Prima - Juin 2006
Prima - Juin 2006
Magazine Prima – Juin 2006
LE FAIT DE SOCIETE DECODE
Par Christine Volclair
Le mouvement des "A"
(comme Asexuels)
"No sex, thank you" est leur devise. Ils affirment tranquillement ne pas éprouver de désir sexuel, et le vivre plutôt bien. Qui sont donc ces "asexuels" qui vont à l'encontre d'une société hypersexualisée? Individus à problèmes ou…derniers romantiques?
Qui sont-ils?
Amoureux, mais platoniques
Les a-sexuels se disent "non-libidoïstes", c'est-à-dire dépourvus de libido. Attention, il ne faut pas confondre les "A" avec des abstinents sexuels volontaires, ou des êtres malades sexuellement, du type impuissant ou frigide. Non, les "A" n'éprouvent aucune attirance charnelle pour qui que ce soit, et cela, depuis leur naissance. En fait, ils ne savent même pas ce que c'est ! Ce qui ne les empêche pas de tomber amoureux, mais platoniquement…
Geraldin Levi Joosten, une Nordique de 24 ans, auteure de L'amour sans le faire, a même créé l'Association officielle des non-libidoïstes pour rassembler cette minorité jusque-là silencieuse. "C'est inscrit à l'intérieur de nous-mêmes, écrit-elle dès la première page, attirance spirituelle oui, attirance sexuelle non !"
D'où viennent-ils?
Au départ, un site internet…
Le terme, emprunté à la biologie, est apparu en 2001 sur le site web d'un Américain d'une vingtaine d'années, David Jay. A ses débuts, ce site ne regroupait qu'une cinquantaine de personnes; aujourd'hui, plus de 3 500 adultes de toutes nationalités, plutôt jeunes, viennent discuter ouvertement de leur non-penchant pour le sexe. Le mouvement est vraiment sorti de l'ombre en 2004, après la publication d'une étude canadienne étonnante, portant sur un échantillon de 18 000 adultes. Elle révèle que 1% des personnes interrogées affirme "n'avoir jamais ressenti de désir sexuel envers qui que ce soit". De quoi susciter des réactions ! Les médias américains s'emparent de l'information et découvrent le site de David Jay…La mouvance "A", comme ils la nomment eux-mêmes, est née.
Qu'expriment-ils?
La sexualité n'est ni obligatoire, ni indispensable
"Les "A", bien que peut représentatifs, provoquent de l'intérêt, constate le journaliste David Fontaine, auteur de No sex, last year, parce qu'ils remettent en cause le modèle social valorisé, réduisant la sexualité à l'acte sexuel ou, encore plus caricaturalement, à la jouissance physique."
"Cette vision stéréotypée crée un clivage entre sexe et sentiments et ne s'intéresse qu'au corps, confirme Ghislaine Paris, sexologue. Les "A" n'acceptent pas cet appauvrissement de la planète sexe et ne gardent que les sentiments. Mais là aussi, il manque quelque chose!"
Pour elle, les "A" ont pourtant un rôle positif. En nous rappelant une vérité première de plus en plus oubliée : la sexualité n'est pas une obligation, elle n'est pas indispensable à notre survie, comme manger, boire ou dormir. Un être humain peut tout à fait vivre sans sexe…Il s'agit plutôt d'une pulsion, une énergie que nous avons en nous et qui se matérialise de différentes manières. Il existe, évidemment, la pulsion sexuelle, mais aussi la pulsion de vie qui nous donne, par exemple, la force de nous battre contre la maladie, ou encore des pulsions sublimées nous permettant de réfléchir, de concevoir ou de créer, sans oublier la terrible pulsion de mort qui pousse à la destruction. Le plus souvent, au cours d'une vie, nous connaissons des hausses, des baisses, voir des pannes de la pulsion sexuelle, et c'est tout à fait normal !
Pourquoi refusent-ils le sexe?
