisations rivales qui ont sauver une partie de la biodiversité de leur ancien univers. Malheureusement, elles se dirigent l'une vers l'autre et j'aimerais me tromper en disant qu'il va y avoir des dégâts.
- Tu veux qu'on évite une guerre en somme ?
- Oui Calidor, si ces nations disparaissait, l'univers perdrait toute son histoire et devra reprendre depuis le début.
- En fait, tu comptes donner à la nouvelle floraison de cet univers les graines de l'ancien.
- Exactement, mais pour ça, il faudra que ces deux nations s'entraident, au lieu de s'entretuer. Sinon ils seront condamner et périront lentement alors que l'univers entrera dans une phase de restructuration.
- Question idiote, mais, pourquoi s'entretueraient-ils ?
- Ils ont toujours été en conflit, malgré leur idéaux multiculturels.
- Allons-y Cali, nous verrons bien mieux sur place
- Oui, et puis mieux vaut ne pas perdre de temps
- Attendez, Allez chercher vos armures d'apparat, dans cet univers, mieux vaut qu'on vous remarque vraiment, de plus cela vous obligera a garder votre forme de seraphin, je ne veux pas vous voir en dragon où en humain là-bas."
Ils acquiescèrent et partirent sans attendre vers leur destination après s'être habiller de leurs armures. Galaad n'avait pas tort, ils arrivèrent dans l'univers en question alors que les deux flottes étaient à quelques jours de distances. Trop court pour apprendre, même pour des seraphins, une histoire, des cultures, et traditions entières. Dans le cosmos vide de toute lumière, les deux entités observaient les lumières émanant des deux flottes spatiales. Calidor posa sa main sur l'épaulière de Galaad, montrant de l'autre main une pièce magnifiquement décoré, sur l'une des faces, on observait une fleur, semblable à une rose, sur l'autre un crâne. La tranche était dentée très finement et la pièce bien qu'épaisse de quelques millimètre était très légère. Calidor montra désigna le crâne et lança la pièce délicatement dans le vide. Elle tournoya rapidement avant que Calidor ne l'arrête à bonne hauteur. Passant la pièce sur le dos de son autre main, il dévoila la fleur. Galaad fut donc décisif pour choisir le camps qu'ils allaient rejoindre tout deux. Il désigna celui qui était à gauche comme destination, mais arrêta Calidor avant qu'il ne parte sans aucune stratégie.
- Attend Cali, Il faut d'abord que l'on réussisse à trouver les bons vaisseaux, mais il faut aussi que l'on obtienne le respect des hauts gradés. De plus, on ne sait rien d'eux.
- Mais si on reste planté là à rien faire, on va juste les voir s'entretuer sans raisons.
- On a un peu de temps, le mieux serait d'obtenir une chance de parler au plus haut militaire et d'avoir accès à leur bibliothèques, mais comment ?
- On verra sur place, tu ne crois pas ?
- Tout parais si simple avec toi..."
