Un point de vue sur l'asexualité et la sexualité
- Astérisque
- Adepte
- Messages : 150
- Inscription : 02 mars 2008, 01:03
- A aimé : 0
- A été aimé : 2 fois
Un point de vue sur l'asexualité et la sexualité
Plusieurs constats :
1. Nous vivons en fait dans une société assez normative ; à savoir une société qui se plaît à définir normes et règles, parfois (pas toujours bien sûr) absurdes et au mépris du simple bon sens. Ainsi, bien souvent, pour beaucoup de gens dans la société, on a la chose suivante :
Sexualité = Faire l’amour = Pénétration(s) ou fellation/cunnilingus
Voilà. Pour beaucoup de gens, voilà la définition de la sexualité. On constate donc qu’il s’agit d’une définition très restrictive et qui ne peut en aucun cas prendre la complexité de la personne humaine et la complexité des rapports entre leur personne et la sexualité.
Un certain nombre de gens vont donc être de fait exclus de cette définition Mais il existe mille et une autres formes de sexualité. Et du coup, peut être que ceux qui étaient asexuels avec la première définition ; peuvent devenir sexuels, si l’on prend en compte les mille et une autres formes de sexualité.
2. La sexualité est un peu comparable à un film photographique. La lumière du jour, l’exposition détériorent la sexualité. Si vous voulez flinguer votre sexualité, vous n’avez qu’à la raconter à tout le monde. Vous verrez que les effets s’en feront vite ressentir.
Or nous vivons dans une société qui a notamment connu dans les années 60-70 (Faites l’amour, pas la guerre) l’effet du « mouvement de libération sexuelle » (qui rappelons le, n’est pas spécifique à la France mais quasiment au monde entier, mouvement qui a apporté de bonnes choses, mais aussi, de manière peut-être plus difficile à comprendre, de mauvaises choses. Comme toute bonne chose a ses revers de médailles.
Or donc pour en revenir à la comparaison précédente, la sexualité c’est donc un peu comme un film photographique.
La sexualité, aujourd’hui sans doute plus que jamais , est un domaine qui relève totalement des alcôves et des chambres.
Nous vivons aujourd’hui une époque qui expose, surexpose, sur-sur expose etc. la sexualité, souvent sans se rendre compte des effets néfastes d’une telle pratique .
Cette exposition a eu des effets bénéfiques, comme par exemple dédramatiser l’homosexualité.
Mais elle a eu aussi je pense ce revers de médaille : parler, exposer au tout venant, c’est détériorer sa propre sexualité. Peut-être qu’il y a des gens chez qui ça a un effet inverse. Mais je pense que pour la plupart des gens ça a un effet négatif.
3. La sexualité vue comme outil de valorisation.
Incompréhensiblement , la sexualité est, vue aujourd’hui comme outil de valorisation. Ce n’est pas quelque chose de nouveau, c’est une erreur vieille comme le monde mais que je ne suis jamais arrivé à la comprendre complètement.
Or la sexualité, après tout, ce n’est qu’une composante, certes importante, mais qu’une composante parmi d’autres de la vie humaine. Au même titre que l’alimentation, le sommeil ou les jeux par exemple.
Lorsque vous venez de manger, vous ne vous en glorifiez pas. Il n’y a aucune gloire à tirer de manger.
Pourquoi se glorifier d’avoir fait l’amour avec telle ou telle personne alors ?
Une interprétation possible qui fait intervenir les enjeux de pouvoirs : la personne qui se glorifie d’avoir fait l’amour avec tel ou telle personne établit une relation de pouvoir, dominant( e) /dominé(e) sur la personne avec qui elle a fait l’amour ; chasseur(eresse)/proie . et s’en glorifie comme un dominant se glorifie d’avoir dominé ou bien comme un chasseur d’avoir pris une proie .
Ca ne donne pas une très belle image de l’humain mais malheureusement, je trouve cette théorie assez réaliste…
4. La sexualité comme domaine de crispation et d’exagération
On aura aussi constaté qu’aujourd’hui la sexualité fait l’objet de crispations et d’exagérations.
Mais, à bien y réfléchir, ce n’est pas propre à la sexualité. D’autres composantes de la vie humaine, l’alimentation par exemple, font aussi l’objet d’exagérations (trop peu ou excès). Il est donc attendu et peu surprenant que la sexualité fasse aussi l’objet d’exagérations.
5. Sexualité et amour, composantes de la vie humaine
Il faut redonner à l’amour et la sexualité leurs justes places.
Rappelons aussi que la sexualité n’est en aucun cas une fonction vitale de l’Homme
L’alimentation , par exemple, est objectivement une fonction plus importante que la sexualité. La preuve ? On peut tout à fait vivre sans avoir de sexualité, ; en revanche on ne peut pas vivre sans s’alimenter.
Ca ne veut pas dire que la sexualité n’est pas importante , mais redonnons lui la place qu’elle a.
Un des défauts , donc, de la société d’aujourd’hui, c’est qu’elle voit la relation amoureuse et la sexualité comme des choses centrales dans la vie des gens.
Or ce sont des notions certes très importantes. Que l’on constate leur existence et leur importance, d’accord, mais ne leur donnons pas plus d’importance qu’elles n’ont.
