Un couple A/S, comment sa marche ???
- angelblack
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Arf, il faudrait arrêter avec les généralités! Effectivement, la plupart d'entre nous avons rencontré des S qui n'étaient ni conciliants ni compréhensifs. Mais il faudrait arrêter de mettre tous le monde dans le même panierangelblack a écrit :de toute façon ,cela saura toujours problématique pour un S,ou il n'arrivera jamais à comprendre qu'on ne puisse pas pensé au sexe ou alors il sera conciliant mais sera frustré
Comme le dit Syd, c'est à nous de faire comprendre qu'on peut faire vivre à un S une histoire différente. Et d'après ma courte expérience, je peux dire que les S ne refusent pas toujours ce genre d'aventure, loin de là. J'ai même eu des échos comme quoi la relation avec une A était différent de ce qu'ils avaient connu, donc...
I used to be schizophrenic, but we're ok now.
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Sauf qu'il y a des personnes butées qui ne veulent rien entendre. "Pas de sexe, c'est qu'on ne les aime pas, ou plus"!!! Pas moyen d'en sortir, ou alors il faut prendre des décisions radicales. Pour l'instant nous bloquons (mon épouse et moi) sur ce sujet.Syd a écrit :Evidemment il faut sortir du formatage plan-plan sexe = amour, donc pas de sexe = pas d'amour.
A la maison c'est un peu rock'N'roll, ,mais la barque est à l’eau, on verra ou le courant nous entraine.
La vie n'est pas un long fleuve tranquille, mais une rivière tumultueuse.
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Fatiguant de devoir toujours expliquer les mêmes choses...
...et le S sur les siennes ? Car bon, faut pas regarder la problématique que d'un seul côté (il me semble vous l'avoir déjà expliqué, non ?)Syd a écrit : Il y a des couples S/A qui fonctionnent justement parce que le A a été clair sur ses limites.
Qu'est-ce que ça veut dire, ...en clair ? Vous proposez un deal à trois ?Syd a écrit : Mais comme être A, c'est toute une expérience (qui va bien au-delà du simple refus du rapport sexuel), c'est à nous de montrer que le S peut embarquer pour une aventure différente avec nous.
1. d'un côté une belle aventure A/S1 pour le bel amour chaste et platonique sans sexe,
2. et de l'autre une aventure S1/S2 bien classique, parce que bon, quand même, la chair - particulièrement la chair du S - est faible...
(et qu'il faut bien pour l'équilibre - et le bonheur - du S, comme le chante Brel, que le corps exulte ) ?
Ménon. Le premier membre de votre déduction est faux, et tous les S (ou presque) le savent. Ils savent bien qu'il peut y avoir du sexe sans amour, et du sexe avec amour.Syd a écrit : Evidemment il faut sortir du formatage plan-plan sexe = amour, donc
Ils ont en effet du mal à concevoir, par contre, qu'il y ait un amour de couple sans sexualité. Et même s'ils peuvent - en faisant un gros effort - pour un A, s'ils sont sain d'esprit, ils ne doivent pas l'admettre pour eux-mêmes.Syd a écrit :pas de sexe = pas d'amour.
Car le sexe, pour eux, est presque aussi indispensable que l'eau pour le petit poisson dont je parle dans le lien ci-dessus.
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Conseillez-lui, si elle chante bien, de tenter sa chance à Bercy...Phedeo a écrit :Pour l'instant nous bloquons (mon épouse et moi) sur ce sujet.
A la maison c'est un peu rock'N'roll, ,mais la barque est à l’eau, on verra ou le courant nous entraine.
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Elle chante c’est sur et à de la voix. Mais moi je n’ai droit qu’aux fausses notes.Naibed a écrit :Conseillez-lui, si elle chante bien, de tenter sa chance à Bercy...
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Re: Fatiguant de devoir toujours expliquer les mêmes choses.
