Bon, je n'ai pas l'habitude de m'impliquer trop dans ce genre de débat, mais là ça ne passe pas...
Je trouve ton raisonnement très approximatif Zimou, y compris par rapport à mes propos
Zimou a écrit : ↑29 janv. 2018, 12:46 tu victimise tous les A en disant que c'est causé par un blocage et tu exclu ceux qui n'en ont aucun.
Au secours ! J'ai écrit plus haut que ça pouvait être provoqué par un blocage, parfois, je n'ai surtout pas dit que c'était systématique et je n'enlève rien à ceux qui pensent que c'est dans leur essence d'être ! En clair, je pense que pour moi personnellement, c'est un blocage, pour un certain nombre de raisons liées à l'environnement (mais pas un évènement particulier). Et on ne m'empêchera pas de me revendiquer d'orientation asexuelle
Toutes choses égales par ailleurs, et je ne dénigre rien de ce que vivent les autres !
Et puis je ne vois pas ce que la victimisation vient faire là-dedans. Je ne me sens pas victime de mes blocages (enfin pas de ceux-là), et a fortiori je ne victimise personne
Pour le reste :
regarde la définition d'orientation, la notion de durabilité et de non choix y est bien présente.
Je ne pense pas le contraire
un blocage peut ne pas être durable
donc il peut l'être^^
un blocage peut être choisie (pas toujours, j’entends bien, mais c'est possible et on pourra toujours dire à un A que si il a pas envi c'est qu'il n'a jamais suffisamment tenté de se soigner).
c'est un peu "tiré par les cheveux" : non, on ne choisit pas un blocage, et choisir de ne pas y "remédier", c'est autre chose.
Par ailleurs, tu t'enfermes dans une vision négative du blocage. A mon avis, il ne faut pas forcément le voir comme ça.
un hétéro n'est pas hétéro parce qu'il a un blocage avec le même sexe mais parce qu'il est attiré par le sexe opposé
Et pourquoi pas ? (et réciproquement d'ailleurs^^) Je ne suis pas en position de témoigner là-dessus, mais je demande à voir.
l'asexualité c'est pareille, un asexuel ne l'es pas parce qu'il est bloqué vis à vis de sa sexualité mais qu'il n'est attiré par personne.
Je suis convaincu qu'on peut parfaitement cumuler les deux (et même, je pense le vivre^^)
incapacités/blocages/dégouts
C'est 3 choses totalement différentes. Dans l'argument qui suit tu parles de dégout et du coup je suis d'accord avec toi. Le blocage peut en revanche être lié aussi bien au dégout qu'à l'attirance, et dans le 2e cas, ça ne colle plus avec ce que tu dis^^ Pour ma part, je n'éprouve aucun dégout, et pourtant...
définir les asexuel par leur dégouts c'est réduire la définition de l'asexualité et en exclure
Je n'ai donc pas parlé de dégout.
tous les asexuels n'ont pas de dégout ou de blocage
Mais certains en ont, et ne pas le prendre en compte, c'est aussi en exclure
Par ailleurs, je n'ai jamais pensé, "définir l'asexualité par le dégout", ni même le blocage, j'ai juste dit que c'était une résultante possible. Surtout pas une exclusivité ! Et une cause n'est pas une définition, par ailleurs.
mais ne pas chercher à guérir est aussi un choix (car pour certain, ça peut se guérir
Ca c'est complètement tordu^^ ->
mais car pour certain, ça peut se guérir
donc pour d'autres ça peut pas^^ Et puis même, la question de la "guérison" (terme qui me gène en fait, car du coup tu assimiles le blocage à une maladie, ce qui n'est pas le cas) ne se raisonne pas comme ça. Pour avoir personnellement travaillé sur d'autres blocages, tu te retrouves à devoir réfléchir à des alternatives qui ont du positif et du négatif. Dans l'absolu, il y a plus à réfléchir en termes de "compensation", et pour un asexuel, avec ou sans blocage, qui se retrouve en couple avec un "S", ça ne me choque pas qu'on puisse parler de "compensations".
on est pas A à cause d'un blocage, sinon l'asexualité sera une maladie
Ben non, puisqu'un blocage n'est pas forcément une maladie^^
qu'on choisi ou pas de traiter, qu'elle soit ou non traitable
euh... si c'est pas traitable on ne peut pas choisir de traiter^^
Bref, ces histoires de sémantique...