L’être humain est doté de langage, de pensée, d’émotions. Il est capable de faire un tas d’activités ; et l’amour et la sexualité ne sont , après tout , que deux activités parmi une infinité d’autres.
Et ça ben on n’est pas dans une société qui se rend bien compte de tout ça. A tel point qu’il y a des gens qui se suicident ou tuent d’autres personnes « par amour ».
Ce qui est stupide. Imaginons qu’une nuit vous ne dormez pas (votre fonction de sommeil a été défaillante ) ou bien que lors d’un repas vous n’ayez pas faim (votre fonction d’alimentation a été momentanément défaillante) . Est-ce que vous allez vous suicider pour autant ? Non. Eh ben c’est pareil avec l’amour et la sexualité. Je ferai remarquer également que chaque être humain est plus ou moins compétent et efficace, a plus ou moins d’appétit, dans chacune de ces composantes. Par exemple, certains aimeront manger, mais auront un faible désir sexuel, compenseront avec une forte tendance au sport ; d’autres auront un grand appétit sexuel, mais mangeront peu, et s’exprimeront dans d’autres domaines , etc. Une infinité de combinaison est possible.
Bref redonnons à l’amour et à la sexualité une place, certes importante ; mais gardons quand même à l’esprit que ce ne sont que deux composantes de la vie humaine parmi bien d’autres composantes (ex : le sommeil, le travail, le sport, les jeux etc etc) .
1. Nous vivons en fait dans une société assez normative ; à savoir une société qui se plaît à définir normes et règles, parfois (pas toujours bien sûr) absurdes et au mépris du simple bon sens. Ainsi, bien souvent, pour beaucoup de gens dans la société, on a la chose suivante :
Sexualité = Faire l’amour = Pénétration(s) ou fellation/cunnilingus
Voilà. Pour beaucoup de gens, voilà la définition de la sexualité. On constate donc qu’il s’agit d’une définition très restrictive et qui ne peut en aucun cas prendre la complexité de la personne humaine et la complexité des rapports entre leur personne et la sexualité.
Un certain nombre de gens vont donc être de fait exclus de cette définition Mais il existe mille et une autres formes de sexualité. Et du coup, peut être que ceux qui étaient asexuels avec la première définition ; peuvent devenir sexuels, si l’on prend en compte les mille et une autres formes de sexualité.
2. La sexualité est un peu comparable à un film photographique. La lumière du jour, l’exposition détériorent la sexualité. Si vous voulez flinguer votre sexualité, vous n’avez qu’à la raconter à tout le monde. Vous verrez que les effets s’en feront vite ressentir.
Or nous vivons dans une société qui a notamment connu dans les années 60-70 (Faites l’amour, pas la guerre) l’effet du « mouvement de libération sexuelle » (qui rappelons le, n’est pas spécifique à la France mais quasiment au monde entier, mouvement qui a apporté de bonnes choses, mais aussi, de manière peut-être plus difficile à comprendre, de mauvaises choses. Comme toute bonne chose a ses revers de médailles.
Or donc pour en revenir à la comparaison précédente, la sexualité c’est donc un peu comme un film photographique.
La sexualité, aujourd’hui sans doute plus que jamais , est un domaine qui relève totalement des alcôves et des chambres.
Nous vivons aujourd’hui une époque qui expose, surexpose, sur-sur expose etc. la sexualité, souvent sans se rendre compte des effets néfastes d’une telle pratique .
Cette exposition a eu des effets bénéfiques, comme par exemple dédramatiser l’homosexualité.
Mais elle a eu aussi je pense ce revers de médaille : parler, exposer au tout venant, c’est détériorer sa propre sexualité. Peut-être qu’il y a des gens chez qui ça a un effet inverse. Mais je pense que pour la plupart des gens ça a un effet négatif.
3. La sexualité vue comme outil de valorisation.
Incompréhensiblement , la sexualité est, vue aujourd’hui comme outil de valorisation. Ce n’est pas quelque chose de nouveau, c’est une erreur vieille comme le monde mais que je ne suis jamais arrivé à la comprendre complètement.
Or la sexualité, après tout, ce n’est qu’une composante, certes importante, mais qu’une composante parmi d’autres de la vie humaine. Au même titre que l’alimentation, le sommeil ou les jeux par exemple.
Lorsque vous venez de manger, vous ne vous en glorifiez pas. Il n’y a aucune gloire à tirer de manger.
Pourquoi se glorifier d’avoir fait l’amour avec telle ou telle personne alors ?
Une interprétation possible qui fait intervenir les enjeux de pouvoirs : la personne qui se glorifie d’avoir fait l’amour avec tel ou telle personne établit une relation de pouvoir, dominant( e) /dominé(e) sur la personne avec qui elle a fait l’amour ; chasseur(eresse)/proie . et s’en glorifie comme un dominant se glorifie d’avoir dominé ou bien comme un chasseur d’avoir pris une proie .
Ca ne donne pas une très belle image de l’humain mais malheureusement, je trouve cette théorie assez réaliste…
4. La sexualité comme domaine de crispation et d’exagération
On aura aussi constaté qu’aujourd’hui la sexualité fait l’objet de crispations et d’exagérations.
Mais, à bien y réfléchir, ce n’est pas propre à la sexualité. D’autres composantes de la vie humaine, l’alimentation par exemple, font aussi l’objet d’exagérations (trop peu ou excès). Il est donc attendu et peu surprenant que la sexualité fasse aussi l’objet d’exagérations.
