Les relations amoureuses dans les romans

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Freaks
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Re: Les relations amoureuses dans les romans

Message par Freaks »

Lau a écrit : 22 avr. 2021, 19:49 Il m'interroge ce besoin d'identification pour accrocher à une œuvre de fiction que vous êtes plusieurs à citer.
(...)
Personnellement je n'ai pas besoin d'une forte identification pour lire et ressentir des trucs. S'il y a une histoire qui me paraît suffisamment intéressante, ça va marcher pour moi.
Ta réflexion m'a rappelé un billet de blog de Léa Silhol sur la représentation des minorités dans la fiction...

En gros, elle dit qu'on peut apprécier une oeuvre sans que le personnage central soit forcément identique à vous, et que justement faire l'expérience d'entrer dans une personnalité différente de la vôtre est formateur - elle rajoute que trop souvent la représentation des minorités dans les fictions n'est pas un besoin organique de l'auteur ou de l'autrice, juste une forme de (dans notre cas) pink-washing.

Elle pousse sans doute le bouchon un peu loin, mais elle au moins raison sur le fait que, par exemple (oui, je parle pour moi), il est possible pour un asexuel et/ou aromantique d'apprécier une belle histoire d'amour (tout comme il souhaiterait le bonheur de ses amis allosexuels, quoi).

Il n'empêche, j'aurais quand même souhaité rencontrer un peu plus de personnages asexuels dans mes lectures, mais bon... J'ai eu 20 ans dans un monde sans AVEN. :roll:
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Re: Les relations amoureuses dans les romans

Message par Freaks »

Je m'aperçois que j'ai oublié de mentionner un roman de Fy/SF récent, dont le personnage peut très facilement s'interpréter comme une asexuelle homoromantique (plutôt qu'une homosexuelle balbutiante) : Quitter les monts d'automne d'Emilie Querbalec, un grand roman.
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Re: Les relations amoureuses dans les romans

Message par alexalex »

Pour répondre au post d'origine:

Je suis pan ace et franchement, la romance ne me dérange pas. Je suis intéressée par la romance que si l'histoire en elle-même m'intéresse, car j'aime l'univers, les personnages, le plot, etc. La romance pour la romance, bof. Surtout s'il y a des choses "sexuelles" :/

En ce moment je ne lis plus trop de romans (j'ai plus la patience :P), donc j'ai switché sur les fanfictions qui sont souvent plus courtes et qui mettent en scène des personnages qu'on connaît déjà plus ou moins. Il y a pas mal d'histoires non cishet, donc je trouve ça cool. Par contre, il y a énormément de fanfics centrés sur le sexe ou l'attirance sexuelle. Un peu moins cool. S'il y a des scènes sexuelles qui contribuent à l'histoire, ok, mais sinon, je n'apprécie pas trop. Si l'histoire est bonne, je les ignore; si l'histoire n'est pas là, j'arrête de lire.

De manière générale, je trouve que les romans/fictions sont beaucoup centrés sur les relations amoureuses, comme dans les films, les chansons, etc. Même si je suis une ace qui n'est pas aro, je trouve ça agaçant qu'il y ait du love partout. C'est presque comme si les relations amoureuses étaient obligatoires. :/
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Re: Les relations amoureuses dans les romans

Message par Lau »

alexalex a écrit : 07 mai 2021, 22:43En ce moment je ne lis plus trop de romans (j'ai plus la patience :P), donc j'ai switché sur les fanfictions qui sont souvent plus courtes et qui mettent en scène des personnages qu'on connaît déjà plus ou moins. Il y a pas mal d'histoires non cishet, donc je trouve ça cool. Par contre, il y a énormément de fanfics centrés sur le sexe ou l'attirance sexuelle. Un peu moins cool. S'il y a des scènes sexuelles qui contribuent à l'histoire, ok, mais sinon, je n'apprécie pas trop. Si l'histoire est bonne, je les ignore; si l'histoire n'est pas là, j'arrête de lire.
Je me retrouve tellement là-dedans ! A la fois dans le côté "plus la patience" mais aussi dans l'aspect facilité/confort d'un univers et de personnages déjà connus. Bon, moins pour la partie sexe, parce que étant aego je peux en lire comme je respire que ça me pose pas de problèmes mais ouais!
Mais la fanfic est un gros terrain de jeu LGBT (et kink/fantasmes pas forcément toujours sexuels d'ailleurs). Y'a même de la très bonne représentation ace et, quand on en croise peu voire pas dans les médias mainstream, ça fait plaisir d'avoir cette représentativité là ailleurs (et souvent écrite par des concerné.es). ^^
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Re: Les relations amoureuses dans les romans

