Personne n'avait de fusil sur la tempe avant la "libération" non plus.Dea a écrit :personne n'a de fusil sur la tempe, ce n'est que pression sociale aujourd'hui.
Révolution sexuelle : une vraie libération ?
Pratiquement en fait. C'est pour ça que je dis ça justement.
J'en fais un parallèle avec la période où, lorsqu'on portait certains vêtements hors de la normale, on se faisait pratiquement brulé sur un bucher; avant la libération, on venait jusque dans nos lits pour voir ce qui s'y fesait. Que je me souvienne, les draps sur lesquelles une fille était "dé-viergé" étaient montré en public et il devait s'y trouver une trâce de sang. Sans ce sang, la femme était considéré comme non-vierge et on la rejettait de tout milieu: famille, amis, etc, et le mariage n'était évidemment plus envisagé (malgré le fait que le mariage devait arriver avant cet acte)
Bref, tout ça, c'est pas directement un fusil sur la tempe mais c'est très proche.
Dea
J'en fais un parallèle avec la période où, lorsqu'on portait certains vêtements hors de la normale, on se faisait pratiquement brulé sur un bucher; avant la libération, on venait jusque dans nos lits pour voir ce qui s'y fesait. Que je me souvienne, les draps sur lesquelles une fille était "dé-viergé" étaient montré en public et il devait s'y trouver une trâce de sang. Sans ce sang, la femme était considéré comme non-vierge et on la rejettait de tout milieu: famille, amis, etc, et le mariage n'était évidemment plus envisagé (malgré le fait que le mariage devait arriver avant cet acte)
Bref, tout ça, c'est pas directement un fusil sur la tempe mais c'est très proche.
Dea
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Tu mélanges époques et cultures différentes. Les exemples que tu cites ne se sont pas produits dans nos contrées occidentales, il y a eu autre chose certes, mais c'était loin du "fusil sur la tempe". Et d'ailleurs même en France, selon les vêtements qu'on porte, on risque encore aujourd'hui de se faire traiter mal (enfin, cela dépendra des lieux).
tu as raison, je mélange. Ca ne me surprend pas malgré tout, je laisse tomber. ahah.
Mais, que je sache, ce qui était la nouvelle France est considéré comme occidental et mes exemples sont tirés du Québec. (L'Histoire en soit n'est pas ma lacune mais je n'ai aucune capacité de voir précisément dans le temps alors évidemment ca ne m'aide pas a en parler..)
Je me trompe peut-être encore par contre. (Je vais devoir réviser si c'est encore le cas )
Dea
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Excusez-moi de remonter ce vieux topic, mais comment peut-on dire que la révolution sexuelle a été néfaste ?
Ca a surtout permis à chacun d'assumer ses envies, ses façons de vivre ; les femmes ont désormais le droit comme les hommes d'aimer le sexe (ou pas)...
Je comprends qu'en tant qu'asexuel vous trouviez pénible de voir que l'on vit dans une société hyper-sexuelle, mais il ne faut pas confondre la libéralisation de moeurs (qui permet à chacun de vivre comme il le souhaite dans son intimité) et la marchandisation de la sexualité. Evidemment cette marchandisation est une conséquence de la libération sexuelle, parce que sans libération, pas de femmes à moitié nues sur les panneaux publicitaires ; mais autant je refuse qu'on fasse du sexe et des corps des femmes des objets qu'on vend ou qui servent d'arguments mercantiles, autant je suis bien contente de pouvoir coucher avec qui je veux, quand je veux, sans être cataloguée comme une pute (encore que ça puisse encore arriver mais bref...)
Ca a surtout permis à chacun d'assumer ses envies, ses façons de vivre ; les femmes ont désormais le droit comme les hommes d'aimer le sexe (ou pas)...
Je comprends qu'en tant qu'asexuel vous trouviez pénible de voir que l'on vit dans une société hyper-sexuelle, mais il ne faut pas confondre la libéralisation de moeurs (qui permet à chacun de vivre comme il le souhaite dans son intimité) et la marchandisation de la sexualité. Evidemment cette marchandisation est une conséquence de la libération sexuelle, parce que sans libération, pas de femmes à moitié nues sur les panneaux publicitaires ; mais autant je refuse qu'on fasse du sexe et des corps des femmes des objets qu'on vend ou qui servent d'arguments mercantiles, autant je suis bien contente de pouvoir coucher avec qui je veux, quand je veux, sans être cataloguée comme une pute (encore que ça puisse encore arriver mais bref...)