Autant je ne crois pas que l'asexualité idéalise "le bel amour chaste et platonique" contrairement à l'abstinence volontaire, autant c'est vrai que j'ai toujours voulu être éclairé sur ce qu'est ce "monde A", cette "aventure différente" dont on parle ici et là sur ce forum. Ça m'a toujours semblé être une envolée poétique, et je suis d'accord, c'est beau, mais mon côté cartésien aimerait savoir de quoi il est question, si possible... Etant hyper-sensuel, j'ai d'abord interprété ça comme une mise en lumière sur l'exploration de la richesse sensuelle que permet la non-pratique de cette "pénétration" si encombrante, et là je suis bien le premier à penser ça, la sexualité c'est tellement vaste, y'a plein de choses fortes à ressentir une fois qu'on s'est débarrassé du sacro-saint coït, c'est bien pour ça que parfois je me sens A. Mais vu qu'un asexuel n'est pas forcément un sensuel, je me suis ensuite dit que ça ne devait pas forcément désigner cela... Alors est-ce que ça insiste sur les moments amoureux d'échange spirituel ? Mais ça n'veut rien dire alors, car les S aussi les vivent ces moments-là ! Enfin bref voilà quoi, j'ai quelque peu l'impression que ce "monde A", cette "aventure différente", c'est un peu trop placer de la théorie lyrique dans ce qui n'est que penchant naturel le plus souvent inexplicable, à savoir l'absence d'attirance sexuelle, qui pour un S est avant tout une soustraction dans la relation plutôt qu'une addition, vu que ce n'est pas l'asexualité qui a inventé le romantisme...Naibed a écrit :Qu'est-ce que ça veut dire, ...en clair ? Vous proposez un deal à trois ?Syd a écrit : Mais comme être A, c'est toute une expérience (qui va bien au-delà du simple refus du rapport sexuel), c'est à nous de montrer que le S peut embarquer pour une aventure différente avec nous.
1. d'un côté une belle aventure A/S1 pour le bel amour chaste et platonique sans sexe,
2. et de l'autre une aventure S1/S2 bien classique, parce que bon, quand même, la chair - particulièrement la chair du S - est faible...
(et qu'il faut bien pour l'équilibre - et le bonheur - du S, comme le chante Brel, que le corps exulte ) ?
Mais je me trompe peut-être sur toute la ligne, et de toutes façons je sais pas si vous avez eu le courage de lire ce long paragraphe.
- Naibed
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Re: Fatiguant de devoir toujours expliquer les mêmes choses.
Rappelons d'abord (ce que vous savez sans doute) que l'abstinence volontaire n'a rien (mais alors, rien du tout ) à voir avec l'asexualité.Guillaume a écrit : Autant je ne crois pas que l'asexualité idéalise "le bel amour chaste et platonique" contrairement à l'abstinence volontaire,
Mais - plus étonnant encore ! - l'abstinence volontaire n'idéalise pas toujours "l'amour chaste et platonique" de manière très conventionnelle, et certaines expériences mystiques peuvent se révéler ...très sexuelles.
Si vous ne me croyez pas, allez donc voir du côté des écrits de Sainte Thérèse d'Avila dont les expériences mystiques s'expriment en des termes très physiques : ceux de convulsions extatiques, et plus précisément encore, d'une jouissance érotique dans une union orgastique de l’être tout entier avec Dieu, partenaire invisible et "ravisseur" (ou comment, à une expérience mystique d'une intense spiritualité peut se joindre une expérience charnelle, et - pour tout dire - animale, non moins intense).
A contrario (lire mon article sur l'érotisme), le chemin inverse - que je connais bien pour l'avoir souvent pratiqué - existe aussi. Même la relation la plus charnelle (si elle n'est pas pratiquée "mécaniquement", mais avec sensibilité, sensualité, tendresse et réel désir de l'autre), débouche aussi une spiritualité de l'acte. Comme si le désir exacerbé d'union avec l'autre, qu'on l'aborde par le biais de la spiritualité ou de l'animalité, débouchait toujours sur son complément.
Comme vous le souligner plus loin, la A de Asexuel est malheureusement un A privatif : il retranche, il n'ajoute rien. Bien sûr, on peut imaginer que l'énergie qui n'est pas consacrée à la sexualité trouve à s'employer d'avantage à autre chose, comme une communication dégagée de toute compétition sexuelle, d'où une relation interpersonnelle plus sereine, moins sujette à la jalousie, à le subordination de l'un à l'autre, et aux drames que cela provoque. D'où - pourrait-t'on imaginer - une meilleure cohésion du couple.Guillaume a écrit : autant c'est vrai que j'ai toujours voulu être éclairé sur ce qu'est ce "monde A", cette "aventure différente" dont on parle ici et là sur ce forum.
Ça m'a toujours semblé être une envolée poétique, et je suis d'accord, c'est beau, mais mon côté cartésien aimerait savoir de quoi il est question, si possible...
Mais là encore, rien n'est moins sûr car, si la sexualité est certes souvent à l'origine de conflits etc., elle sert aussi de catalyseur d'énergie et de cohésion dans un couple S.
