L'histoire sans fin

[Baelfire]

Le principe est simple. Comme c'est moi qui vais commencer le jeux, je vais écrire le début d'un contexte et ce sera à ceux qui le voudront d'enchaîner. Une phrase, deux phrases, un paragraphe, peu importe. C'est selon l'inspiration. Bien sur il faut que ce soit cohérent avec ce que la personne précédente a écrit. Mais libre à vous de faire intervenir des personnages des événements...ce que vous voulez. L'essentiel étant que l'on se marre. Vous verrez qu'au bout d'un moment et avec l'imagination de chacun le résultat peut être vraiment très drôle et riche en rebondissements.

C'est parti!

"En descendant du bateau il l'avait tout de suite sentie, cette chaleur écrasante! Il devait faire au moins 40 degrés! Réajustant son chapeau (un truc marron que lui avait fait acheté Laure parce que soit disant ça faisait Indiana Jones) Emmanuel se dit que après tout c'était le risque quand on choisissait de faire une croisière sur le Nil. Quoique "choisir" n'était pas vraiment le terme adapté. Le groupe d'animation dont il faisait parti avait été demandé pour cette croisière et ils avaient saisi une opportunité. Il tira de la poche de sa chemisette son i phone. Gizeh était un lieu mythique et les pyramides qui s'élevaient puissantes et majestueuses méritaient d'être prises en photos et partagée sur Facebook. Il jeta un œil vers un touriste de leur bateau, spécialiste des "selfies". L'art de se prendre en photo soit même. Emmanuel n'avait jamais compris pourquoi certains croyaient indispensables de mettre leur trogne partout en photo! En plus il était ridicule. C'est alors que le sable se déroba sous lui et que...."


à vous la suite

[ardnas]

...son corps s’enfonce dans le sol comme aspiré par un trou noir. Il a juste le temps de voir la silhouette du paquebot derrière le visage souriant de Céline, sa co-animatrice du G.R.D. (Groupe des Retraités Dynamiques), avant que tous ses sens ne s’évaporent dans un étrange brouillard.
Il perd peu à peu contact avec la réalité, se sentant flotter dans un tourbillon de poussière bleutée au son mélodieux. Il a comme un goût suave dans la bouche et cette odeur qu’il ne saurait définir lui donne des vertiges. il ne sait pourquoi en cet instant précis il pense à Laure. Il ferme les yeux puis, plus rien, le néant.
Quand il revient à lui...

(génial cette idée, Baelfire ! )

[Divine]

il se réveilla à nouveau dans ce maudit paquebot. Ce paquebot infernal, peint du plus terrible des verts avait un jour dit Laure, qui se laissaient bercé par des remous réguliers, continuels, égales...Emmanuel était torturé d'une intolérable envie de vomir depuis des heures mais il tentait en vain de ne pas y penser (il se rappelait avoir vu Robert mourir de déshydratation à force de se vider les boyaux), comme il essayait d'oublier ses rêves incessants où, toujours en vain, il s'imaginait atteindre finalement la terre ferme. Emmanuel, Laure, les retraités, l'équipage et sans doute d'autres vacanciers étaient sur l'eau depuis maintenant deux ans et demi. Il n'y avait toujours pas l'ombre d'une terre à l'horizon.

[Baelfire]

(merciiii le début est prometteur en tous cas XD)

"C'est alors que ce qui sembla être une gifle le réveilla tout à fait. Emmanuel mit un petit temps avant de comprendre qu'il avait glissé sur une pierre et s'était lamentablement etalé par terre. Il émit un "aïe" indigné avant de se frotter la joue. Un petit attroupement c'était formé autour de lui. Des touristes du bateau qui l'avaient vu perdre connaissance et le bombardaient de questions "ça va ?" "vous nous entendez ? " "raaah mais éloignez vous vous l'empêcher de respirer". Christophe son pote de toujours à moitié rigolard lui dit "eh ben tu nous as foutu la trouille! Faut arrêter de boire mon vieux!". Selfieman (le spécialiste des selfies) lui montra son téléphone portable tout content de lui "regardez je vous ai mis sur Facebook". Effectivement on voyait Emmanuel évanoui avec la légende "l'animateur dans les pommes".

Laure qui était restée un peu en arrière et n'avait pas perdu son sang froid tapa des mains pour appeler au rassemblement "Allez, allez, si vous voulez visiter les pyramides c'est maintenant. Suivez-moi!". La foule se dispersa et les deux amis suivirent le mouvement..."

[ardnas]

Peu de participant pour ce jeu là, c'est dommage !
A vos plumes euh...A vos claviers, Forumeurs !

