Pour les bistrots (mais vraiment ambiance bistrot, on discute, la musique n'existe quasi pas), il y a forcément un moment où ça discute femmes, hommes, enfants,... "La vie quoi !" Et c'est lourd. Pas parce que ça m'embête, mais surtout parce que c'est l'instant cliché, l'instant on se lâche, l'instant on oublie que nous vivons dans une société politisée où les moeurs sont bien loin d'être libérés et où on voudrait faire croire que nous sommes libres. En vrai, c'est la liberté de ton et le j'm'en foutisme qui ont la part belle. Si "la rencontre" ou "l'amitié" c'est ça, bah beurk.
Et je ne peux qu'abonder dans le sens de Ptite Marie, on finit par ne vouloir qu'être avec la catégorie qui nous rassure. Bêh je finis tout seul au final. parce que moi et les autres animaux, ça ne va pas, je suis allergique à tous les animaux à poils et à plumes (je suis un cumulard de la santé précaire \ô/). Enfin, tant que je me lave les mains après les avoir touchés, ça passe.
Mais oui, nous pensons différemment, Merionne a raison. La "bonne blague" c'est notre vie. Desproges était fort : rire avec un raciste d'une blague raciste, c'est raciste. On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. Et si ce "tout le monde" est concerné ne rit pas, bah on ne rit pas. Principe de respect. Et pourtant, je pense qu'en tant qu'A, nous ne sommes pas vraiment oppressés. Du moins, pas moi en tant que mec. Enfin, je pense plus à l'homosexualité quand je dis ça.
Je pense avoir la même chance que toi Jamusuta
Après, je ne sais pas, je crois que j'ai éliminé naturellement les "nuisibles". Et mon entourage est cool. Après, j'ai une grande gueule. On vit dans une société où les grandes gueules passent bien ; c'est que l'on a peu envie de rentrer dans le lard d'une grande gueule le plus souvent. Enfin, j'ai l'impression.