Ou j'en suis dans mon asexualité a 23ans

Vous voulez parler -ou entendre parler de l'asexualité ? Faites-nous part de ce qui vous passe par la tête, comment vous ressentez votre asexualité, votre relation aux autres, comment tout ceci influence votre vie.
Répondre
LHenri
Néophyte
Messages : 1
Inscription : 17 mai 2020, 23:49
A aimé : 0
A été aimé : 0

Ou j'en suis dans mon asexualité a 23ans

Message par LHenri »

Bonsoir, premier message sur ce forum !
Je n'ai jamais rencontré d'asexuel, et vous aller le voir je ne parle jamais de ma sexualité, alors il m'a pris l'envie de poser ces mots quelque part.

Je m'appelle Henri, 23 ans. J'ai mis un peu de temps à me rendre compte de mon asexualité comme beaucoup ici j'imagine, à 17 ans je m'en suis rendu compte.
Ayant une vie intellectuel et sociale bien rempli et heureuse, je ne ressentais même pas le besoin d'être avec quelqu'un, ça n'avait simplement aucun intérêt pour moi et j'avais d'autres projets.
Mais on vieillit et il ne s'agit plus de simple amour de jeunesse pour passer le temps.
On parle maintenant d'un amour véritable, de l'âme sœur.
Une question s'est donc naturellement posé "Et pour cet amour véritable, y ai-je le droit ?"
Il n'y a pas de réponses simples, comme toujours.
J'aurais quand même beaucoup de mal à imposer ma condition d'homme incapable de ressentir de désir charnel à la personne que je suis censé aimé le plus, et c'est peu dire, c'est carrément inenvisageable pour moi.
Si, un jour, je suis amené à rencontrer une personne assez extraordinaire qui me ferai ressentir quelque chose, je me dois par respect pour elle, m'éloigner.
Je devrais être reconnaissants envers les sentiments que j'ai pu ressentir grâce à elle, et m'éloigner afin qu'elle n'espère pas de moi ce que je ne peux pas être.

La réponse semble toute trouvé, je dois me limiter aux personnes asexuels. Je n'aurai pas à imposer ma condition dans ce cas.

Cependant, et malgré les nombreuses personnes que j'ai pu rencontrer, je n'en ai pas encore rencontré d'asexuel.
Si j'ajoute le fait que sans prendre en compte la sexualité, je n'ai rencontré qu'une personne digne d'intérêt en 23 ans, avec qui j'aurais aimé passer du temps... qui n'était du coup pas asexuée.
Forcé d'arriver à la conclusion que Non je n'y ai pas le droit, ou du moins je ne peux pas l'espérer.

A vrai dire je vois ça comme une bénédiction. Ma sexualité, contrairement à la plupart des gens, ne me définit pas, c'est justement une absence, quelque chose qui ne fait pas partie de ma vie. Et si en plus je décide de rester seul, je m'oriente vers une vie facile, ou seul mes intérêts compte.
Je pourrais me concentrer sur ce dont moi j'ai besoin. J'ai quand même fait l'erreur de parler de ma sexualité a deux bons amis qui ont simplement rejeter l'idée que ce soit possible, et ont affirmé que je changerais avec le temps. mais comme dis juste avant, ça ne me définit pas alors autant ne plus en parler. Personne ne doit être au courant, ce n'est pas important.

Ca c'est le principe que je garde, l'asexualité ne me définit pas, je dois ni en parler ni y penser et avancer.

Mais la vérité... c'est que ça devient très dur. Aurais-je la force de vivre sans amour toute ma vie ? Cette question prend de plus en plus d'importance.
Car tout les jours maintenant, je me demande ce qu'on ressent quand on tient la main d'une personne, quand elle nous tiens dans ses bras, quand on s'endort à ses côtés ou bien simplement entendre un je t'aime. Ca, je ne le sais pas, et ne le saurait probablement jamais. Ce n'est pas un problème en soit, c'est simplement que je ne sais pas.
Je ne m'en plains pas. Je n'étais simplement pas préparé.
Ca aurait été trop simple sinon pas vrai ? :)
Avatar de l’utilisateur
Narcissa
LA reine
Messages : 4488
Inscription : 25 nov. 2019, 16:14
Localisation : Toulouse
Pronom : elle, sa majesté
A aimé : 1228 fois
A été aimé : 1414 fois

