Il me semble évident que dans la pratique, le viol conjugal est loin d'être reconnu. Mais selon moi, cela doit être plus compliqué qu'une histoire de reconnaissance de la par des autorités, il y a aussi les victimes du viol qui n'ont malheureusement pas toujours conscience à partir de quand il y a viol, et parfois, le viol est subit par la victime, car elle n'a pas eu le courage d'avouer qu'elle ne ressent aucune envie d'avoir une vie sexuelle active; attention, je ne cherche pas à blâmer les victimes de viol qui optent pour l'option "Je me force à avoir un rapport sexuel pour faire plaisir à mon compagnon/ma compagne/miaen compagnun" mais je tiens juste à mettre en évidence que c'est loin d'être évident de faire reconnaitre le viol conjugal.Aphélie a écrit :ais oui le victim blaming est très ancré. Et encore, il y a eu du progrès dans la mesure où le viol conjugal est désormais reconnu (dans les faits en tout cas, dans la pratique j'imagine que c'est loin d'être ça).
la culpabilité sexuelle
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Re: la culpabilité sexuelle
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Re: la culpabilité sexuelle
Après, faire l'amour avec son chéri sans envie ce n'est pas obligatoirement du viol. Je veux dire, quand je le fais je suis pas en ultra souffrance, je fais juste ça pour lui faire plaisir mais les fois où je décide que c'est non, c'est non.le viol est subit par la victime, car elle n'a pas eu le courage d'avouer qu'elle ne ressent aucune envie d'avoir une vie sexuelle active; attention, je ne cherche pas à blâmer les victimes de viol qui optent pour l'option "Je me force à avoir un rapport sexuel pour faire plaisir à mon compagnon/ma compagne/miaen compagnun" mais je tiens juste à mettre en évidence que c'est loin d'être évident de faire reconnaitre le viol conjugal.
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Re: la culpabilité sexuelle
Désolée, je n'ai pas été claire, mais je parlais des personnes qui se forcent à pratiquer les relations sexuelles. Il me semble qu'aucun A éprouve l'envie d'avoir des relations sexuelles, mais il y a des A qui n'ont aucun problème avec le fait d'avoir une vie sexuelle active, alors que d'autre n'ont vraiment aucune envie de pratiquer les rapports sexuels, et hélas, parmi ceux/celles/ceus qui se refusent à coucher, il y en a qui choisissent de ne pas l'avouer et se forcent à avoir des relations sexuelles; et pour moi, il s'agit bien d'une forme de viol, car la personne qui se force à avoir des relations sexuelles n'est pas consentante, elle a juste cédé soit à l'élu de son coeur; qui insiste ou à sa propre culpabilité; si ce n'est que ces exemples.
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Re: la culpabilité sexuelle
Ah d'accord, oui dans ces cas là je comprends, mais en même temps si ces personnes ne l'avouent pas le conjoint n'a pas moyen de savoir que c'est un viol :/ (on a du mal à se comprendre se soir décidémmement xDil y en a qui choisissent de ne pas l'avouer et se forcent à avoir des relations sexuelles; et pour moi, il s'agit bien d'une forme de viol, car la personne qui se force à avoir des relations sexuelles n'est pas consentante, elle a juste cédé soit à l'élu de son coeur; qui insiste ou à sa propre culpabilité; si ce n'est que ces exemples.
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Re: la culpabilité sexuelle
Tu as raison, mais pourtant, certains témoignages montrent bien qu'il y a des personnes A; surtout avant qu'iels prennent conscience qu'iels sont asexuel.e.s. n'osent pas avouer qu'iels n'ont aucune envie d'avoir une vie sexuelle active, et choisissent de se forcer au point d'en être dégoûter; je ne l'affirmerais pas, mais je pense que le dégoût que certain.e.s. A éprouvent vient de là, pas forcément tous, mais selon moi la plus part oui.
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Re: la culpabilité sexuelle
Euh, je ne suis qu'à moitié d'accord. Pour avoir été dans le cas que tu dis, je ne vais pas me sentir comme ayant été violé. On le fait de "bon coeur", mais l'envie n'y est pas. Pour autant, jamais je n'ai eu un flingue sur la tête pour le faire. Donc se forcer soi-même n'est pas, à mon sens, synonyme de viol.Hestia a écrit :alors que d'autre n'ont vraiment aucune envie de pratiquer les rapports sexuels, et hélas, parmi ceux/celles/ceus qui se refusent à coucher, il y en a qui choisissent de ne pas l'avouer et se forcent à avoir des relations sexuelles; et pour moi, il s'agit bien d'une forme de viol, car la personne qui se force à avoir des relations sexuelles n'est pas consentante, elle a juste cédé soit à l'élu de son coeur; qui insiste ou à sa propre culpabilité; si ce n'est que ces exemples.
