A Krisstina, et à toutes celles et ceux qui ont perdu un être cher, à tous aussi, qui n'ont pas encore eu à affronter cette difficile épreuve qui me semble encore parfois insurmontée et qui me hante par moment, je tiens à vous faire partager une sorte de...philosophie dont j'en ai tiré : Aimer les gens, c'est savoir les acueillir,...mais aussi savoir les laisser partir, que ce soit dans la vie ou dans la mort. Se séparer n'est pas seulement la fin d'une chose, d'une histoire, c'est aussi le commencement d'une nouvelle.Krisstina a écrit :j ai aussi perdu mon amour ma moitié voila quelques années deja
Croyez-moi, croyez en ma faible expérience de la vie qui m'en a déjà fait voir des vertes et des pas mûres, je n'ai pas l'insolence ni la fiereté d'affirmer que je connais tout sur tout, ni que j'en suis sortie plus grande que jamais de cette histoire.
Je ne dirais pas non plus que cette phrase, si humble soit-elle, m'a fait voir l'Illumination et que depuis, je me porte comme un charme.
Mais ça a été et c'est, pour moi, une façon d'aller de l'avant. N'ayant pas pu lui dire un dernier adieu (je n'ai pas pu le voir à cause de sa famille qui m'a répudiée et il fut rapatrié en Inde très rapidement), j'ai trouvé en ces quelques mots, une sorte d'objectif à atteindre pour faire mon deuil : Utiliser tout l'amour que je lui portais, pour le laisser enfin reposer en paix et, à mon tour, pour faire mon deuil et accepter sa disparition.
Je ne vous cacherai pas qu'aujourd'hui encore, il m'est difficile de m'attacher, car j'ai conscience que tout attachement implique forcément une séparation. Mais repenser à ces quelques mots, m'aide à affronter les jours les uns après les autres, malgré le goût amer qu'à pris ma vie.
A vous toutes et tous, je vous souhaite une journée des plus belles