Pour répondre à la question initiale, je suis plus hypo-S que A mais j'aimerais que ça soit différent. Non que j'aie envie de S à outrance mais la solitude est parfois lourde à subir... Il n'est déjà pas aisé de trouver la partenaire d'une vie quand on est S mais alors quand on est hypo-S ou A cela complique encore les choses
Dans l'absolu, ce que j'aimerais c'est trouver une femme hypo-S répondant à mes critères d'âge / région et ayant les mêmes attentes, envies et valeurs mais c'est loin d'être chose aisée. Des relations que j'ai eues (toutes, sauf la dernière, avec des S voir Hyper-S) et qui ont avortés, je ne peut que me dire qu'il aurait été plus simple d'être S... Seulement voilà, difficile de changer ce que l'on est.
Renaissance1267 a écrit :Si tu es A, tu restes A. Tu ne peux pas passer a S, même par amour.
Si tu es hetero, tu ne passes pas homo et inversement. C'est pareil pour nous, tu nais A et tu le restes toute ta vie, par amour ou pas.
Après tu peux faire des concessions, des arrangements avec ton partenaire par amour, mais tu resteras toujours A !!
J’ai vraiment du mal à croire qu’un être humain ne puisse changer et que tout soit inscrit dans le marbre à la naissance.
J’entends par là pas volontairement mais nous changeons avec le temps… Nos idées changent, nos perceptions, nos attentes et même la chimie de notre corps (hormones entre autres) évoluent et ce sans parler de l’environnement et des influences extérieures. Bref, à mes yeux, ce n’est pas par ce qu’on est comme ci ou comme ça a 20 ans que ça sera encore pareil à 30, 50 ou 70 et ce même s’il est fort probable que rien ne change pour la majorité des gens.
patty66 a écrit :Bonjour a tous
Je suis une S et je suis en couple avec un A. Je me sens blessée quand je vous lis car je vous trouve très dure avec nous les S et de votre part je ressent de la colère. Pour ma part j'adore le S et je ne me pose pas la question de savoir comment vous faites pour ne pas l'aimer, c'est ainsi et je l’accepte simplement, mon petit ami me fait rarement des compliments sur mon physique, et il ne manifeste que très peu de désir pour moi et j'avoue que parfois cela m’attriste. C'est difficile pour moi d'avoir des élans de désir pour un homme qui n'en a aucun. Quand j'en ai envie, il ne refuse jamais cependant comme il ne me manifeste aucun désir et bien moi je n'en ai plus non plus, MAIS moi j'ai un besoin qui n'est pas comblé, besoin que lui n'a pas. Je vais lui en parler mais j'avoue que c'est difficile pour moi d'aller vers un homme comme ça.
J’ai vécu ça plus d’une fois dans la position de ton petit ami et je voyais bien que mes partenaires en étaient frustrées et ça me causait de la peine et de la culpabilité. Et encore, lui ne se refuse jamais à toi alors que moi souvent je cherchais une issue de secours… Ne ressentant pas de plaisir dans l’acte, difficile d’en avoir envie… Ou plutôt dans mon cas, j’en ai envie, l’excitation est là car ma partenaire me plait (sinon je ne serais pas avec) mais dès que les choses passent le stade des préliminaires c’est sensations zéro et donc découragement/frustration avec un effet cercle vicieux et anticipation de « l’échec » qui accentue encore la dimension psychologique du « problème ».
En fait, il serait peut être intéressant d’essayer de savoir pourquoi il a si peu d’envies… Réel absence de désir et donc il serait A ; absence de libido et donc peut être un souci psychologique (dépression, taux de testostérone trop bas ou que sais-je) ; absence plaisir/sensations (comme moi) ou autre.