Prédisposition génétique, peur de devenir adulte…
Les "A" parlent de prédisposition génétique et estiment à environ 3% de la population mondiale les personnes dépourvues de libido. Pour les psychologues, les 100% "A" appartiendraient plutôt à la famille des grands romantiques rêvant d'un amour fusionnel désincarné. Les intéressés, eux, refusent catégoriquement de se reconnaître dans ce profil. Il n'y a pourtant là rien de grave; cette vision de l'amour, assez répandue chez les adolescents, prépare à un amour adulte sexualisé. Le hic, c'est lorsqu'elle se prolonge au-delà du raisonnable. Cette immaturité affective et sexuelle s'explique par de multiples raisons. Grandir peut signifier, par exemple, rentrer dans un monde pas drôle du tout! "Profites-en tant que tu es jeunes parce qu'après…", dit-on. Pas très encourageant! Cela veut dire aussi, parfois, la fin d'une relation idéalisée avec un des parents, comme l'admiration sans borne d'une fille pour son père, ou l'amour immodéré d'un garçon pour sa mère. Ces liens trop forts empêchent le jeune adulte de se construire une vie autonome. Il peut s'agir enfin d'une histoire particulière ou d'un traumatisme qui a eu lieu à l'adolescence et dont il est impossible de se détacher…L'asexualité devient alors un moyen de contourner les difficultés en restant à la fois "hors-jeu" et "hors du temps"!
Et en France?
Une tendance timide
A priori les "A" sont peu nombreux dans notre pays. Pour Janine Mozzuz-Lavau, sociologue, cela s'explique. "Les Etats-Unis sont un pays plus puritain et plus moraliste que la France. L'acceptation de la diversité des mœurs est donc plus compliquée. Les minorités doivent se regrouper et faire front pour défendre leur identité. En France, la pression sur le "sexuellement correct" est moins forte. Pour nous, les mœurs des uns et des autres appartiennent à la vie privée et ne regardent personne."
Parole de "A"
"Je n'éprouve pas de manque physique et n'en ai jamais éprouvé, cela m'est étranger."
Stéphanie, 27 ans, étudiante en histoire. Pour elle, la sexualité est une planète étrangère dont elle ne s'est jamais approchée. Elle est allée faire un tour sur le site des asexuels. "Je me suis sentie soulagée en constatant que d'autres personnes me ressemblaient, mais j'ai du mal à me reconnaître dans une catégorie, affirme-t-elle. Je sais pourtant que je ne suis pas comme beaucoup de gens qui n'ont pas de sexualité parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement. Pour moi c'est un choix; je pourrais avoir des relations avec des hommes, mais je les refuse. En fait, j'idéalise l'amour, d'autant que je suis vierge. Mais ma virginité ne me bloque pas, je ne vois pas de sexualité quand je me projette en couple, dans l'avenir. La relation qui se rapproche le plus de ce dont je rêve est celle que j'avais avec mon frère quand nous étions petits : de la tendresse, une très grande complicité, mais pas de sexe…Je n'éprouve pas de manque physique et n'en ai jamais éprouvé, cela m'est étranger. Ce qui me gêne le plus, c'est l'absence d'intimité avec quelqu'un. Je sens pourtant que cette attente renforce ma solitude, me coupe des autres et alimente peut-être ma peur de franchir de nouvelles étapes…"
Sigmund Freud, le pape des "A"?
On sait que le père de la psychanalyse fit des cours et publia de nombreux ouvrages sur la sexualité enfantine, la sexualité féminine, les diverses perversions…Ce que l'on sait moins, c'est que lui-même aurait cessé toute activité sexuelle après 30 ans.
Des "A" célèbres :
Michael Jackson, le scientifique Isaac Newton, l'artiste Andy Warhol, le chanteur Boy George ou encore le papa de Mickey Mouse, Walt Disney.
Pour en savoir plus
Des livres-No sex, last year, la vie sans sexe par David Fontaine, Arte éditions.
-L'amour sans le faire par Geraldin Levi Joosten-van Vilsteren, éditions Favre.
-Un désir si fragile par Ghislaine Paris, sexologue, Leduc.s Editions.
-La vie sexuelle en France, par Janine Mozzuz-Lavau, sociologue, éditions de La Martinière.
Le site web-www.asexuality.org
LE FAIT DE SOCIETE DECODE
Par Christine Volclair
Le mouvement des "A"
(comme Asexuels)
"No sex, thank you" est leur devise. Ils affirment tranquillement ne pas éprouver de désir sexuel, et le vivre plutôt bien. Qui sont donc ces "asexuels" qui vont à l'encontre d'une société hypersexualisée? Individus à problèmes ou…derniers romantiques?
Qui sont-ils?
