imo a écrit :C'est complexe toutes ces séparations... plus je lis et plus je suis perdue ! Je fais mal la différence entre les grey et les demi... ça a l'air d'en revenir au même non ? Généralement pas d'attirance sexuelle, sauf contexte particulier... la "clause" des demi étant un contexte particulier, je dissocie mal les deux xD
N'étant tombée amoureuse qu'une fois (il y a presque une décénie maintenant!!) et d'une hétéro donc il ne s'est rien passé entre nous, je ne sais pas si je fais partie des grey/demi car je ne me rappelle plus si j'avais envie d'interraction physique avec elle ou non, (autre que d'être proche d'elle, ds ses bras, de danser avec elle, ce genre de choses...) ou si je suis A... Je sais qu'une fois je me suis imaginée lui donner du plaisir, mais c'était à sens unique ds ma tête... (et ce n'est arrivé qu'une fois xD) Hmmm je suis peut-être A qd même... raaaaa j'en sais rieeen XD Je crois qu'une partie de moi espère être demi/grey pour connaitre un jour cet amour passionnel que la société nous montre continuellement dans les films, livres ou autres histoires d'amour...
J'essaie depuis hier de trouver sur le net ce qu'est exactement l'attirance sexuelle, pour voir si j'ai déjà vécu les "symptômes" ou pas... mais je ne trouve aucune explication... c'est comme et article sur les éléphants invisibles (qui est génial d'ailleurs !) XD
C'est frustrant cette histoire !
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Je me suis aussi posé ces questions. Y'a un modèle très intéressant qui est celui des
attirances primaires et secondaires.
Pour la distinction Gray-A et Demisexuel, la demisexualité, c'est une sous-catégorie de la zone grise (donc quand on est demisexuel, on est Gray-A), Gray-A voulant simplement dire qu'on se situe dans la zone grise. Globalement, Gray-A, ça veut dire qu'on ressent que peu d'attirance et demisexuel, c'est qu'on la ressent uniquement dans un contexte de relation affective particulièrement forte, mais encore une fois, les Wiki diront toujours la chose mieux que moi.
Pour ce qui est de qualifier l'attirance, en général, j'aime parler de l'idée de créer une intimité sexuelle (pas uniquement physique) avec son partenaire. Pour moi, l'idée de me retrouver dans cette situation d'intimité sexuelle ne m'attire vraiment pas. C'est vraiment quelque-chose que je n'envisage pas avec la personne que j'aime. Grosso-modo, quand je me projette dans ma relation amoureuse, il y a tout un tas de choses que j'aimerais faire avec elle, et d'autres qui ne m'attirent pas. J'essaye en général de questionner ça dans les rapports de couples : où est la limite de ce qu'on peut faire ensemble. Par exemple, je n'envisage pas d'avoir un bad trip avec cette personne ou de me retrouver dans une situation qui met sa sécurité en péril (attention cependant, je ne veux pas par là dire que la sexualité est similaire à une drogue ou un danger, c'est juste pour illustrer des situations dans lesquelles je n'aimerais pas me trouver avec mon amoureuse). Ça ne vient pas pour autant d'un jugement de valeur sur le sexe, j'aime beaucoup en parler, je le sais complexe et varié, mais c'est juste pas pour moi. Chacun a sa limite propre, je connais aussi des personnes qui apprécient des moments brefs mais intenses et pour qui des rencontres trop prolongées sont moins agréables. L'idée c'est de savoir où est-ce que vous placez la sexualité par rapport à cette limite. Du coup, je pense que ça peut être un bon axe de réflexion à questionner si on souhaite identifier avec précision où on se situe.