Complètement perdu, besoin d'aide

[Orihhiro888]

Bonjour à tous.tes, j'espère que vous allez bien et que vous passez une bonne journée !
Je m'appelle Hiro (puisque je vais donner d'importantes informations à mon sujet, je ne préfère pas pour l'instant, donner mon vrai nom), je suis un homme de 25 ans. Je viens de m'inscrire pour vous demander de l'aide. J'ai besoin de votre aide. Je compte sur vous et vos expériences, si vous le voulez bien sûr. Et je suis sûr que cela pourrait également aider d'autres personnes qui se posent les mêmes questions et/ou qui ont trouvé des similarités entre mon histoire et la leur.
Je tiens auparavant à m'excuser pour la longueur du texte.

Voilà. Depuis plus de 3 semaines maintenant et pour 1 an, je me trouve dans une commune rurale très éloignée en plein cœur d'un pays en Afrique dans le cadre d'une mission humanitaire. J'habite un logement individuel pris en charge pour mon association.
Dès les premiers jours de mission, il m'est arrivé de travailler avec une collègue de la nationalité du pays en question pour des projets. Je l'ai tout de suite trouvée très belle et quand nous avons commencé à mieux se connaître, j'ai su qu'elle me plaisait. Toutefois, j'appris aussi vite qu'elle était mariée et avait déjà un enfant. Elle a 2 ans de plus que moi, nous l'appellerons Sophie. Je tiens à préciser que c'est une collègue de travail qui à le même niveau de formation, de salaire et également hiérarchique, avec un niveau de vie confortable. Il ne s'agit en aucun cas d'une personne désespérée, en besoin d'urgence et qui ferait ça pour être aidé.
Puis coup de tonnerre, avant-hier, au moment où j'écris ces mots, Sophie me déclara sa flamme. La totale. Qu'elle aime déjà beaucoup et qu'elle est très triste de ne pas m'avoir rencontré avant d'être mariée, parce qu'elle aurait beaucoup aimé se marier ensemble et avoir des enfants avec moi. Je suis très surpris, même choqué. Cela ne passe pas vraiment comme ça en France, c'est un peu trop rapide, directe. Je lui dis que je ressens la même chose mais que c'est difficile pour moi parce qu'elle est mariée et qu'en France, nous avons pour habitude de prendre beaucoup plus de temps. Je lui dis également que ce qu'il me plait le plus chez elle, c'est que je sais qu'elle le pense vraiment et qu'elle ne dit pas cela parce que je suis un occidental qui a de l'argent (et vous connaissez la situation des étudiants et des jeunes employés). Elle me répond que c'est encore plus difficile pour elle parce que dans son pays, il est très (très très) mal vu de faire ce qu'elle vient de me dire mais que son attirance dépasse cela. Ainsi, je lui propose pour en discuter plus profondément et plus discrètement (nous étions au bureau et des personnes auraient pu tout entendre) chez moi le lendemain (hier au moment où j'écris ces mots). Mais avant de vous en dire plus, j'aimerais digresser sur moi et mon passé.

