Tout est possible, mais je crains que mon corps aille plus faire le vieillissement qu'autre chose. Enfin, l'avenir n'est pas encore écrit et la recherche peut largement avancer d'ici là. Genre le jour où on peut avoir des organes neufs sans passer par des transplantations, je signe \ô/. Pareil pour les tissus musculaires. Tu as les mêmes soucis que moi, dormir est une plaie. Enfin, dormir, c'est un truc que je connais peu puisque enfant les otites et les crises d'asthme berçaient mes nuits. S'il n'y avait pas eu des livres pour me concentrer psychiquement sur quelque chose, qui sait ce que je serais devenu ^^
Le soucis pour le Tai-Chi, c'est qu'il faudrait que j'ai un mode de vie plus routinier pour mentalement être capable de bloquer des après-midi ou des soirées. Mais c'est vrai que la discipline est top. Apprendre à me (re)poser... voilà un défi à relever
. Enfin, challenge pas encore accepté hein
Et oui, le judo c'était passionnant. Relation avec son corps et celui de l'autre très particulière. Deux forces (intelligentes) en tension pour faire basculer l'autre : cela demande tactiques et techniques avant la puissance. J'étais aussi un joueur d'échecs, et plutôt bon, donc tactiquement je savais très bien utiliser les mouvements de mon adversaire au point que même ceux qui étaient meilleurs techniquement et physiquement ne voulaient pas me rencontrer. J'obtenais de mes adversaires les mouvements que je voulais qu'ils fassent pour lancer mes techniques (surtout d'épaules). Pareil aux échecs. A un point où j'étais espoir pour les jeux d'Athènes en équipe de France :fierté non feinte:
Il ne me manquait que le physique, et les blessures sont venues de là. Et au judo, rares sont les blessés qui reviennent au niveau.
Je suis autant passionné de marche aujourd'hui. Me taper des 8-12h de marche sur une journée, tous les jours pendant un mois, no problem, du moment que le paysage se laisse contempler.
(et dire qu'il y a une suite à ce message déjà bien long
)
Je suis curieux de beaucoup de choses, et les nouvelles technologies et techniques particulièrement. Je crois que le monde de la science-fiction, du fantastique et de l'imagination m'ont bien aidé à me familiariser avec les domaines à "langage hermétique". Je reste néophyte. A la limite, je suis presque sûr que je comprendrais mieux les équations avec lesquelles vous travaillez que l'application que vous en faites et les moyens d'y parvenir.
Cool, tu étais vraiment dans un établissement extra. Nous mangeons parfois avec les étudiants, mais ce n'est pas forcément bien vu. Après, je trouve cela normal, on les voit souvent pour les projets qu'ils développent. Nous sommes là pour leur donner des perspectives sur ce qu'il est possible de faire avec le matériel que nous avons. Et il est tellement agréable d'avoir des étudiants qui savent ce qu'ils font par rapport aux classes plus généralistes
. Si l'université m'était accessible, que ce serait bien. Hmmm
Parcours aussi varié que les fluctuations d'une rivière qui descend la montagne pour finir dans l'océan. J'espère que ça continuera.
Les maths c'était vraiment mon domaine, mais c'était un jeu, pas envie d'en avoir dans une profession. L'éco-gestion c'est ma curiosité pour la bonne tenue d'une société-entreprise-foyer-individu qui m'a bien botté. On peut faire tous les efforts que l'on veut, si les coûts sont plus importants que les recettes, on s'épuise. Et à la fin, bah on ne peut plus avancer. Et compte tenu de la complexité des synergies entre individus, entre individus et société humaine, entre individus et environnement, et société et environnement, il y a tout un tas de choses à explorer.
Voilà comment je prends l'économie : stricto sensu => "administration de l'habitat", autant l'habitat société que l'habitat corps humain et évidemment l'habitat Univers. A mes yeux, un économiste doit toucher à toutes ces branches pour approcher un semblant de compétence. D'où mon parcours a priori chaotique. Reste à savoir si j'aurai le temps et l'énergie pour en faire une synthèse qui tient la route
, et mettre en pratique dans un domaine comme la production alimentaire destinée à l'humanité (j'exclus l'élevage, mais je ne m'étendrai pas dessus ici
).