[Mishae]

Après une marche épuisante, sous un soleil de plomb, le groupe arriva devant l'entrée de la pyramide. Les touristes s'empressèrent de se mettre à l'ombre et au frais et Emmanuel, fermant la marche, eu un mauvais pressentiment. Un frisson lui parcouru l'échine alors qu'il s'était arrêté juste devant l'ouverture. Le tunnel sombre qui se présentait devant lui n'était guère accueillant, et il lui semblait qu'il pouvait y avoir des pièges destinés aux voleurs qui seraient restés intacts, non actionnés ni déjoués. Mais il se dit que ce ne pouvait être le cas, puisque de nombreux groupes sont venus visiter cette fameuse pyramide avant eux. Il jeta un dernier regard au désert derrière lui, pas fâché de quitter cette fournaise, et finit par entrer à son tour.

[Bodonie]

( Après plusieurs mois, je continu l'histoire. Aidez moi donc! )

Parcourant ainsi les entrailles de la pyramide, Emmanuel se disait à l'instant que son cerveau ne fesait que lui jouer des tours. Non, toutes ses horreurs émannant de son imagination n'étaient pas réelles. Et pourtant... et pourtant il croyait aperçevoir tout au loin un objet brillant! Ce pourrait-il que ce soit un diamant, un joyaux quelconque ou un trésor ancien? Il prit alors le risque énorme de quitter en douce son groupe en tournant dans un autre corridor. La curiosité l'avait manipulé de sorte à ce qu'il ne pu résister à la tentation de jeter un coup d'oeil rapide à l'artefact éloigné. C'est au moment où il voulu se sauver en courant car il avait entendu un bruit suspect qu'il...

[Baelfire]

C'est au moment où il voulu se sauver en courant car il avait entendu un bruit suspect qu'il s'arrêta net! Deux gros yeux lumineux et inquiétants le scrutaient. Pendant un instant, Emmanuel pensa à une hallucination mais il avait beau cligner des paupières il était bel et bien observé. Peut être était-ce le gardien de l'artefact ? Peut-être que toutes ces légendes de malédictions dans les pyramides n'étaient pas des sornettes ? Pourtant Emmanuel n'avait pas approché ni même touché l'objet brillant alors il ne pouvait rien lui arriver ?? Le jeune homme se râcla la gorge et tenta d'entamer le dialogue

"Salut à toi euh...autochtone ?"

[Natsu]

Un silence assourdissant lui répondit. Terrifié, Emmanuel se hasarda à nouveau : « hum, hum ? ». Il pouvait entendre ses battements cardiaques s’accélérer. Peut-être était-ce le fait de sentir la vie pulser dans sa poitrine, ou alors la peur atteignant son paroxysme, quoiqu'il en soit Emmanuel senti un courage insensé monter en lui, il prit une profonde inspiration et clamât :

« O toi créature souterraine, je te salue ! Je suis un terrien nommé Emmanuel. A ton tour de te présenter ! Qui es-tu, que veux-tu, que fais-tu, comment t’appelles-tu ?
- Nous sommes le gardien. Nous attendons l’élu. Es-tu l’élu ?
- Non, je ne le suis pas. Que gardes-tu ? Quel est ton nom ?
- Nous sommes le gardien. Nous attendons l’élu. L’élu doit venir nous délivrer. Nous sommes le gardien. Nous n’avons pas de nom. Nous sommes le gardien.
- Oui, mais de quoi ?
- Nous gardons l’esprit du Khamsin pour l’élu. Es-tu l’élu ? L’élu doit venir nous délivrer. Nous sommes le gardien.
- Si je te dis que je suis l’élu, tu me dis ce qu’est l’esprit du Khamsin ?
- Nous sommes le gardien. Nous attendons l’élu. Si tu es l’élu, nous te donnons l’esprit du Khamsin. Es-tu l’élu ?
- Possible. Je ne sais pas, car tu ne m'as pas dit ce qu’est l'esprit du Khamsin.
- L'esprit du Khamsin est ce qu’il y a de plus puissant en ce monde. L'esprit du Khamsin est ce qu’il y a de plus vivant en ce monde. L'esprit du Khamsin est ce qu’il y a de plus ancien en ce monde. L'esprit du Khamsin n'est pas de ce monde. Nous le donnons à l'élu. Es-tu l’élu ?
- Oui, je suis l’élu. Donne-moi l'esprit du Khamsin.