Pour les A, j'imagine fort bien que la "pénétration" soit perçue comme encombrante. Notez, elle l'est parfois aussi pour les (femmes) S, lorsqu'elle est trop précipitée (d'où l'importance des "préliminaires"). La pénétration doit se faire "au bon moment" : lorsqu'on a une telle envie fusionnelle de l'autre qu'on le veut - autant que possible - en soi. Quand cela devient comme une nécessité absolue d'être « comblée » (dans tous les sens du terme).Guillaume a écrit : Etant hyper-sensuel, j'ai d'abord interprété ça comme une mise en lumière sur l'exploration de la richesse sensuelle que permet la non-pratique de cette "pénétration" si encombrante,
La pénétration (du point de vue S) est donc une sorte d'arme à double tranchant : utilisée prématurément, avant que le désir croissant de pénétration soit suffisant, elle ruine le désir d'être pénétrée (voire s'apparente à un viol), mais - a contrario - l'abstention totale de pénétration peut provoquer une terrible frustration, lorsque l'autre, tellement attendu, tellement désiré, se dérobe à cette union totale tellement espérée. Un peu comme s'il ne venait pas "au rendez-vous".
C'est vrai que la sexualité est vaste (surtout si on ne lui retranche pas sa dimension spirituelle de sa dimension charnelle) et l'imagination, les fantasmes, etc. peuvent la démultiplier à l'infini.Guillaume a écrit : et là je suis bien le premier à penser ça, la sexualité c'est tellement vaste, y'a plein de choses fortes à ressentir une fois qu'on s'est débarrassé du sacro-saint coït, c'est bien pour ça que parfois je me sens A.
Mais, puisque le sujet ici sont les relations A/S, vous ne vous débarrasserez pas facilement du "sacro-saint coït". Prenons l'exemple d'un homme A et d'une femme S. La plupart des femmes sont clitoridiennes, plutôt que vaginales, et on pourrait penser (en commettant l'erreur de réduire la relation sexuelle à l'acte) que la pénétration leur est relativement indifférente ! Fameuse erreur ! Non seulement la pénétration correspond à un besoin psychologique profond d'accueillir l'être désiré en soi (voir plus haut), mais aussi à celui de recueillir son sperme, sa semence, au besoin d'être "fécondée" (au moins symboliquement (1) ).
(1) même si cette femme prend la pilule ou s'est fait poser un stérilet. Paradoxalement, ce besoin symbolique compense en quelque sorte le refus, non symbolique celui-là, de faire un enfant.
Guillaume a écrit : Mais vu qu'un asexuel n'est pas forcément un sensuel, je me suis ensuite dit que ça ne devait pas forcément désigner cela... Alors est-ce que ça insiste sur les moments amoureux d'échange spirituel ? Mais ça n'veut rien dire alors, car les S aussi les vivent ces moments-là !
Bien vu : non seulement il n'y a pas d'échange amoureux authentiques sans spiritualité, mais la relation sexuelle elle-même, toute charnelle et animale qu'elle soit, n'est pleine et entière que si elle est aussi spirituelle.
Cette spiritualité, par la symbolique qu'elle véhicule, arrive ainsi à transcender des actes qui, sans cela, apparaitraient seulement vulgaires, sales, pornographiques. Ainsi par exemple, quand je lèche avidement les couilles d'un de mes amants, il n'y a aucune pornographie, aucune vulgarité dans l'acte: seulement un profond désir de le goûter, la substitution symbolique d'un désir quasi anthropophagique de l'autre, en même temps qu'un fort désir de lui être soumise sexuellement).
Bien vu, encore une fois. L'asexuel "pur et dur" se définit, entre autres, par son absence totale de désir (et donc d'attirance) sexuel, pour quelque sexe que ce soit, et de quelque façon que ce soit, d'où son a-romantisme.Guillaume a écrit : Enfin bref voilà quoi, j'ai quelque peu l'impression que ce "monde A", cette "aventure différente", c'est un peu trop placer de la théorie lyrique dans ce qui n'est que penchant naturel le plus souvent inexplicable, à savoir l'absence d'attirance sexuelle, qui pour un S est avant tout une soustraction dans la relation plutôt qu'une addition, vu que ce n'est pas l'asexualité qui a inventé le romantisme...
