Le jour où...
- Gianni
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Le sexe, c'est la rencontre de deux corps. Le bonheur, c'est la rencontre de deux personnes. [Hervé Desbois]
Notre ville: http://asexuellecity.miniville.fr/env
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- cyclodocus
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Hi there !
En ce qui me concerne, je crois toujours avoir été A.
Peut-être que c'est un traumatisme infantile (parmis tant d'autres..) je ne m'en souvient pas, j'ai juste toujours eu ce dégoût, ce désintéressement total pour ça.
Jamais ressentit de désir pulsionnel (animal!), parfois envie d'être avec quelqu'un, mais incapable d'aller plus loin.
Je me suis cru Hétéro, puis Homo, ou Bi, mais rien de tout ça ne m'a parru me "définir"...
Alors on m'a cru frustrée, homo-contrarié, folle, à mettre au couvent... mais personne ne m'avait jamais parlé de l'Asexualité.
Toutes ses années à chercher ce qui n'allait pas en moi, pourquoi étais-je différente ?... Pourquoi les gens se foutaient de moi quand je disais que mon grand Amour c'était mon Chat ! : un être assexué (malgré lui..), mignon, gentil... sans aucune arrière pensée (sauf pour les croquettes!) = l'amour parfait !
Mais notre société nous fait croire que le célibat n'est pas un choix, qu'on ai malheureux seul et que le sens propre de l'homme est de trouver sa moitié et de copuler pour avoir des marmots.
...J'aspire à autre chose. Et ne veut pas que ma vie soit prédestinée comme tant d'autres.
Ce n'est pas pour cela que je n'ai pas envie d'être avec quelqu'un(e), mais ce sera dur de trouver une personne qui comprenne mon amour platonique. Et puis après quelques recherches sur les A, j'ai découvert ce site/forum, et je suis plus que ravie de voir que nous sommes vachement nombreux à être dans ce cas (ou similaire).
L'affection et l'attention suffisent au bonheur.
En ce qui me concerne.
En ce qui me concerne, je crois toujours avoir été A.
Peut-être que c'est un traumatisme infantile (parmis tant d'autres..) je ne m'en souvient pas, j'ai juste toujours eu ce dégoût, ce désintéressement total pour ça.
Jamais ressentit de désir pulsionnel (animal!), parfois envie d'être avec quelqu'un, mais incapable d'aller plus loin.
Je me suis cru Hétéro, puis Homo, ou Bi, mais rien de tout ça ne m'a parru me "définir"...
Alors on m'a cru frustrée, homo-contrarié, folle, à mettre au couvent... mais personne ne m'avait jamais parlé de l'Asexualité.
Toutes ses années à chercher ce qui n'allait pas en moi, pourquoi étais-je différente ?... Pourquoi les gens se foutaient de moi quand je disais que mon grand Amour c'était mon Chat ! : un être assexué (malgré lui..), mignon, gentil... sans aucune arrière pensée (sauf pour les croquettes!) = l'amour parfait !
Mais notre société nous fait croire que le célibat n'est pas un choix, qu'on ai malheureux seul et que le sens propre de l'homme est de trouver sa moitié et de copuler pour avoir des marmots.
...J'aspire à autre chose. Et ne veut pas que ma vie soit prédestinée comme tant d'autres.
Ce n'est pas pour cela que je n'ai pas envie d'être avec quelqu'un(e), mais ce sera dur de trouver une personne qui comprenne mon amour platonique. Et puis après quelques recherches sur les A, j'ai découvert ce site/forum, et je suis plus que ravie de voir que nous sommes vachement nombreux à être dans ce cas (ou similaire).
L'affection et l'attention suffisent au bonheur.
En ce qui me concerne.
Dernière modification par Merline le 27 août 2007, 16:26, modifié 1 fois.
- sosotess
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C'est mon ex qui a laissé échapper le mot alors que je rompais avec lui. Je ne le remercierai jamais assez d'avoir mis un mot sur mon identité sexuelle. Je n'en souffrais pas, mais j'avais du mal à me faire comprendre auprès de ma famille, mes amis. Ca paraît tellement improbable à tous ces gens, qu'on puisse ne pas trouver d'attrait au sexe qui, pour certains, est une activité quotidienne. Maintenant, je sais qui je suis, et je sais que je ne suis pas la seule (je m'en suis toujours doutée, au fond).
