vaginisme chez les filles asexuelles

Vous voulez parler -ou entendre parler de l'asexualité ? Faites-nous part de ce qui vous passe par la tête, comment vous ressentez votre asexualité, votre relation aux autres, comment tout ceci influence votre vie.
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mae699
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vaginisme chez les filles asexuelles

Message par mae699 »

Bonjour

Nouvelle sur le forum, je me pose pas mal de questions, ce sujet concerne les filles qui sont asexuelles et qui ont du vaginisme.

J'ai besoin de me confier sans qu'il y ait de jugements, je suis asexuelle et lesbienne, je suis déjà tombé amoureuse de plusieurs filles, mais je n'ai jamais eu envie d'avoir des rapports avec elles et je sais que si je tombe amoureuse d'une fille, j'ai du mal à m'imaginer en couple avec une fille car je ne veux pas qu'on me force à avoir des rapports.

Pour des raisons personnelles que je ne souhaite pas dévoiler, je souffre de vaginisme et c'est très difficile à vivre, parce que la plupart des gens qui souffrent de vaginisme soigne le vaginisme pour avoir des rapports, de plus, la plupart ce sont des filles hétéro, pas facile de s'y retrouver lorsqu'on est lesbienne mais qu'on ne souhaite pas de rapport.

Je n'arrive pas à guérir du vaginisme, la plupart des témoignages que je lis, ce sont des filles hétéro qui veulent une sexualité, ma sexologue m'avait prescrit des séances de rééducation du périnée, mais ça s'est pas très bien passé, j'ai fais pas mal de séances, on est rarement passé en interne, et lorsqu'elle est passé en interne, c'était pire que mieux, j'avais envie de lui hurler dessus, car c'est très douloureux. Cette kiné était gentille, mais elle n'arrêtait pas de me parler de rapport hétéro, j'ai du l'arrêter en lui disant que j'étais lesbienne, du coup, elle a commencé à me parler de rapport entre filles, alors que je lui avait dit que même si je pouvais tomber amoureuse d'une fille, je n'avais pas envie de rapport, je lui ai parlé de l'asexualité, elle ne m'a pas cru, pour elle, c'est de l'aversion sexuelle et puis à chaque fois, cette kiné me disait qu'il fallait que j'avance sur le coté psy avec ma sexologue...

Du coup, je ne veux plus jamais faire de kiné, au début, je me disais que je voulais guérir juste pour moi, car je sais que certaines personnes asexuelles pratiquent la masturbation, mais là, je ne supporte absolument pas la pénétration, quand ça passe, c'est beaucoup trop douloureux. En plus, je n'ai jamais trouvé de documentation ou d'articles de filles asexuelles ayant du vaginisme.
Je suis suivi par une gynécologue sexologue, elle me suit pour pas mal de problèmes, et je lui ai déjà parler de l'asexualité, mais on est pas forcément d'accord sur ce sujet, puisqu'elle pense que c'est de l'aversion sexuelle... Je me connais mieux que n'importe qui, je ne lui ai pas encore dit que je ne voulais pas guérir du vaginisme, car pour le moment, on travail pas sur ce problème (j'ai pas mal de problèmes à régler), mais je pense qu'un jour, il va falloir que je lui dise, mais si je lui dit, elle va me bombarder de questions, en fait, je ne sais pas comment lui dire, j'ai peur de lui dire, parce que si je lui dis que je ne veux pas guérir du vaginisme, j'ai peur qu'elle me sorte encore que c'est de l'aversion sexuelle, que j'en ai envie ect...

Je vis mal le vaginisme, car je trouve que déjà il y a la pression de la société à avoir une sexualité, et puis à chaque fois que je vais voir un professionnel, ils se permettent de me juger, et de me faire des commentaires odieux et déplacés, et après on se demande pourquoi je n'ai pas confiance envers les professionnels :lol:
J'ai été voir une urologue cette année pour des douleurs, elle s'en fichait complètement de mes douleurs... Elle a commencé à me poser des questions qu'elle n'a pas à me poser car ce n'est absolument pas son domaine, elle a commencé à me parler de sexualité alors que je lui ai dit que je n'avais pas envie, elle m'a clairement dit qu'il fallait que je me force à faire la rééducation du périnée, je lui avais dit que ça ne marchait pas car ça faisait trop mal, bref, elle m'a pas écouté, sa phrase m'a traumatisé "c'est normal que vous en ayez pas envie maintenant, mais plus tard, vous en aurez envie, vous devez absolument guérir du vaginisme pour qu'un homme vous pénètre et pour avoir des rapports normaux", bref, ça se dit pas à une personne lesbienne de se forcer à avoir des rapports avec des hommes, mais ce que je trouve le plus choquant, c'est qu'elle n'a pas respecté l'asexualité...
Mais honnêtement, je n'ai jamais vraiment rencontré de professionnel qui respectaient l'asexualité...