Les A qui se disent romantiques prouvent par là qu'ils partagent avec les "S" une part de désir et d'attirance pour l'autre. Vous parlez de sensualité (qui est déjà une forme de sexualité, d'érotisme), même si c'est une forme de sexualité qui ne va pas jusqu'à l'acte). D'autres A déclinent une préférence sexuelle, homo ou hétéro (voire bi), ce qui doit sembler inconcevable pour un asexuel "pur et dur".
Bah ! Vous êtes sûr qu'au moins une personne vous a lue...Guillaume a écrit : Mais je me trompe peut-être sur toute la ligne, et de toutes façons je sais pas si vous avez eu le courage de lire ce long paragraphe.
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Re: Fatiguant de devoir toujours expliquer les mêmes choses.
NB : pour Phedeo, et d'autres qui sont dans le même cas (qui auraient une épouse "S"), je précise que tout ce que je décris ci-dessus fait souvent partie des mécanismes inconscients, soit que la personne n'en ait aucune conscience, soit qu'elle n'ait jamais "mis des mots" là-dessus. Elle dira par exemple : "ce n'est pas normal/naturel que ..," ou "si tu ne me pénètres pas, c'est que tu ne m'aime pas vraiment", ou des choses comme ça.Naibed a écrit : [...] La pénétration doit se faire "au bon moment" : lorsqu'on a une telle envie fusionnelle de l'autre qu'on le veut - autant que possible - en soi. Quand cela devient comme une nécessité absolue d'être « comblée » (dans tous les sens du terme).
La pénétration (du point de vue S) est donc une sorte d'arme à double tranchant : utilisée prématurément, avant que le désir croissant de pénétration soit suffisant, elle ruine le désir d'être pénétrée (voire s'apparente à un viol), mais - a contrario - l'abstention totale de pénétration peut provoquer une terrible frustration, lorsque l'autre, tellement attendu, tellement désiré, se dérobe à cette union totale tellement espérée. Un peu comme s'il ne venait pas "au rendez-vous".
[...] Mais, puisque le sujet ici sont les relations A/S, vous ne vous débarrasserez pas facilement du "sacro-saint coït". Prenons l'exemple d'un homme A et d'une femme S. La plupart des femmes sont clitoridiennes, plutôt que vaginales, et on pourrait penser (en commettant l'erreur de réduire la relation sexuelle à l'acte) que la pénétration leur est relativement indifférente ! Fameuse erreur ! Non seulement la pénétration correspond à un besoin psychologique profond d'accueillir l'être désiré en soi (voir plus haut), mais aussi à celui de recueillir son sperme, sa semence, au besoin d'être "fécondée" (au moins symboliquement (1) ).Guillaume a écrit : et là je suis bien le premier à penser ça, la sexualité c'est tellement vaste, y'a plein de choses fortes à ressentir une fois qu'on s'est débarrassé du sacro-saint coït, c'est bien pour ça que parfois je me sens A.
(1) même si cette femme prend la pilule ou s'est fait poser un stérilet. Paradoxalement, ce besoin symbolique compense en quelque sorte le refus, non symbolique celui-là, de faire un enfant.
D'où cette incommunicabilité, cette impression d'un langage de sourds entre le A et le S, et le ... « rock'N'roll, » à la maison
- Guillaume
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Houla, merci pour ta réponse conséquente, Naibed, je m'attendais pas à ça ! Je m'étais d'abord demandé pourquoi tu n'avais pas répondu il y a quelques jours, mais apparemment tu préparais une réponse exhaustive digne de ce nom, donc chapeau et merci !
Ouais désolé, j'ai du mal avec le vouvoiement, même si je devrais vu que tu es largement mon ainée et que je te dois le respect dû à l'âge... (mais moi je suis un jeune con de 21 ans donc c'est pas la peine de me vouvoyer, crois-moi )
Bon ben sinon, je suis entièrement d'accord avec toi sur tous les points, je ne vois pas ce qu'il y a à rajouter, c'est aussi réjouissant à lire que du Tristana !
Tout ce que tu dis est tout à fait juste et beau, et c'est ce que je pense depuis des années, sauf que moi j'ai moins de talent et d'expérience pour l'exprimer aussi parfaitement !
Ouais désolé, j'ai du mal avec le vouvoiement, même si je devrais vu que tu es largement mon ainée et que je te dois le respect dû à l'âge... (mais moi je suis un jeune con de 21 ans donc c'est pas la peine de me vouvoyer, crois-moi )
Bon ben sinon, je suis entièrement d'accord avec toi sur tous les points, je ne vois pas ce qu'il y a à rajouter, c'est aussi réjouissant à lire que du Tristana !
