Hello
- Sleepy
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Hello
Hello !
Après avoir traîné des pieds et zieuté éhontément - en long, en large, en diagonal, soigneusement, distraitement - ce grand bain rempli d'asexuel·le·s pendant tout l'été, je suis enfin prête à me jeter dans l'eau en ce début d'automne.
À vrai dire, j'ai découvert l'asexualité et m'y suis identifiée il y a de cela 6 ans déjà grâce à des articles et l'AVEN anglophones. Je peux dire que je suis A-grey, d'un gris très sombre, si je me base sur mes expérien... mon expé... ok mon inexpérience.
Je perçois l'asexualité comme un aspect mineur de mon identité et de ma vie. Je pense avoir la chance de ne pas l'éprouver comme la source d'un sentiment de différence et d'isolation, elle n'a pas non plus été sujette à un questionnement confus et laborieux. Personnellement, j'ai toujours bien vécu mon asexualité ; socialement un peu moins et seulement parce qu'elle ne l'est pas tatouée sur ma tronche, elle est franchement invisible, ce qui prévient les autres de pouvoir essentialiser cet aspect de ma personne ou de s'en servir pour dégobiller une logorrhée condescendante. Non, je ne suis pas téméraire, mais quand cette même tronche est, pour certain·e·s, une invitation et une justification à l'insulte et à l'agression, au mieux à des préjugés merdiq... pardon méphitiques, je ne me grève tout simplement pas sciemment une difficulté sociale supplémentaire.
Personne n'aime être au monde avec une étiquette désavantageuse ou bien qui ne satisferait que la curiosité d'autres, notamment celleux qui, sans jamais n'y avoir été invité·e·s, s'interrogent sur ce que l'on fait et ne fait pas de son corps et accessoirement de ses sentiments, ou énoncent ce que l'on doit et peut faire de son corps.
Jusqu'à présent, j'ai donc évité de m'accoler cette désignation, mais à l'aube des 30 ans, même si je me remets plus lentement d'une gueule de bois et que des cheveux blancs sont prêts à reboiser mon crâne et s'y enraciner durablement, je me sens paradoxalement plus forte et plus confiante avec la volonté simple d'embrasser ce qui me rend heureuse, et l'asexualité n'a jamais été un aspect négatif dans ma vie, alors "ich bin asexuell" !
Après avoir traîné des pieds et zieuté éhontément - en long, en large, en diagonal, soigneusement, distraitement - ce grand bain rempli d'asexuel·le·s pendant tout l'été, je suis enfin prête à me jeter dans l'eau en ce début d'automne.
À vrai dire, j'ai découvert l'asexualité et m'y suis identifiée il y a de cela 6 ans déjà grâce à des articles et l'AVEN anglophones. Je peux dire que je suis A-grey, d'un gris très sombre, si je me base sur mes expérien... mon expé... ok mon inexpérience.
Je perçois l'asexualité comme un aspect mineur de mon identité et de ma vie. Je pense avoir la chance de ne pas l'éprouver comme la source d'un sentiment de différence et d'isolation, elle n'a pas non plus été sujette à un questionnement confus et laborieux. Personnellement, j'ai toujours bien vécu mon asexualité ; socialement un peu moins et seulement parce qu'elle ne l'est pas tatouée sur ma tronche, elle est franchement invisible, ce qui prévient les autres de pouvoir essentialiser cet aspect de ma personne ou de s'en servir pour dégobiller une logorrhée condescendante. Non, je ne suis pas téméraire, mais quand cette même tronche est, pour certain·e·s, une invitation et une justification à l'insulte et à l'agression, au mieux à des préjugés merdiq... pardon méphitiques, je ne me grève tout simplement pas sciemment une difficulté sociale supplémentaire.
Personne n'aime être au monde avec une étiquette désavantageuse ou bien qui ne satisferait que la curiosité d'autres, notamment celleux qui, sans jamais n'y avoir été invité·e·s, s'interrogent sur ce que l'on fait et ne fait pas de son corps et accessoirement de ses sentiments, ou énoncent ce que l'on doit et peut faire de son corps.
Jusqu'à présent, j'ai donc évité de m'accoler cette désignation, mais à l'aube des 30 ans, même si je me remets plus lentement d'une gueule de bois et que des cheveux blancs sont prêts à reboiser mon crâne et s'y enraciner durablement, je me sens paradoxalement plus forte et plus confiante avec la volonté simple d'embrasser ce qui me rend heureuse, et l'asexualité n'a jamais été un aspect négatif dans ma vie, alors "ich bin asexuell" !
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Re: Hello
Bienvenue Sleepy
"La différence entre ce qui est impossible et ce qui est possible est la mesure de la volonté de l'homme."
" - Salut ! On échange nos numéros ?
- Non, j'aime bien le mien, merci. "
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