Pour les filles asexuelles ayant du vaginisme, comment vous le vivez ?
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Pallas
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Re: vaginisme chez les filles asexuelles

Message par Pallas »

Bonjour, et bienvenue sur le forum ! :cake:

Je ne peux pas répondre à tes questions, mais je veux juste réagir à ton témoignage, car il me touche.

Les "professionnels" qui se permettent de juger leurs patientes n'ont pas le droit de le faire. C'est malheureusement courant chez les médecins : on vit dans la culture du sexe obligatoire, et les gens pensent qu'une fille doit forcément se faire rentrer dedans. L'idée de se faire pénétrer dégoûte pas mal d'hommes, pourquoi s'imagine-t-on que ça ne dégoûte pas les filles ?? :shock:
sa phrase m'a traumatisé "c'est normal que vous en ayez pas envie maintenant, mais plus tard, vous en aurez envie, vous devez absolument guérir du vaginisme pour qu'un homme vous pénètre et pour avoir des rapports normaux", bref, ça se dit pas à une personne lesbienne de se forcer à avoir des rapports avec des hommes
Ça m'a choqué de lire ça... Je comprends que ça t'ai fait mal de l'entendre. C'est à la fois acephobe et homophobe. Beaucoup de lesbiennes ne pratiquent jamais la pénétration. Je ne vois même pas l'intérêt de faire ça, mais je suppose que c'est une question de désir, et comme j'ignore ce que c'est, ça me dépasse. Mais le plaisir d'une femme passe par le clitoris, donc vouloir à tout prix que les femmes se fassent pénétrer, c'est juste pour faire plaisir à ces messieurs. Non, nos corps ne sont pas à la disposition des hommes !

Ce que tu vis à l'air vraiment très douloureux, tant physiquement qu'à cause de l’incompréhension et du rejet dont tu souffres. J'espère que tu trouveras les réponses et l'écoute que tu cherches.
Arthur : Est-ce que vous aimez faire des saloperies avec les garçons, ou pas ?
Karadoc : Ah ! Ben non ! J'aime déjà pas ça avec les filles...
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Re: vaginisme chez les filles asexuelles

Message par dioptase »

Bonjour et bienvenue,

Je ne peu pas t'aider non plus concernant le vaginisme, mais pour ce qui est de trouver des professionnels plus respectueux (ce qui me semble être important vu le comportement de ceux dont tu parles), il me semble qu'il y a des listes disponibles auprès d'associations LGBT ? Je ne suis pas sure, mais peut être qu'il faudrait déjà regarder de ce côté là.

Bonne change pour la suite
.
:aceheart: + :aroheart:
mae699
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Re: vaginisme chez les filles asexuelles

Message par mae699 »

dioptase a écrit : 21 mai 2022, 17:07 Bonjour et bienvenue,

Je ne peu pas t'aider non plus concernant le vaginisme, mais pour ce qui est de trouver des professionnels plus respectueux (ce qui me semble être important vu le comportement de ceux dont tu parles), il me semble qu'il y a des listes disponibles auprès d'associations LGBT ? Je ne suis pas sure, mais peut être qu'il faudrait déjà regarder de ce côté là.

Bonne change pour la suite
Bonjour, merci pour vos réponses, pour ma sexologue, je ne changerais pas car elle est vraiment bien, elle respecte mon orientation, elle me suit depuis pas mal de temps, elle connait toute mon histoire, c'est un peu la seule envers qui j'ai confiance, par contre, il y a des choses qu'il va falloir remettre sur le tapis comme l'asexualité... Je pense qu'elle croit passer à coter de quelque chose concernant la sexualité, puisqu'elle croit que c'est de l'aversion sexuelle, mais moi je suis sur que c'est de l'asexualité...
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Ondinette
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Re: vaginisme chez les filles asexuelles

Message par Ondinette »

Hello mae !