Sur-ce, ils partirent chacun de leur coté, La flotte que devait protégé Calidor était gigantesque, des dizaines de milliers de vaisseaux parcourraient l'espace en formation serrer laissant en leur centre bon nombres de vaisseaux plus large que les autres, n'ayant pas même une allure militaires. Un peu avant cette flottille civile, un autre engin tout aussi imposant avançait fièrement, entourer d'appareils bien moins imposant par la taille, mais tout autant par leur nombre. Calidor s'approcha du vaisseau et fut accueillit à bras ouvert par les armes de celui-ci et de tous les bâtiments environnant de la flotte. Calidor se plaça directement sur le plus gros vaisseaux, les tirs cessèrent immédiatement, mais les projectiles mobile ayant été largué auparavant continuaient leur route vers leur cible sans vergogne, malheureusement, elles furent détruite par le bouclier extérieur du bâtiment. Calidor regarda le spectacle qui s'offrait alors à lui, les véhicules qui l'entourait étaient véritablement gigantesque, il avait poser le pied sur l'un d'eux, mais il n'en voyait pas le bout de la poupe. Un véhicule de petite taille sortit du flanc gauche du bâtiment, Il était rapide, entre quatre à cinq fois la vitesse du son. Calidor le regarda sans faire mouvement. L'appareil passa au dessus de lui à deux reprises, puis il disparut à nouveau sur le flanc du bâtiment. Calidor entama alors une longue marche pour éviter que les détecteurs ne détectes sa présence en nageant dans le vide spatiale comme il l'aurait fait d'habitude. Il lui fallut quelques heures pour atteindre une ouverture assez large sur le flanc du vaisseaux. Cette ouverture, fermée par un champs de force, donnait sur un immense hangar où des engins identiques à celui qui l'avait survolé étaient en maintenance. Le seraphin traversa rapidement et aisément le champ de force tel un virus infectant une cellule, chuta sur près de cinq mètres de haut et atterrit bras le premier sur le sol métallique de l'engin. Il se redressa tel un gymnaste pour retomber sur ses pieds et commença alors la visite des lieux. Au bout de quelques heures de marche, il atteignit une salle emplie de casiers. En les fouillant de plus près, il trouva quelques informations intéressante. Il était à bord d'un vaisseau Jolkie, une espèce visuellement repoussante, assez hideuse, mais pas pour autant effrayante à première vue. Dans toutes les informations qu'il trouva, il remarqua que toute la flotte militaire était sous l'étendard Jolkie et les vaisseaux habitations, les vaisseaux d'approvisionnement et tous les autres vaisseaux civils sous leur joug était de toute autres espèces. Il trouva aussi un journal dans les information privés d'un des soldats, l'une des pages était plus marquée que les autres, elle y racontait une erreur politique des nations désormais séquestrées dans les vaisseaux civils qui désignait les Jolkies comme seuls protecteurs de la flottille non militaire, mais aussi la destruction des bâtiments militaires non Jolkies. Les pertes étaient élevées en individus de toutes espèces, mais s'élevaient à zéro pour les Jolkies. Calidor comprit alors qu'il n'aurait sans doute aucun moyen de raisonner le capitaine du vaisseaux, et que la flottille civile n'avait aucune chance de ce rebellé ou de reprendre les rênes de leur survie. Un soldat jolkien le pris par l'épaule et le retourna montrant son arme, il tonnait d'étrange mots dans sa langue. Lorsqu'il vit le journal, il le repris de force des mains de Calidor qui garda étonnamment son calme. Tout en parlant Serani, il demanda si le journal était à lui, ce qui fit réagir la créature par l'affirmative ou tout du moins ce qui pouvait y ressembler. Il pointa son arme vers le visage de Calidor qui ouvrit un large sourire narquois en lui demandant de l'amener à son chef.
Le seraphin se retrouva au beau milieu d'une pièce vide et étroite, propulser avec force dans la pièce par le jolkien, celui-ci brisa une des phalanges de l'aile gauche de Calidor, Le bruit que fit la fracture plus plus intense que le cri de douleur de Calidor dans cet espace confiné, ce qui obligea le coupable à se retourné. Calidor regarda son aile qu'il 'arrivait pas à déployer convenablement dans cet espace. Le jolkien le pris par le bras et le fit sortir, tut en le maintenant enjoue, il lui fit signe de déployer ses ailes. L'entité ne se fit pas attendre et observa le sang bleu couler de la fracture, l'os, la troisième phalange de ce qui serait un majeur pour une main était brisé en son milieu, la membrane était déchirer sur l'un des coté, c'est de cette zone que le sang coulait le plus. Le tortionnaire regardait l'aile du séraphin avec un air désolé. Ne sachant que faire, il restait pétrifié devant la blessure. L'entité disparu sous ses yeux ébahi, retournant directement dans la salle où le jolkien l'avait aperçu. Une fois sur place, le seraphin réduisit la fracture et referma la déchirure de son aile avant de reprendre ses recherches.
