@ ocean_of_night :
Tant mieux si tu as une idée plus précise du genre de relation que tu souhaiterais avoir avec un garçon à présent
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!
La question de l'amitié entre une fille et un garçon, mais aussi de l’amitié en général, est vieille comme le monde... Que ce soit dans la vie réelle ou dans des œuvres fictives (films, séries télévisées...), on a l’impression qu’une amitié entre deux personnes doit nécessairement aboutir à/passer par une relation à caractère sexuel ou la naissance de sentiments amoureux à un moment donné. Comme si une relation sans sentiment amoureux ou sexe était inconcevable ou ne pouvait pas durer dans le temps...
![Rolling Eyes :roll:](./images/smilies/rolleyes.gif)
Il est dès lors assez difficile de ne pas se laisser influencer par cette vision très réductrice et triste que la société a des relations humaines... Et ton ressenti par rapport à ton ami l’illustre très bien. Mais c’est également toute la complexité des relations
queerplatoniques: la plupart des gens n’arrivent pas à concevoir le fait que l’on puisse embrasser ou enlacer quelqu’un pour qui on a énormément d’affection, mais dont on est pas amoureux. Ce qui est tout à fait compréhensible car, dans l’esprtit des gens, ces gestes ont une connotation amoureuse.
J’ai d’ailleurs moi-même été influencé par cette idée préconçue dans le passé, alors que j’étais plus ou moins dans une relation
queerplatonique. Il y a deux ans, j’ai fait la connaissance d’un garçon avec lequel je me suis très rapidement bien entendu. Et plus le temps passait, plus nous devenions complices. Nous aimions bien nous taquiner, et cela prenait parfois des allures de flirt (ce n’est cependant jamais allé plus loin). Lorsqu’est venu le moment pour lui de rentrer dans son pays, il a fallu que nous nous disions au revoir. Or, j’ai vu à son regard qu’il ne savait pas plus que moi comment faire. Je lui ai donc tendu la main et nous nous sommes quittés sur une simple poignée de main. Je n’ai pas osé l’enlacer, par peur qu’il interprète mal mon geste. Sauf que j’ai regretté de ne pas l’avoir fait par la suite car, seulement quelques minutes après nous êtres quittés, il m’a envoyé un message dans lequel il m’a dit au revoir de façon beaucoup plus personnelle. J’ai donc su à ce moment-là que nous étions en fait bien sur la même longueur d’ondes et qu’il aurait compris que mon geste était une profonde marque d’affection et non une marque d’amour.
Tout ça pour dire que l’on s’interdit parfois de faire, dire, penser ou ressentir certaines choses car on a du mal à se détacher des idées préconçues véhiculées par la société dans laquelle on vit. Ou alors, on peut ressentir une certaine pression de la part du monde extérieur de « rentrer dans la norme » dès que l’on essaie de le faire.