Pour ce qui est du vaginisme, j'ai longtemps cru en souffrir également. Je me suis rendue compte que j'avais un gros soucis quand j'ai souffert de ma première mycose il y a 3 ans, impossible de mettre l'ovule dans le vagin (et ça faisait un mal de chien) ... Mon médecin traitant ne m'a même pas auscultée et m'a juste prescrit un lubrifiant et "détendez vous madame et tout ira bien" (25 euros de consultation pour ça, bah merci bien Doc !). Sauf que même avec le lubrifiant, impossible de rentrer le satané ovule pour me soigner. Je terminais en larmes sur mon lit à essayer de forcer et en me faisant super mal.

J'ai finalement pu consulter mon ancien médecin de famille qui a pris la peine de m'ausculter et de voir que j'avais au final un problème physique, une malformation de naissance (hymen scléreux). Une petite chirurgie sous anesthésie générale m'a permis de "régler" le problème de pénétration.
Aujourd'hui, le fait d'être asexuelle + le fait de ne pas avoir très envie de rentrer un truc là dedans = je me suis foutue la paix.
J'étais comme toi, je voulais absolument "régler le souci" sauf qu'au final, je me créais plus de stress qu'autre chose. Tu le dis dans ton post, tu n'as pas envie de régler le vaginisme, alors je ne peux que te conseiller de stopper tes consultations avec ces professionnels plus que limites (si tel est ton souhait bien évidemment). Fous la paix à ton corps, laisse toi le temps de le découvrir et de l'aimer tel qu'il est. Et saches qu'il n'y a pas que la pénétration dans une relation intime (avec soi même ou autrui), le clitoris peut apporter bien plus de plaisir qu'une pénétration vaginale.

Bref, prends soin de toi et de ton corps. Dorlote toi et tiens nous au courant si tu le souhaites :)
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Re: vaginisme chez les filles asexuelles

Message par clotaire »

Bienvenue mae699 :-)

Je confirme ce que dit Ondinette, la question n°1 est : as-tu vraiment envie de te débarrasser de ce vaginisme ? Si la réponse est non, alors pourquoi s'y obliger ?
La réponse au "pourquoi s'y obliger" pourrait être dans un cas où le vaginisme pourrait être associé à une propension générale à l'anxiété ou au stress (à ce que j'ai lu, c'est des choses qui arrivent), et là, une thérapie générale pourrait-être utile si l'anxiété ou le stress nuit à ton épanouissement. Mais dans ce cas, il faut une réflexion générale et pas simplement parler de vaginisme. A voir...
mae699
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Re: vaginisme chez les filles asexuelles

Message par mae699 »

Ondinette a écrit : 22 mai 2022, 14:49 Hello mae !

Pour ce qui est du vaginisme, j'ai longtemps cru en souffrir également. Je me suis rendue compte que j'avais un gros soucis quand j'ai souffert de ma première mycose il y a 3 ans, impossible de mettre l'ovule dans le vagin (et ça faisait un mal de chien) ... Mon médecin traitant ne m'a même pas auscultée et m'a juste prescrit un lubrifiant et "détendez vous madame et tout ira bien" (25 euros de consultation pour ça, bah merci bien Doc !). Sauf que même avec le lubrifiant, impossible de rentrer le satané ovule pour me soigner. Je terminais en larmes sur mon lit à essayer de forcer et en me faisant super mal.

J'ai finalement pu consulter mon ancien médecin de famille qui a pris la peine de m'ausculter et de voir que j'avais au final un problème physique, une malformation de naissance (hymen scléreux). Une petite chirurgie sous anesthésie générale m'a permis de "régler" le problème de pénétration.
Aujourd'hui, le fait d'être asexuelle + le fait de ne pas avoir très envie de rentrer un truc là dedans = je me suis foutue la paix.
J'étais comme toi, je voulais absolument "régler le souci" sauf qu'au final, je me créais plus de stress qu'autre chose. Tu le dis dans ton post, tu n'as pas envie de régler le vaginisme, alors je ne peux que te conseiller de stopper tes consultations avec ces professionnels plus que limites (si tel est ton souhait bien évidemment). Fous la paix à ton corps, laisse toi le temps de le découvrir et de l'aimer tel qu'il est. Et saches qu'il n'y a pas que la pénétration dans une relation intime (avec soi même ou autrui), le clitoris peut apporter bien plus de plaisir qu'une pénétration vaginale.