Combien de temps Calidor resta dans cette pièce, seul Tialmay le sait. Le jolkien entra dans la pièce, il referma la porte derrière lui, cette fois-ci, il ne portait pas son arme. Mais il tenait une feuille aussi grande que lui enroulée dans sa main gauche et son journal dans sa main droite. Il déplia la feuille sur le sol, Calidor l'observa, étonné. Il s'agissait du plan du vaisseau. Le jolkien posa son journal à un endroit précis de la carte. À ce moment, une alarme retentit suivit d'un ordre que Calidor ne sut comprendre. Le jolkien désigna une zone du vaisseau sur la carte, puis il montra des signes sur ses bras que Calidor n'avait pas remarqué auparavant, puis il montra le plafond. Tout en faisant ses gestes, il parla dans sa langue à Calidor, mais en montrant le plafond, le terme qu'il utilisa ne correspondait pas à ce qu'il désignait, en Serklans, il aurait désigné le terme "supérieur" ou "patron" ou bien "chef". Calidor se précipita alors vers la zone désignée par le jolkien. Il traversa les couloirs évitant du mieux qu'il le pouvait les jolkiens qui les parcourraient, il lui fallut plus d'une demi-heure de course effrénée pour atteindre le pont du bâtiment. Entrant dans la pièce par la force, il trouva en face de lui cinq sièges disposées d'une étrange manière, un au centre de la pièce, deux autres étaient en contrebat devant le siège central, laissant un espace entre eux, ils étaient entourer par une console de commande assez large. Au dessus du siège principal, et un peu en avant de celui-ci, un énorme écran montrait plusieurs dizaines de vaisseaux. Les deux autres sièges étaient tournés chacun vers un autre coté de la pièce, toujours devant d'énormes commandes de bord. Une demie-douzaine de soldat braquèrent leurs armes sur l'entité alors que le personnage assis sur le siège central parlait à un écran d'où Calidor pouvait voir quelques personnes inconnu ainsi que Galaad. Ils étaient en pleines négociations et celle-ci ne semblaient guère avancées dans le sens que les entités le désiraient. Galaad remarqua la présence de son homologue mais ne fit aucun signe. Le capitaine Jolkie se retourna doucement, observa Calidor dans les yeux puis se retourna vers son écran, enfin, il prit la parole et attendit une réponse. Galaad annonça alors le but de la présence de Calidor dans le vaisseau jolkien, ce qui eut pour effet de déplaire au capitaine, malgré cela, il laissa le seraphin s'approcher. L'entité salua les protagonistes des négociations qui reprirent alors étrangement plus calme qu'auparavant. Le seraphin appris alors que la flotte qui lui faisait face appartenait à une nation unie sous le nom des Faokal, une grande famille ayant fait ses preuves dans tous les domaines et respectant des idéaux multiculturelles très ouvert.
Les négociations n'avançaient toujours pas au bout de quelques heures, le capitaine de la flotte jolkienne semblait harassé, il pianotait de ces quatre doigt sur l'accoudoir de son siège. Contre toute attente, le capitaine ordonna à la flotte de tirer laissant tous les protagonistes pantois. Dans l'écran de contrôle des communications, Calidor observait son frère, celui-ci sortit de l'écran en courant. La flotte jolkienne entière assailli sa rivale de toute part, mais un immense bouclier blanc entoura la flotte, empêchant à toutes les armes de la flotte jolkienne d'atteindre leur but, toute sauf une, une seule torpille était passé, ayant franchie le bouclier avant qu'il ne soit levé, elle s'encastra dans le vaisseau amiral Faokal. Les communications s'interrompirent sur l'écran et le vaisseaux explosa. Devant ce spectacle effrayant, Calidor perdit pied et avant de comprendre quoi que ce soit, il senti les larmes couler sur ses joues et sa main gauche baignant dans un étrange liquide. Sa main venait de traverser le métal et le cuir du siège et ne s'était arrêter qu'une fois après avoir atteint le cœur du capitaine encore à rire de l'explosion du vaisseau. Il extirpa sa main pleine de sang du corps sans vie du capitaine et le propulsa à l'arrière du pont du vaisseau sous les yeux ébahis des soldats alentours. Il s'assit sur le siège et ordonna aux vaisseaux jolkies de cessez le feu. Les vaisseaux obéirent sans hésité. La flotte Faokal semblait ne jamais avoir répondu à l'agression, En regardant par la cloison extérieur, Calidor, toujours en larme observait les flottes, le bouclier de Galaad était encore levé, pourtant le vaisseau amiral Faokal n'était plus qu'une épave sans vie. Une main se posa sur l'épaule de Calidor. Celui-ci ne détourna pas le regard, il observait l'épave désormais à la dérive. "Tu aurais dû faire ça bien plus tôt Cali". Le visage de Calidor se transforma, il se retourna vers son frère et le prit dans ses bras, répandant du sang sur les habits blanc du seraphin. Celui-ci le repoussa gentiment.