Amoureux, mais platoniques
Les a-sexuels se disent "non-libidoïstes", c'est-à-dire dépourvus de libido. Attention, il ne faut pas confondre les "A" avec des abstinents sexuels volontaires, ou des êtres malades sexuellement, du type impuissant ou frigide. Non, les "A" n'éprouvent aucune attirance charnelle pour qui que ce soit, et cela, depuis leur naissance. En fait, ils ne savent même pas ce que c'est ! Ce qui ne les empêche pas de tomber amoureux, mais platoniquement…
Geraldin Levi Joosten, une Nordique de 24 ans, auteure de L'amour sans le faire, a même créé l'Association officielle des non-libidoïstes pour rassembler cette minorité jusque-là silencieuse. "C'est inscrit à l'intérieur de nous-mêmes, écrit-elle dès la première page, attirance spirituelle oui, attirance sexuelle non !"
D'où viennent-ils?
Au départ, un site internet…
Le terme, emprunté à la biologie, est apparu en 2001 sur le site web d'un Américain d'une vingtaine d'années, David Jay. A ses débuts, ce site ne regroupait qu'une cinquantaine de personnes; aujourd'hui, plus de 3 500 adultes de toutes nationalités, plutôt jeunes, viennent discuter ouvertement de leur non-penchant pour le sexe. Le mouvement est vraiment sorti de l'ombre en 2004, après la publication d'une étude canadienne étonnante, portant sur un échantillon de 18 000 adultes. Elle révèle que 1% des personnes interrogées affirme "n'avoir jamais ressenti de désir sexuel envers qui que ce soit". De quoi susciter des réactions ! Les médias américains s'emparent de l'information et découvrent le site de David Jay…La mouvance "A", comme ils la nomment eux-mêmes, est née.
Qu'expriment-ils?
La sexualité n'est ni obligatoire, ni indispensable
"Les "A", bien que peut représentatifs, provoquent de l'intérêt, constate le journaliste David Fontaine, auteur de No sex, last year, parce qu'ils remettent en cause le modèle social valorisé, réduisant la sexualité à l'acte sexuel ou, encore plus caricaturalement, à la jouissance physique."
"Cette vision stéréotypée crée un clivage entre sexe et sentiments et ne s'intéresse qu'au corps, confirme Ghislaine Paris, sexologue. Les "A" n'acceptent pas cet appauvrissement de la planète sexe et ne gardent que les sentiments. Mais là aussi, il manque quelque chose!"
Pour elle, les "A" ont pourtant un rôle positif. En nous rappelant une vérité première de plus en plus oubliée : la sexualité n'est pas une obligation, elle n'est pas indispensable à notre survie, comme manger, boire ou dormir. Un être humain peut tout à fait vivre sans sexe…Il s'agit plutôt d'une pulsion, une énergie que nous avons en nous et qui se matérialise de différentes manières. Il existe, évidemment, la pulsion sexuelle, mais aussi la pulsion de vie qui nous donne, par exemple, la force de nous battre contre la maladie, ou encore des pulsions sublimées nous permettant de réfléchir, de concevoir ou de créer, sans oublier la terrible pulsion de mort qui pousse à la destruction. Le plus souvent, au cours d'une vie, nous connaissons des hausses, des baisses, voir des pannes de la pulsion sexuelle, et c'est tout à fait normal !
Pourquoi refusent-ils le sexe?
Prédisposition génétique, peur de devenir adulte…
Les "A" parlent de prédisposition génétique et estiment à environ 3% de la population mondiale les personnes dépourvues de libido. Pour les psychologues, les 100% "A" appartiendraient plutôt à la famille des grands romantiques rêvant d'un amour fusionnel désincarné. Les intéressés, eux, refusent catégoriquement de se reconnaître dans ce profil. Il n'y a pourtant là rien de grave; cette vision de l'amour, assez répandue chez les adolescents, prépare à un amour adulte sexualisé. Le hic, c'est lorsqu'elle se prolonge au-delà du raisonnable. Cette immaturité affective et sexuelle s'explique par de multiples raisons. Grandir peut signifier, par exemple, rentrer dans un monde pas drôle du tout! "Profites-en tant que tu es jeunes parce qu'après…", dit-on. Pas très encourageant! Cela veut dire aussi, parfois, la fin d'une relation idéalisée avec un des parents, comme l'admiration sans borne d'une fille pour son père, ou l'amour immodéré d'un garçon pour sa mère. Ces liens trop forts empêchent le jeune adulte de se construire une vie autonome. Il peut s'agir enfin d'une histoire particulière ou d'un traumatisme qui a eu lieu à l'adolescence et dont il est impossible de se détacher…L'asexualité devient alors un moyen de contourner les difficultés en restant à la fois "hors-jeu" et "hors du temps"!