Bref, prends soin de toi et de ton corps. Dorlote toi et tiens nous au courant si tu le souhaites :)
Bonjour
Merci pour ta réponse :D
C'est bizarre de dire ça, mais j'ai parfois l'impression d'avoir la pression de la part de la société pour guérir du vaginisme, j'étais aller sur des groupes sur facebook et sur insta dédiés au vaginisme et franchement, ça m'a énormément dégouté, parce que la plupart des filles racontés leurs expériences sexuelles, et il n'y a pas vraiment d'autres orientation à part hétéro.. Il y a pas si longtemps que ça, je me suis disputé avec plusieurs personnes sur un groupe parce que pour des raisons médicales, j'ai du me rendre aux urgences gyneco, je suis tombé sur une interne qui était une connasse, elle a insisté très lourdement pour faire une écho à cet endroit, de plus, c'est interdit de le faire sur une personne vierge, et avec le vaginisme, j'ai vraiment cru qu'elle allait le faire sans mon consentement.. Lorsque j'ai raconté ça sur un groupe, je me suis pris des commentaires négatives, la plupart me disais que je devais absolument me forcer à régler ce problème de vaginisme...
J'ai vu ma sexologue récemment, je lui ai dis que je ne voulais plus jamais faire la rééducation du périnée, elle a été très compréhensive, je ne souhaite pas arrêter mon suivi sexo parce qu'il est vraiment important pour moi, on travaille sur le rapport au corps, sur l'acceptation de la féminité, la confiance en soi ect... il faudra juste que je lui reparler de l'asexualité et également du vaginisme mais ce n'est pas la priorité.
mae699
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Re: vaginisme chez les filles asexuelles

Message par mae699 »

clotaire a écrit : 22 mai 2022, 15:01 Bienvenue mae699 :-)

Je confirme ce que dit Ondinette, la question n°1 est : as-tu vraiment envie de te débarrasser de ce vaginisme ? Si la réponse est non, alors pourquoi s'y obliger ?
La réponse au "pourquoi s'y obliger" pourrait être dans un cas où le vaginisme pourrait être associé à une propension générale à l'anxiété ou au stress (à ce que j'ai lu, c'est des choses qui arrivent), et là, une thérapie générale pourrait-être utile si l'anxiété ou le stress nuit à ton épanouissement. Mais dans ce cas, il faut une réflexion générale et pas simplement parler de vaginisme. A voir...
Bonjour
Merci pour ta réponse :D
En réalité, je ne sais pas trop si j'ai envie de régler ce problème de vaginisme, à la fois je n'ai pas envie qu'il parte parce que ça ne rentre pas et quand ça rentre, la douleur est horrible, la kiné m'avait appris la cohérence cardiaque pour se détendre, mais je n'ai pas supporté de devoir faire les exercices de respiration pendant qu'elle essayé de mettre un doigt, je n'ai pas aimé ça, car j'ai eu l'impression de forcer mon corps à faire quelque chose qu'il ne voulait pas et qu'il ne supportait pas.
La rééducation du périnée, je me suis forcé à en faire pendant 6 mois alors que je voyais bien que mon corps ne le supportait pas, ça a été un enfer, un vrai cauchemar, ce n'était que souffrance et douleurs tant physiquement que psychologiquement, lorsqu’elle est passée quelques fois à cet endroit, ça a été une horreur. La vérité, c'est que j'y allais avec la boule au ventre, chaque rendez-vous était vécu comme une agression, je pleurais après chaque consultation, ça a créé un traumatisme, sur un traumatisme, sur un traumatisme, un cercle sans fin...
A la fois, j'ai envie que ce vaginisme parte car j'ai besoin d'avoir le contrôle sur mon corps, ce n'est pas qu'une question d'anxiété ou de stress, une thérapie générale n'est pas adapté car une psychologue ne peut pas régler les problèmes qui me touche, à part si c'est une psychologue sexologue.
Le problème, c'est qu'il n'y a pas que le vaginisme hélas, j'ai également d'autres problèmes qui touche cet endroit là mais qui est d'origine psychosomatique (on a identifié les causes), il y a également le rapport au corps, la non acceptation de la féminité, la confiance en soi ect...
C'est un peu un bordel à vrai dire, c'est assez complexe et ça prendra du temps, mais avec ma sexologue, on travaille sur le rapport au corps, j'aimerais bien me sentir bien dans mon corps, d'avoir le contrôle sur mon corps, d'être en harmonie avec lui, même si ça ne passe pas régler le vaginisme mais juste me sentir bien dans mon corps...
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Re: vaginisme chez les filles asexuelles

Message par Erialc »

