Personnellement, en société, je ressens une pression au moins aussi forte que la pression sexuelle, voire même encore plus forte (mais je suis peut-être pas objectif, n'étant pas vraiment asexuel), c'est le règne de l'alcool roi. Je trouve que c'est devenu difficile d'assumer de ne pas boire d'alcool sans être charrié lourdement. Si on veut être "cool" il faut se bourrer la gueule, sinon on est soit un "rabat-joie" soit un "coincé", même quand on explique qu'on ne supporte pas le goût.
Et c'est un peu la même chose pour la drogue, à un degré moindre. Refuser un p'tit joint, même si on dit qu'on n'apprécie vraiment pas ça et qu'en plus on est hypocondriaque, c'est risquer de se faire traiter de trouillard moralisateur, même quand on est tout le contraire d'un cul-béni prude.
Voilà, je voulais juste savoir si certaines personnes ressentaient ça aussi. Je trouve que notre société n'est pas seulement sexuallocentriste mais aussi alcoolocentriste. Pour que la fête soit folle, il faut forcément l'alcool, voire plus si affinités. Ce qui fait que c'est assez handicapant pour s'intégrer aux autres quand on ne partage pas cette aspiration.
En somme, on pourrait dire que le "jeune" doit boire, baiser et se droguer, sous peine de ne pas être un vrai "jeune".