J'ai toujours été de solitaire. J'aimais être seul. J'aime être seul. Même tout petit, ma mère me racontait que je pouvais passer des heures à rester seul et que je n'aimais pas m'amuser avec les autres enfants de mon âge.
Au collège et au lycée, j'étais l'élève qui se trouvait toujours au fond de la classe, non pas pour faire le pitre et déranger le cours, mais pour être tranquille et que personne ne me parle ou même me voit. J'avais quand même quelques amis dans la cour de récréation pour ne pas être harcelé (l'école est une jungle dans laquelle il ne faut jamais se retrouver seul) mais je n'étais pas suffisamment proche d'eux pour faire des activités ensemble en dehors de l'école. Il me voyait plus comme un électron libre un peu bizarre. La vérité, c'est que cet électron libre passait le plus clair de son temps chez lui dans son jardin et sa chambre à écouter de la musique, lire ou jouer à des jeux-vidéos. Et j'étais très content de cela. Le reste me semblait d'un ennui ou d'une corvée inimaginable.
C'était exactement la même chose pendant mes études post-bac. J'avais des amis (filles et garçons évidemment, comme à chaque fois), je sortais quelquefois le soir, mais rien de plus. Je faisais surtout cela pour leur faire plaisir et qu'ils et elles ne posent pas trop de questions. Mais j'étais le plus content quand je me retrouvais seul dans mon appartement.
Malheureusement, il y a eu le revers de la médaille. Cette solitude a eu également de graves conséquences sur moi. Pendant mes années d'études, j'ai eu de très graves problèmes psychologiques, dont les principaux étaient : sévère dépression, agoraphobie, nervosité, insomnie et pensées parasites, négatives voir très noires. Les phrases du genre : "t'es bizarre toi" toute au long de ma jeunesse n'ont pas arrangé les choses.
Enfin côté sexualité, c'est en rapport avec cette solitude. A 25 ans, je n'ai toujours pas eu la moindre petite amie et encore moins de relations sexuelles. Evidemment, les pressions qu'incite notre société actuelle sur le dépucelage me font très mal puisque je n'ai pas le sentiment d'avoir besoin d'avoir petite amie, mais l'on me juste beaucoup dessus, on me pose beaucoup (trop) de questions à ce sujet. Quand on me demande pourquoi je n'ai jamais eu de petites amies (mais aussi aucun "coup d'un soir"), je leur réponds (et je le pense vraiment) que je n'ai toujours pas rencontré la moindre personne qui m'éprouvait du désir en mon encontre, même si quelques fois certaines femmes en éprouvaient pour moi. Pourtant, j'éprouve des désirs importants, souvent dans mon lit, seul, tard dans la nuit. Cela se caractérise la plupart du temps par des érections soudaines. Je ressens que j'ai besoin d'éjaculer, (je tiens à m'excuser de mon langage grossier, mais je n'arrive pas à trouver d'autres termes plus formels) à me "vider". Ainsi, pour cela je m'aide systématiquement de pornographie. Rien de très long, ni de très vulgaire ou "hardcore", juste un homme et une femme qui font semblant de s'aimer. Je tiens également à préciser que mon "attirance" (si je peux appeler ça comme ça) concernent uniquement les femmes. L'idée même d'être en contact avec un autre pénis me répugne au plus au point. Enfin, il faut savoir que ce vide, cette absence, ne concerne pas seulement le désir. C'est également le cas pour la tristesse ou le bonheur. Je n'ai jamais ressenti cela et la seule chose qui me permet d'être sûr que ce n'est pas de la sociopathie, ni de la psychopathie est que je suis hyperempathique. Je ne suis jamais triste par moi-même ou ce qui m'arrive, mais je le deviens énormément quand quelqu'un l'est en face de moi ou d'un écran. (La dépression n'est pour moi pas une tristesse en soi, mais provoque cette tristesse qu'on ne peut empêcher et qui est pathologique, pas sentimentale). C'est pour cette raison que j'ai toujours voulu travailler dans le domaine de l'humanitaire. Pour aider les personnes dans le besoin. En fait, c'est encore aujourd'hui la seule raison qui m'empêche d'avaler tous les médicaments de ma pharmacie (et il y a de quoi tuer un cheval). Pareil pour le bonheur. Je le ressens quelquefois sur des très courts et intenses moments, comme quand mon équipe favorite gagne un match ou que je passe de bons moments avec mes amis. Mais rien sur le long terme. Et j'ai besoin d'amis proches pour m'aider dans ce monde cruel et je suis content de les aider quand ils et elles en ont besoin, mais je n'arrive pas à dire que je les aime. Voilà. Pour conclure sur ce paragraphe, j'ai pendant 25 ans mit mon non-intérêt et (surtout) mon absence de désir sur le seul fait que je n'avais simplement jamais rencontré une femme en France qui me plaisait et que surement, d'autres femmes me plairont ailleurs.