Message par Lau »

Freaks a écrit : 30 avr. 2021, 19:53
Lau a écrit : 22 avr. 2021, 19:49 Il m'interroge ce besoin d'identification pour accrocher à une œuvre de fiction que vous êtes plusieurs à citer.
(...)
Personnellement je n'ai pas besoin d'une forte identification pour lire et ressentir des trucs. S'il y a une histoire qui me paraît suffisamment intéressante, ça va marcher pour moi.
Ta réflexion m'a rappelé un billet de blog de Léa Silhol sur la représentation des minorités dans la fiction...
J'avoue, j'ai lu en diagonale mais j'aime bien cette notion de "cahier des charges".
Je suis bien d'accord que rien ne doit se transformer en diktats mais j'ai quand même le sentiment d'un point aveugle dans son discours : les auteurices concerné.es sont encore minoritaires à se faire entendre/publier et s'iels le sont, c'est parfois dans des collections ou auprès d'éditeurs largement sous-estimé ou boudés par la littérature générale (elle mentionne la litté érotique cela dit). Je ne dis pas que ça ne s'améliore pas mais, ouais... Les auteurices ownvoices comme on les appelle, on est encore peu à "oser" les éditer.
Mais ça rejoint ses propos sur le narcissisme. Et c'est aussi un point qui m'inquiète et le pourquoi le pink-washing et consorts peuvent avoir un semblant d'utilité (bien que dommageable). Je parle de mon point de vue biaisé de prof-doc qui côtoie quotidiennement des collégiens, mais le manque de diversité et de représentation dans la littérature (jeunesse) est réel. Et pourtant les publications abondent. Mais il y a encore plein de franges de la population qui sont sous-représentées. Donc un peu de forçage pour l'inclusion par-ci, par-là, parfois c'est quand même mieux que rien.

Le propos sur la "légitimité de dire" est intéressant aussi. Et sur la suspicion de la solidarité des personnes non-impactées.
En fin de compte, oui, l'auteurice doit rester maître.sse de son récit.

Mais tu vois, peut-être que nous aussi on est biaisé.es, puisque forcé.es à s'identifier/se mettre à la place de ce que l'on n'est ou ne ressent pas. On a tellement l'habitude de le faire que ça ne nous dérange pas/plus mais peut-être que ça devrait ? Peut-être qu'on devrait "réclamer" une représentation, ou la bâtir de nos mains, comme le font déjà certain.es ? Écrire ce qu'on voudrait lire, quoi. Pas une mince affaire...
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Re: Les relations amoureuses dans les romans

Message par Freaks »

Lau a écrit : 09 mai 2021, 21:24 Je suis bien d'accord que rien ne doit se transformer en diktats mais j'ai quand même le sentiment d'un point aveugle dans son discours : les auteurices concerné.es sont encore minoritaires à se faire entendre/publier et s'iels le sont, c'est parfois dans des collections ou auprès d'éditeurs largement sous-estimé ou boudés par la littérature générale (elle mentionne la litté érotique cela dit). Je ne dis pas que ça ne s'améliore pas mais, ouais... Les auteurices ownvoices comme on les appelle, on est encore peu à "oser" les éditer.
Mais ça rejoint ses propos sur le narcissisme. Et c'est aussi un point qui m'inquiète et le pourquoi le pink-washing et consorts peuvent avoir un semblant d'utilité (bien que dommageable). Je parle de mon point de vue biaisé de prof-doc qui côtoie quotidiennement des collégiens, mais le manque de diversité et de représentation dans la littérature (jeunesse) est réel. Et pourtant les publications abondent. Mais il y a encore plein de franges de la population qui sont sous-représentées. Donc un peu de forçage pour l'inclusion par-ci, par-là, parfois c'est quand même mieux que rien.
Bon, pour te donner un peu d'espoir, un éditeur de littérature de l'imaginaire (Gilles Dumay) déclarait récemment sur un forum qu'il recevait de plus en plus de manuscrits dont le nom de l'auteur / autrice ne permettait pas de déterminer son genre (et il ajoutait qu'il s'ne moquait, de toute façon. Après, il explique aussi qu'il a sollicité en vain plusieurs médias pour assurer à Emilie Querbalec une couverture à la hauteur de son roman Quitter les monts d'automne, dont je parlais plus haut.
Lau a écrit : 09 mai 2021, 21:24 Mais tu vois, peut-être que nous aussi on est biaisé.es, puisque forcé.es à s'identifier/se mettre à la place de ce que l'on n'est ou ne ressent pas. On a tellement l'habitude de le faire que ça ne nous dérange pas/plus mais peut-être que ça devrait ? Peut-être qu'on devrait "réclamer" une représentation, ou la bâtir de nos mains, comme le font déjà certain.es ? Écrire ce qu'on voudrait lire, quoi. Pas une mince affaire...
Tu mets le doigt sur un truc intéressant... Je pense qu'il y a clairement un déséquilibre entre ce qu'on lit (et apprécie) et ce qu'on peut écrire... Qu'on le veuille ou nous, quand on écrit, on s'inspire de son vécu, son ressenti, alors que quand on lit on peut apprécier (par empathie) des choses loin de nous.

