Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
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Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
Bonjour,
Je voulais savoir comment et à qui vous communiquez votre asexualité dans votre entourage et si c'est compliqué pour vous d'en parler ?
Je voudrais aussi savoir si vous pensez qu'il y a une différence entre la communication avec l'entourage concernant l'asexualité entre hommes et femmes ?
Moi personnellement, je l'ai dit à très peu des gens et ça me genes beaucoup de le dire pour dire la vérité.
Quelque fois, je me dis aussi que c'est plus compliqué de le communiquer comme je suis un homme. J'ai juste l'impression que les gens veulent l'accepter moins comme je suis un homme. Je ne peux pas vraiment le comparer donc c'est juste l'impression que j'ai eu suite à des discussions différentes.
Je voulais savoir comment et à qui vous communiquez votre asexualité dans votre entourage et si c'est compliqué pour vous d'en parler ?
Je voudrais aussi savoir si vous pensez qu'il y a une différence entre la communication avec l'entourage concernant l'asexualité entre hommes et femmes ?
Moi personnellement, je l'ai dit à très peu des gens et ça me genes beaucoup de le dire pour dire la vérité.
Quelque fois, je me dis aussi que c'est plus compliqué de le communiquer comme je suis un homme. J'ai juste l'impression que les gens veulent l'accepter moins comme je suis un homme. Je ne peux pas vraiment le comparer donc c'est juste l'impression que j'ai eu suite à des discussions différentes.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
Je pense que c'est plus dangereux pour un homme s'il le dit face à un autre homme qui se sent atteint dans sa virilité... Ou à une femme sûre de son potentiel de séduction.
Après, tout dépend des personnes. Je l'ai dit à deux amies qui respectent tout à fait mon orientation. Il y en a une qui a posé une ou deux questions et puis c'est tout.
Je l'ai dit à une de mes sœurs aussi. Et comme j'ai plus eu l'occasion d'en discuter avec elle, je vois bien qu'elle veut être bienveillante mais elle a toujours pas compris honnêtement... Elle fait aucune différence entre attirance et excitation sexuelle, et elle peut essayer de me présenter quelqu'un comme si n'importe qui pouvait faire l'affaire. Lol
Sinon pour l'expliquer, disons que tout le monde sait que j'ai toujours été célibataire et que je me pose des questions, et donc c'est facile d'aborder le sujet en expliquant que j'ai compris pourquoi...
Après, tout dépend des personnes. Je l'ai dit à deux amies qui respectent tout à fait mon orientation. Il y en a une qui a posé une ou deux questions et puis c'est tout.
Je l'ai dit à une de mes sœurs aussi. Et comme j'ai plus eu l'occasion d'en discuter avec elle, je vois bien qu'elle veut être bienveillante mais elle a toujours pas compris honnêtement... Elle fait aucune différence entre attirance et excitation sexuelle, et elle peut essayer de me présenter quelqu'un comme si n'importe qui pouvait faire l'affaire. Lol
Sinon pour l'expliquer, disons que tout le monde sait que j'ai toujours été célibataire et que je me pose des questions, et donc c'est facile d'aborder le sujet en expliquant que j'ai compris pourquoi...
Dernière modification par Erialc le 12 août 2022, 14:06, modifié 2 fois.
ouaaaaaï èmm si ai !
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
Dans ma famille, depuis mon enfance, personne ne parle jamais de sexualité, alors du coup personne ne parle non plus de son absence
Cet été, j'ai pour la première fois eu l'occasion d'en parler avec quelqu'un, l'un de mes meilleurs amis que je ne vois pas souvent. Il n'a pas été plus surpris que ça. Comme on a déjà eu l'occasion de parler à plusieurs reprises de ce jeu insensé qu'est l'amour et de tout ce qui gravite autour (son parcours est aussi... difficile on va dire ), il devait se douter que au mieux ce sujet m'intéresse nettement moins que le gars lambda.
Il y a un petit nombre de personnes avec qui je me sentirais suffisamment bien pour en parler, mais je ne prendrais pas l'initiative de mettre le sujet sur la table. Si ça arrive dans la discussion, oui.
Cet été, j'ai pour la première fois eu l'occasion d'en parler avec quelqu'un, l'un de mes meilleurs amis que je ne vois pas souvent. Il n'a pas été plus surpris que ça. Comme on a déjà eu l'occasion de parler à plusieurs reprises de ce jeu insensé qu'est l'amour et de tout ce qui gravite autour (son parcours est aussi... difficile on va dire ), il devait se douter que au mieux ce sujet m'intéresse nettement moins que le gars lambda.