Coucou ! Je rejoins les copains du dessus. Je me posais une question en lisant ton dernier post Mae : est-ce que le vaginisme peut être justement un moyen inconscient d'avoir un contrôle sur ton corps ? C'est peut-être une question débile... Je n'ai jamais souffert de vaginisme donc je ne sais pas, mais j'ai eu des tas de manifestations physiques étonnantes dans ma vie qui étaient liées à ma peur de lâcher prise.
ouaaaaaï èmm si ai !
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Re: vaginisme chez les filles asexuelles

Message par Ondinette »

Au vu de ce que tu décris, ton vaginisme ne va pas se régler en poursuivant tes séances de rééducation ou autre qui incluent d'aller toucher cet endroit de ton corps. Ce n'est pas en ajoutant du stress au stress que ça va se régler selon moi. Je pense que ce qui est le mieux, c'est d'arrêter tout ça, juste garder tes séances chez ta sexologue si ça te fait du bien.
Petit à petit, si tu en as envie, tu pourras reprendre les séances plus "pratiques" en ayant pris le temps de choisir un bon praticien qui sera au courant de ton vécu. Mais il me semble que là, le plus important est d'arrêter de traumatiser ton corps et de te malmener.

Le problème avec les groupes Facebook, c'est que bcp de gens qui souffrent des soucis évoqués sont en mal être et veulent absolument régler le souci du vaginisme. Logique donc que tu te prennes la tête avec ces personnes là.
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Re: vaginisme chez les filles asexuelles

Message par mae699 »

Erialc a écrit : 22 mai 2022, 20:07 Coucou ! Je rejoins les copains du dessus. Je me posais une question en lisant ton dernier post Mae : est-ce que le vaginisme peut être justement un moyen inconscient d'avoir un contrôle sur ton corps ? C'est peut-être une question débile... Je n'ai jamais souffert de vaginisme donc je ne sais pas, mais j'ai eu des tas de manifestations physiques étonnantes dans ma vie qui étaient liées à ma peur de lâcher prise.
Bonjour
A vrai dire, je ne serais pas répondre à ta question, je pense que mon corps veut me protéger de toute intrusion de la part d'un inconnu, la dernière fois, j'ai pété un câble, et j'ai dis à ma sexologue que j'étais en colère, en colère parce que c'est mon corps et que personne a le droit de toucher mon corps, personne a le droit de passer à cet endroit (kiné, gynéco), l'introduction d'un doigt, je le vis comme une agression
Aujourd'hui, je suis un peu plus à l'écoute de mon corps, et je refuse toute introduction de la part de la part d'un professionnel, je pense que c'est pour ça que je ne veux pas qu'il parte...
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Re: vaginisme chez les filles asexuelles

Message par Baelfire »

et si c'était principalement psychologique ? Tu as creusé de ce côté là ? A te lire c'est ton esprit qui refuse toute introduction étrangère et ton cerveau donne les ordres qu'il faut à ton corps.

Après honnêtement il faut vraiment que tu aies envie de t'en débarrasser et que tu le fasses pour toi. Si c'est pour les autres ça n'a aucun intérêt et ça ne fonctionnera pas.

Toi, personnellement, tu penses que ça te changerait la vie si tu ne souffrais plus de vaginisme ? Est ce que ça empoisonne ton quotidien ?

Objectivement ce qui peut être embêtant c'est si tu as besoin de mettre des tampons, une coupe menstruelle ou encore de te passer une pommade à l'intérieur. De même quand il faudra (c'est pas une obligation cela dit) que tu fasses des frottis pour prévenir un cancer à l'utérus.
Dernière modification par Baelfire le 23 mai 2022, 09:54, modifié 2 fois.
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Re: vaginisme chez les filles asexuelles

Message par mae699 »

Baelfire a écrit : 23 mai 2022, 09:51 et si c'était principalement psychologique ? Tu as creusé de ce côté là ? A te lire c'est ton esprit qui refuse toute introduction étrangère et ton cerveau donne les ordres qu'il faut à ton corps.

Après honnêtement il faut vraiment que tu aies envie de t'en débarrasser et que tu le fasses pour toi. Si c'est pour les autres ça n'a aucun intérêt et ça ne fonctionnera pas.

Toi, personnellement, tu penses que ça te changerait la vie si tu ne souffrais plus de vaginisme ? Est ce que ça empoisonne ton quotidien ?