Et en France?
Une tendance timide
A priori les "A" sont peu nombreux dans notre pays. Pour Janine Mozzuz-Lavau, sociologue, cela s'explique. "Les Etats-Unis sont un pays plus puritain et plus moraliste que la France. L'acceptation de la diversité des mœurs est donc plus compliquée. Les minorités doivent se regrouper et faire front pour défendre leur identité. En France, la pression sur le "sexuellement correct" est moins forte. Pour nous, les mœurs des uns et des autres appartiennent à la vie privée et ne regardent personne."
Parole de "A"
"Je n'éprouve pas de manque physique et n'en ai jamais éprouvé, cela m'est étranger."
Stéphanie, 27 ans, étudiante en histoire. Pour elle, la sexualité est une planète étrangère dont elle ne s'est jamais approchée. Elle est allée faire un tour sur le site des asexuels. "Je me suis sentie soulagée en constatant que d'autres personnes me ressemblaient, mais j'ai du mal à me reconnaître dans une catégorie, affirme-t-elle. Je sais pourtant que je ne suis pas comme beaucoup de gens qui n'ont pas de sexualité parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement. Pour moi c'est un choix; je pourrais avoir des relations avec des hommes, mais je les refuse. En fait, j'idéalise l'amour, d'autant que je suis vierge. Mais ma virginité ne me bloque pas, je ne vois pas de sexualité quand je me projette en couple, dans l'avenir. La relation qui se rapproche le plus de ce dont je rêve est celle que j'avais avec mon frère quand nous étions petits : de la tendresse, une très grande complicité, mais pas de sexe…Je n'éprouve pas de manque physique et n'en ai jamais éprouvé, cela m'est étranger. Ce qui me gêne le plus, c'est l'absence d'intimité avec quelqu'un. Je sens pourtant que cette attente renforce ma solitude, me coupe des autres et alimente peut-être ma peur de franchir de nouvelles étapes…"
Sigmund Freud, le pape des "A"?
On sait que le père de la psychanalyse fit des cours et publia de nombreux ouvrages sur la sexualité enfantine, la sexualité féminine, les diverses perversions…Ce que l'on sait moins, c'est que lui-même aurait cessé toute activité sexuelle après 30 ans.
Des "A" célèbres :
Michael Jackson, le scientifique Isaac Newton, l'artiste Andy Warhol, le chanteur Boy George ou encore le papa de Mickey Mouse, Walt Disney.
Pour en savoir plus
Des livres-No sex, last year, la vie sans sexe par David Fontaine, Arte éditions.
-L'amour sans le faire par Geraldin Levi Joosten-van Vilsteren, éditions Favre.
-Un désir si fragile par Ghislaine Paris, sexologue, Leduc.s Editions.
-La vie sexuelle en France, par Janine Mozzuz-Lavau, sociologue, éditions de La Martinière.
Le site web-www.asexuality.org
Je vous en prie il n'y a pas de quoi, pour une fois qu'un article est bien fait, seule fausse note, le passage sur la peur de passer à l'âge adulte comme cause, mais un passage qui compense et que j'apprécie (je crois que c'est le seul magazine à avoir mis une remarque de ce type) :
Pour elle, les "A" ont pourtant un rôle positif. En nous rappelant une vérité première de plus en plus oubliée : la sexualité n'est pas une obligation, elle n'est pas indispensable à notre survie, comme manger, boire ou dormir. Un être humain peut tout à fait vivre sans sexe…
Comme quoi si on s'en donne la peine on peut faire un article correcte sur les A
Pour elle, les "A" ont pourtant un rôle positif. En nous rappelant une vérité première de plus en plus oubliée : la sexualité n'est pas une obligation, elle n'est pas indispensable à notre survie, comme manger, boire ou dormir. Un être humain peut tout à fait vivre sans sexe…
Comme quoi si on s'en donne la peine on peut faire un article correcte sur les A
merci pour l'article Eclora !