Il y a un petit nombre de personnes avec qui je me sentirais suffisamment bien pour en parler, mais je ne prendrais pas l'initiative de mettre le sujet sur la table. Si ça arrive dans la discussion, oui.
Dernière modification par Nujiel le 12 août 2022, 14:14, modifié 1 fois.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
Salut chatnoire et bienvenue ici
Pour ma part, j'ai la chance d'avoir un entourage extrêmement bienveillant. Ce sont mes amis du lycée qui m'ont poussée à m'assumer.
Aujourd'hui, tous mes amis proches et mes parents le savent parce que j'étais certaine en leur expliquant qu'ils ne jugeraient pas et seraient dans la bienveillance.
Je ne l'aurais jamais fait si j'aurais eu le moindre doute sur leur empathie. D'ailleurs, certains amis qui sont plutôt fermés d'esprit ne sont pas au courant.
C'est quelque chose d'intime et je ne le dévoile qu'à ceux en qui j'ai entièrement confiance.
Je te conseillerais donc de suivre ton instinct. Si les gens en face te semblent ouverts d'esprits et dans le non jugement, pourquoi pas
Pour ma part, j'ai la chance d'avoir un entourage extrêmement bienveillant. Ce sont mes amis du lycée qui m'ont poussée à m'assumer.
Aujourd'hui, tous mes amis proches et mes parents le savent parce que j'étais certaine en leur expliquant qu'ils ne jugeraient pas et seraient dans la bienveillance.
Je ne l'aurais jamais fait si j'aurais eu le moindre doute sur leur empathie. D'ailleurs, certains amis qui sont plutôt fermés d'esprit ne sont pas au courant.
C'est quelque chose d'intime et je ne le dévoile qu'à ceux en qui j'ai entièrement confiance.
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"Soyez vous-même, les autres sont déjà pris." Oscar Wilde.
"La vraie prison, c'est d'avoir peur de ce que les autres pensent de vous." The Joker.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
Coucou,
Quand j'en ai parlé, ce fut toujours à des personnes avec qui j'étais déjà bien lié, qui du coup n'étaient pas surprises car me connaissant déjà bien. Le cas échéant, je n'emploie pas forcément le terme "asexuel" en faisant une déclaration abrupte qui ne supporterait aucun dialogue, c'est trop réducteur pour moi. Je commence par décrire concrètement ce que je ressens ("je n'ai pas particulièrement de désir sexuel" etc.) puis je dis "en cherchant j'ai vu que sur Internet il y a des gens qui emploient le terme "asexuel" pour décrire ça, et je me retrouve bien avec eux".
Cela permet de bien faire comprendre mon cheminement, en n'imposant pas le terme tout de suite.
Quand j'en ai parlé, ce fut toujours à des personnes avec qui j'étais déjà bien lié, qui du coup n'étaient pas surprises car me connaissant déjà bien. Le cas échéant, je n'emploie pas forcément le terme "asexuel" en faisant une déclaration abrupte qui ne supporterait aucun dialogue, c'est trop réducteur pour moi. Je commence par décrire concrètement ce que je ressens ("je n'ai pas particulièrement de désir sexuel" etc.) puis je dis "en cherchant j'ai vu que sur Internet il y a des gens qui emploient le terme "asexuel" pour décrire ça, et je me retrouve bien avec eux".
Cela permet de bien faire comprendre mon cheminement, en n'imposant pas le terme tout de suite.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
J’en ai parlé à très peu de personnes. Dans ma famille, il n’y a que ma mère qui le sait et elle a à peu près compris. Je l’ai dit aussi à trois de mes amis qui sont très ouverts d’esprit et c'était plus facile parce qu'ils avaient déjà entendu parler d'asexualité.
Pour une grande partie de mon entourage, je préfère ne pas en parler, je sais qu’ils ne comprendraient pas.
Après il y a d'autres amis à qui je fais confiance mais je ne leur ai pas dit. C'est comme pour Nugiel, j'attends que la discussion s'y prête pour en parler. Jusqu'à présent, ça s'est bien passé comme ça, on verra si je leur en parle un jour.
Pour une grande partie de mon entourage, je préfère ne pas en parler, je sais qu’ils ne comprendraient pas.