Re: Ou j'en suis dans mon asexualité a 23ans

Message par Narcissa »

Bienvenue Henri! :)

Si tu t'en ai rendu compte à 17 ans, ce n'est pas si tard, c'est même jeune :wink:
LHenri a écrit : 18 mai 2020, 06:42
Une question s'est donc naturellement posé "Et pour cet amour véritable, y ai-je le droit ?"
Il n'y a pas de réponses simples, comme toujours.
J'aurais quand même beaucoup de mal à imposer ma condition d'homme incapable de ressentir de désir charnel à la personne que je suis censé aimé le plus, et c'est peu dire, c'est carrément inenvisageable pour moi.
Si, un jour, je suis amené à rencontrer une personne assez extraordinaire qui me ferai ressentir quelque chose, je me dois par respect pour elle, m'éloigner.
Je devrais être reconnaissants envers les sentiments que j'ai pu ressentir grâce à elle, et m'éloigner afin qu'elle n'espère pas de moi ce que je ne peux pas être.

La réponse semble toute trouvé, je dois me limiter aux personnes asexuels. Je n'aurai pas à imposer ma condition dans ce cas.
Mais pourquoi tu n'y aurais pas droit? Il n'y a quand même pas que le sexe qui compte, on peut avoir d'autres choses à partager.
Personnellement je n'ai pas envie de mettre avec quelqu'un, pour des raisons au-delà de mon asexualité, mais il y a pas mal d'asexuels.les qui sont en couples, tu dois pouvoir trouver des témoignages sur le forum.

Je ne sais pas si c'est une bonne idée de te limiter aux asexuels.les. Comme tu l'as remarqué nous ne sommes pas faciles à trouver :wink:
Vive le roi Walther! :best:

Le roi a tous les pouvoirs... quand la reine n'est pas là :mrgreen:
fiffi
Aveuglant(e)
Messages : 2918
Inscription : 04 oct. 2016, 00:07
Localisation : 77
Pronom : Il . Fiffi et tu
A aimé : 916 fois
A été aimé : 517 fois

Re: Ou j'en suis dans mon asexualité a 23ans

Message par fiffi »

Bienvenue Henri ,

tu es jeune en effet , tu as beaucoup de temps pour avoir de nouvelles aventures et pourquoi pas rencontrer l' amour . Si rien n' est simple , rien n' est impossible .
Avatar de l’utilisateur
clotaire
Jeune Ancien(ne)
Messages : 6068
Inscription : 24 avr. 2016, 15:46
Localisation : Auvergne - Rhône-Alpes
Pronom : peut être tutoyé ;)
A aimé : 1837 fois
A été aimé : 1803 fois

Re: Ou j'en suis dans mon asexualité a 23ans

Message par clotaire »

Bienvenue LHenri :-)
à mon avis, l'amour ce n'est pas seulement un couple qui se tient la main. C'est aussi des amitiés riches qui se construisent et s'entretiennent. Et peut-être faut-il d'abord construire cela pour s'épanouir : à ce moment-là, on peut se sentir aimé même célibataire. C'est un peu ce que j'ai découvert il y a quelques années ;-)
Avatar de l’utilisateur
Lau
Associé(e)
Messages : 667
Inscription : 15 nov. 2017, 23:02
Localisation : Rhône-Alpes
A aimé : 342 fois
A été aimé : 285 fois

Re: Ou j'en suis dans mon asexualité a 23ans

Message par Lau »

Salut Henri !

J'ai commencé à lire ton propos, j'étais un peu d'accord, puis plus tout à fait, puis re-d'accord puis plus vraiment...
J'ai découvert mon asexualité dans la vingtaine, avec ces mêmes questionnements: le sexe, c'est non, mais et l'amour alors ? Ça va pas être vachement plus compliqué pour moi qui suis A ? A moins que je me tourne vers les A aussi, comme ça plus de problèmes !

