Les tentatives de suicide peuvent survenir après l'opération justement, et comme celle-ci est irréversible, on ne peut pas laisser un jeune individu ayant encore peu de recul sur la vie ainsi que sur lui-même, subir des opérations sur un corps a priori en bonne santé et en pleine transition, non pas en terme de changement de sexe, je parle bien évidemment de celle qui se produit automatiquement entre l'enfance et l'âge adulte.Pallas a écrit : ↑20 févr. 2025, 16:08 Ton message reflète ta grande méconnaissance du sujet.
C'est justement pour éviter les suicides qu'il faut laisser les jeunes choisir s'ils veulent bloquer leur puberté. Les bloqueurs de puberté sont prescrits aussi dans d'autres cas (puberté trop précoce, par exemple), et il suffit de les arrêter pour que la puberté revienne.
La transidentité se manifeste dès l'enfance. Les jeunes qui font la demande de bloquer leur puberté savent ce qu'ils veulent, ce ne sont pas des victimes !!! Et ce n'est pas une "humeur de moment", la dysphorie de genre est une souffrance profonde, qui peut mener au suicide, de même que la transphobie, qui cause au moins autant de suicides.
On ne dit pas "transsexualité", qui est un terme médicalisant, mais "transidentité".
Pourquoi parles-tu d'orientation sexuelle, quel rapport avec le sujet ? Et que crois-tu nous apprendre en affirmant que l'orientation sexuelle n'est pas l'identité de genre ? Bon, c'est vrai que certaines personnes mélangent tout, mais là je ne vois pas le rapport...
Rien ne dit qu'ils soient réellement conscients de ce qu'implique une opération aussi lourde (suivis de traitements à vie), simplement parce qu'ils le ressentent ainsi ; la masculinité et la féminité étant également définis selon des critères socio-culturels qui changent en fonction du cadre spatio-temporel. Or, il n'est pas rare qu'une personne ayant transitionné ait adopté les codes stéréotypés de son "nouveau sexe", probablement pour aider à affirmer sa nouvelle identité, mais ce ne sont pas des aspects ancrés dans le biologique.
Je ne dis pas que tous le ressentent comme une simple lubie passagère, certainement pas, je dis simplement "prudence".
Excuse-moi mais je suis encore libre d'employer la terminologie que je souhaite, d'autant que le terme transsexualité n'est certainement pas plus médicalisant que le mot "homosexualité" ; terme issu de la psychiatrie du XIXè siècle. Si on joue au petit jeu de la sémantique, on pourrait faire ça avec un nombre considérable de mots. De plus, le mot transidentité me semble contre-intuitif car il laisse sous-entendre que cette notion se base exclusivement sur le ressenti de la personne alors qu'il y a bien un aspect médical sous-jacent, ne serait-ce qu'à travers l'intervention chirurgicale et le traitement hormonal qu'il y a ensuite.
Je disais simplement que la transsexualité, déjà amalgamée sous l'abréviation LGBT, ne pouvait pas être considérée comme une simple "identité" (qui est plutôt abstraite). Si une personne se pense hétéro dans un premier temps, puis homo dans un second, ça n'a aucune importance car cela ne comporte pas de caractéristiques irréversibles , et surtout cela n'appartient qu'à elle-même. Tandis que la transsexualité pousse à la réflexion sur un certains nombre de sujet : l'éthique, la morale, les limites du progrès scientifique, etc.