Après il y a d'autres amis à qui je fais confiance mais je ne leur ai pas dit. C'est comme pour Nugiel, j'attends que la discussion s'y prête pour en parler. Jusqu'à présent, ça s'est bien passé comme ça, on verra si je leur en parle un jour.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
Tout comme Nujiel, dans ma famille on ne parle pas beaucoup de sexualité, donc je n'ai pas eu beaucoup d'occasion pour que le sujet vienne sur le tapis.
J'en ai seulement parlé un jour avec mes parents assez récemment d'ailleurs et j'ai bien pris le temps d'expliquer et cela s'est bien passé, il m'ont compris. D'ailleurs peut-être s'en doutaient-ils sans pour autant mettre le mot asexuel dessus.
Maintenant je pense arriver à l'expliquer mais je ne prendrais pas l'initiative d'amener la discussion sur ce terrain, si je ne me sens pas en confiance avec la personne en face, car c'est comme le dit Ondinette un sujet intime.
J'en ai seulement parlé un jour avec mes parents assez récemment d'ailleurs et j'ai bien pris le temps d'expliquer et cela s'est bien passé, il m'ont compris. D'ailleurs peut-être s'en doutaient-ils sans pour autant mettre le mot asexuel dessus.
Maintenant je pense arriver à l'expliquer mais je ne prendrais pas l'initiative d'amener la discussion sur ce terrain, si je ne me sens pas en confiance avec la personne en face, car c'est comme le dit Ondinette un sujet intime.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
Je n'en ai parlé qu'à ma mère et à une amie, pour les deux la réponse à été mitigé, je pense qu'ils ont pris ma déclaration plus comme une lubie qu'autre chose.
J'avoue que j'ai un peu été déçu, d'ailleurs on en a plus jamais reparlé, avec ma mère, comme avec l'amie.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
C'est un ami S qui m'a la première fois parlé de l'asexualité, en me disant que selon lui je semblais correspondre à ça.
Pour le reste, je me retrouve parfaitement dans ce qu'écrit Clotaire plus haut. Je n'ai pas de problème particulier à en parler, mais je choisis en général avec précaution quand même les gens à qui j'en parle. Ce peuvent être des gens que je connais bien, ou ce peuvent aussi être des gens moins familiers, voire pas familiers du tout, et que je sens suffisamment ouverts d'esprit sur la question.
Moi non plus je n'emploie jamais le terme "asexuel" d'entrée de jeu, je dis simplement que je m'intéresse peu au sexe, que j'ai le sentiment d'y penser beaucoup moins que la majorité des gens, et que je peux ne pas le pratiquer du tout sur de très longues périodes sans en souffrir le moins du monde. Je n'ai jamais eu de mauvaise réaction jusqu'à présent. La plupart des gens comprennent très bien et ne jugent pas.
La seule personne qui a parfois des réactions un peu blessantes est ma sœur, qui continue à laisser entendre que j'ai peut-être peur du sexe avant tout. J'ai beau lui expliquer en long, en large et en travers que je sais faire la différence entre quelque chose dont je n'ai pas envie, et quelque chose dont j'ai envie mais qui me fait peur... ça n'a pas l'air de vraiment monter jusqu'à son cerveau. Tant pis.
Ce que je ne dis pas en général en revanche, c'est que je suis encore vierge. Je crains toujours l'inévitable : "mais si tu n'as pas essayé, comment tu sais que tu n'aimes pas ça ?". Il est visiblement compliqué de faire comprendre aux S qu'on ne peut pas se forcer à baiser si on n'en a pas envie.
Et j'ai toujours la flemme de raconter que les expériences que j'ai eues, comme par exemple me retrouver à poil dans un lit avec des gens sans ressentir le moindre désir, ont déjà été suffisamment gênantes pour me passer l'envie d'une part d'aller au bout, d'autre part de réessayer.
Pour le reste, je me retrouve parfaitement dans ce qu'écrit Clotaire plus haut. Je n'ai pas de problème particulier à en parler, mais je choisis en général avec précaution quand même les gens à qui j'en parle. Ce peuvent être des gens que je connais bien, ou ce peuvent aussi être des gens moins familiers, voire pas familiers du tout, et que je sens suffisamment ouverts d'esprit sur la question.