"Tu oublis que nous somme des entités Cali, nos corps ne sont rien de plus que des moyens de communication correct pour les vies du Multivers.
- Mais comment as-tu ?
- Je me suis téléporter dans un autre vaisseau de la flotte.
- Et l'équipage ? Pourquoi leur flotte n'a pas répondu au tirs ?
- Les membres d'équipage du vaisseau amiral sont en vie. Pas de perte autre que matériel, a quoi pourrais bien servir de se venger.
- Mais attends, ils devaient être nombreux, et il est impossible d'aller dans un endroit que l'on ne connait pas sans risques.
- j'ai eut de la chance, j'ai utilisé les souvenir d'un des membres d'équipages pour les envoyé dans la soute d'un autre vaisseau.
- Tu t'es retrouvé dans le camps le plus simple à gérer
- Pas du tout, tu n'avait qu'à tuer le capitaine du navire pour gagner, j'ai dû convaincre une flotte entière de me faire confiance.
- En si peu de temps, c'est impossible...
- quatre jours, c'est court, mais suffisant quand on est face à des gens ouvert d'esprits."
Méfiez vous des seraphins, leur fureur peut être destructrice, si vous croisez l'un d'entre eux, il pourra vous sauver la vie ou vous tuer d'un revert de main...

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Re: Impuissant Yotta [chapitre 6-7 mit]

Message par galaad »

Chapitre 9 : Appeler un Tisrani un Chat
Tialmay était en pleine visite cordiale du palais, entrant dans les chambres des seraphins absents, il regardait les cartes de chacun d'eux, se demandant où ils pouvaient bien se trouvé en ce moment. Heldiniar, encore au palais, gardait un œil sur lui autant que sur Jyral, mais l'enfant ne risquait pas grand chose dans le palais, Vendonir et Nanetia étaient dans le Leimerim, Diarl Sari devait être encore à la nurserie à observer les quelques milliards de trilliards d'espèces qui y vivait en simple couple pour l'éternité. Deux individus de sexes opposé était faible pour faire revivre une espèce dans une autre planètes d'un autre univers, mais suffisant pour conserver le matériel génétique propre à l'espèce. Le palais avait désormais refait les chambres à l'étage, au lieu des trois chambres des premières entités, au dessus du Leimerim, il y en avait désormais quatre plus petite, mais suffisante. Malgré cela, les chambres les plus vastes restaient celle des seraphins. Une fois la moitié sud des chambres visité, Tialmay pris l'escalier qui descendait vers une salle immense à l'étage inférieur, elle était aussi vaste que le palais lui-même, et étrangement vide de tout ameublement, Tialmay ne chercha pas d'explication, il savait que cette salle était à la fois un moyen d'agrandir le palais d'un étage sans peine, mais aussi un bon moyen d'obtenir diverses pièces supplémentaires. Encore un étage plus bas, il atteignit le rez de chaussé, les jardins s'étendaient à perte de vue derrière les baies vitré de le pièce qui 'était autre qu'un petit salon. Il trouva aussi à cet étage des bureaux remplis de paperasses qui entouraient l'entrée principale.