5. Sexualité et amour, composantes de la vie humaine
Il faut redonner à l’amour et la sexualité leurs justes places.
Rappelons aussi que la sexualité n’est en aucun cas une fonction vitale de l’Homme
L’alimentation , par exemple, est objectivement une fonction plus importante que la sexualité. La preuve ? On peut tout à fait vivre sans avoir de sexualité, ; en revanche on ne peut pas vivre sans s’alimenter.
Ca ne veut pas dire que la sexualité n’est pas importante , mais redonnons lui la place qu’elle a.
Un des défauts , donc, de la société d’aujourd’hui, c’est qu’elle voit la relation amoureuse et la sexualité comme des choses centrales dans la vie des gens.
Or ce sont des notions certes très importantes. Que l’on constate leur existence et leur importance, d’accord, mais ne leur donnons pas plus d’importance qu’elles n’ont.
L’être humain est doté de langage, de pensée, d’émotions. Il est capable de faire un tas d’activités ; et l’amour et la sexualité ne sont , après tout , que deux activités parmi une infinité d’autres.
Et ça ben on n’est pas dans une société qui se rend bien compte de tout ça. A tel point qu’il y a des gens qui se suicident ou tuent d’autres personnes « par amour ».
Ce qui est stupide. Imaginons qu’une nuit vous ne dormez pas (votre fonction de sommeil a été défaillante ) ou bien que lors d’un repas vous n’ayez pas faim (votre fonction d’alimentation a été momentanément défaillante) . Est-ce que vous allez vous suicider pour autant ? Non. Eh ben c’est pareil avec l’amour et la sexualité. Je ferai remarquer également que chaque être humain est plus ou moins compétent et efficace, a plus ou moins d’appétit, dans chacune de ces composantes. Par exemple, certains aimeront manger, mais auront un faible désir sexuel, compenseront avec une forte tendance au sport ; d’autres auront un grand appétit sexuel, mais mangeront peu, et s’exprimeront dans d’autres domaines , etc. Une infinité de combinaison est possible.
Bref redonnons à l’amour et à la sexualité une place, certes importante ; mais gardons quand même à l’esprit que ce ne sont que deux composantes de la vie humaine parmi bien d’autres composantes (ex : le sommeil, le travail, le sport, les jeux etc etc) .
-
- Membre
- Messages : 27
- Inscription : 08 nov. 2008, 23:37
- A aimé : 0
- A été aimé : 5 fois
Re: Un point de vue sur l'asexualité et la sexualité
Je trouve ton mail très intéressant,^^ et te remercie de la richesse qu'il contient. C'est rare de trouver des personnes qui "osent" remettre en question la place que tient la sexualité dans la vie des gens, parce qu'on parait tout de suite vieux jeu, has been voire rétrograde...
Je le sais parce que de nombreuses fois où j'ai tenté d'exposer mon point de vue, c'est ainsi qu'on me voyait.
A propos de ta partie numéro 3, La sexualité est en effet utilisée comme un moyen de valorisation, un outil de pouvoir c'est évident, et je me dis qu'il n'en resterait pas grand chose si les gens ne l'utilisaient pas de cette manière...
Je vais tenter de réagir à ce que tu as dit.
A la lecture de ta première partie, je me dis qu'on peut parler de sexualité dès lors qu'il y a excitation sexuelle. Qu'en penses tu?
Quant à la surexposition de la sexualité, je te ferai part de ma théorie finalement pas exceptionnelle:
je pense que la sexualité est la somatisation des interdits par analogie.
exemple: un grand patron qui se doit d'être toujours en position de force, à qui on interdit la faiblesse et qui en souffre(personne n'est parfait!), verra ce besoin de reconnaissance dans la faiblesse transformé en fantasme sexuel plus ou moins conscient (l'énérgie de ce besoin ayant besoin d'être traitée, elle se fixe en des lieu où elle pourra l'être: le corps, et le choix des zones de definit en fonction du sens que le sujet leur donne et de leur innervation) et sera donc amené à avoir des rapports sexuels où son rôle sera d'être le faible, l'impotent...
Dans ce cas, il est certain que plus les pratiques sexuelles sont devoilées, plus elles perdent leur côté "interdit" "caché"... plus elles perdent de leur capacité à exciter.
En tout cas, c'est comme ça que je le comprends...
Quand tu dis que c'est souvent soit un domaine où l'on est crispé, soit un domaine où l'on est excessif, ça me semble inévitable puisque c'est un lieu où on joue avec les interdits et où on compense les carences relationnelle et d'estime de soi qu'il y a ds notre vie.
Je crois que la sexualité qui comprend tout un tas de pratiques et qui n'est pas l'expression du besoin de l'espèce à se reproduire (car personnellement je crois qu'il existe un instinct reproducteur qui se devellope ou non en fonction du vecu) existe parce que nous sommes des êtres de langages qui, par analogie, deplacent leurs desirs pour les satisfaire plus aisément lorsqu'ils deviennent insoutenables.On y revit avec le corps des scenario qui trouvent leur origine dans notre vie familiale ou autre...
permets tu que je partage avec toi un texte que j'ai ecris il y a quelques temps surle sujet?