Moi non plus je n'emploie jamais le terme "asexuel" d'entrée de jeu, je dis simplement que je m'intéresse peu au sexe, que j'ai le sentiment d'y penser beaucoup moins que la majorité des gens, et que je peux ne pas le pratiquer du tout sur de très longues périodes sans en souffrir le moins du monde. Je n'ai jamais eu de mauvaise réaction jusqu'à présent. La plupart des gens comprennent très bien et ne jugent pas.
La seule personne qui a parfois des réactions un peu blessantes est ma sœur, qui continue à laisser entendre que j'ai peut-être peur du sexe avant tout. J'ai beau lui expliquer en long, en large et en travers que je sais faire la différence entre quelque chose dont je n'ai pas envie, et quelque chose dont j'ai envie mais qui me fait peur... ça n'a pas l'air de vraiment monter jusqu'à son cerveau. Tant pis.
Ce que je ne dis pas en général en revanche, c'est que je suis encore vierge. Je crains toujours l'inévitable : "mais si tu n'as pas essayé, comment tu sais que tu n'aimes pas ça ?". Il est visiblement compliqué de faire comprendre aux S qu'on ne peut pas se forcer à baiser si on n'en a pas envie.
Et j'ai toujours la flemme de raconter que les expériences que j'ai eues, comme par exemple me retrouver à poil dans un lit avec des gens sans ressentir le moindre désir, ont déjà été suffisamment gênantes pour me passer l'envie d'une part d'aller au bout, d'autre part de réessayer.
Dernière modification par nightswimming le 13 août 2022, 13:54, modifié 1 fois.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
J'ai continué à réfléchir à ce sujet (ouais, je suis comme ça ) et du coup, je me disais, je me demandais si c'était une bonne idée d'essayer de le glisser dans la conversation si jamais on rencontre une personne qui nous plaît bien, et si oui comment le faire le plus intelligemment possible ? J'essaie d'analyser un peu le truc.
Côté négatif, en parler, cela peut donner l'impression que l'on veut se donner un style ou se mettre en avant, cela peut gêner (à la fois les personnes présentes, et aussi soi-même de dévoiler quelque chose d'important pour nous), on peut rencontrer l'incompréhension des gens avec qui on se trouve.
Côté positif, cela permettrait de faire plus rapidement comprendre qui l'on est, et peut-être de susciter l'intérêt d'une personne qui se questionne également, ou qui aimerait bien rencontrer, et peut-être sans l'avouer à cause de la pression sociale, quelqu'un qui ne correspond pas au "S lambda" (bon, je sais que cette expression ne veut rien dire, mais je pense que vous voyez ce que je veux dire).
Côté négatif, en parler, cela peut donner l'impression que l'on veut se donner un style ou se mettre en avant, cela peut gêner (à la fois les personnes présentes, et aussi soi-même de dévoiler quelque chose d'important pour nous), on peut rencontrer l'incompréhension des gens avec qui on se trouve.
Côté positif, cela permettrait de faire plus rapidement comprendre qui l'on est, et peut-être de susciter l'intérêt d'une personne qui se questionne également, ou qui aimerait bien rencontrer, et peut-être sans l'avouer à cause de la pression sociale, quelqu'un qui ne correspond pas au "S lambda" (bon, je sais que cette expression ne veut rien dire, mais je pense que vous voyez ce que je veux dire).
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
Quand j'ai découvert le forum, je l'ai dit à trois amies et à ma mère. Leurs réactions ont été mitigées. Certaines ont compris alors ce que je pouvais être, dont ma mère et d'autres ont réagi genre : mais qu'est-ce encore ça ? comme si c'"était encore une "mode".
A leur décharge, l'asexualité était encore un mot quasi inconnu à l'époque comparé à aujourd'hui, quand même.
Aujourd'hui, je n'en parles plus. Je pense à certaines de mes collègues, qui me mettent en boîte, gentiement sur mon célibat, et qui imaginent à tort, que je leur ressemble, celibataires elles aussi. Arff, ça m'amuse. Je ne sais pas si elles comprendraient, et j'aurai surtout peur que ça fasse le tour du lieu où je travaille . Beaucoup trop pudique
A leur décharge, l'asexualité était encore un mot quasi inconnu à l'époque comparé à aujourd'hui, quand même.