Pour en revenir au présent. Hier, Sophie est donc venue chez moi. Nous avons parlé. Après un repas et un film, elle me dit que je la fais vraiment craquer. Je lui réponds qu'elle aussi. C'est vrai, je la trouve très belle, de sa coiffure à ses yeux jusqu'à ses vêtements. J'aime l'art, j'aime les choses belles et elle est magnifique. Alors, moi, qui n'y connais rien, qui n'a jamais connu cela, je lui réponds que moi aussi, je craque pour elle, parce que je suis convaincu que c'est la cas. Les choses s'accélèrent, nous allons dans ma chambre, nous nous déshabillons. Je me dis que ça y'est, c'est le moment et que j'ai bien fait d'attendre. Sauf que le désir, lui, ne vient toujours pas. Et même après un début de préliminaire, je n'arrive pas à avoir d'érection. C'est clairement le moment le plus gênant de ma vie, surtout pour quelqu'un de très timide et introverti. Pire encore, elle se met à pleurer en pensant que c'est de sa faute. Finalement, je réussis à lui faire comprendre que ce n'est en rien sa faute et que je ne comprends pas encore tout me concernant. Elle me dit que je suis bizarre.
Elle est revenue aujourd'hui. J'écris ces dernières lignes juste après qu'elle soit partie. Nous en avons discuté. Nous pensons tous les deux que ce n'est finalement pas une bonne idée et nous devrions simplement arrêter là. J'étais soulagé car j'avais besoin de temps pour moi-même et réfléchis. Puis c'était trop pour elle et je deviens très triste parce qu'elle est très triste. Et pour qu'elle arrête d'être triste, je change d'avis et l'embrasse. Les choses s'accélèrent encore et nous retournons dans ma chambre. Je me dis que cette fois-ci est la bonne. J'ai envie d'elle. Mais après des préliminaires plus intenses, mon cerveau pense l'inverse. Toujours aucun réel désir et donc aucune érection. On se regarde dans les yeux. Elle me demande si j'ai vraiment d'elle. Je lui réponds évidemment que oui. Mais je sais que c'est en fait pas vrai. Je ne sens rien. Malgré des centaines d'heures a fantasmé d'une femme qui plairait, parce que j'étais convaincu que ça arriverait un jour, toujours rien. Comme lors des enterrements de mes grands-parents, comme lorsque j'ai dû dire aurevoir à ma famille et d'enfin avoir quitté la France pour aider des gens dans le besoin. Rien. Maintenant, j'ai peur. J'ai peur qu'elle s'attache trop à moi et que cela termine mal. Parce que, finalement, cela terminera mal juste pour elle. Moi je passerai simplement à autre chose. Mais le simple fait de l'imaginer triste, à cause de moi, me déprime énormément et je m'en remettrai jamais. Ou peut-être que si, et cela m'effraie encore plus.

C'est ainsi que j'ai cherché de l'aide auprès des gens qui ont vécu des choses similaires. Ainsi, voici ma demande d'aide.
- Est-ce que certains ou certaines d'entre vous ont ressenti des choses similaires ?
- Pensez-vous que je dois réellement réfléchir au fait que je sois peut-être asexuel ? Si c'est le cas, comment dois-je m'y prendre ?
- Pensez-vous que le fait qu'une femme et un homme asexuels vivent ensemble dans le but de s'entraider quotidiennement, de casser la solitude, de faire taire les jugements ou encore pour avoir des enfants soit quelque chose d'envisageable ? Ou, au contraire de complétement impossible ? C'est quelque chose qui m'a toujours fait réfléchir et je me dis peut-être que c'est cela dont j'ai réellement besoin.
N'hésitez pas à réagir à toutes autres choses qui vous semblent pertinentes. Ces questions sont simplement celles qui sont sorties tout de suite de ma tête.

Merci infiniment par avance. Vraiment, merci.

[Mel]

hello et bienvenue !

heu je suis un peu perdu dans ton témoignage, mais peut-être l'aegosexualité / autochorisexualité ?
Le fait d'avoir du désir dans les fantasmes et les contenus érotiques et pornographiques mais pas de les réaliser ?
cela fait parti du spectre de l'asexualité sinon, et on peut être asexuel et épprouver des attirances romantiques (aimer quelqu'un romantiquement, voir vouloir être en couple avec).
viewtopic.php?t=11059 peut être que cela va t'intéresser /aider?

C'est peut-être et surement pas le cas, mais le fait que tu regarde du porno peut aussi influencer ta sexualité et au final seul le porno t'excite et non une situation qui va porter sur le sexe ou quelque chose comme ca.
https://fr.asexuality.org/?Lexique
viewtopic.php?t=7727


Je te suggère aussi de fouiller un peu plus le forum, de nombreux témoignages et de questions (avec réponses) fut apparût, et je pense que cela t'aidera.

Pour répondres à tes questions finales:

-personnellement non, car je suis aromantique et asexuel.le, mais nombreux sont les gens ici qui sont tombé sur une situation avec leur petit.e copain.e dont ils sont "fou" amoureux mais sur le moment sexe, n'avait aucun désir, aucune envie de sexe, ni de réaction physiologiques. Mais à la limite l'envie d'avoir envie de faire du sexe.
On est asexuel, mais on peut aimer sans avoir de désir, et j'espère que si vous vous aimez réellement, que cela lui convienne aussi ^^
BOn après ca reste délicat son histoire de mariage.