Il décida alors de remonter, n'ayant aucune envie de déranger Diarl Sari dans la nurserie du sous-sol, nurserie qui donnait d'ailleurs sur d'immenses étendues végétales bien plus vastes que les jardins. Il fit le tour des chambres, arrivé à celle de Galaad, il ne pu s'empêcher de plonger dans le tapis de neige qui recouvrait le sol et remarqua le présentoir sans armure. En regardant sur le miroir-carte, il remarqua un point très éloigné de la zone, un point qui disposait de deux teintes, mais la seconde se confondait avec le fond de la carte. Il ressortit de la pièce, en fermant la porte, il remarqua qu'aucune trace n'était visible sur le tapis de neige alors qu'il s'y était allongé de plaisir. Il passa alors à la chambre de Belgon. Comme pour les chambres de Calidor et d'Heldiniar quand ils quittent les lieux sans leurs créatures de compagnie, la porte était close. Tialmay l'ouvrit en grand, dévoilant une chambre semblable à un enfer se sable et de flamme, sur le lit, un animal digne d'un tigre à dent de sabre dormait sagement, il était encore jeune, et rêvait allègrement dans la chaleur de la pièce et la douceur du lit du seraphin. Tialmay observait l'animal gaiement, il entra dans la pièce et ne pu s'empêcher de caresser la créature endormie. Celle-ci ronronna sous l'effet des caresses puis Tialmay sortit de la pièce, laissant la créature dormir en paix.
Lorsque la créature se réveilla, elle observa la pièce, se leva du lit et s'approcha de la porte laissé entre-ouverte. Il passa la tête par l'ouverture et poussa celle-ci un petit peu plus, il avait déjà visité les lieux sur les épaules de Belgon et survoler les jardins sur son dos. Cette fois, l'animal pouvait enfin se balader dans tout le palais sans être sous la surveillance de son "maitre". La première chose qu'il fit fut de suivre l'odeur qu'il avait senti sur lui en se réveillant et qu'il ne connaissait pas, celle de Tialmay. Il la suivit jusqu'à la chambre de celui-ci. Chambre qui était totalement vide en dehors du lit et de sanitaires dans une petite pièce à part, sanitaires qui jurait avec les installations habituelles du palais, mais qui semblait tout à fait normal pour un être qui n'était pas encore une entité à part entière. Il n'y avait qu'un petit présentoir avec quelques vêtements supplémentaires, Tialmay ne semblait guère les mettre et devait les réservé pour de plus grandes occasions. La créature renifla les vêtements, mais ne trouva pas leur propriétaire dans la pièce. Elle reprit donc le chemin des étages inférieur et tomba nez à nez devant Vendonir qui décida de la récupérer et de la remettre directement dans la chambre de Belgon, il savait que celui-ci s'inquiéterait s'il ne la trouvait pas à son retour. La créature se laissa faire jusqu'à atteindre la chambre, mais une fois dans celle-ci, elle fila à toute jambe, laissant Vendonir dans la pièce sans lui avoir laissé le temps de réagir.
Elle courut quelques temps, cherchant l'accès aux jardins puis elle trébucha dans l'escalier avant de tomber devant Tialmay, elle était indemne, mais elle se souviendra longtemps de la chute qu'elle venait de faire. Tialmay la caressa doucement, la créature se laissa faire et sentit la pseudo-entité avant de lui lécher le visage. Tialmay continua son chemin, suivit par la créature.
Dans la chambre de Belgon, Vendonir observait le miroir-carte, il toucha un à un les points rouges qui sillonnait celle-ci et regardait sur la droite les mondes visité défilé les un après les autres. Enfin, Belgon apparut à l'écran, Vendonir ce mit alors à parler, annonçant la vadrouille de la créature. Belgon fit signe qu'il revenait et disparut de l'écran dans une lumière rouge. Enfin, il réapparut sur le balcon moins d'une minute plus tard, ouvrant la porte fenêtre de l'extérieur. Il entra dans la pièce et salua Vendonir en reposant son casque au coté de son armure d'apparat rangée dans une armoire. Enfin, il posa un livre dans sa bibliothèque et entama une longue discussion avec l'entité du Vide. Au fil de la discussion, le ton monta de plusieurs crans, puis Vendonir quitta la pièce en même temps que le seraphin, chacun partirent dans une direction différente, l'un grognon, l'autre serein, Belgon se dirigeait à l'étage supérieur alors que Vendonir partait vers les étages inférieurs. Le seraphin monta calmement les escaliers, il savait qu'il trouverait l'animal à cet étage, arrivé dans le couloir central, qui n'est autre qu'une pièce en forme de croix dont le centre est arrondit et où les 4 murs extérieurs étaient ornés de baies-vitrés, il s'approcha de la porte de la chambre de Tialmay, frappa à la porte et reçut comme réponse un grognement amical venant de la créature. Il ouvrit la porte et fut assaillit par celle-ci qui l'envoya a terre en lui léchant le visage. Belgon se releva, calme.
