Oups a écrit :Noomi a écrit :
En même temps, comment les gens pourraient-ils un jour accepter les asexuels s'ils n'en connaissent jamais ! (puisqu'ils n'osent pas dire qu'ils le sont).
C'est une sorte de cercle vicieux...
On n'est pas non plus obligé de le dire à tous ses amis ou à aucun... il y a peut-être des circonstances où on aimerait en parler à une personne... et on voit sa réaction : si elle le prend bien (qu'elle n'a pas de réaction de rejet), même s'il faut toujours un peu de temps pour s'habituer à la nouveauté, on aura peut-être envie d'en parler à une autre personne un jour...
Je pense avoir trouvé la solution idéale pour ces 3 préoccupations :
-Ne pas lancer le sujet sous forme de coming out, dans un contexte ou les orientations sexuelles ne sont pas un sujet qu'on amène souvent sur la table.
-Contribuer à la visibilité de l'asexualité tout de même.
-Trier ses amis sur la question (ceux qui ne nous le pardonneront jamais, ceux qui s'en fichent royalement, ceux qui sont curieux sur le sujet)
Je fais simplement la promotion de l'asexualité sur les réseaux sociaux auxquels je prends part, en relayant les articles intéressants que je trouve sur le sujet. Au passage, il semblerait que facebook ne permet pas à ses amis de savoir qu'on est sur le groupe consacré au sujet tant que ces derniers ne visitent pas la page, même si on aime et commente sur le groupe....
Cela m'a permis d'avoir une discussion très intéressante sur le sujet avec deux de mes meilleurs amis, sans avoir à l'amener sur la table de manière impromptue. Reste à trouver comment impliquer ce qui ne suivent pas ces réseaux ou qui n'y sont pas inscrits....
J'avais mon coming out à deux autres amies, ce qui est peu vu le monde que je connais ! Pour les autres, Je suis sur le guet....prêt à sauter sur l'occasion dès qu'un sujet voisin se présente à nos discussions.
Reste alors mes camarades de classe de Terminale, avec qui j'ai gardé de bons contacts, mais qui deviennent de plus en plus difficile à voir. J'aimerais beaucoup leur dire, mais ça m'obligerait quasiment à les réunir pour l'occasion («je vous ai réunis ici car j'ai quelque chose d'important à vous dire [à propos de moi]!»), sachant que je les sens de moins en moins proche de moi (de moins en moins enclin à aller aussi loin dans les confidences...).
Une dernière phrase pour dire que mon attitude n'est pas totalement figé sur la question : et si je me présentais tout simplement en tant que militant pour la cause asexuelle ?