Question : ce que j'éprouvais pour mon ancien supérieur hiérarchique, c'était un crush ou un squish ? Un squish je crois, mais dans ce cas j'ai une question en fin de post.
Aucun mais alors aucun désir sexuel de ma part pour lui, aucune volonté de rapprochement, je ne voulais pas devenir son amie platonique et encore moins sa maîtresse ou quoi que ce soit. Et pourtant, comme mon cœur battait quand je devais avoir affaire à lui ! Comme j'étais intimidée ! C'était un état qui me terrifiait et qui en même temps me mettait intérieurement le sourire. Car ça me plaisait quelque part de ressentir ça, et en même temps c'était assez usant. Je ne souhaitais pas d'interaction avec lui, mais j'aimais qu'il soit dans la même pièce et entendre sa voix. Mais un jour, il a tout cassé en ayant des propos complètement idiots qui m'ont ridiculisés (pour lui ça devait être amusant je suppose)
![Rolling Eyes :roll:](./images/smilies/rolleyes.gif)
Il est descendu de son pied d'estale, et pourtant quand il a été muté, j'ai été à son pot de départ et ensuite, chez moi, j'ai pleuré... Bon sang je lui ai même écrit un petit mot lui disant merci car grâce à lui je savais que le rire en faisait pas forcément mal (référence aux moqueries que j'ai subies jadis, et il est vrai qu'il était du genre pince sans rire mais blagueur, et il a jamais su pour mon harcèlement). Il m'a répondu qu'il était touché et qu'il fallait faire des émules, sous entendu rigolez vous aussi. Aujourd'hui je le considère comme un type sans aucun intérêt, parce que je pense surtout au moment où il m'a humiliée. Je ne veux plus le revoir, jamais.
J'avais ressenti quelque chose de similaire, quoique beaucoup moins fort, pour un camarade de lycée. Un garçon grande gueule qui faisait rire la classe. C'est marrant, pour moi qui suis extrêmement calme... Sauf que pour ce garçon, pas vraiment de cœur qui bat la chamade. Et pareil, je ne voulais pas prendre la place de sa copine. Ca ne m'intéressait même pas d'entrer dans son cercle d'amis. Mais j'aimais l'écouter parler lui aussi.
Je croyais que c'était des béguins pour tous les deux, mais comment expliquer mon non désir de rapprochement ? Quand on a le béguin, qu'on aime, on veut se rapprocher de l'être aimé, non ? Pareil pour un coup de foudre platonique, la logique voudrait qu'on veuille devenir ami avec la personne, non ?