Je suis en autodidacte oui. Pas le choix, j'ai besoin d'argent pour vivre. Les études, peut-être si je deviens riche. Mais vu que je ne joue pas aux jeux et que je n'écris plus vraiment, ce n'est pas demain la veille
. J'ai divisé mon salaire par deux en changeant de job en plus de ça.
Je suis aussi une formation à distance de commercial (pour des labos) à côté de la préparation pour les concours de la fonction publique. Communication, anatomie-physio, informatique, droit relatif aux médicaments,... j'ai du taf, et j'ai du taf
Mais n'est-ce pas notre lot en tant qu'adeptes de la curiosité et de l'exploration ?
J'imagine que tu n'es pas prête de t'arrêter non plus.
Permaculture et agroforesterie, en effet, fonctionnent avec les synergies du monde du vivant et du non-vivant (dégradation de la matière organique en matière minérale, matière indispensable avec la lumière pour la majorité des autotrophes que constituent les plantes). L'idée est de constituer un écosystème le plus autonome possible et de n'avoir qu'à récolter. Cela commence par apprendre à laisser les plantes vivre et se reproduire pour pouvoir leur permettre de s'adapter à leur milieu (au sol, mais aussi aux éléments gazeux qu'elles peuvent fixer). Une fois la plante adaptée à un milieu (avec les variations climatiques d'une année sur l'autre, le sol, mais aussi la faune et la flore en présence), on a logiquement sélectionné une plante qui sera "rentable" pour nous sur le long terme.
Et pour ne pas utiliser de fongicides, insecticides ou pesticides, on utilise le milieu naturel : création de bocages qui servent de lieu de résidence pour des prédateurs naturels des ravageurs, ou avec des plantes qui repoussent naturellement ces ravageurs ; on place des plantes qui font des racines en surface ou des racines en profondeur pour stimuler la pousse de racines à la profondeur idéale pour la plante dont on veut récolter les fruits ; rotation des cultures qui constitue une intervention quasi obligée pour éviter que l'environnement ne se fixe de trop et que les ravageurs puissent s'adapter et venir... ravager
(les ravageurs s'attaquent souvent à un type de plantes, donc on fait varier les espèces pour qu'ils ne se sédentarisent pas dans la région) ; la rotation permet aussi de planter certaines plantes "inutiles" pour qu'elles fixent l'azote et autres nutriments présents dans l'air, puis on les coupe en les laissant se dégrader afin qu'elles nourrissent les sols (la pédologie est une discipline extra pour qui aime la chimie de l'environnement) et que cela serve à la culture qui nous intéresse ; ... ; ... ; ... parce qu'il y a encore tout un tas de choses qui entrent en compte.
Oui. Oui. Oui. C'est de la mécanique
. Je ne sais pas si l'école physicaliste te dit quelque chose, mais l'idée de cette école de philosophie est que l'on peut quasiment tout réduire à un langage provenant de la physique (donc des mathématiques). Tu ne te trompes pas. Les innovations humaines sont souvent inspirées de notre compréhension ou observation de phénomènes naturels
Notre Terre est fatiguée, mais les sols peuvent se régénérer rapidement, c'est rassurant. Et les forêts, même si ce ne sont pas des forêts premières, gagnent du terrain sur l'ensemble du globe. Le soucis reste la préservation des forêts premières, il s'y cache une richesse au niveau de la biodiversité que nous soupçonnons, mais dont nous sommes incapables, malgré nos connaissances, d'imaginer les interactions.
Pour les climats difficiles, l'évolution et l'adaptation sont la clef. Le temps est notre allié. Et, hélas, nous pensons à court terme depuis des millénaires en négligeant les dynamiques de moyen et long termes. Du moins, ce que nous appelons "la civilisation" pense ainsi.
Voilà voilà. Tu as déclenché mon écrivite aiguë. Je ne serais pas fière à ta place
Et j'ai au moins des centaines de lignes à rajouter sur le domaine de l'économie, méfie-toi