Aujourd'hui, je n'en parles plus. Je pense à certaines de mes collègues, qui me mettent en boîte, gentiement sur mon célibat, et qui imaginent à tort, que je leur ressemble, celibataires elles aussi. Arff, ça m'amuse. Je ne sais pas si elles comprendraient, et j'aurai surtout peur que ça fasse le tour du lieu où je travaille . Beaucoup trop pudique
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
Oui, ce n'est pas facile de trouver l'équilibre entre la pudeur, le fait de ne pas vouloir exposer des choses dont notre éducation nous a appris à ne pas parler, et le fait de vouloir trouver des gens qui nous correspondent, il faut tenter de décoder des signaux qui pourraient faire croire que... et parfois, se planter
C'est un très grand inconfort de se dévoiler aux autres et d'avoir peur de leurs réactions, et c'est une souffrance de se sentir seul et incompris. Peut-être que parfois, on se rend compte que, parmi les deux, ce que l'on pensait être le pire des deux à gérer n'est pas ce que l'on croyait. En tout cas, j'ai l'impression que cela correspond à ma situation.
C'est un très grand inconfort de se dévoiler aux autres et d'avoir peur de leurs réactions, et c'est une souffrance de se sentir seul et incompris. Peut-être que parfois, on se rend compte que, parmi les deux, ce que l'on pensait être le pire des deux à gérer n'est pas ce que l'on croyait. En tout cas, j'ai l'impression que cela correspond à ma situation.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
Hello,
Pas simple d'en parler à des proches mais ça m'a beaucoup aidé perso d'en parler à ma sœur ainsi qu'à quelques amis, tout le monde l'a bien pris
Certains n'ont pas bien compris mais au moins ne jugent pas
Il faut vraiment être sur des personnes à qui on en parle, par exemple les parents je prendrais pas le risque en tant qu'homme je crois que mon père je supporterait pas
Pas simple d'en parler à des proches mais ça m'a beaucoup aidé perso d'en parler à ma sœur ainsi qu'à quelques amis, tout le monde l'a bien pris
Certains n'ont pas bien compris mais au moins ne jugent pas
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
C'est pareil pour moi, en tant qu'homme je n'en parlerai pas à mon père, jamais, je le vois trop bien arriver avec ses préjugés sur tout. On pourrait le comparer à OSS117, mais pas la version rigolote.FloSousou a écrit : ↑14 août 2022, 14:48 Hello,
Pas simple d'en parler à des proches mais ça m'a beaucoup aidé perso d'en parler à ma sœur ainsi qu'à quelques amis, tout le monde l'a bien pris
Certains n'ont pas bien compris mais au moins ne jugent pas
Il faut vraiment être sur des personnes à qui on en parle, par exemple les parents je prendrais pas le risque en tant qu'homme je crois que mon père je supporterait pas
La seul chose qu'il penserait, et le dirait sans doute, c'est que je suis une nouvelle race de "pédé", et je retiens mes mots.
Donc, c'est exactement le type de personne à qui il faut éviter d'en parler si l'on veut pas se retrouver blessé et jugé.
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Re: Parler de l'asexualité à son entourage - différence femmes et hommes
En ce qui me concerne je l'ai dit petit à petit à mes plus proches amis (4 garçons, 4 filles), quand je me sentais assez en confiance pour le faire. Dans les réactions aucun jugement, mais globalement aucun commentaire non plus, signe à mon avis que les gens n'y sont pas trop familier et ne savent donc pas comment réagir car ils n'ont jamais été confronté à ce genre de situation. Les rares échanges que j'ai eu étaient de la curiosité de certains qui ne connaissaient pas vraiment.
Personne de ma famille n'est au courant, non pas parce que j'ai peur mais parce que je pense que ça ne m'apporterait pas grand chose, et puis je ne sais pas comment je pourrais amener le sujet. Ma famille est relativement ouverte d'esprit sur la communauté LGBT donc je pense pas que ça passerait bien si je changeais d'avis.
Personne de ma famille n'est au courant, non pas parce que j'ai peur mais parce que je pense que ça ne m'apporterait pas grand chose, et puis je ne sais pas comment je pourrais amener le sujet. Ma famille est relativement ouverte d'esprit sur la communauté LGBT donc je pense pas que ça passerait bien si je changeais d'avis.
Aimer, c'est risquer le rejet. Vivre, c'est risquer de mourir. Espérer, c'est risquer le désespoir. Essayer, c'est risquer l'échec. Risquer est une nécessité. Seul celui qui ose risquer est vraiment libre - Paulo Coelho