Je le sais parce que de nombreuses fois où j'ai tenté d'exposer mon point de vue, c'est ainsi qu'on me voyait.
A propos de ta partie numéro 3, La sexualité est en effet utilisée comme un moyen de valorisation, un outil de pouvoir c'est évident, et je me dis qu'il n'en resterait pas grand chose si les gens ne l'utilisaient pas de cette manière...
Je vais tenter de réagir à ce que tu as dit.
A la lecture de ta première partie, je me dis qu'on peut parler de sexualité dès lors qu'il y a excitation sexuelle. Qu'en penses tu?
Quant à la surexposition de la sexualité, je te ferai part de ma théorie finalement pas exceptionnelle:
je pense que la sexualité est la somatisation des interdits par analogie.
exemple: un grand patron qui se doit d'être toujours en position de force, à qui on interdit la faiblesse et qui en souffre(personne n'est parfait!), verra ce besoin de reconnaissance dans la faiblesse transformé en fantasme sexuel plus ou moins conscient (l'énérgie de ce besoin ayant besoin d'être traitée, elle se fixe en des lieu où elle pourra l'être: le corps, et le choix des zones de definit en fonction du sens que le sujet leur donne et de leur innervation) et sera donc amené à avoir des rapports sexuels où son rôle sera d'être le faible, l'impotent...
Dans ce cas, il est certain que plus les pratiques sexuelles sont devoilées, plus elles perdent leur côté "interdit" "caché"... plus elles perdent de leur capacité à exciter.
En tout cas, c'est comme ça que je le comprends...
Quand tu dis que c'est souvent soit un domaine où l'on est crispé, soit un domaine où l'on est excessif, ça me semble inévitable puisque c'est un lieu où on joue avec les interdits et où on compense les carences relationnelle et d'estime de soi qu'il y a ds notre vie.
Je crois que la sexualité qui comprend tout un tas de pratiques et qui n'est pas l'expression du besoin de l'espèce à se reproduire (car personnellement je crois qu'il existe un instinct reproducteur qui se devellope ou non en fonction du vecu) existe parce que nous sommes des êtres de langages qui, par analogie, deplacent leurs desirs pour les satisfaire plus aisément lorsqu'ils deviennent insoutenables.On y revit avec le corps des scenario qui trouvent leur origine dans notre vie familiale ou autre...
permets tu que je partage avec toi un texte que j'ai ecris il y a quelques temps surle sujet?
- Jullianna
- Allégorie de l'ataraxie
- Messages : 4816
- Inscription : 27 mai 2005, 21:02
- Localisation : Pays de la Loire
- A aimé : 380 fois
- A été aimé : 401 fois
Re: Un point de vue sur l'asexualité et la sexualité
J'ai trouvé ton post plutôt bien analysé et quasiment, je suis d'accord avec toi sur un bon nombre de points mais celui que je cite ci-dessus...Astérisque a écrit : Lorsque vous venez de manger, vous ne vous en glorifiez pas. Il n’y a aucune gloire à tirer de manger.
.
hum ... il y a des tas de gens aujourd'hui (jeunes et moins jeunes) pour qui la bouffe et boire... est un grand sujet de conversation...
style, on en s'est mis plein la g***** et on dirait qu'ils font un concours de bouteiles vides . Pour beaucoup, une sortie, une soirée, n'est pas réussi s'il n'y a pas ces deux ingrédients, surtout l'alcool biensûr ...
"Sans la musique, la vie serait une erreur." Nietzsche
- Syd
- Alcyon
- Messages : 8119
- Inscription : 17 août 2005, 18:17
- Localisation : France
- A aimé : 0
- A été aimé : 6 fois
- Contact :
Re: Un point de vue sur l'asexualité et la sexualité
Et je complèterais ta phrase en demandant s'il n'y a pas acte sexuel dès qu'il y a stimulation des organes sexuels.Nichkalinca a écrit :je me dis qu'on peut parler de sexualité dès lors qu'il y a excitation sexuelle. Qu'en penses tu?
Ca c'est ce qu'on trouve dans le SM, avec les relations dominant-dominé, mais je ne suis pas convaincue par une relation de pouvoir dans les relations sexuelles qui soit généralisable à l'ensemble de la population sexuelle.Nichkalinca a écrit :exemple: un grand patron qui se doit d'être toujours en position de force, à qui on interdit la faiblesse et qui en souffre(personne n'est parfait!), verra ce besoin de reconnaissance dans la faiblesse transformé en fantasme sexuel plus ou moins conscient (l'énérgie de ce besoin ayant besoin d'être traitée, elle se fixe en des lieu où elle pourra l'être: le corps, et le choix des zones de definit en fonction du sens que le sujet leur donne et de leur innervation) et sera donc amené à avoir des rapports sexuels où son rôle sera d'être le faible, l'impotent...
Il y a une sorte de complainte chez certains S devant ce que la société a fait de relations qui devaient être avant tout intimes. Mais pour ce que j'en ai vu sur plusieurs décennies, la capacité à exciter n'a jamais été amoindrie par quoi que ce soit. Hélas pour nous, serais-je tentée d'ajouter si j'avais envie de plaisanterNichkalinca a écrit :Dans ce cas, il est certain que plus les pratiques sexuelles sont devoilées, plus elles perdent leur côté "interdit" "caché"... plus elles perdent de leur capacité à exciter.
