Bon... je dois avouer que je ne suis pas un professionnel des introductions alors on va y aller directement : jeune homme de 23 ans, âge où le plaisir sexuel prend normalement une place trèèèès importante, c'est au fil du plusieurs années de questionnements personnels que je me suis rendu compte dans un premier temps de mon "attirance" pour la gent masculine ; et il y a peu de ce que je pense être mon asexualité. Tout cela a été un long chemin assez douloureux : assumer personnellement et parfois être obligé de taire son orientation minoritaire (voire anormale pour certains) dans un petit village lorrain, puis voir se transformer l'idée du "je ne suis pas une bête de sexe" en "je suis peut-être asexuel".
Depuis mes 17 ans et ma première fois, je n'ai jamais ressenti la nécessité absolue d'avoir un partenaire sexuel régulièrement. Du plaisir j'en ai, mais aussi bien seul qu'accompagné. Au delà du "pourquoi pas éprouver un peu de plaisir et lui faire plaisir" le sexe régulier avec mes anciens compagnons devenait parfois une corvée, j'aurais tout bien pu m'en passer sans pour autant prendre cela comme une souffrance.
J'ai toujours eu du mal à comprendre mes amis "en manque" après deux semaines chastes, ou d'autres prêts à sauter sur tout ce qui bouge, à toute heure du jour et de la nuit.
Le désir existe en moi mais l'acte sexuel n'est pas sa finalité (il est je dirais pourquoi pas un option à prendre de temps à autre).
Le constat tombe maintenant devant mes yeux et il est dur : si j'ai eu des rapports sexuels, c'est d'abord pour découvrir puis faire comme tout le monde (maintenant je sais qu'il ne s'agit que de 99% des gens, et c'est peut-être ça le plus réjouissant
![Very Happy :D](./images/smilies/icon_biggrin.gif)
J'espère m'être fait à peu près comprendre
![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)