Je ne suis pas sûr que ça soit un mal en soi, par contre ce qui est problématique c'est que les Aces fassent des efforts pour se mettre à la place des Allosexuels, mais que l'inverse ne soit pas vrai...
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Re: Les relations amoureuses dans les romans

Message par Fabienne »

Je suis une littéraire. Je lis les romans non pour l'histoire qui y est racontée, mais pour la littérature, l'amour de l'oeuvre construite comme une cathédrale.
En dehors de la SF, et apparentés, que j'ai beaucoup lue, j'ai une prédilection pour la littérature du 19ème siècle ou première moitié du 20ème. Donc, entre autres choses, il y a souvent des histoires d'amour entre les personnages. Elles ne me gênent pas, elle font partie de l'oeuvre. Si l'oeuvre est de qualité, la partie sentiment est tout aussi fine et nuancée. La dissection des sentiments chez Proust, c'est passionnant et si juste ( bon tout le monde n'aime pas ). Les histoires d'amour dans Stendhal, Dostoïevski, on passe par toutes les palettes qui vont de la haine à la passion. C'es intelligent, c'est juste, c'est inoubliable. Raskolnikov et Sonia dans Crime et Châtiment, c'est juste sublime. Ce ne sont pas ce qu'on appelle des romances.
Il n'y a pas toujours des sentiments dans les oeuvres 19eme-20ème : rien, par exemple, dans La Condition Humaine ( je recommande beaucoup, même si c'est très violent, c'est une oeuvre admirable ), rien dans En attendant Godot ( je recommande aussi beaucoup, c'est très drôle ). Et bien bien d'autres oeuvres...
Bon, depuis quelque temps, je ne lis que Sylvain Tesson. Même si, dans la vie, on sait qu'il est un très chaud lapin, il n'en parle absolument jamais dans ses livres ( sauf 2 ou 3 pages, dans Les Forêts de Sibérie, où il décrit son intense désespoir suite à une rupture à distance, passages admirablement écrits, comme toujours, et qui sont tout sauf chiants)

Au passage, j'en profite pour exprimer ma non- adhérence aux récits qui se voudraient A. Qui fondent la moitié, ou plus, de leur existence au fait qu'ils introduisent des personnages A qui expriment leur asexualité, l'expliquent, l'illustrent. Pour moi, cela fait partie de la littérature militante, fondée sur le sujet. Ce n'est pas de la littérature, et cela tue la littérature.
On pourrait trouver dans la littérature classique bien des personnages que l'on pourrait qualifier de A. Car il n'est pas question de leurs sentiments ni de leur sexualité. En fait, on n'en sait rien, simplement, ce n'est pas du tout le propos de l'oeuvre. Est- ce que les deux bonshommes de En attendant Godot sont A? Je m'en contre- tape. Beckett n'y a jamais songé.

La littérature, c'est la vie.

Maintenant , les films et surtout les séries, c'est autre chose. La fesse est omniprésente. Ça fait vendre.
Quand la scène arrive si je suis seule, je zappe. Si je ne suis pas seule, souvent, je ferme les yeux : comme c'est passionnant et joli!
Vive Walking Dead où l'on n'a pas le temps pour la bagatelle : il s'agit de tuer des affreux, ça, c'est de la série !
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Re: Les relations amoureuses dans les romans

Message par Mel »

SosoSei a écrit : 14 avr. 2021, 22:32 Bonjour / Bonsoir à ceux qui me lirons :)

Je suis nouvelle, j'espère que je peux ouvrir un topic !