J'ai moi aussi tiqué sur ce passage Car me sont venus en mémoire ces concours crétins où la personne qui mangera le plus de tel ou tel aliment (tarte, hamburger, etc) reçoit un prix, comme s'il s'agissait d'une compétition sportive lambda.Jullianna a écrit :style, on en s'est mis plein la g***** et on dirait qu'ils font un concours de bouteiles vides . Pour beaucoup, une sortie, une soirée, n'est pas réussi s'il n'y a pas ces deux ingrédients, surtout l'alcool biensûr ...
-
- Membre
- Messages : 27
- Inscription : 08 nov. 2008, 23:37
- A aimé : 0
- A été aimé : 5 fois
Re: Un point de vue sur l'asexualité et la sexualité
salut syd!
pour répondre à ce que tu dis sur le sm, je crois, un peu comme Sartre que les relations sont très souvent des relations de pouvoir, paticulièrement dans la sexualité.
A partir du moment une relation est un outil de valorisation, on devient dépendant du regard de l'autre, certains en jouent (comme les sm), d'autres essayent au contraire de ne pas en jouer et d'encourager l'autre à se libérer de l'emprise que leur regard a sur lui, mais je crois que cette dépendance est un moteur important de l'excitation sexuelle..
voyons voir, qu'est ce qui est excitant?
sentir que l'on est "irresistible" que l'autre "succombe" à notre pouvoir de seduction, à notre feminité ou virilité, que son desir est comme "habité" par nous, "envahit". Je trouve les expressions utilisées dans ce domaine très révélatrices...
on nous a souvent dit "faites l'amour, pas la guerre" je crois qu'on a oublié de préciser que la sexualité est souvent une forme de guerre, sous forme de jeu, bien sûr, cette guerre est faites de symboles, mais une forme de guerre quand m^me...
le corps de l'autre y est un terrain à conquerir, et cette sensation de liberté qu'on ressent lorsqu'on le conquiert est, je pense, le fruit de la frustration de notre liberté dans d'autres domaines (comme avec le chef d'entreprise) ou bien, plus globalement, l'expression du besoin de reconstruire son estime de soi en faisant "succomber" l'autre à notre charme.
Je me dis que les A ont peut être choisi de ne pas avoir de rapports sexuels justement pour cette raison? parce qu'ils refusent cette méthode compensatoire qu'est la sexualité soit parce qu'ils préfèrent laisser leurs besoins dans les domaines auxquels ils appartiennent, soit parce qu'ils refusent d'avoir une telle relation avec autrui(ou les deux).Ce qui est , je trouve, tout à leur honneur!^^ d'après ce que j'ai lu sur ce site, ce serait la deuxième réponse?
On dit que l'asexualité pourrait être un phénomène de société, je crois au contraire, que c'est la sexualité qui en est un avant tout, le resultat de sociétés où il n'y a pas d'accueil de nos émotions de la part de la communauté (les cultures tribales, en revanche sont souvent entièrement organisé autour des émotions de chacun (dagaras par exemple ac les rites...); et où on rend les enfants dès le plus jeunes âges dépendants du regard d'abord de leurs parents, de leur approbation, en les habituant à se definir et à s'aimer en fonction du regard des autres qui sont dès lors idéalisés.
Je suis desolée, c'est un peu long. Juste pour me présenter, je ne suis pas A mais je ne suis pas nonplus vraiment S... J'ai souvent eu envie d'abandonner définitivement toute vie sexuelle, mais j'espère encore reussir à construire en moi et avec mon amoureux la sexualité qui serait depouillée de ce que je t'ai décris. Pour moi, ça veut dire, bcp de periodes platoniques...^^
c'etait long, mais j'espère avoir vos avis!
pour répondre à ce que tu dis sur le sm, je crois, un peu comme Sartre que les relations sont très souvent des relations de pouvoir, paticulièrement dans la sexualité.
A partir du moment une relation est un outil de valorisation, on devient dépendant du regard de l'autre, certains en jouent (comme les sm), d'autres essayent au contraire de ne pas en jouer et d'encourager l'autre à se libérer de l'emprise que leur regard a sur lui, mais je crois que cette dépendance est un moteur important de l'excitation sexuelle..
voyons voir, qu'est ce qui est excitant?
sentir que l'on est "irresistible" que l'autre "succombe" à notre pouvoir de seduction, à notre feminité ou virilité, que son desir est comme "habité" par nous, "envahit". Je trouve les expressions utilisées dans ce domaine très révélatrices...
on nous a souvent dit "faites l'amour, pas la guerre" je crois qu'on a oublié de préciser que la sexualité est souvent une forme de guerre, sous forme de jeu, bien sûr, cette guerre est faites de symboles, mais une forme de guerre quand m^me...
le corps de l'autre y est un terrain à conquerir, et cette sensation de liberté qu'on ressent lorsqu'on le conquiert est, je pense, le fruit de la frustration de notre liberté dans d'autres domaines (comme avec le chef d'entreprise) ou bien, plus globalement, l'expression du besoin de reconstruire son estime de soi en faisant "succomber" l'autre à notre charme.
