Autres formes de pression sociale
- Guillaume
- Affranchi(e)
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Autres formes de pression sociale
Je savais pas trop où poster ce sujet, mais finalement "Philosophie et politique" m'a semblé être la partie la plus adéquate, vu que je souhaite évoquer les autres formes de pression sociale auxquelles on peut être confronté, hormis le sexuallocentrisme.
Personnellement, en société, je ressens une pression au moins aussi forte que la pression sexuelle, voire même encore plus forte (mais je suis peut-être pas objectif, n'étant pas vraiment asexuel), c'est le règne de l'alcool roi. Je trouve que c'est devenu difficile d'assumer de ne pas boire d'alcool sans être charrié lourdement. Si on veut être "cool" il faut se bourrer la gueule, sinon on est soit un "rabat-joie" soit un "coincé", même quand on explique qu'on ne supporte pas le goût.
Et c'est un peu la même chose pour la drogue, à un degré moindre. Refuser un p'tit joint, même si on dit qu'on n'apprécie vraiment pas ça et qu'en plus on est hypocondriaque, c'est risquer de se faire traiter de trouillard moralisateur, même quand on est tout le contraire d'un cul-béni prude.
Voilà, je voulais juste savoir si certaines personnes ressentaient ça aussi. Je trouve que notre société n'est pas seulement sexuallocentriste mais aussi alcoolocentriste. Pour que la fête soit folle, il faut forcément l'alcool, voire plus si affinités. Ce qui fait que c'est assez handicapant pour s'intégrer aux autres quand on ne partage pas cette aspiration.
En somme, on pourrait dire que le "jeune" doit boire, baiser et se droguer, sous peine de ne pas être un vrai "jeune".
Personnellement, en société, je ressens une pression au moins aussi forte que la pression sexuelle, voire même encore plus forte (mais je suis peut-être pas objectif, n'étant pas vraiment asexuel), c'est le règne de l'alcool roi. Je trouve que c'est devenu difficile d'assumer de ne pas boire d'alcool sans être charrié lourdement. Si on veut être "cool" il faut se bourrer la gueule, sinon on est soit un "rabat-joie" soit un "coincé", même quand on explique qu'on ne supporte pas le goût.
Et c'est un peu la même chose pour la drogue, à un degré moindre. Refuser un p'tit joint, même si on dit qu'on n'apprécie vraiment pas ça et qu'en plus on est hypocondriaque, c'est risquer de se faire traiter de trouillard moralisateur, même quand on est tout le contraire d'un cul-béni prude.
Voilà, je voulais juste savoir si certaines personnes ressentaient ça aussi. Je trouve que notre société n'est pas seulement sexuallocentriste mais aussi alcoolocentriste. Pour que la fête soit folle, il faut forcément l'alcool, voire plus si affinités. Ce qui fait que c'est assez handicapant pour s'intégrer aux autres quand on ne partage pas cette aspiration.
En somme, on pourrait dire que le "jeune" doit boire, baiser et se droguer, sous peine de ne pas être un vrai "jeune".
- Syd
- Alcyon
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Bizarrement on est plusieurs ici à ne pas boire non plus, mais je crois que les personnes ne buvant pas sont plus nombreuses qu'on ne penserait.
On avait même fait un sondage là-dessus :
http://asexuality.org/fr/viewtopic.php?t=78
Qui date un peu mais les dernières pages sont plus récentes (et si Cyclo me dit qu'il peut revoter, je l'éclate 8) )
On avait même fait un sondage là-dessus :
http://asexuality.org/fr/viewtopic.php?t=78
Qui date un peu mais les dernières pages sont plus récentes (et si Cyclo me dit qu'il peut revoter, je l'éclate 8) )
Et qu'est ce qu'on retrouve notamment dans ce sondage ?
Et moi ce n'est pas que j'aime pas, au contraire, mais je me rends compte que plus ça va et moins je supporte, comme si j'étais pleine c'est bizarre... Cette nuit encore on m'a "entraînée" à une petite fête sur les quais de Seine, et au bout d'une demi-bouteille de vin j'ai dit j'arrête, l'alcool ne pouvait plus rentrer. Mais c'est vrai que quand j'ai dit que j'arrêtais personne ne m'a crue, ils voulaient absolument que je boive (objectif néanmoins non atteint vu qui ils avaient à faire 8) ).
Il m'arrive régulièrement de côtoyer des jeunes comme hier soir, et c'est assez vrai sans que je trouve cela gênant. Me ne frega...