"Il est vraiment adorable, lança Tialmay à Belgon en se suçant un doigt, un vrai petit chaton, très joueur en plus.
- C'est normal Tialmay, il est jeune lui aussi, mais il reste dangereux.
- Oui il griffe bien, annonça Tialmay en souriant.
- Tu l'auras appris à tes dépend, rétorqua gentiment Belgon en lui souriant, mais il n'avait sans doute pas envie de te faire du tort.
- Je sais Belgon, je sais, toutes les créatures ayant un instinct de chasseur sont ainsi."
Le seraphin avait mit la créature sur ses épaules pendant cette discussion. Après un bâillement qui montrait ses deux canines supérieurs aussi grandes que le petit doigt, la créature s'allongea de tout son long autour de la nuque de Belgon, tel un col de fourrure mais en animal vivant et dont les pattes tombaient des deux cotés, devant la poitrine du seraphin. La tête accoudée à l'épaule de son "maitre", l'animal s'endormit de nouveau. L'entité déploya ses ailes puis les replia de manière à offrir un point d'appuis supplémentaire à l'animal avec les articulations, qui pour l'équivalent brachiale de l'aile étaient les poignets, placés alors sur le bas du dos et les omoplates de l'animal. Ainsi sécurisé, il ne chuterai aucunement en arrière. Enfin, l'entité quitta la pièce, laissant Tialmay reprendre ses occupations, mais celui-ci ne l'entendait pas de cette oreille. "Dis-moi Belgon, Y a t-il dans ton territoire un univers dans lequel je pourrais en apprendre plus sur moi et les dimensions ?" Belgon se retourna, regarda l'enfant dans les yeux sans ciller puis tourna de nouveau les talons en émettant un simple "peut-être" et invitant Tialmay à le suivre. De retour dans la chambre de Belgon, Celui-ci pointa un univers sur le miroir-carte. Aussitôt, la carte disparut pour laisser place à une place de village ou divers renards bipèdes se baladaient.
- Ce sont des Vulpes, annonça le seraphin. Ils sont assez avancer culturellement et technologiquement, mais garde une tradition très artisanale, le progrès ne les a pas envahis, mais il reste très présent malgré tout.
- Ils sont marrant avec leur robes variés.
- L'avantage du progrès sans doute.
- Je peux y aller sans risque ?
- Pas seul, mais de toute façon, il faut que Har'geck suive leur entrainement de jilsien de défense."