Je me dis que les A ont peut être choisi de ne pas avoir de rapports sexuels justement pour cette raison? parce qu'ils refusent cette méthode compensatoire qu'est la sexualité soit parce qu'ils préfèrent laisser leurs besoins dans les domaines auxquels ils appartiennent, soit parce qu'ils refusent d'avoir une telle relation avec autrui(ou les deux).Ce qui est , je trouve, tout à leur honneur!^^ d'après ce que j'ai lu sur ce site, ce serait la deuxième réponse?
On dit que l'asexualité pourrait être un phénomène de société, je crois au contraire, que c'est la sexualité qui en est un avant tout, le resultat de sociétés où il n'y a pas d'accueil de nos émotions de la part de la communauté (les cultures tribales, en revanche sont souvent entièrement organisé autour des émotions de chacun (dagaras par exemple ac les rites...); et où on rend les enfants dès le plus jeunes âges dépendants du regard d'abord de leurs parents, de leur approbation, en les habituant à se definir et à s'aimer en fonction du regard des autres qui sont dès lors idéalisés.
Je suis desolée, c'est un peu long. Juste pour me présenter, je ne suis pas A mais je ne suis pas nonplus vraiment S... J'ai souvent eu envie d'abandonner définitivement toute vie sexuelle, mais j'espère encore reussir à construire en moi et avec mon amoureux la sexualité qui serait depouillée de ce que je t'ai décris. Pour moi, ça veut dire, bcp de periodes platoniques...^^
c'etait long, mais j'espère avoir vos avis!
-
- Membre
- Messages : 27
- Inscription : 08 nov. 2008, 23:37
- A aimé : 0
- A été aimé : 5 fois
Re: Un point de vue sur l'asexualité et la sexualité
choix n'etait peut être pas le mot juste... je ne voulais pas dire que les A refreinaient leur pulsions, mais qu'elles ne se devellopaient peut être pas parce qu'ils ne font pas les mêmes choix sur des questions tels que la relation à soi, aux autres, à ses emotions... qui ont pour conséquence, en fonction des types de réponses qu'on choisi, tel ou tel comportement sexuel. Toa yen a mé compender? ^^
ou alors c'est un determinisme biologique. Ou tantôt l'un, tantôt l'autre... Pourquoi pas?
mais, au fait, en lisant le forum, je me suis aperçu que bcp se masturbent, pourquoi les A ont ils choisi "asexualité" (qui veut dire sans sexualité) plutot que auto-érotisme (c'est à dire, une excitation envers soi? ou... solo-erotisme? solo-sexualité? enfin, je ne sais pas, mais, au primze abord, je dirais que asexualité c'est une ignorance totale de l'excitation sexuelle?
ou alors c'est un determinisme biologique. Ou tantôt l'un, tantôt l'autre... Pourquoi pas?
mais, au fait, en lisant le forum, je me suis aperçu que bcp se masturbent, pourquoi les A ont ils choisi "asexualité" (qui veut dire sans sexualité) plutot que auto-érotisme (c'est à dire, une excitation envers soi? ou... solo-erotisme? solo-sexualité? enfin, je ne sais pas, mais, au primze abord, je dirais que asexualité c'est une ignorance totale de l'excitation sexuelle?
- Obsidian
- Altruiste
- Messages : 1169
- Inscription : 19 oct. 2008, 15:43
- Localisation : Lyon
- A aimé : 0
- A été aimé : 1 fois
Re: Un point de vue sur l'asexualité et la sexualité
Le terme "asexuel" est large a mon avis.Nichkalinca a écrit :mais, au fait, en lisant le forum, je me suis aperçu que bcp se masturbent, pourquoi les A ont ils choisi "asexualité" (qui veut dire sans sexualité) plutot que auto-érotisme (c'est à dire, une excitation envers soi? ou... solo-erotisme? solo-sexualité? enfin, je ne sais pas, mais, au primze abord, je dirais que asexualité c'est une ignorance totale de l'excitation sexuelle?
Je me définis en tant qu'homoasexuel, dans le sens ou j'ai une attirance sentimentale et esthétique (très prononcé ^^) pour les hommes; mais le sexe (aussi bien l'organe que l'acte) en lui même ne me fait aucun effet, entre le dégout et l'indifférence on va dire.
- Syd
- Alcyon
- Messages : 8119
- Inscription : 17 août 2005, 18:17
- Localisation : France
- A aimé : 0
- A été aimé : 6 fois
- Contact :
Re: Un point de vue sur l'asexualité et la sexualité
Sauf que souvent, les asexuels font les mêmes choix concernant la relation à soi, aux autres, etc, et c'est là qu'ils s'aperçoivent qu'ils sont différents des S, avec les déchirements que cela peut parfois provoquer. Nous ne sommes pas si différents des autres, en fait, et c'est une erreur de certains de nous croire habités d'un idéal de vie ou de relation à l'autre ou de je ne sais quoi. En vérité, nous nous laissons vivre selon notre nature, une fois que nous l'avons acceptée.Nichkalinca a écrit :choix n'etait peut être pas le mot juste... je ne voulais pas dire que les A refreinaient leur pulsions, mais qu'elles ne se devellopaient peut être pas parce qu'ils ne font pas les mêmes choix sur des questions tels que la relation à soi, aux autres, à ses emotions...
