Bonjour
Godiva !
C'est clair que tu en as bavé...
(Je suis de tout cœur avec toi ♥) Et je pense que la seule personne qui puisse déterminer si tu es asexuelle ou aphrophobe, c'est
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- toi !
Il s'agit de te poser les bonnes questions.
Tu as encore du désir, au moins dans tes pensées, puisque tu dis avoir des pulsions mais ne pas désirer quelqu'un précisément. Ta libido est présente, tu la reconnais.
Ce simple fait de fantasmer l'acte sexuel te pose-t-il problème ? Ou est-ce seulement la possible pratique IRL qui te bloque / te rebute / te fait peur ?
D'après l'article, les aphrophobes ont une véritable révulsion pour le désir. En ce qui te concerne, j'ai l'impression que la révulsion va plutôt à l'encontre des hommes dans leur ensemble, c'est un tout petit peu différent.
Interroge-toi sur toutes ces choses, prend le temps de te poser et de faire le point sur ce qui te nuit véritablement, ton désir ou ton contact avec les hommes.
Pour ma part, je suis un peu comme toi : si un homme m'aborde et que je sens un quelconque désir chez lui, j'ai cette même alerte dans mon cerveau, avec la sirène et le gyrophare.

Mais en plus de ça, j'éprouve une forme de dégoût. Je n'arrive pas à concevoir qu'on puisse me désirer sexuellement.
(Ni même autrement, mais je pense que c'est plutôt une question de confiance en moi..) Donc je me montre extrêmement froide, voire un poil agressive. Je ressens cette espèce de dégoût, mais pas de peur.
Pourtant, je me suis reconnue sur certains points de la description des aphrophobes : événement qui chamboule la sexualité, refus du contact
(j'ai tendance à vivre les approches trop chaleureuses comme une agression)(et je rêve pourtant de câlins et de caresses douces et respectueuses, c'est un peu paradoxal...), pour autant, je diffère des gens qui ont cette phobie tout simplement parce que je ne souffre pas d'avoir de temps à autres des pulsions, comme toi. Je ne suis pas aphrophobe parce que je n'ai pas peur du désir, et je suis asexuelle parce que je ne porte aucun intérêt au sexe / à l'acte sexuel. Si tu réussis à faire la part des choses un peu de cette façon, en dissociant bien ce qui te rapproche des asexuels et ce qui te rapproche des aphrophobes, tu y verras beaucoup + clair.
Quoi qu'il en soit, l'un ou l'autre ne doit
(/devrait) pas être porté comme un fardeau sur nos épaules. On vit les choses comme on peut, teh !
Bon courage !