Sur le miroir au rouge à lèvres, elle m'a laissé un mot d'adieu
Pardonne-moi petite Jane, je m'en vais j'veux refaire ma vie
Sa taille était d'un orfèvre, comme un petit bijou précieux
C'était le plus beau spécimen de gamine que j'ai vu de ma vie...
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Il n'y pas jamais eu de -liberté- sexuelle. On a juste changé le standard de la norme.
La vraie liberté, c'est celle de mener la vie sentimentale et sexuelle en adéquation avec chacun de nous-mêmes, sans les contraintes voire le mépris imposés par le jugement d'autrui.
Hier, une société pudibonde à l'excès (et exclusivement hétérosexuelle), aujourd'hui la société qui place les relations intimes au même niveau que n'importe quel objet de consommation. D'une norme à l'autre, d'un jugement à l'autre, et toujours pas de changement en bien des mentalités.
La vraie liberté, c'est celle de mener la vie sentimentale et sexuelle en adéquation avec chacun de nous-mêmes, sans les contraintes voire le mépris imposés par le jugement d'autrui.
Hier, une société pudibonde à l'excès (et exclusivement hétérosexuelle), aujourd'hui la société qui place les relations intimes au même niveau que n'importe quel objet de consommation. D'une norme à l'autre, d'un jugement à l'autre, et toujours pas de changement en bien des mentalités.
- Nastasia
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Bulby a écrit :La vraie liberté, c'est celle de mener la vie sentimentale et sexuelle en adéquation avec chacun de nous-mêmes, sans les contraintes voire le mépris imposés par le jugement d'autrui.
Hier, une société pudibonde à l'excès (et exclusivement hétérosexuelle), aujourd'hui la société qui place les relations intimes au même niveau que n'importe quel objet de consommation. D'une norme à l'autre, d'un jugement à l'autre
- Guillaume
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Je ne suis bien sûr pas du tout d'accord avec ta vision des choses, Bulby. Le sexe vulgaire de consommation, tu trouves vraiment que ça représente ce qu'est le sexe réellement ? Pour ma part je ne m'y retrouve pas du tout. Tout ce qu'on nous montre jusqu'à en être gavés, ce n'est pas ma vision du sexe, ce n'est pas comme ça que je le ressens, que je le pratique, que je le vis tout simplement. Si on croit que le sexe ressemble forcément à ce qu'on voit dans les films pornos ou sur les couvertures des revues de charme pour beaufs, alors je comprends qu'on en soit dégoûté.
Tu ne peux pas réécrire l'Histoire et ne considérer les choses qu'avec un regard asexuel, il faut essayer de tendre vers l'universel. Oui, il y a eu une "libération sexuelle" (ou appelez-la comme vous voulez, on s'en fiche), qui a apporté des choses très importantes pour le bien-être et la dignité humaines, on ne peut pas contester ça quand on est progressiste. Là où ça a foiré, c'est que cette ouverture d'esprit a été récupérée et pervertie par la société de consommation, qui a trouvé dans ces nouvelles idées un nouveau marché pouvant facilement attirer le consommateur plein d'hormones. Mais les féministes n'ont jamais voulu ça, et ce sont même les premières à se battre contre le sexe de consommation, bien souvent machiste ! Tu as raison, "les relations intimes" ça n'a pas à être mis sur le même plan que "n'importe quel objet de consommation", car c'est bien plus beau et fort que ça.
Tu ne peux pas réécrire l'Histoire et ne considérer les choses qu'avec un regard asexuel, il faut essayer de tendre vers l'universel. Oui, il y a eu une "libération sexuelle" (ou appelez-la comme vous voulez, on s'en fiche), qui a apporté des choses très importantes pour le bien-être et la dignité humaines, on ne peut pas contester ça quand on est progressiste. Là où ça a foiré, c'est que cette ouverture d'esprit a été récupérée et pervertie par la société de consommation, qui a trouvé dans ces nouvelles idées un nouveau marché pouvant facilement attirer le consommateur plein d'hormones. Mais les féministes n'ont jamais voulu ça, et ce sont même les premières à se battre contre le sexe de consommation, bien souvent machiste ! Tu as raison, "les relations intimes" ça n'a pas à être mis sur le même plan que "n'importe quel objet de consommation", car c'est bien plus beau et fort que ça.
Dernière modification par Guillaume le 11 mai 2008, 21:50, modifié 1 fois.