Devant l'interrogation de Tialmay, Belgon désigna la créature sur ses épaules. Puis il invita l'enfant à s'approcher de lui et à se tenir fortement. Une intense lumière rouge entoura les trois êtres comme une flot d'étoiles, Tialmay sentit son corps être tirer fortement hors de la lumière devenu tunnel rouge au travers duquel il observait le Multivers. Il sera de toute ses forces les jambes de Belgon auxquelles il se cramponnait. Autours de lui, le Multivers se rapprocha rapidement, ils traversèrent une bulle d'un multivers. A l'intérieur, Tialmay observait diverses autres bulles d'univers, ils entrèrent de nouveau dans l'une d'elle et y trouvèrent amas d'étoiles, de galaxies, trous noirs et quasar, nébuleuses et nuages stellaires, une nombre infini d'âtres autour desquels Belgon slalomait pour atteindre sa destination. Tialmay regarda au dessus de lui et remarqua une étoile assez distante qui se rapprochait bon train. Au bout d'un moment assez court, il observa les astres entourant l'étoile et remarqua que la planète vers laquelle ils se dirigeaient disposait d'une atmosphère de teinte rougeâtre alors que l'étoile était d'un vert intense. Lorsqu'ils entrèrent dans l'atmosphère de la planète, des flammes les entourèrent, brulante et dangereuses, elle s'éteignirent quelques kilomètres avant d'arriver au sol meuble d'un petit parc à l'intérieur du village vu précédemment dans le miroir-carte. Tialmay lâcha prise après un atterrissage en douceur malgré la vitesse extrême du voyage. Har'geck bailla et étira ses pattes et ses griffes, enfin il rouvrit des yeux ébahis par le nouveau décors, grommela puis se redressa sur les épaules de Belgon avant d'en descendre lentement, non sans griffer le seraphin au passage. Autour d'eux, des enfants vulpes jouaient et gambadaient dans le parc, étroitement surveillés par des adultes, assis à droite à gauche sur les bancs, discutant entre eux sinon plus.
Au palais, les allers et venues allaient bon train, Heldiniar était la plus active, suivit de près par Erigar, Calidor puis Demeteria. Tous étaient très actif à leur bureaux, écrivant sur de nombreuses pages des noms variés suivit d'informations diverses et variés, En fin de compte, Diarl Sari, remarquant le lot grandissant de feuille décida qu'il était temps de moderniser un peu tout e gardant les traces écrites. Elle fit apparaître au mur, à droite des portes des seraphin, un écran plat assez large, Derrière le mur, l'écran était relié à un petit lecteur dans lequel pouvait passé les feuilles que ses enfant écrivaient. Ainsi toutes les informations écrites étaient stockées dans cet énorme base de données et lisible par tous via les écrans extérieurs. A coté du lecteur, un casier récupérait les feuilles lut, un écran plus fin donnait les informations sur les individus inscrits sur les feuilles et ainsi, les entités se voyait garantir un espace vital moins envahis d'informations imposante par leur taille. Diarl Sari remarqua que la plupart des individus que les seraphins avait noté étaient en fait des messagers ou des algaldies, rare étaient les êtres dont le niveau était suffisant pour aller plus haut dans la hiérarchie, mais le Multivers, encore jeune, mais vaste, n'avait pas développer un nombre trop conséquent de héros pouvant obtenir le secours des seraphins afin de perdurer dans le temps.
Belgon et Har'geck étaient de retour dans la savane, sur la planète d'origine de la créature. Celle-ci avançait en tête, devançant le seraphin de quelques mètres et se retournant fréquemment. Enfin, ils arrivèrent non loin d'une grotte et Har'geck s'y précipita d'un air joyeux. Une femelle adulte sortit de la grotte et alla a sa rencontre, Har'geck stoppa net sa course et regarda derrière lui. Belgon fit un signe affirmation à la créature qui semblait dépiter. La femelle tourna autour d'Har'geck, elle semblait ne pas en croire ses yeux. Le seraphin s'approcha et posa c'est mains sur chacun d'eux. Les deux créatures reculèrent toute deux. S'éloignant l'une de l'autre dans une synchronisation trop parfaite. "Le temps n'est pas le même entre ici et le palais, annonça Belgon. Il fallait vous y attendre, même les tisranis grandissent, vieillissent et meurent." Har'geck sauta sur les épaules du seraphin et évitait désormais le regard de la femelle qui n'était autre que sa sœur. Diarl Sari avait déjà rencontrer ce problème, et peu après avoir rencontrer Tialmay, en lui proposant de rester au palais, elle lui avait demander de ralentir le temps qui avait cours en son domaine. Tialmay s'était alors affairé à le ralentir au niveau du plus lent des univers connus.