Tout ce que tu dis est tout à fait juste et beau, et c'est ce que je pense depuis des années, sauf que moi j'ai moins de talent et d'expérience pour l'exprimer aussi parfaitement !
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Merci Guillaume, mon ange angevin...
Le pire, c'est que le film avait été présenté spécialement pour une soirée de gala très huppée, que j'étais, à l'époque, la maitresse d'un homme politique très en vue, et que mon rire, extrêmement communicatif, s'est rapidement étendu à toute la salle. Bonjour la honte !!
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Ca me rappelle une anecdote qui se passait au Musée du Cinéma à Bruxelles, alors que j'étais encore une toute jeune fille (hé oui !), et où j'ai eu un fou-rire à un des moments les plus tragiques du film (celui ou Tristana, déjà amputée d'une jambe jusqu'au genou, et courtisée/harcelée par un jeune jardinier un peu "limite débile mental", apparait à la terrasse. Elle le met à l'épreuve, en déboutonnant son peignoir, lui montrant sa nudité, et donc son moignon de jambe. J'ai éclaté de rire, en m'esclaffant « mais où l'a-t'elle mise ? » (sa jambe).Guillaume a écrit : je ne vois pas ce qu'il y a à rajouter, c'est aussi réjouissant à lire que du Tristana ! :
Le pire, c'est que le film avait été présenté spécialement pour une soirée de gala très huppée, que j'étais, à l'époque, la maitresse d'un homme politique très en vue, et que mon rire, extrêmement communicatif, s'est rapidement étendu à toute la salle. Bonjour la honte !!
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Re: Fatiguant de devoir toujours expliquer les mêmes choses.
Tu as raison Naibed !Naibed a écrit :Car le sexe, pour eux, est presque aussi indispensable que l'eau pour le petit poisson dont je parle dans le lien ci-dessus.
Demander à un S de faire abstraction de sexe est aussi difficile que de demander a un A d'avoir des relations sexuelles.
La question est "Comment résoudre ce dilemme ?"
Le A doit-il accepter que son ou sa partenaire aille voir ailleurs ?
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Je serai (comme je le suis toujours) franche !
Si le "A" est bien sûr qu'il est vraiment A, et qu'il y a rien à tenter, pour moi, la meilleure chose à faire, c'est ...que le couple A/S se sépare. Je ne vois aucune autre bonne solution.
Reste le chemin escarpé, s'il est praticable, de la double liaison : une liaison disons, spirituelle, et en tout cas platonique A/S d'un côté, et une relation charnelle S/S2 de l'autre. Mais je n'y crois pas trop.
Même si on imagine un cas idéal, où les trois acteurs A, S, et S2 en aient discuté ensemble de façon approfondie, et soient fermement décidés, tous les trois, de s'en tenir à ce schéma, la relation charnelle risque malgré tout de se transformer en relation complète, c’est à dire charnelle autant que spirituelle, et la relation A/S disparaîtra. Exiger un serment de S de limiter la relation charnelle et d’éviter que celle-ci « déborde » sur une relation complète est inutile (et particulièrement pour une femme S, souvent encore d’avantage qu’un homme amenée à associer – on pourrait presque dire viscéralement – union physique et union spirituelle ou intellectuelle). Ce serait même immoral de demander au S une promesse au-dessus de ses forces.
Voilà.
Si le "A" est bien sûr qu'il est vraiment A, et qu'il y a rien à tenter, pour moi, la meilleure chose à faire, c'est ...que le couple A/S se sépare. Je ne vois aucune autre bonne solution.
Reste le chemin escarpé, s'il est praticable, de la double liaison : une liaison disons, spirituelle, et en tout cas platonique A/S d'un côté, et une relation charnelle S/S2 de l'autre. Mais je n'y crois pas trop.
Même si on imagine un cas idéal, où les trois acteurs A, S, et S2 en aient discuté ensemble de façon approfondie, et soient fermement décidés, tous les trois, de s'en tenir à ce schéma, la relation charnelle risque malgré tout de se transformer en relation complète, c’est à dire charnelle autant que spirituelle, et la relation A/S disparaîtra. Exiger un serment de S de limiter la relation charnelle et d’éviter que celle-ci « déborde » sur une relation complète est inutile (et particulièrement pour une femme S, souvent encore d’avantage qu’un homme amenée à associer – on pourrait presque dire viscéralement – union physique et union spirituelle ou intellectuelle). Ce serait même immoral de demander au S une promesse au-dessus de ses forces.
Voilà.