Bonjour,
Je viens de lire dans un magazine américain que mon choix de vie sexuel était lié à un manque que je comblerais involontairement. Mais j'ai beau chercher, je ne vois pas lequel...
Avez-vous le même sentiment?
JB
Combler un manque, mais lequel?
- condat
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Combler un manque, mais lequel?
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Je serai très heureux de rencontrer des 'A' pour échanger mes états d'âme et positiver! N'hésitez pas à me contacter: Jean-Bernard Condat, B.P. 59, 93402 Saint-Ouen Cedex, France, tél.: 0149450924, GSM: 0679399170
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N'importe quoi.
Pour ma part je me demande juste s'il est vrai que l'asexualité est un état qui trahit un "bug" dans la vie de l'individu.
C'est-à-dire que mon asexualité provient de façon certaine des traumatismes que j'ai subis étant enfant. Mais quand on a subi des traumatismes, on a toute la vie pour s'en remettre. L'évolution naturelle est la guérison des blessures (on dit que le temps guérit tout). Par exemple, j'ai été anorexique et j'ai guéri.
Je ne pouvais pas avoir de relations satisfaisantes avec qui que ce soit (je parle de simples contacts superficiels) parce que je n'arrivais pas à dire ce que je pensais, par exemple. Mais maintenant, j'arrive progressivement à dire merde.
Alors, le démon du sexe qui sommeille en chaque individu va-t-il se réveiller un jour?
Dois-je accepter mon état, comme j'ai accepté le fait que je souffre de dépression chronique, pour vivre avec le mieux possible?
Ou dois-je me dire: un jour tout finira par éclater, tu auras besoin de rapports intimes "comme tout le monde"?
C'est exactement comme quand j'avais 18 ans et que j'ai compris que ce dont je souffrais s'appelait anorexie.
Je me disais: est-ce que je vais guérir? est-ce qu'on peut en guérir? et je cherchais des réponses dans les livres, enfin dans le vide, car il n'y avait personne au monde pour me dire: statistiquement la probabilité de guérir est de 1 sur 2, mais tu es du bon côté.
Ce sont des moments de solitude et de désarroi extrêmes.
Personne ne peut prédire ce que vous deviendrez.
Je sais juste, ou plutôt je sens, que je suis A, de même que je sens que ma dépression chronique est liée à mon individu comme si elle en faisait partie intégralement.
Donc mon pronostic est plutôt qu'un A reste A. Cela fait partie de la personnalité.
Il y a de rares exceptions, comme Anthony Perkins qui a viré sa cuti sur le tard, pour devenir hétéro et proclamer à la face du monde que l'on pouvait guérir de l'homosexualité.
Il y a donc peut-être un A qui viendra nous dire que l'on peut guérir.
Pour ma part je me demande juste s'il est vrai que l'asexualité est un état qui trahit un "bug" dans la vie de l'individu.
C'est-à-dire que mon asexualité provient de façon certaine des traumatismes que j'ai subis étant enfant. Mais quand on a subi des traumatismes, on a toute la vie pour s'en remettre. L'évolution naturelle est la guérison des blessures (on dit que le temps guérit tout). Par exemple, j'ai été anorexique et j'ai guéri.
Je ne pouvais pas avoir de relations satisfaisantes avec qui que ce soit (je parle de simples contacts superficiels) parce que je n'arrivais pas à dire ce que je pensais, par exemple. Mais maintenant, j'arrive progressivement à dire merde.
Alors, le démon du sexe qui sommeille en chaque individu va-t-il se réveiller un jour?
Dois-je accepter mon état, comme j'ai accepté le fait que je souffre de dépression chronique, pour vivre avec le mieux possible?
Ou dois-je me dire: un jour tout finira par éclater, tu auras besoin de rapports intimes "comme tout le monde"?
C'est exactement comme quand j'avais 18 ans et que j'ai compris que ce dont je souffrais s'appelait anorexie.
Je me disais: est-ce que je vais guérir? est-ce qu'on peut en guérir? et je cherchais des réponses dans les livres, enfin dans le vide, car il n'y avait personne au monde pour me dire: statistiquement la probabilité de guérir est de 1 sur 2, mais tu es du bon côté.
Ce sont des moments de solitude et de désarroi extrêmes.
Personne ne peut prédire ce que vous deviendrez.
Je sais juste, ou plutôt je sens, que je suis A, de même que je sens que ma dépression chronique est liée à mon individu comme si elle en faisait partie intégralement.
Donc mon pronostic est plutôt qu'un A reste A. Cela fait partie de la personnalité.
Il y a de rares exceptions, comme Anthony Perkins qui a viré sa cuti sur le tard, pour devenir hétéro et proclamer à la face du monde que l'on pouvait guérir de l'homosexualité.
Il y a donc peut-être un A qui viendra nous dire que l'on peut guérir.
- Gianni
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Alors, quand un gay devient hétéro, il guérit, quand un hétéro devient gay, il était homo refoulé ou qui s'ignore...Syd a écrit :Ou alors il était tout simplement bisexuel.frania a écrit :Il y a de rares exceptions, comme Anthony Perkins qui a viré sa cuti sur le tard, pour devenir hétéro et proclamer à la face du monde que l'on pouvait guérir de l'homosexualité.
Comme je l'avais entendu il y a fort longtemps déjà :
les premières expériences sexuelles nous conditionnent, et il se peut que l'on se trompe sur sa sexualité !
Il est guéri ? Donc il était un hétéro qui s'ignorait !
Tout comme il y a des A qui s'ignorent !
Le sexe, c'est la rencontre de deux corps. Le bonheur, c'est la rencontre de deux personnes. [Hervé Desbois]
Notre ville: http://asexuellecity.miniville.fr/env
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