Je m’appelle Benoit, j’ai la quarantaine, eh oui c’est pas tellement original
![Wink ;-)](./images/smilies/icon_wink.gif)
et j’ai l’impression de ne pas être le seul à constater que mon asexualité (refoulée depuis l’enfance) devait finalement être considérée comme une partie de moi même et non comme une infirmité honteuse que je devais dissimuler à tout prix.
Je n’ai pas un « réel besoin » de sexualité.
J’ai toujours été comme ça.
Je me suis cru timide, malade, je me suis beaucoup senti coupable de ne pas être normal, je me suis menti et j’ai cru de nombreuses fois m’être trompé de personnes, je me suis senti le devoir de compenser, j’ai simulé le plaisir pendant des années, j’en ai donné je crois et aujourd’hui j’ai changé. J’accepte mon état. J’ai cependant besoin d’aimer fortement et d’être aimé.
Seulement je n’avais pas conscience que l’asexualité existait, le terme même m’était inconnu. Je me suis ensuite cru lesbien, mais non ! Et j’arrive de moins en moins à faire semblant
J’ai rencontré une jeune femme charmante et je n’ai alors en elle vu aucun des signaux que je reconnais d’habitude et qui m’indiquent une attirance hétérosexuelle.
Cependant j’ai compris que je lui plaisais. Je lui ai signalé que elle m’avait séduit
Elle ne m’a pas éconduit et m’a dit «à bientôt »
Nous commençons une correspondance et je lui envoie une lettre pour lui expliquer ma situation embarrassante et lui demander si par hasard c’était son cas aussi...
J’ai attendu sa réponse quelques jours (c’est parfois long la poste
![Very Happy :-D](./images/smilies/icon_biggrin.gif)
Et je dois vous dire que j’ai été déçu de m’être trompé: elle n’est pas comme moi asexuelle.
C’est ballot !!
Je pense que nous resterons probablement proche vu que nous nous étions fort bien entendu ...
Malheureusement encore aujourd’hui je regrette encore parfois de ne pas être plus sexuellement conventionnel