-je pense que ca serait une bonne idée de te questionner dessus, il y a ce fil de discussion qui pourrait t'aider:
viewtopic.php?t=10379

ceux là sont sur l'aegosexualité
https://asexualagenda.wordpress.com/201 ... sexuality/
viewtopic.php?t=7993
viewtopic.php?t=10953

- oui, c'est possible mais y a compromis dès le début, je vous prévient. Cela dépendra de ce que vous acceptez, refusez et accordez de faire pour rester en couple ensemble. C'est un des sujets le plus revenu, au point qu'il y a une section entière ! (la parti du forum "relation asexuel sexuel")

J'espère t'avoir un peu aidé au moins.

[Baelfire]

Bonjour et bienvenue.

Ce que je retiens surtout c'est qu'elle est mariée et qu'elle est Maman. Si ton engin n'a pas souhaité fonctionné c'est peut-être parce qu'au fonds de toi ça te dérange cette situation. Et ça serait tout à fait compréhensible.

En gros : tu n'es pas dans les meilleures conditions pour débuter une relation. D'autant plus que tu baignes dans une culture différente de la tienne. Si ça se trouve le fait de tromper son conjoint est passible d'une peine importante, on ne sait pas. Protege-toi !!! Ca serait ballot de finir derrière les barreaux non ?

Je pense que si un jour tu envisages les choses avec une personne qui te plaît beaucoup et qui est disponible ça ira déjà beaucoup mieux. Partir sur des bases saines c'est capital.

Pour répondre à tes questions :

- Est-ce que certains ou certaines d'entre vous ont ressenti des choses similaires ?
Non mais ça ne veut rien dire. De plus tu sembles avoir quelque soucis (agoraphobie notamment), est ce que tu es suivi par un psy ?

- Pensez-vous que je dois réellement réfléchir au fait que je sois peut-être asexuel ? Si c'est le cas, comment dois-je m'y prendre ?

Tu peux toujours y réfléchir ça ne coûte rien. Il y a sur le forum un questionnaire pour savoir si on est A. Ce n'est pas une science exacte mais ça permet d'amorcer une réflexion.

- Pensez-vous que le fait qu'une femme et un homme asexuels vivent ensemble dans le but de s'entraider quotidiennement, de casser la solitude, de faire taire les jugements ou encore pour avoir des enfants soit quelque chose d'envisageable ? Ou, au contraire de complétement impossible ? C'est quelque chose qui m'a toujours fait réfléchir et je me dis peut-être que c'est cela dont j'ai réellement besoin.

C'est tout à fait possible. La question est de le savoir si ils le font par réelle envie ou parce qu'on leur met la pression. Dans le second cas ça ne fonctionnera pas.

[Orihhiro888]

Bonjour et merci pour vos réponses.

Cela m'aide beaucoup et je consulterai les forums que vous m'avez partagé !

Le truc, c'est que je n'arrive pas à éprouver le moindre désir et encore moins des sentiments comme l'amour. Je sens vraiment que du vide sur ce côté là.
Pour donner un peu plus d'explications sur le côté mariage et maman :
Le truc c'est que dans le pays où je vis, les relations sexuelles et surtout le mariage et l'accouchement se font beaucoup plus tôt que chez nous. Dès l'âge de 17-18, voire avant. D'ailleurs la plupart attende même le mariage avant d'avoir leur premières relations sexuelles.
Du coup, même si le fait qu'elle soit mariée et maman à 27 ans m'a gêné au début, en y réfléchissant, je préfère clairement encore cela que le faire avec quelqu'un qui n'est pas mariée mais qui a à peine 18 ans ... ou moins ... avec un mariage après ...
Donc après avoir fixé des règles avec elle sur le fait que cela sera sur un court terme avec aucune suite et qu'elle n'est pas heureuse avec son mari qui vit à plus de 600 km, cela m'a rassuré. (Bien sûr, je me trouve quand même être une sacrée ordure de faire ça).
Mais, clairement, je vous rassure, la protection est indispensable pour n'importe quelle relation sur le contient africain, ne serait-ce pour les MST.
Enfin, ce n'est pas quelque chose d'illégal dans ce pays. C'est juste quelque chose de très mal vu, culturellement.

Comme je l'ai dit auparavant, je vais approfondir le sujet grâce aux forums que vous m'avez partagé et je suis convaincu que cela m'aidera beaucoup.
Encore merci beaucoup.