tout a fait d'accord avec vous, enfin un article simple, concret et prima est plutot un magazine "populaire" donc plus grande diffusion.... la partie "Cette immaturité affective et sexuelle s'explique par de multiples raisons. Grandir peut signifier, par exemple, rentrer dans un monde pas drôle du..." peut-être que...oui , parmi mes multiples introspections , cette idée m'est déjà passée par la tête.
l'amour fusionnel et platonique...un de mes rêves réccurent... le pied ouais !!!!
tout a fait d'accord avec vous, enfin un article simple, concret et prima est plutot un magazine "populaire" donc plus grande diffusion.... la partie "Cette immaturité affective et sexuelle s'explique par de multiples raisons. Grandir peut signifier, par exemple, rentrer dans un monde pas drôle du..." peut-être que...oui , parmi mes multiples introspections , cette idée m'est déjà passée par la tête.
l'amour fusionnel et platonique...un de mes rêves réccurent... le pied ouais !!!!
bisous a toutes et tous
comme disent deux paroles de chanson de mon ptitgroupepréférédepuistoujours : ce forum est "so necessary"
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- Jullianna
- Allégorie de l'ataraxie
- Messages : 4807
- Inscription : 27 mai 2005, 21:02
- Localisation : Pays de la Loire
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et un magazine , non racoleur , car l'article ne fait ni la couverture , ni la une du sommaire . Il est annoncé discrètement avec d'autres sujets .cerise2 a écrit :merci pour l'article Eclora !
tout a fait d'accord avec vous, enfin un article simple, concret et prima est plutot un magazine "populaire" donc plus grande diffusion..
"Sans la musique, la vie serait une erreur." Nietzsche
Oui moi aussi je trouve le sexe degueulasse , j'essaie meme pas d'imaginer lesAurelie a écrit :Moi je suis asexuelle mais il y a quelquechose d'oublié
dans cette article : le dégoût du sexe !! Moi ça me répugne, c'est dégoûtant
et inutile...
scenes avec les corps denudés mais ca me repuge ! Je trouve ca "degoutant"
mais c'est pas autant que je suis vierges, mes experiences furent des echecs
et j'en suis resté la dessus ! Mais le sexe ne me tente pas du tout, au
contraire, moins j'en fais ( pas du tout ) et mieux je me porte !
Je prefere compenser autrement que pour la libido, etre creatif, m'ouvrir sur
des choses plus interessante, communiquer ...
@ Plus , keny
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bah justement dans la "charte" d'AVEN, ils précisent comme l'a traduit Syd :
"L'asexualité n'est PAS :
- de l'abstinence
- un refoulement ou de l'aversion sexuelle
- la peur de l'intimité
- l'imposibilité de trouver un partenaire
- de la froideur émotionelle
- l'impossiblité de ressentir de l'excitation sexuelle."
Je sais qu'il y a pleins de formes d'asexualité, mais je suis un peu paumée, même si j'comprends qu'à un moment ils aient voulu établir certains profils...
Aidez-moi please...
"L'asexualité n'est PAS :
- de l'abstinence
- un refoulement ou de l'aversion sexuelle
- la peur de l'intimité
- l'imposibilité de trouver un partenaire
- de la froideur émotionelle
- l'impossiblité de ressentir de l'excitation sexuelle."
Je sais qu'il y a pleins de formes d'asexualité, mais je suis un peu paumée, même si j'comprends qu'à un moment ils aient voulu établir certains profils...
Aidez-moi please...
Slöve
- Syd
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- Inscription : 17 août 2005, 18:17
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Justement, il n'y a pas "plein de formes d'asexualité", il y a l'asexualité qui est juste l'absence de désir sexuel. Ensuite il y a des variantes selon les gens, mais ça c'est à un niveau plus individuel et ça échappe à la définition globale.
Si tu veux vraiment nous comprendre en tant que globalité, il faut que tu laisses tomber les précisions différenciées et ne retiennes que la base première : pas de désir sexuel.
Si tu veux vraiment nous comprendre en tant que globalité, il faut que tu laisses tomber les précisions différenciées et ne retiennes que la base première : pas de désir sexuel.
Qui a voulu établir des profils ?ils aient voulu établir certains profils...
Supprimé par l'auteur. Merci. Désolé pour la lecture.
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