J'ai déjà lu pas mal de réponses pertinentes qui te sont parvenues.
sehlem24 a écrit : ↑02 oct. 2017, 21:02 Personnellement, je ne te dirais pas que tu es trop jeune pour connaitre ce qu'est l'asexualité, car si j'avais pu a ton age savoir que ca existait, ca m'aurait sans doute épargné bien des galeres et crises d'identité !
Cela dit, ne pas savoir m'a permis des experiences, qui m'ont amenée a etre sure de mon asexualité, donc ne ferme pas la porte aux experiences, car c'est en vivant celles ci que tu pourras etre réellement fixée !
Voilà, déjà j'appuie ces 2 propos.
Le fait que tu ai connaissance à ton âge de l'asexualité, c'est bien. Ça te permettra de te poser les bonnes questions, ne pas évoluer à contre courant de ce dont tu as envie. De ne pas t'y plier sans gaité de cœur, ou te forcer. Stp, ne fais pas ça. Jamais. Ne te force pas. Quelques en soit les raisons. Même par amour. Même pour ne pas perdre «Chéri». Jamais. J'insiste là dessus, car je l'ai fais, comme d'autre dans le coin. Et ce sentiment horrible que l'on ressens après... Non, ne te force jamais.
Mais comme l'on bien écrit les 2cités, il ne faudrait pas que cela stop ou freine tes expériences futures.
Ce n'est pas parce-que tu es, ou pense être, asexuelle que tu n'auras jamais de rapport ou que tu n'as pas le droit d'en avoir. Peut-être que ce sera définitivement pas ton truc. Mais peut-être aussi que tu découvrira un certain plaisir, sans dégoût ou sentiments du genre.
Étant encore moi-même A.A (apprentie asexuelle) (ah dsl fallait que je la sorte celle-là!), beaucoup de choses sont encore floues pour moi. Mais si j'ai bien compris une chose à travers ce forum, c'est qu'il y a des personnes qui ont des rapports, fréquents ou non. Parce-qu'ils ont trouvé un compromis avec Chéri, parce-que c'est la personne qu'ils aiment, ils veulent faire plaisirs à l'être aimé etc etc (et sans se forcer bien sûr!). D'autres personnes ne pratiquent pas du tout. Là aussi il y a des raisons en pagaille.
Tout ça pour dire que tu ne sais pas encore «qui tu es». Il faut que tu vive les choses pour le savoir. Pour mieux te comprendre. Savoir ce que tu veux. Ce que tu peux accepter. Ce que tu ne veux pas. Ce dont tu as besoin pour te sentir bien. Ce qui te pollue l'esprit et te dégoûte...
Pour la bonne personne, ça ce n'est pas une question d'asexualité! Juste une personne à l'écoute, compréhensive, patiente, ouverte au dialogue... Et quand on y pense, la 1ère fois c'est toujours spécial, que l'on ai connaissance de notre asexualité ou non, qu'on soit même hétéro, gay (liste non exhaustive!).
Ouais, là j'avoue... l'adolescence... La période con... Période des montons qui suivent le troupeau bêêêtement... Période où taquiner, moquer par tout les moyens est LE must pour afficher sa pseudo supériorité, force, popularité... Période où les hormones se réveillent, génération multimédia polluée par des images / chansons équivoques je ne sais combien de fois par jour... Période... ah non je vais m'arrêter là je crois, on m'a comprise!
Pas évident d'être différent quoi! Mais ce n'est pas parce-qu'on est différent, qu'on est moins bien que le troupeau!
Tu es jeune encore, tu est en train de construire ta bubulle, ton bouclier face à ce genre d'attaques blessantes. Et comme une copine me l'a rappelé il y a pas longtemps, «ce qui te tue pas te rends plus fort».
Je peux comprendre que tu ai envie d'en parler à tes proches. Ça fermerait le bec de certains, ce qui t'allegerai toi. Là tu as eu je crois les 2 réponses. Dis leur si tu en ressens le besoin, et dis leur pas. Bah j'ai pas mieux. Les 2 avis se défendent, vraiment. (La psy je la met à part. Pour moi ce devrait être un lieu où justement on peut tout dire, libre. Mais il ne faudrait pas qu'elle te dise «ah mais non, c'est pas normal, t'as un problème, et tiens thérapie ++, médocs ++». Il faut qu'elle comprenne l'asexualité, qu'elle connaisse, se renseigne...).
Il n'y a que toi qui peux repondre à ça. Peut-être 1 personne avec qui tu te sens très proche, capable de d'écouter sans te juger, de te soutenir dans tes choix et non t' orienter vers le «droit chemin»...
Le reste de la populasse...on s'en fou un peu j'ai envie de te dire.
Une dernière chose:
Je suis d'accord avec ça aussi. Attention que ce ne soit pas juste une overdose. Du genre:
«Non mais il me soule à me parler de sa caisse lui. Il va pas s'arrêter? Ouais va y c'est bon, il m'a gazé, j'rentre à pied»
Ça tu ne le saura qu'en évoluant dans la vie. En faisant tes propres expériences... ah, j'ai déjà écris ça? Bon aalors cf paragraphe n°...
Rhôôô j'ai encore écris un pavé... Bon en même temps j'écris à Grignoteuse de Bouquins alors ça va, cette fois j'ai une excuse!
Je ne t'apporte pas de réponses, mais j'espère au moins t'aider dans ta réflexion
Bon courage à toi pour tout.