La pseudo-entité du temps n'avait d'ailleurs pas grandement avancé dans l'univers des vulpes, même si elle en gardait de bon souvenirs et de nombreux livres qui désormais étaient ranger sur une étagère au mur de sa chambre. Bien que tous les livres du palais ne soient que des copies seranienne des originaux, Tialmay était loin de pouvoir tout comprendre du contenu des recueils philosophiques, des revues scientifiques et autres recueils culturels des vulpes, mais les bases mathématiques qu'il y trouva étaient suffisantes pour trouvé des similitudes avec son ancien univers, son seul inconvénient était de ne pas avoir un contrôle suffisant sur le temps pour s'en offrir afin de tout comprendre de suite. De plus, il savait qu'utiliser ce pouvoir sans l'accord d'autres entités lui serait sanctionner. Malgré cela, il continua ses voyages vers l'univers vulpe sans aucune protection, observant de temps à autre Har'geck et Belgon à l'entrainement, ou suivant les autres enfant dans ce qui ressemblait à une école, à l'affut de la moindre information qui lui serait utile, même dans une langue qui lui était inconnue. L'un des enfant vulpe, étonné de voir que Tialmay cherchait des réponse alors qu'il en donnait beaucoup au professeur, s'intéressa à lui au point d'être toujours à ses cotés, à la recherche désormais des mêmes réponses que la pseudo-entité. Belgon surveillait les fait et gestes des deux enfants toujours sur les quatre chemins, allant de la bibliothèque à l'école voire dans les laboratoires et même ce qui s'approchait trait pour trait à des facultés de sciences.
A force de recherche, Tialmay avait enfin compris le rôle de Gichard dans l'univers vulpe, tout du moins sur les quatre premières dimensions. Celle-ci était intimement lié à la constante de temps qui avait lieu ici. Il compris qu'en changeant cette constante, le temps ne passerait plus de la même manière, accélérer, ralenti, il n'en savait rien. Il en était de même pour Alvina, son incompréhension était totale, Pourtant, il avait en sa possession les valeurs exacte des huit premières dimensions pour quelques univers, mais aucun d'eux ne sembla être assez lié pour permettre la création d'une équation qui résoudrait son problème.
- "Tu y comprends quelque-chose Kil'Jou ?
- Vraiment rien, annonça le vulpe à Tialmay.
- Il doit bien y avoir une solution.
- Elle nous tend sans doute les bras, mais on ne la vois pas."
Har'geck était à leur coté, Belgon entra dans la pièce et annonça à Tialmay qu'il allait partir, celui-ci ne sembla pas avoir envie de retourner de nouveau bredouille au palais. Le seraphin quitta alors la pièce sans rétorquer. Kil'Jou observa un objet sur une petite table et bailla.
"C'est quoi la dernière constante Tialmay ?
- Je la connais sous le nom de Malisa.
- Ce nom m'est inconnu, et puis il est tard, autant dormir.
- Oui, tu as raison, la nuit porte conseil."
Kil'Jou se déshabilla totalement, Tialmay allait faire de même quand Har'geck poussa un grognement loufoque qui les interloqua, ils se mirent à rire réveillant du même coup le tisrani. Il se leva et s'approcha de Kil'Jou qui le caressa. Tialmay observa la scène. Puis, se rappelant enfin de la huitième dimension, il attrapa le bras gauche de Kil'Jou et une patte avant du tisrani. Kil'Jou le laissa faire, mais parut étonné par se comportement. Tialmay eut un léger sourire qui obligea les deux autres à se regarder dans les yeux sans comprendre.
"Malisa régit toute les proportions, elle explique pourquoi deux corps si différent sont pourtant incroyablement proche.
- Et en quoi cela résout-il le problème, demande Kil'Jou en repoussant le tisrani loin de son entre-jambe qu'il voulait reniflé.
- Son rôle ne doit pas être seulement lié à la vie, elle doit aussi régir les corps célestes
- J'arrive pas à te suivre Tialmay, où veux-tu en venir ?
- Je n'en sais encore rien, mais je pense avoir trouver une solution.
- On verra demain, dormons."
Méfiez vous des seraphins, leur fureur peut être destructrice, si vous croisez l'un d'entre eux, il pourra vous sauver la vie ou vous tuer d'un revert de main...

"on ne peut guère vivre sans amour, mais on peut vivre sans sexe"

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