Avec le recul, ce discours là, déjà est un peu problématique : l'asexualité est un spectre, tous les A n'ont pas la même relation au sexe et aux relations amoureuses. Ça serait faux de penser que juste parce que 2 personnes sont A, ça va marcher/être forcément plus simple.
Et puis, apparemment, y'a des couples A et S viables, qui fonctionnent, qui s'entendent, qui trouvent des terrains d'entente, font des compromis, communiquent/discutent/négocient leur relation. Y'a la possibilité du polyamour aussi, pour qui est prêt à l'envisager.
Sur le papier, c'est pas forcément un frein d'être A et de vouloir une relation amoureuse, ça va juste demander un peu plus d'ajustements.

Donc
J'aurais quand même beaucoup de mal à imposer ma condition d'homme incapable de ressentir de désir charnel à la personne que je suis censé aimé le plus, et c'est peu dire, c'est carrément inenvisageable pour moi.
Si, un jour, je suis amené à rencontrer une personne assez extraordinaire qui me ferai ressentir quelque chose, je me dois par respect pour elle, m'éloigner.
Je devrais être reconnaissants envers les sentiments que j'ai pu ressentir grâce à elle, et m'éloigner afin qu'elle n'espère pas de moi ce que je ne peux pas être.
Ça n'a carrément plus lieu d'être !
Le côté par "reconnaissance et respect pour cette personne gna gna gna", c'est bien beau, ça part d'un bon sentiment, c'est très preux chevalesresque mais c'est aussi carrément too much : tu rencontres une personne, iel te plaît, t'as envie de la connaître et de voir si vous pourriez être bien ensemble, tu établis le contact, tu entames une relation et puis quand tu le sens, tu lui fais ton coming-out. Ce n'est pas imposer quoi que ce soit à qui que ce soit que de donner ses limites. Si la personne se sent de composer avec, libre à vous d'aller plus loin, sinon, eh bien next.

Et pour aller un peu plus loin
imposer ma condition d'homme incapable de ressentir de désir charnel à la personne que je suis censé aimé le plus
L'amour ne se quantifie pas par le nombre de rapports sexuels que tu as avec l'être aimé. Ce n'est pas parce que tu ne désires pas physiquement quelqu'un que tu ne peux pas l'aimer et lui témoigner ton amour. Je suppose que tu ne couches pas avec tes potes ou tes proches pour leur faire comprendre que tu les aimes : ici, c'est pareil.

D'expérience, quand on se demande si on se demande si on va "avoir droit à quelque chose", le blocage il vient plutôt du dedans : "Est-ce que je peux m'autoriser à être amoureux ? A m'engager dans une relation ?"
Le monde en général, il te donnera pas de réponses, jamais. Y'a pas de guide, de destin tout tracé ou quoi. Tu crées ton chemin, avec les moyens que tu as (donc avec plus ou moins de facilités). Par le simple fait d'exister tu as le droit d'être heureux et d'être aimé. Peu importe qui tu es. Faut juste pas trop espérer qu'une force supérieure ou que sais-je va tirer des fils de marionnettes pour te faire rencontrer l'élu.e. Si tu ne cherches pas, tu ne trouveras pas.