[Xav44]

Bonjour Hiro,
Je souhaite rebondir sur un point : tu associes désir et érection. 1/ Il y a plein de raisons pour lesquelles tu pourrais ne pas avoir d’érection et ce n’est pas forcément un manque de désir.
2/ la relation sexuelle peut aussi se passer sans érection/pénétration et pourtant apporter beaucoup de plaisir. Ce qu’on appelle souvent préliminaires (à tort, car la pénétration n’est pas l’étape ultime de la relation sexuelle !) sont des activités sexuelles à part entière. Tu peux toujours proposer d’explorer cela avec Sophie, et peut-être que cela amènera un plaisir partagé.
Bon courage
Xav

[clotaire]

Bienvenue Orihhiro888

Je rejoins les commentaires des voisins du dessus, et je soulignerais aussi que pour toi, c'est quand même la première fois ! Est-ce qu'elle le sait ? Il ne faut pas être trop sévère avec toi-même, c'est normal que la première fois, ça ne se passe pas comme prévu. Quelquefois il faut vraiment du temps… Ce serait dommage de tirer des conclusions aussi hâtivement. Après bien sûr, le fait qu'elle soit déjà mariée tout ça, c'est clair que ça peut être bloquant pour certaines personnes, même inconsciemment.

[freddie2]

salut,
je serais bref, sur un point : l'éjaculation et le jouissance se font dans de bonnes conditions.
Et dans ton cas, 1ere fois donc gros stress + cas particulier car femme mariée donc gros stress supplémentaire + je comprends que tu aurais aimé que ce soit plus lent dans le démarrage de votre couple donc pas à l'aise non plus.
Tout ça peuvent expliqué ton problème.
Ne déduis pas des choses qu'avec un seul essai...
Si je peux me permettre la comparaison, quand on conduis pour la première fois, en zone inconnue et avec une inconnue : on en ressort avec du stress, une conduite pas souple ni aisée et aucun plaisir. Mais avec une deuxième essai et l'expérience, on efface ces stress...

Pour finir, elle n'est pas la seule femme à explorer un autre amour en étant en couple (qui peut mener plus loin ou non) donc ne te sens pas coupable de ça. Si le destin doit vous réunir, il faut accepter. Et si le destin doit faire que cet amour dur ou non, il faudra aussi l'accepter.

Elle à le droit à prendre du plaisir avec toi et idem pour toi avec elle, surtout si vous êtes "âmes sœurs". Même si c'est uniquement pour quelques jours ou semaines, ça ne devrait pas changer son couple actuel.

[hier-encore]

Bonjour, c'est très intense ce que tu as vécu! : O

Je n'ai jamais vécu quelque chose de similaire a une telle intensité, mais certaines des choses que tu soulèvent me parlent.

Mais pour tes questionnement il n'y en a qu'un pour lequel je peux donner une piste, la dernière question.
Je pense qu'il y a tellement de type de relation et d'attractions (même platonique) que même les couples asexuels peuvent se mettre ensemble par amour (ou attachement) et en dehors de contraintes et commodités, tout comme il y a des couples sexuels/hétéro/"normaux"(je ne dis pas ça péjorativement, mais juste pour appuyer mon exemple!) qui se mettent ensemble par intérêt ou contraintes.

Peut être trouvera tout un jour la personne qui te plait (que ce soit juste une attirance "esthétique" ou platonique d'abord, et que tu trouve d'autres formes d'attachement après) et avec qui tu voudra construire quelque chose (la aussi varié, de "fonder une famille" à "juste vivre a deux" car parfois ça met du baume au cœur de juste partager sa vie)

Après aussi, les troubles psy comme la dépression ou même certains traitements peuvent jouer sur la perception des autres ou les ressentis (après c'est mon expérience perso, chacun est différent et la source peut être ailleurs!).
Il y a des traitement qui, par exemple, rendent la libido difficile, voir les érections impossible. A voir avec un médecin et la fiche du traitement. Certains sont noté car effets secondaire connus, mais pour d'autre ça peut être une réaction très rare ou particulière à une molécule particulière. J'ai connu quelqu'un en ETP (éducation thérapeutique du patient) qui avait eu ce soucis avec son traitement et comme c'était un effet rare, il n'a pas trouvé de suite.

Voila, quelques pistes, mais je ne sais pas si elles t'aideront ou apporteront une réponse concrète! : O
Bon courage en tout cas!