Daï a écrit : Plus franchement, j'aime bien l'alcool mais de temps en temps. Un peu, juste pour être un peu plus gaie
Et moi ce n'est pas que j'aime pas, au contraire, mais je me rends compte que plus ça va et moins je supporte, comme si j'étais pleine c'est bizarre... Cette nuit encore on m'a "entraînée" à une petite fête sur les quais de Seine, et au bout d'une demi-bouteille de vin j'ai dit j'arrête, l'alcool ne pouvait plus rentrer. Mais c'est vrai que quand j'ai dit que j'arrêtais personne ne m'a crue, ils voulaient absolument que je boive (objectif néanmoins non atteint vu qui ils avaient à faire 8) ).
Il m'arrive régulièrement de côtoyer des jeunes comme hier soir, et c'est assez vrai sans que je trouve cela gênant. Me ne frega...
- Flav
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Je dirais que ça dépend simplement de ses fréquentations...
J'ai des amis qui aiment bien boire à l'apéro ou le week end, d'autres qui n'y touchent jamais.
Les 1ers incitent plus à boire mais diront rien si tu ne bois pas.
Avec les 2nds les soirées sont à base de coca/jus d'orange/bière et ça permet autant de passer une bonne soirée.
Par contre j'ai un collègue qui se sent obligé tous les lundi de raconter combien il s'est torché le week end avec ses potes, ça je trouve ça nul au possible...
Conclusion de ma pensée : ah bon, je n'avais pas remarqué de mon côté
J'ai des amis qui aiment bien boire à l'apéro ou le week end, d'autres qui n'y touchent jamais.
Les 1ers incitent plus à boire mais diront rien si tu ne bois pas.
Avec les 2nds les soirées sont à base de coca/jus d'orange/bière et ça permet autant de passer une bonne soirée.
Par contre j'ai un collègue qui se sent obligé tous les lundi de raconter combien il s'est torché le week end avec ses potes, ça je trouve ça nul au possible...
Conclusion de ma pensée : ah bon, je n'avais pas remarqué de mon côté
- anhero
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Je suis d'accord avec Flav cela dépend de l'entourage.
Je connais beaucoup de jeunes qui ne boivent pas et qui trouvent cela plutot dégradant mais qui acceptent quand même leurs amis comme ils sont et inversement. Dans mon entourage, certains ne boivent pas par rapport à leur religion, d'autres qui n'aiment pas ou d'autres qui ne veulent tout simplement pas.
Je ne bois plus d'alcool depuis quelques mois suite à des mésaventures qui me sont arrivées et je sors avec mes amis ou même mes collègues exactement comme je le faisais quand je buvais!!!
Ils ne me jugent pas!!!
Je connais beaucoup de jeunes qui ne boivent pas et qui trouvent cela plutot dégradant mais qui acceptent quand même leurs amis comme ils sont et inversement. Dans mon entourage, certains ne boivent pas par rapport à leur religion, d'autres qui n'aiment pas ou d'autres qui ne veulent tout simplement pas.
Je ne bois plus d'alcool depuis quelques mois suite à des mésaventures qui me sont arrivées et je sors avec mes amis ou même mes collègues exactement comme je le faisais quand je buvais!!!
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L'amour n'est pas si compliqué, c'est l'homme qui en a fait une épreuve de plus...
- EyeballKid
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Je comprends ce que tu veux dire, je crois, sur la pression pour boire dans certains cas. Mais je voudrais quand meme preciser (comme je l'ai surement deja fait ) qu'il y a une GROSSE marge entre apprecier l'ingestion de boissons alcoolisees (soit parce qu'elles sont bonnes, soit pour se detendre un peu apres une rude journee) et vouloir se torcher tous les samedis soirs...
"We are here to unlearn the teachings of the church, state, and our educational system. We are here to drink beer. We are here to kill war. We are here to laugh at the odds and live our lives so well that Death will tremble to take us."
-Charles Bukowski
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- EyeballKid
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- EyeballKid
- Chapi Chapo
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Ben si, justement, la genetique peut faire que ce soit plus facile de se saouler sans se fatiguer ni se ruiner (et chez moi, c'est pas les bon genes... )
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-Charles Bukowski
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Non je déconne, en fait depuis que j'ai cessé d'aller à la messe le samedi est un jour comme un autre.Daï a écrit : Sérieux? Oh la la, mieux qu'Eyeballkid... non, je peux pas le croire! La génétique ne peut pas aller aussi loin...
"We're all going to die, all of us, what a circus! That alone should make us love each other but it doesn't. We are terrorized and flattened by trivialities, we are eaten up by nothing."