Pour reprendre mon cas et les relations amoureuses : est-ce que j'y ai droit ? Oui. Est-ce que je le cherche activement ? Non. Est-ce que ça va me tomber dessus comme ça, comme Julia Roberts renverserait son jus d'orange sur Hugh Grant au croisement d'une rue de Notting Hill ? Probablement pas mais pas totalement impossible non plus.
Le déclic, il est clairement dans le "Je ne cherche pas". Je ne me pense pas aromantique juste... J'ai d'autres choses à faire dans ma vie pour l'instant que d'investir du temps et de l'énergie dans le développement d'une relation sentimentale. Et j'ai 24 ans, hein, donc franchement, on est pas vieux à 23 et on a encore droit à des amours de jeunesse à cet âge-là. Hell, même à 60 ans, tu peux avoir un amour de jeunesse, si tu as envie de le qualifier comme ça ! Faut sortir un peu de toutes ces conceptions liées aux relations amoureuses qui sont quand même un brin passéistes.
A vrai dire je vois ça comme une bénédiction. Ma sexualité, contrairement à la plupart des gens, ne me définit pas, c'est justement une absence, quelque chose qui ne fait pas partie de ma vie. Et si en plus je décide de rester seul, je m'oriente vers une vie facile, ou seul mes intérêts compte.
Je pourrais me concentrer sur ce dont moi j'ai besoin. J'ai quand même fait l'erreur de parler de ma sexualité a deux bons amis qui ont simplement rejeter l'idée que ce soit possible, et ont affirmé que je changerais avec le temps. mais comme dis juste avant, ça ne me définit pas alors autant ne plus en parler. Personne ne doit être au courant, ce n'est pas important.
Ca c'est le principe que je garde, l'asexualité ne me définit pas, je dois ni en parler ni y penser et avancer.
Je te rejoins sur le côté "non-définition" et la facilité de vivre pour soi et seulement soi. Seulement...
Mon asexualité ne me définit pas mais c'est une part de moi. Je ne me résume pas au simple fait d'être asexuelle, mais c'est une composante de ma vie et de mon être avec laquelle je dois vivre.
Je ne passe pas chaque heure de chaque journée à me penser, à me dire que je suis asexuelle, je sais que je le suis, je sais que je ne suis pas que ça, je peux en parler librement avec des gens que je sais ouverts sur le sujet et ça ne m'empêche pas d'avancer et de vivre ma vie. Ça ne me prive de rien d'essentiel à mon épanouissement personnel.

Je reviens juste sur le "personne ne doit être au courant". Ça doit être un choix conscient, pas quelque chose issue d'une pression ou d'une envie de conformité. Tes deux "bons amis" sont des cons. Ils ne connaissent tout simplement rien à l'asexualité et le fait que tu sembles les croire prouve à quel point tu méconnais toi-même le sujet.
Oui, peut-être que tu changeras avec le temps (et je te le dis de ma position de A, pas de celle d'un hétéro random qui croit qu'utiliser des emojis arc-en-ciel ça fait de lui un allié de la communauté LGBT) parce que l'asexualité est un spectre. Peut-être que tu te révèleras plus gris ou demi que A. C'est possible. Mais seul toi pourra le savoir. Tu as le droit de douter. Mais personne n'a le droit de douter à ta place. C'est même super super dangereux et ultra problématique.

Autre point : On a le droit de faire son coming-out, total, partiel, tout comme on a le droit de ne pas le faire. Mais ça doit être un choix. Tu peux vouloir que personne ne soit au courant mais ce serait vraiment malvenu de t'imposer ce silence à toi-même à cause de la pression ou des opinions d'autrui sur ce que tu devrais être ou ressentir.

Tu n'as pas à te forcer à vivre sans amour. Tu as le droit d'aimer et d'être aimé, de t'imaginer dans une relation amoureuse, de vouloir partager ta vie avec quelqu'un. Tu as le droit. Mais il faut d'abord que tu prennes le temps de te comprendre un peu mieux ainsi que cette asexualité "qui ne te définit pas" mais qui impacte et influe irrémédiablement sur ta vie et tes perspectives d'avenir.

Alors si je n'ai qu'un conseil à te donner c'est : prends le temps de te renseigner et de te déconstruire un peu sur ce que tu crois savoir de l'asexualité. T'as parlé d'une personne "asexuée", ce qui est suffisant pour me faire dire que même si tu te sais A depuis tes 17 ans, t'as pas forcément pris le temps d'approfondir tes connaissances sur le sujet, sinon, j'ose espérer que tu te sentirais bien mieux que tu ne te sens maintenant.

Dans tous les cas, prends le temps de parcourir le forum, mets-toi à l'aise et pose tes questions si besoin. Tu t'en rendras vite compte, mais on mord pas, par ici. Y'a de l'espoir, Henri. Bienvenue !
"C'est une folie de remédier à l'arbitraire d'un dégoût par l'arbitraire d'une contrainte."
Avatar de l’utilisateur
Jullianna
Allégorie de l'ataraxie
Messages : 4816
Inscription : 27 mai 2005, 21:02
Localisation : Pays de la Loire
A aimé : 380 fois
A été aimé : 401 fois

Re: Ou j'en suis dans mon asexualité a 23ans

Message par Jullianna »

