https://www.cairn.info/revue-mouvements ... ge-136.htm
Elle fait des mises en perspectives intéressantes avec le contexte dans lequel on vit. J'ai apprécié l'explication qu'elle fait de l'évolution du contrôle sur la sexualité et du lien qu'elle fait avec l'affirmation de l'asexualité.
Par contre, j'aime pas sa problématique (question du titre). Je répondrais "Oui, mais seulement pour les asexuel.les". Après si c'est pour dire que les injonctions sexuelles actuelles poussent les asexuel.les à s'affirmer, je suis d'accord, mais j'ai l'impression que c'est pas très clair. Quand on lit ça, au premier coup d'œil on sent qu'elle veut présenter l'asexualité comme un acte de résistance face aux injonctions sexuelles. C'est un peu réducteur. L'angle de vue de cet article n'est pas très bon je trouve, mais j'aurais du mal à formuler pourquoi. D'ailleurs, j'ai eu l'impression qu'elle se perdait un peu dans ce qu'elle écrivait, qu'elle oscille entre des descriptions justes de l'asexualité, et en même temps des liens entre ce que vivent les hétéros et les A. En gros, si je prends un exemple, elle parle à un moment des hétéros qui se forcent à avoir des relations, elle fait aussi un focus sur les femmes dont la non-envie n'était pas une possibilité avant. Je trouve que c'est un peu maladroit.
J'ai retrouvé un passage sinon qui prête à confusion sur la pensée de l'autrice.
Mais je ne sais pas si j'ai bien tout compris. J'ai eu du mal à lire l'article, je trouve qu'on a du mal à suivre son fil rouge, s'il y en a un.Un lien nous semble évident entre le contenu politique de cette affirmation et le mouvement #MeToo sur les réseaux sociaux. S’il a permis à des milliers de femmes de sortir de leur silence et de formuler le souhait d’en finir avec l’impunité des hommes les soumettant à leurs désirs, il a également révélé que jusque-là le non-désir des femmes dans des échanges sexuels consentis n’était pas envisagé comme une possibilité, ce qui rendait tout aussi impensable la violence dans ces mêmes rapports [ 16]. Ce qui nous apparaît encore plus frappant dans le témoignage précité, c’est que le droit de refuser de Julie est subordonné à la catégorie d’asexualité : sans elle, dire non n’apparaît pas comme une option légitime.
Il y a même pas de conclusion où elle répond à sa question j'ai l'impression...
Mais autrement ça apprend plein de choses intéressantes. Mais je m'y perds un peu...