"Il y a de meilleurs moyens que le sexe pour créer des liens profonds. Et durables." Armistead Maupin
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L'une des études sérieuses à notre sujet (me rappelle plus si c'est celle parue dans "The New Scientist") estime notre proportion à 1% de la population mondiale, ce qui fait avec les chiffres récents presque 67 millions d'A dans le monde.Gemini_Saga a écrit :Où est la source de ce chiffre svp? J'aurais jamais pensé qu'il y aurait un sondage là dessus, et j'aurais pas parié ma chemise qu'on soit plus d'un million...
Ailleurs on a évoqué la proportion de 10 % de la population, je vous laisse faire le calcul
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C'est assez sympa... et quelqu'un qui n'aurait rien compris nous dirait "c'est comme tous les communautaires, ils vont se marier ensemble et faire des gosses"Syd a écrit : L'une des études sérieuses à notre sujet (me rappelle plus si c'est celle parue dans "The New Scientist") estime notre proportion à 1% de la population mondiale, ce qui fait avec les chiffres récents presque 67 millions d'A dans le monde.
Ailleurs on a évoqué la proportion de 10 % de la population, je vous laisse faire le calcul
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et pourquoi pas ?Gemini_Saga a écrit : C'est assez sympa... et quelqu'un qui n'aurait rien compris nous dirait "c'est comme tous les communautaires, ils vont se marier ensemble et faire des gosses"
il suffit d'une fois au bon moment
on peut être A (H et F of course) et quand même pas assez obtus pour recourir à l'insémination artificielle alors que les deux partenaires sont fonctionnels.
et puis il y a quand même une différence entre le coït à connotation reproductive et le coït à but purement sexuel
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Je suis d'accord, je veux des enfants, et ça ne me fait pas peur de faire l'amour dans un but reproductif, deux fois dans ma vie. Je l'ai déjà fait une fois pour tester et m'assurer que mon asexualité n'était pas un leurre (il y a deux ans de ça), et je n'en suis pas sortie traumatisée, juste dépucelée et convaincue de mon désintérêt pour le sexe.
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Pareil mais seulement si y'a un père suffisemment A et motivé...sosotess a écrit :Je suis d'accord, je veux des enfants, et ça ne me fait pas peur de faire l'amour dans un but reproductif, deux fois dans ma vie. Je l'ai déjà fait une fois pour tester et m'assurer que mon asexualité n'était pas un leurre (il y a deux ans de ça), et je n'en suis pas sortie traumatisée, juste dépucelée et convaincue de mon désintérêt pour le sexe.
Bonjour à tous... je viens de m'inscrire, car je ne sais pas si je suis A, mais en ce moment, je ne trouve plus trop de désir sexuels... ce qui est proplèmatique avec un conjoint accro au sex !
Au début de notre relation, tout allait bien, j'était plutôt timide face aux sex, mais nous avons passé de grandes périodes "actives", et tout ce passait bien. Il y a 5 ans, j'ai eut un bébé, et mes envies ont commencé à s'amenuiser petit à petit... à mesure que l'irritabilité de mon conjoint augmentait.
A 13 ans de vie commune ensembles, j'en suis arrivée à me forcer parfois, pour "lui faire plaisir", pour "l'igiène" (comme on dit), mais surtout pour qu'il ne s'imagine pas qu'il ne m'attire plus, ou que je ne l'aime plaus.
J'éprouve encore un certain plaisir à faire l'amour avec lui, mais je n'ai plus d'envie à la base : donc de temps en temps, je fais "comme si" car j'ai déjà essayé d'en parler avec lui, mais la conversation à fini se terminer par "ben vaudrait mieux qu'on se quitte, alors ?!" ET ce n'est pas du tout ce que je souhaite !