C'est la même cause qui fait que certains sont homosexuels, d'autres hétéro etc.Nichkalinca a écrit :ou alors c'est un determinisme biologique. Ou tantôt l'un, tantôt l'autre... Pourquoi pas?
Du tout. C'est une ignorance de l'attirance sexuelle vis-à-vis d'autrui. Les hétéro ne sont pas attirés sexuellement par les personnes du même sexe, les homos ne sont pas attirés sexuellement par les personnes du sexe opposé, les asexuels ne sont attirés sexuellement par des personnes d'aucun sexe. C'est en parallèle aux termes hétéro-, homo- et bisexualité que le terme été forgé (par des chercheurs, pas par des asexuels d'ailleurs).Nichkalinca a écrit :je dirais que asexualité c'est une ignorance totale de l'excitation sexuelle?
Tu devrais lire les faqs si d'autres trucs t'échappent.
-
- Membre
- Messages : 27
- Inscription : 08 nov. 2008, 23:37
- A aimé : 0
- A été aimé : 5 fois
Re: Un point de vue sur l'asexualité et la sexualité
salut!
merci pour tes réponses, Syd.
mais , juste pour la précision, quand j'ai dit qu'asexualité m'evoquait à priori une absence de sexualité, je voulais parler de l'etymologie, 'a' comme préfixe, c'est souvent pour designer l'absence de quelque chose, je voulais juste dire que, du coup, ce choix de mot m'étonnait... puisque bcp de A ont du desir sexuel (solitaire).c'est tout.
quand tu dis que pour les A il n'y a aucun idéal de relation, je suis qd m^me un peu sceptique, j'ai rencontré un couple A (qui n'ont donc pas envie de relations sexuelles avec quelqu'un) qui trouvaient que les relations de couples platoniques étaient vraiment très belles, , bien sûr, ce n'est pas le cas de tout le monde, mais je pense pour certains, c'est le cas. Pourquoi asexualité ne rimerait pas avec idéal de vie pour certains A en m^me temps d'être un fait?
je te dirais que je sais à quel point il peut être difficil à concevoir, de nos jours, de dire qu'on pense que les conséquences de la liberation sexuelle que nous vivons ne st peut être pas une si bonnes que ça.
je trouve ça dommage.
Je trouve qu'il est important de garder un esprit critique, en toute circonstance.
et je trouve que les A pourraient apporter un regard intéressant sur ce point.
enfin, je termine avec Huxley:
-A mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s'accroître en compensation...
-imaginez une dictature parfaite : une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves "auraient l'amour de leur servitude"..
Et César:
du pain et des jeux
aujourd'hui, on pourrait dire "du sexe, et des jeux... vidéos"^^
personnellement, je trouve que le "coming out" des asexuels est une très bonne chose car il permet aux gens de se demander si le plaisir sexuel est vraiment "ce sacro-saint bonheur digne de toute personne qui se respecte"!
Parce que aujourd'hui, on peut avoir n'importe quelles pratiques sexuelles ou presque, mais, ne pas chercher de rapports sexuels, c pas super bien vu... au mieux on regarde les A comme des extra terrestres, au pire, comme des gens qui passent à côté de leur vie.
Je ne suis pas A, mais, je trouve qu'il fait bon vivre quand les A s'affirment et s'expriment.
Alors, Merci à tous les A d'oser dire ce qu'ils sont!^^
merci pour tes réponses, Syd.
mais , juste pour la précision, quand j'ai dit qu'asexualité m'evoquait à priori une absence de sexualité, je voulais parler de l'etymologie, 'a' comme préfixe, c'est souvent pour designer l'absence de quelque chose, je voulais juste dire que, du coup, ce choix de mot m'étonnait... puisque bcp de A ont du desir sexuel (solitaire).c'est tout.
quand tu dis que pour les A il n'y a aucun idéal de relation, je suis qd m^me un peu sceptique, j'ai rencontré un couple A (qui n'ont donc pas envie de relations sexuelles avec quelqu'un) qui trouvaient que les relations de couples platoniques étaient vraiment très belles, , bien sûr, ce n'est pas le cas de tout le monde, mais je pense pour certains, c'est le cas. Pourquoi asexualité ne rimerait pas avec idéal de vie pour certains A en m^me temps d'être un fait?
je te dirais que je sais à quel point il peut être difficil à concevoir, de nos jours, de dire qu'on pense que les conséquences de la liberation sexuelle que nous vivons ne st peut être pas une si bonnes que ça.
je trouve ça dommage.
Je trouve qu'il est important de garder un esprit critique, en toute circonstance.
et je trouve que les A pourraient apporter un regard intéressant sur ce point.
enfin, je termine avec Huxley:
-A mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s'accroître en compensation...
-imaginez une dictature parfaite : une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves "auraient l'amour de leur servitude"..
Et César:
du pain et des jeux
aujourd'hui, on pourrait dire "du sexe, et des jeux... vidéos"^^
personnellement, je trouve que le "coming out" des asexuels est une très bonne chose car il permet aux gens de se demander si le plaisir sexuel est vraiment "ce sacro-saint bonheur digne de toute personne qui se respecte"!
Parce que aujourd'hui, on peut avoir n'importe quelles pratiques sexuelles ou presque, mais, ne pas chercher de rapports sexuels, c pas super bien vu... au mieux on regarde les A comme des extra terrestres, au pire, comme des gens qui passent à côté de leur vie.