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Re: la culpabilité sexuelle
On en revient toujours au même souci, à savoir le manque de communication >< C'est aussi pour ça que c'est difficile de définir le viol conjugal. Je pense que ça devient vraiment un viol quand le conjoint est au courant mais qu'il force la main. Après, je ne dis pas que les personnes qui se forcent sans en parler ne souffrent pas. Mais la personne en face ne peut pas toujours deviner que l'autre ne veut pas :/
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Re: la culpabilité sexuelle
Tu as tout à fait raison à mon sens: lorsque l'on ne dit pas que "ça ne m'intéresse pas", l'autre ne peut pas le savoir. Et c'est en ça que l'on ne peut pas forcément qualifier de "viol" tout "consentement" à une relation.Suiko a écrit :Je pense que ça devient vraiment un viol quand le conjoint est au courant mais qu'il force la main. Après, je ne dis pas que les personnes qui se forcent sans en parler ne souffrent pas. Mais la personne en face ne peut pas toujours deviner que l'autre ne veut pas :/
Et bien souvent (?) l'A en l'exprime pas. D'ailleurs encore faudrait)il qu'iel ait mis un mot sur son orientation. Perso, moi ça n'a jamais été le cas durant les années que j'étais en couple.
Et d'ailleurs, je ne jette la pierre à personne.
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Re: la culpabilité sexuelle
didou, ce n'est pas parce que tu l'as vécu de la sorte que cela signifie que ce que je dis est faut, chaque personne est différentes, et son vécu est différent. De plus, tu dit que tu n'as jamais eu un flingue sur la tête, mais peut être que d'autres A vivent une situation qui leur fait croire qu'iels doivent obligatoirement avoir des relations sexuelles, et que l'individu avec qu'iels couche ignore que la personne avec qu'iel a des relations sexuelles se force ne change en rien au fait que si quelqu'un a des rapports sexuels car il se sent forcé de le faire; qu'importe que cela soit par son-sa conjoint.e. il n'y a pas de consentement.didou a écrit :Euh, je ne suis qu'à moitié d'accord. Pour avoir été dans le cas que tu dis, je ne vais pas me sentir comme ayant été violé. On le fait de "bon coeur", mais l'envie n'y est pas. Pour autant, jamais je n'ai eu un flingue sur la tête pour le faire. Donc se forcer soi-même n'est pas, à mon sens, synonyme de viol.Hestia a écrit :alors que d'autre n'ont vraiment aucune envie de pratiquer les rapports sexuels, et hélas, parmi ceux/celles/ceus qui se refusent à coucher, il y en a qui choisissent de ne pas l'avouer et se forcent à avoir des relations sexuelles; et pour moi, il s'agit bien d'une forme de viol, car la personne qui se force à avoir des relations sexuelles n'est pas consentante, elle a juste cédé soit à l'élu de son coeur; qui insiste ou à sa propre culpabilité; si ce n'est que ces exemples.
Mais comme le dit Suiko, il est malheureusement difficile de définir quand le viol commence dans le cadre d'un viol conjugal. Moi personnellement, si une personne se sent forcé d'avoir un rapport sexuel, j'estime que c'est un viol, que le violeur/la violeuse/lo violeuxse en soit conscient.e ou non.
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Re: la culpabilité sexuelle
C'est sûr. D'ailleurs je ne disais pas que ce que tu disais était faux Je disais juste que mon interprétation était plus souple.Hestia a écrit : didou, ce n'est pas parce que tu l'as vécu de la sorte que cela signifie que ce que je dis est faut, chaque personne est différentes, et son vécu est différent.