[Bodonie]

Une lumière aveuglante apparue donc de nul part pour s'installer dans un flacon que tenait le guardien .Celui-ci brandit à Emmanuel le pot scintillant. La brillance de cet objet était telle que la troupe de retraités vit une lueur provenant d'un corridor. Curieux, ils allèrent maladroitement en cette direction, tous, les yeux remplis d'étincelles. Arrivés dans la grande salle où se trouvait Emmanuel, ils furent lamentablement déçus de ne voir que leur coéquipier tenant un flacon vide. Tout ce qui a de plus normal. Tout s'était évaporé. Plus de guardien mystérieux et répétitif, plus de flamèches dans le contenant, rien que... lui. Il voulu donc leur expliquer le phénomène, mais à la place, Emmanuel...

[Baelfire]

Décréta que puisque c'était comme ça, puisque l'Egypte n'avait pas tellement de magie à offrir, on allait partir en Laponie au Pays du Père Noël ! Mais en réalité il venait de recevoir un communiqué de l'esprit du Kahmsin qui lui avait demandé de changer de cap. Ils coururent donc tous à l'aéroport pour...

[Bodonie]

Acheter vite des billets aller direct pour les îles Fidji. Bah oui, l'esprit du Kahmsin à aussi le droit, ainsi que l'élu, à la relaxation!

Plus tard, Emmanuel et sa bande de joyeux compagnons se fesaient acceuillir par les employés de l'hotel 4 étoiles avec des colliers fleuris. Ils se rendirent chacun à leur chambre, une pour Emmanuel, l'autre pour le couple pour se reposer après le long vol. Les retraités venaient à peine de se remettre du mal d'oreille que leur avait infligé l'atterissage! Papi prit son dentier afin de le déposer dans un verre d'eau, tout près de son lit, cependant...

[Baelfire]

Il n'y avait plus d'eau! C'était donc le drame. Une manifestation s'organisa donc contre le service des eaux de l'hôtel. Parce que tout de même qu'un truc pareil arrive dans un 5 étoiles c'était i-na-dmi-ssible. C'est donc en pleine nuit et à coups de panneaux "pas contents " ou "graive des toux ristes" que les contestationaires se mirent à faire un feu de joie en brûlant les colliers de fleur fournis par l'accueil de l'hôtel.

Plutôt content de cette petite soirée feu de camps, Emmanuel se joignit à la ronde qui de formait autour du brasier en chantant la macarena. C'est alors qu'il pris la main de...

[Ramón]

Mauricette, la doyenne du groupe, petit bout d'humaine de soixante-neuf ans.
Longtemps il avait aimé son érudition, sa sagacité face à sa relation tumultueuse avec Laure, déjà vieille de sept années. Elle lui avait fait comprendre que si Laure et lui n'étaient pas capables de s'accorder l'un l'autre hors de leur confort habituel, c'était parce qu'ils n'avaient jamais réellement pénétré la véritable sphère de l'intime. Ils s'entendaient politiquement, culturellement et sur tous les sujets pour lesquels il est si facile de s'accorder autour de vains poncifs. Mais jamais ils n'avaient atteint ce degré de profondeur qui connecte véritablement deux personnes. Partager ces soubresauts du coeur lorsqu'une feuille se pose délicatement sur une rivière animée et se laisse entraîner par le courant jusqu'à disparaître dans les tumultes où se joignent l'eau et la pierre. Évoquer la douceur d'une brise glaciale au lever du jour. S'enchanter de ces enfants qui jouent alors même qu'ils ne possèdent rien d'autre que leur imagination.
Non, Mauricette le lui avait fait comprendre : entre lui et Laure, il n'y a rien qu'un mur impossible à briser tant qu'ils n'auront pas réussi à mettre des mots sur ce qui les anime vraiment, ce qui constitue l'instant, le présent, ce qui échappe à toute construction mentale.

Emmanuel lui demanda alors comment elle savait, comment ses semblables ne semblaient recéler aucuns des secrets qui peuplent ce monde.
Mauricette lui répondit alors...

[Baelfire]

"Mon petit, tu te poses trop de questions. Apprend à écouter ton instinct et à l'équilibrer avec ce que te souffle ton esprit." Elle lui sourit avec cette bienveillance qui émanent des êtres ayant atteint l'âge de la sagesse. "Mais pour l'instant, amusons-nous mon ptit !". Emmanuel se sentit comme soulagé d'un poids et se promit de lâcher un peu prise parfois... Plus tard il se retrouva avec ses amis, sur la plage à gratter une guitare en regardant le coucher du soleil. La vie c'était peut-être ça ! Mais il leur fallait se préparer, parce qu'aujourd'hui ils partaient en excursion à ...