Je ne suis pas A, mais, je trouve qu'il fait bon vivre quand les A s'affirment et s'expriment.
Alors, Merci à tous les A d'oser dire ce qu'ils sont!^^
- Syd
- Alcyon
- Messages : 8119
- Inscription : 17 août 2005, 18:17
- Localisation : France
- A aimé : 0
- A été aimé : 6 fois
- Contact :
Re: Un point de vue sur l'asexualité et la sexualité
J'avais parfaitement compris, c'est pour ça que je t'ai donné l'explication.Nichkalinca a écrit :mais , juste pour la précision, quand j'ai dit qu'asexualité m'evoquait à priori une absence de sexualité, je voulais parler de l'etymologie
Ce n'est pas un idéal de relation particulier ça, c'est juste vouloir vivre selon sa nature, ou alors tout le monde a un idéal de vie C'est comme dire qu'un gay qui souhaite vivre avec un autre gay a un idéal de relation à cause de son homosexualité.Nichkalinca a écrit :quand tu dis que pour les A il n'y a aucun idéal de relation, je suis qd m^me un peu sceptique, j'ai rencontré un couple A (qui n'ont donc pas envie de relations sexuelles avec quelqu'un) qui trouvaient que les relations de couples platoniques étaient vraiment très belles
Ca me fait penser à ce film avec Uma Thurman et Meryl Streep, où Uma Thurman se demande si elle va offrir à son petit ami la Nintendo qu'il lui demande, ce que ses copines lui déconseillent si elle aime vraiment le sexeNichkalinca a écrit :aujourd'hui, on pourrait dire "du sexe, et des jeux... vidéos"^^
- Jullianna
- Allégorie de l'ataraxie
- Messages : 4816
- Inscription : 27 mai 2005, 21:02
- Localisation : Pays de la Loire
- A aimé : 380 fois
- A été aimé : 401 fois
Re: Un point de vue sur l'asexualité et la sexualité
c'est la base très fréquente des romans ou films de SF ....Nichkalinca a écrit :
imaginez une dictature parfaite : une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves "auraient l'amour de leur servitude"..
j'ai lu dans ma jeunesse un très bon livre sur une société orientée seulement vers la consommation "face au grand jeu" de Christian Grenier... j'étais ado , mais ce bouquin de SF m'a marqué et 30 ans plus tard, j'en parle encore ....
et pas si loin que ça, tout près de nous, ceux qui ont été voir le dernier Pixar .... à méditer
"Sans la musique, la vie serait une erreur." Nietzsche
-
- Membre
- Messages : 27
- Inscription : 08 nov. 2008, 23:37
- A aimé : 0
- A été aimé : 5 fois
Re: Un point de vue sur l'asexualité et la sexualité
c'est sûr!brigadoon a écrit :Mais ce serait bien d'être compris, acceptés, respectés.
mais, je connais quelques personnes "s" dans mon entourage qui sont eux aussi blasé de ce "tout sexuel" et qui accueillent très bien le "mouvement" A.
Vous devez tous en connaitre personellement, non?
Est ce que vous avez dans votre entourages des personnes qui, sans être A, ne sont pas du tout des S convaincus?
Qui a lu 1984, est ce que c'est également son cas?Jullianna a écrit :c'est la base très fréquente des romans ou films de SF ....Nichkalinca a écrit :
imaginez une dictature parfaite : une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves "auraient l'amour de leur servitude"..
j'ai lu dans ma jeunesse un très bon livre sur une société orientée seulement vers la consommation "face au grand jeu" de Christian Grenier... j'étais ado , mais ce bouquin de SF m'a marqué et 30 ans plus tard, j'en parle encore ....
et pas si loin que ça, tout près de nous, ceux qui ont été voir le dernier Pixar .... à méditer
-
- Assidu(e)
- Messages : 832
- Inscription : 03 janv. 2009, 01:26
- Localisation : Liège et Namur (Belgique)
- A aimé : 0
- A été aimé : 8 fois
- Contact :
Re: Un point de vue sur l'asexualité et la sexualité
clairement, c'est un des premiers bouquins à avoir poussé ce schéma à l'extrême c'est pour cela qu'il est connu en littérature et en philosophie.
Se forcer à avoir envie de ce qu'on ne veut pas est une contrainte... Pq donc nous forcer à associer un si vilain mot avec l'acte d'amour ?
"C'est sa catastrophe , le Belge ne va au désir que par le chemin du besoin" Denys-Louis Colaux
"C'est sa catastrophe , le Belge ne va au désir que par le chemin du besoin" Denys-Louis Colaux
- cyclodocus
- Pâtissier dans une cale à Hambourg
- Messages : 4388
- Inscription : 19 sept. 2006, 09:42
- Localisation : qq part ds les alpes
- A aimé : 67 fois
- A été aimé : 130 fois
- Contact :
Re: Un point de vue sur l'asexualité et la sexualité
et le "meilleur des mondes" ?
voir aussi "l'age de cristal" ou la jeunesse acceptait parfaitement l'idée de passer de vie à trépas à 30 ans
voir aussi "l'age de cristal" ou la jeunesse acceptait parfaitement l'idée de passer de vie à trépas à 30 ans