Je ne sais pas à quel point nous sommes dans la même situation. En effet, la solitude est mon mode de vie le plus agréable, car j'ai le contrôle total sur les gens que je vois et le temps que je leur accorde. Au delà même du couple, une coloc, par exemple, est un enfer tout similaire pour moi (mais plus facile à gérer émotionnellement) - je suis parti de chez mes parents le plus tôt possible, à 16 ans, et je ne l'ai jamais regretté. La simple présence des autres m'est juste difficile.Amaelle a écrit : ↑05 juin 2017, 14:04 Le problème c'est que je vis très très mal cette situation, au contraire de toi qui dis très bien t'en satisfaire (ce qui est bien pour toi :3)
Je suis vraiment heureuse avec ma QPP mais j'ai des moments d'énorme doute, comme ces derniers jours par exemple, ou l'impression de malaise est telle que je suis au bord de la rupture
Mais d'un autre côté je ne veux pas la quitter puisque je suis heureuse avec elle, que je tiens énormément à elle...
Cette perspective de vivre cela toute ma vie me fait vraiment peur, pour tout avouer
Est-ce que tu penses que je puisse faire quelque chose pour mieux vivre ou mieux accepter mon orientation romantique? Est-ce que pour toi ça a été très simple directement ou est-ce que tu as eu du mal à t'y faire? Aurais-tu des conseils?
Sachant cela, tu peux comprendre que je n'ai pas eu de mal à me faire à ma solitude. Enfant, je l'ai longtemps désiré, puis enfin quand j'ai pu l'avoir je m'en suis emparé et je ne l'ai jamais lâché.
Pour ma seule relation de couple, on s'est côtoyé deux mois avant que j'aille chez elle pour la première fois, et j'ai fuit immédiatement après deux jours sans un regard en arrière - ça a coupé tout élan que j'avais envers elle.
Au niveau des relations étranges qui ont suivies, on peut dire que ça a toujours été compliqué, ça ne durait au mieux que quelque mois avant que l'autre n'abandonne - je précise qu'il s'agissait de personnes allosexuelles et donc que cet aspect de la relation aurait toujours été un problème de toute façon. Quand je me sentais oppressé ou harcelé par quelqu'un, je prenais la fuite - ces comportements me sont complètement rédhibitoire.
Bref, tout ça pour dire que je ne sais pas si j'aurais des conseils à te donner, vu que je n'arrive pas trop à faire fonctionner mes propres relations. Si tant est que je traverse moi même une période de doute et que je me demande si c'est véritablement possible pour moi d'avoir une relation autre qu'amicale. En tout cas cela fait un moment maintenant que je n'essaye même plus de me rapprocher de quelqu'un.