Ah bin, c'est là que c'est un peu flou, cette notion de consentement. Je ne peux pas dire que je n'ai pas consenti. J'ai consenti. Mais bon, pas avec liesse. Disons que c'était "dans l'ordre des choses" même sans eût été plus serein. Et encore, comme je l'ai souvent dit, mon ex-compagne-femme n'était pas une demandeuse effrénée.Hestia a écrit : et que l'individu avec qu'iels couche ignore que la personne avec qu'iel a des relations sexuelles se force ne change en rien au fait que si quelqu'un a des rapports sexuels car il se sent forcé de le faire; qu'importe que cela soit par son-sa conjoint.e. il n'y a pas de consentement.
Je te trouve un peu dureHestia a écrit :Moi personnellement, si une personne se sent forcé d'avoir un rapport sexuel, j'estime que c'est un viol, que le violeur/la violeuse/lo violeuxse en soit conscient.e ou non.
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Re: la culpabilité sexuelle
Disons que ça peut-être ressenti comme un viol par la personne "victime" mais pas vraiment pour le "coupable" puisqu'il ne pensait pas à mal, il ne sait pas que la personne en face de lui ne veut pas.
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Re: la culpabilité sexuelle
J'aime assez cette formulationSuiko a écrit :Disons que ça peut-être ressenti comme un viol par la personne "victime" mais pas vraiment pour le "coupable" puisqu'il ne pensait pas à mal, il ne sait pas que la personne en face de lui ne veut pas.
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Re: la culpabilité sexuelle
Et elle résume justement parfaitement mon opinion.didou a écrit :J'aime assez cette formulationSuiko a écrit :Disons que ça peut-être ressenti comme un viol par la personne "victime" mais pas vraiment pour le "coupable" puisqu'il ne pensait pas à mal, il ne sait pas que la personne en face de lui ne veut pas.
Sinon didou, oui, je peux être assez dur et je ne me cache pas que je le suis vis-à-vis du viol.
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Re: la culpabilité sexuelle
Hmm moi ce que je ne tolère pas c'est quand l'un des deux insiste alors que l'autre a dit que ça ne l'intéressait pas. Le pire c'est qu'en général il faut se justifier "je ne veux pas parce que..." C'est insupportable et injuste aussi.
Vivement que l'adage du "personne ne DOIT de sexe à personne" rentre dans les moeurs. Mais il y a encore du boulot...
Pour le reste, si l'un ne manifeste pas son désaccord je ne vois pas comment l'autre pourrait deviner. Ca me semble quand même compliqué. Pour ma part j'ai adopté la tactique du "je suis pas demandeuse". Comme ça au moins je suis certaine de ne pas violer mon partenaire
Oui je fais de l'humour et c'est choquant. Shame !
Vivement que l'adage du "personne ne DOIT de sexe à personne" rentre dans les moeurs. Mais il y a encore du boulot...
Pour le reste, si l'un ne manifeste pas son désaccord je ne vois pas comment l'autre pourrait deviner. Ca me semble quand même compliqué. Pour ma part j'ai adopté la tactique du "je suis pas demandeuse". Comme ça au moins je suis certaine de ne pas violer mon partenaire
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Re: la culpabilité sexuelle
Disons qu’il me semble que la majorité du temps les personnes qui se sentent forcée d’avoir des relations sexuelles, sont justement celles qui se retrouvent avec quelqu’un qui insiste. Je veux dire, le fait qu’on se sente forcé à avoir un rapport sexuel, ça ne vient pas comme ça en un claquement de doight, il doit forcément y avoir une pression venant de quelque part, et j’ai malheureusement le sentiment qu’un certains nombres de personnes ; notamment les A qui ignorent qu’iels sont A, se retrouvent confronté.e.s. à cette pression et finissent par céder par peur d’être jugé s’iels venaient d’avouer qu’iels n’ont pas d’attirances sexuelle.
Après je comprends votre point de vu, mais je ne peux pas m’empêcher de me dire que la question du viol ne se résume pas qu’à une agression violente, et que la question à partir de quand peut-on parler de viol est malheureusement difficile à déterminer, si ce n’est par un examen détaillée des faits qui auraient conduit au viol, et encore c’est souvent compliqué d'optenir une conclusion identique de la part de tout le monde.
Après je comprends votre point de vu, mais je ne peux pas m’empêcher de me dire que la question du viol ne se résume pas qu’à une agression violente, et que la question à partir de quand peut-on parler de viol est malheureusement difficile à déterminer, si ce n’est par un examen détaillée des faits qui auraient conduit au viol, et encore c’est souvent compliqué d'optenir une conclusion identique de la part de tout le monde.
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