ça faisait bien longtemps que j'avais pas ouvert un topic :p mais récemment j'ai découvert un sentiment qui m'était probablement pas inconnu mais dont j'avais pas conscience.
notre asexualité doit toujours être remis en cause, car on est asexuel jusqu’à preuve du contraire, donc faut toujours faire attention aux "preuves". Finalement, un S est un asexuel qui a eu preuve de son attirance sexuel par son ressenti : lorsqu'il a ressenti de l'attirance et a eu les réactions qui y sont souvent associé, ou qu'il a eu des réaction associés qui lui ont fait comprendre que c'était à cause de son attirance sexuel. mais l'un n'implique par l'autre, être sexuel n'implique pas d'avoir certaine réaction tout comme certaine réaction n'implique pas d’être sexuel. pareille pour les asexuels d’ailleurs, on sait que ce n'est pas parce qu'une personne a un comportement que ça indique son orientation. c'est là qu'il faut toujours chercher pour savoir si on est A ou S, qu'on ait des réaction pro sexe ou anti sexe pour savoir si c'est lié à la sexualité, l'asexualité, ou si ça a justement aucun lien.
Pour moi, asexuel sex positif, la remise en question arrive de temps en temps lorsque j'ai une réaction qui pourrait être causé par une attirance sexuel. du coup je creuse pour essayer de comprendre. c'est ça qui est important car un asexuel peut se croire S si il est sex positif et qu'il essaye pas de comprendre pourquoi, tout comme un sexuel sex negatif peut se croire asexuel si il essaye pas de comprendre pourquoi il est sex negatif.
Bref, venons en à l’expérience personnel. ça fait un peu plus longtemps que d'habitude avec ma chérie qu'on ne s'est pas vu. les problème de gréves de train, entre autre, nous ont obligé à moins nous voir, sans que ce soit un problème vu que ce soir on se retrouve pour une semaine de vacance (ça va compenser l'absence :p ). et avec cette absence inhabituel, avec le manque, je me suis surpris à me dire que j'avais envi d'elle. Enfin plus qu'a me le dire, à le ressentir. L'envie de partager ça aussi avec elle pour savoir si c'est réciproque et me rassurer (ou me mettre en pls si c'était pas le cas). Et j'en suis assez rapidement venu à l'idée que, avoir envie de quelqu'un, c'est un comportement très sexuel quand même. quand un S dit "j'ai envie de toi", les intension sont clair. Du coup, dans ma constante remise en question, je me suis demandé si je commençais pas à changer, à être plus demi-a que A. l'orientation est quelques chose qui fluctue, pas du jour au lendemain mais sur le long terme c'est tout à fait possible. Et puis je me suis dit qu'il fallait une fois de plus essayer de comprendre (oui parce que des doutes comme ça c'est loin d’être le 1er :p ). j'ai envie d'elle, oui. mais envie de quoi en réalité? si avoir envie de quelqu'un est très clair dans notre société, est ce que ça à le même sens pour moi? Le besoin est physique, intime. si c'est différent, ça semble proche tout de même. Mais voilà : c'est physique et intime, pas sexuel. ce que j'ai clairement besoin et qui m’apaisera sans aucun doute, c'est d'avoir une intimité, de me retrouver peau contre peau avec elle. Alors oui, la sexualité apaiserait ce besoin vu que lors de relation sexuel, on est "peau contre peau" (et bien au delà). mais non, mon besoin n'a rien de sexuel et ce n'est pas du tout nécessaire d'en passer par là pour satisfaire cette envie d'elle que j'ai. et ce soir, si je saute dans le lit avec elle, ce sera pas pour du sexe, ce sera pour de l'intime, je pense pas qu'il y aura de sexualité entre nous (sauf si envie de sa part, mais ce sera pas de la mienne en tout cas, j'aurai pas plus l'envie de commencer quelque chose de sexuel que d'habitude).
Tout ça pour 2 choses. la première, c'est que je me suis senti bien proche des S dans mon ressenti. en tant que sex positif, je les comprend pas trop mal mais il y a quand même des réactions qu'ils ont que je trouve totalement incompréhensible. On dit toujours que c'est celui qui a le désir à qui ça pose problème, et c'est vrai c'est son problème à lui et du coup je comprenais pas leur reaction, mais c'est toujours facile à dire lorsqu'on est A, qu'on a pas de désir sexuel et qu'on ne peut pas ressentir ce qu'il ressent, quel est la difficulté et essayer d’être tout de même un soutient plutôt que de s’arrêter au fait que c'est son problème, parce que nous on est A et que les problème de S ne nous concernent pas. sans l'avoir subit, j'ai là aussi compris la difficulté d’être en manque pour un S, même si mon manque n'est pas sexuel, il est physique et c'est je pense assez proche. et si je reste toujours d'accord avec le fait qu'ils ont pas à rejeter la faute sur le A qui n'y est pour rien, bas en dehors du fait qu'il faut qu'ils comprennent ça, je comprend leur difficultés (et ce qui les pousse à faire cette erreur, qui finalement est humaine).
La 2eme chose, c'est que lorsqu'on est A, c'est toujours important d’être toujours en interrogation. de façon intensive lorsqu'on découvre l'asexualité, mais toujours un minimum même longtemps après, ne jamais se dire qu'on sera A toute sa vie car finalement, on sait pas les choses peuvent changer et s'enfermer dans une orientation, on le sait, n'est pas une bonne idée (conseil qui vaut tout autant pour les S). Et si à travers mon histoire, d'autre peuvent se remettre en doute pour en ressortir avec encore plus de certitude sur ce qu'ils sont, alors j'en serais très content