Alors voilà je me pose une question depuis un certain temps. Normalement elle n'a pas encore été traitée du moins je ne l'ai pas vue dans les premières pages de la recherche.
Je l'ai mise dans cette catégorie, j'espère ne pas m'être trompée. Si c'est le cas n'hésitez pas à déplacer mon sujet !

Je me demandais : lisez-vous des livres centrés sur la romance et l'amour ? Ou bien des livres avec une forte romance entre les personnages principaux ? Vous identifiez-vous aux personnages ?

Je pose la question parce que personnellement j'ai de plus en plus de mal à voir de l'amour partouuuut (film, séries, livre) et je ne ressens absolument rien, voire même ça me fait royalement ####, au point que j'en suis à chercher les bouquins avec le moins de love possible. Une scène de sexe me dérange moins, quand on est pas sur du mielleux.
Par exemple j'adore les histoires de vampire mais je n'en peux plus de toujours en voir avec des couples avec des "machin le plus beau du lycée"... :evil: Je sais que c'est souvent du bitlit destiné à un public jeune adulte qui recherche ça maaaais j'ai espoir, un peu, quand même.

Qu'en est-il pour vous ? Sommes nous forcément anti-lovelove si nous sommes aromatiques ?
Comment vivez-vous finalement cette vision couple normée dans les livres et les bouquins ? Est-ce qu'elle vous dérange au quotidien ?

Je suis aussi preneuse de livres cool sans amour si vous en connaissez, fantastique ou fantasy ! Et en plus si vous avez des vampires!!

Une bonne soirée / journée à tous !
Oui, Aro-Ace et j'en lis, de toutes les couleurs, même si j'aime pas trop quand ca commence à partir trop souvent sur du sexe, je commence à lâcher car y a plus du tout de dialogue/situations débile à lire :lol:

Mais outre les romans d'amour (particulièrement à l'eau de rose et à deux sous, comme on dit), j'apprécie pas voir pas du tout quand une romance s'incruste dans une histoire, ca gache tout pour un truc inutile, limite l'impression d'un obstacle que le protagoniste doit éviter et non foncer dedans comme un débile.
Car après, l'histoire dévie souvent sur ca, et ca occupe inutilement de la place pour un truc qui doit au max occuper une page.
Parfois c'est comme si les auteurs devait mettre ca par obligation, quitte à ruiner l'histoire.

Mais parfois, ca bouste l'histoire et c'est marrant.
Comme Grigri, c'est sympa aussi les histoires romantiques hors du commun
Dernière modification par Mel le 02 janv. 2024, 00:11, modifié 1 fois.
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Re: Les relations amoureuses dans les romans

Message par lordprosciutto »

Ce sujet me fait penser à une déception que j'ai eu en lisant le roman Loveless (nombreuxses sont celleux qui doivent connaître ce livre, après tout on est sur un forum d'asexualité ahah !) à propos de la romance ennemies-to-lovers qu'il y a dans le roman.

Et malheureusement je peux dire que cette romance est pour moi le gros point noir du roman en ce qui me concerne. Elle ne m'a pas du tout plu car j'ai trouvé les ficelles de cette relation assez toxiques au final.

En gros...
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Re: Les relations amoureuses dans les romans

Message par Niffleur »

lordprosciutto a écrit : 04 janv. 2024, 06:32 Ce sujet me fait penser à une déception que j'ai eu en lisant le roman Loveless (nombreuxses sont celleux qui doivent connaître ce livre, après tout on est sur un forum d'asexualité ahah !) à propos de la romance ennemies-to-lovers qu'il y a dans le roman.

Et malheureusement je peux dire que cette romance est pour moi le gros point noir du roman en ce qui me concerne. Elle ne m'a pas du tout plu car j'ai trouvé les ficelles de cette relation assez toxiques au final.

En gros...
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J'ai également lu le livre, et c'est vrai que cette relation m'a pas mal embêtée. Alors pas tant sur l'aspect toxique (même si maintenant que tu en parles, c'est vrai que ce n'est pas très sain), mais surtout parce que c'était assez évident que les personnages finiraient ensemble. J'ai eu du mal avec le fait que l'intrigue autour de ça ait duré tout le long du livre. Elle n'avait pas fait ça dans Heartstopper, et c'est ce qui m'avait plu.
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