Bonjour LHenri

Hé, à 23 ans, il ne faut pas désespérer de l'avenir qui est devant toi. Dis-toi que tu as de la chance de pouvoir y voir un peu clair en toi, grâce à des sites, forums comme celui-ci. Déjà, tu découvres que tu n'es pas seul, même si comme beaucoup le dise, le spectre de l'asexualité est très diversifié.
Alors oui, ce n'est pas facile, mais pas impossible, surtout à ton âge ;)
"Sans la musique, la vie serait une erreur." Nietzsche
Chichine
Néophyte
Messages : 3
Inscription : 05 juin 2020, 10:15
A aimé : 5 fois
A été aimé : 1 fois

Re: Ou j'en suis dans mon asexualité a 23ans

Message par Chichine »

Ce que tu dis me parle énormément ! Je me pose les mêmes questions, je me fait le même genre de réflexion.

J'ai aussi 23 ans, mais ce ne fait qu'un mois que j'ai compris que j'étais asexuelle. Du coup ca fait aussi 1 mois que je me pose énormément de questions sur qui je suis, sur mon avenir, sur mes potentielles relations… Bref, je n'ai que des questions.

Mais de voir que d'autre que moi se posent aussi ces questions me réconforte. Je me dis que je ne suis pas seule, que des gens sont là, qu'ils sont passé par là et peuvent m'aider à me construire et à comprendre.

Alors merci Lau pour ta réponse, c'est un début sur le long chemin qu'il me reste à faire :)
Miu
Membre junior
Messages : 6
Inscription : 04 juil. 2019, 23:37
A aimé : 0
A été aimé : 6 fois

Re: Ou j'en suis dans mon asexualité a 23ans

Message par Miu »

Hello,
J’espère pouvoir te donner un peu d’espoir avec ce que je vais écrire.
Je suis resté célibataire très très longtemps, mon entourage pensait que je finirais vieille fille avec une vingtaine de chats pour me tenir compagnie.
Le célibat ne me dérangeait pas, je ne ressentais aucune envie que ce soit sur le plan affectif et sexuel.
Je me disais également que rester seule était la solution la plus simple, que comme ça personne ne pourrait me blesser, qu’aimer c’était prendre trop de risques, et je n’étais pas prête.

Je ne m’étais pas encore posé la question de mon orientation sexuel, je vivais une petite vie tranquille avec moi-même, et ça a duré environ 28 ans.
Puis il est arrivé et à changé tout mon monde, je suis A et lui S, c’est aussi à ce moment là que j’ai compris que je n’étais pas comme lui, que je n’avais aucun désir sur le plan sexuel, on en a parlé, beaucoup parlé même.

Chacun a décidé de faire des efforts, pour trouver cet équilibre,et nous y travaillons encore.
Mais je suis heureuse et lui aussi.
Donc tout ça pour te dire, que même si tu es A, cela ne veut pas dire qu’un jours tu ne rencontreras pas quelqu’un, peu importe qu’elle soit A, S ou tout autre chose.
Qui t’aimeras et que tu aimeras en retour.
Le monde est vaste, tout est possible.

Il faut juste laisser le temps au temps.
J’espère que cela t’auras un peu redonné espoir.

Miu
Avatar de l’utilisateur
Baelfire
BadAce
Messages : 5289
Inscription : 01 oct. 2013, 21:01
Localisation : Juste ici...ou ailleurs
A aimé : 1199 fois
A été aimé : 2033 fois

Re: Ou j'en suis dans mon asexualité a 23ans

Message par Baelfire »

Salut Henri,

J'espère que les messages des copains t'auront convaincu que rien n'est perdu et que tout reste à faire. Et puis l'amour c'est pas une question de mérite ni même de critères. Sinon les gens dangereux, déficients ou égoïstes seraient seuls. En fait un jour on tombe sur une personne avec laquelle on est bien et puis voilà. Le choses se construisent ensuite.

Ca peut arriver à tous les âges et plusieurs fois dans une vie.

17 ans c'est plutôt très jeune pour comprendre son identité sexuelle. Je sais pas d'où te vient l'idée que tu as un quelconque retard à rattraper mais il faudrait la chasser.
Image
Répondre