Objectivement ce qui peut être embêtant c'est si tu as besoin de mettre des tampons, une coupe menstruelle ou encore de te passer une pommade à l'intérieur. De même quand il faudra (c'est pas une obligation cela dit) que tu fasses des frottis pour prévenir un cancer à l'utérus.
Salut
Je sais d'où viennent les causes du vaginisme, on les a identifié avec ma sexologue.
Je n'envisage pas de mettre des tampons ou de coupe menstruelle car je n'ai plus mes règles à cause d'une maladie gynécologique (l'endométriose), j'avais vu que pour les frottis, ça pouvait être compliqué, mais qu'il existait des alternatives, mais j'en suis encore loin de l'âge pour ça, l'avantage, c'est que ma sexologue est également gynécologue, je verrais ça avec elle lorsque j'aurais finis mon suivi en sexologie.
Jusqu'à aujourd'hui, je voulais qu'il parte seulement à cause de la pression de la société, comme sur les groupes facebook lorsque je me suis confié que j'avais vécu des violences gynécologiques en allant aux urgences gynéco, qu'on essayé de forcer pour passer à cet endroit malgré mes refus, alors que c'est interdit chez les personnes vierges et encore moins lorsqu'on a du vaginisme (ma sexologue m'avait dit ça), et au lieu de trouver une écoute sur ces groupes, je me suis fait jugé, on m'a juste dit que je devais me forcer à traiter ce vaginisme, je trouve que c'est grave quand même, parce que ce sont des violences gynécologiques...
Après, lorsque j'ai rencontré l'urologue en début d'année, elle me mettait également une pression par rapport au vaginisme, en plus, elle était homophobe, les commentaires qu'elle m'a fait, c'est vraiment dégueulasse..
Je vis mal avec le vaginisme, car je me rends compte qu'on me force à guérir, je me sens jugé par exemple sur les groupes facebook, ou quand j'ai vu l'urologue, puis il y avait la kiné, elle me mettait beaucoup trop de pression, elle me disait à chaque fois qu'il fallait qu'on passe en interne et avec la sonde, j'ai refusé la sonde, mais le travail en interne qui a eu lieu quelques fois, je l'ai vécu comme un traumatisme, c'était trop douloureux, ça a augmenté encore plus mes peurs et mes angoisses, je ne veux plus jamais faire la rééducation du périnée...
Sur insta, j'avais également essayé de suivre des comptes sexo ou comptes féministes qui abordaient le vaginisme, au final, ça m'a plus dégouté qu'autre chose parce que ça parle que de sexualité, en plus, je m'y retrouve vraiment pas car quasiment tous les comptes sexo ou comptes féministes traitant le vaginisme ont toujours cette vision hétérocentré, c'est compliqué pour moi de m'y retrouver en tant que lesbienne.
Je n'ai jamais vu de comptes sexo ou de témoignages qui abordaient la guérison du vaginisme seulement pour soi même, car pour la plupart, elles traitaient le vaginisme surtout pour avoir des rapports pénétratifs avec leurs copains.
En fait, j'ai envie que le vaginisme parte, mais seulement pour moi même, peut-être envisagé la masturbation mais je ne veux pas de rapport car ça ne m'intéresse pas, mais je ne veux pas forcer mon corps à devoir absolument accepter un doigt par exemple alors qu'il ne le supporte pas...
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Re: vaginisme chez les filles asexuelles

Message par Baelfire »

Et tout bêtement quand tu te nettoies cette partie ou que tu y appliques...on va dire une pommade anti irritations ou un truc du genre. Ca te fait mal aussi ? La masturbation si tu n'en veux pas il ne faut pas te forcer.
Dernière modification par Baelfire le 23 mai 2022, 14:37, modifié 1 fois.
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Re: vaginisme chez les filles asexuelles

Message par mae699 »

Baelfire a écrit : 23 mai 2022, 14:24 Et tout bêtement quand tu te nettoies cette partie ou que tu y appliques...on va dire une pommade anti irritations ou un truc du genre. Ca te fait mal aussi ?
Oui, mais à vrai dire, ça me fait tout le temps mal à cet endroit sans forcément qu'il y ait de contact, c'est dû à une autre maladie. En plus du vaginisme et de l'endométriose, j'ai également une autre pathologie qui touche cette sphère mais cette maladie là est psychosomatique, c'est compliqué à expliquer, comme avec le vaginisme, on a également identifié avec ma sexologue les causes et le déclenchements de ces douleurs dû à cette autre pathologie qui sont reliés à mon rapport que j'ai avec mon corps, d'où ma volonté d'aller vraiment mieux face à mon corps... J'essaie surtout de prendre mon temps pour aller mieux face à mon corps, mais je sais que temps que je n'irais pas bien avec mon corps, les douleurs de l'autre pathologie ne partirons pas..
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