Alors je en sais pas trop comment faire... pour le moment, je continu à "faire comme si", dans le maigre espoir que ça change... mais si ça ne change jamais, je ferais quoi ? M'inventer des excuses bidons genre "mal de tête" ou "migraines quotidiennes" ? Et en visionnant des films X pendant 24 heures non-stop, ça y changerait quelque chose ? Si je rencontrais Brad Pitt et qu'il me draguait, ferais-je semblant avec lui aussi ?
En gros, je suis dans une impasse, et je me sens prisionnière de moi-même, ne pouvant pas trop en parler avec mon conjoint qui a la facheuse tendance à se poser en "victime" quand je lui demande de l'aide, et qui a une susceptibilité plus grande que ma solitude...
J'espère pouvoir trouver ici des conseils, ou du moins du soutiens, me disant que je ne suis pas "coupable", et que je ne suis pas "anormale" juste parce que je n'ai plus vraiment d'envies.
Merci d'avance : pour m'avoir lu, comprise, et peut-être rassurée... en étant là, sur ce forum.
Au début de notre relation, tout allait bien, j'était plutôt timide face aux sex, mais nous avons passé de grandes périodes "actives", et tout ce passait bien. Il y a 5 ans, j'ai eut un bébé, et mes envies ont commencé à s'amenuiser petit à petit... à mesure que l'irritabilité de mon conjoint augmentait.
A 13 ans de vie commune ensembles, j'en suis arrivée à me forcer parfois, pour "lui faire plaisir", pour "l'igiène" (comme on dit), mais surtout pour qu'il ne s'imagine pas qu'il ne m'attire plus, ou que je ne l'aime plaus.
J'éprouve encore un certain plaisir à faire l'amour avec lui, mais je n'ai plus d'envie à la base : donc de temps en temps, je fais "comme si" car j'ai déjà essayé d'en parler avec lui, mais la conversation à fini se terminer par "ben vaudrait mieux qu'on se quitte, alors ?!" ET ce n'est pas du tout ce que je souhaite !
Alors je en sais pas trop comment faire... pour le moment, je continu à "faire comme si", dans le maigre espoir que ça change... mais si ça ne change jamais, je ferais quoi ? M'inventer des excuses bidons genre "mal de tête" ou "migraines quotidiennes" ? Et en visionnant des films X pendant 24 heures non-stop, ça y changerait quelque chose ? Si je rencontrais Brad Pitt et qu'il me draguait, ferais-je semblant avec lui aussi ?
En gros, je suis dans une impasse, et je me sens prisionnière de moi-même, ne pouvant pas trop en parler avec mon conjoint qui a la facheuse tendance à se poser en "victime" quand je lui demande de l'aide, et qui a une susceptibilité plus grande que ma solitude...
J'espère pouvoir trouver ici des conseils, ou du moins du soutiens, me disant que je ne suis pas "coupable", et que je ne suis pas "anormale" juste parce que je n'ai plus vraiment d'envies.
Merci d'avance : pour m'avoir lu, comprise, et peut-être rassurée... en étant là, sur ce forum.
- aharis
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Salut Akany et bienvenue.
Je n'arriverai jamais à m'habituer à ce chantage qui consiste à dire "tu couches ou je te quitte"
Mais bon...
Je ne sais pas si ton manque de désir vient de l'accouchement mais peut être qu'à ce moment là tu a réalisé que le plaisir sexuel était loin d'être ce qui a de plus important dans la vie.
En tous cas, ce que tu vis est assez intéressant car on dirait que ça concerne beaucoup de couples après une naissance.
(peut être que les asexuels sont beaucoup plus nombreux qu'on ne le pense finalement)
Je n'arriverai jamais à m'habituer à ce chantage qui consiste à dire "tu couches ou je te quitte"
Mais bon...
Je ne sais pas si ton manque de désir vient de l'accouchement mais peut être qu'à ce moment là tu a réalisé que le plaisir sexuel était loin d'être ce qui a de plus important dans la vie.
En tous cas, ce que tu vis est assez intéressant car on dirait que ça concerne beaucoup de couples après une naissance.
(peut être que les asexuels sont beaucoup plus nombreux qu'on ne le pense finalement)