Mais...elle n'a pas à être admise, elle l'est de façon inhérente. Les gens peuvent rester dans le déni si ça leur chante.CLP a écrit :jusqu'à ce que l'asexualité soit admise comme une variation sexuelle acceptable (par la plupart des gens).
Moi je peux très bien nier le principe d'orientation sexuelle. Que chacun naitrait "asexuel" et qu'une sorte de perversion plus ou moins prononcée se développerait progressivement avec le temps.
Car après tout on parle beaucoup de "nature" sans savoir de quoi on parle réellement. Mais d'où viennent les fantasmes et les désirs parfois perçus comme complètement bizarres (sur un plan biologique et physiologique) mais que beaucoup pratiquent dans l'intimité ?
Quelle validation scientifique ? Elle se baserait sur quoi exactement ?Zimou a écrit :En effet, bien que la validation scientifique ne pourrait être que bénéfique
Car bon la science, ce n'est pas une question d'être d'accord ou pas d'accord. La science se définit par la démonstration et la rigueur, mais que veux-tu prouver scientifiquement parlant ? Personne ne peut dire comment l'orientation sexuelle se manifeste, sans oublier qu'il existe d'autres facteurs comme la psychologie et la culture principalement.
La sexualité humaine n'est pas régulée par des systèmes hormonaux basiques contrairement aux mammifères dits "inférieurs", et la quasi-totalité des récepteurs hormonaux et phéromonaux sont dégradés dans l'ADN humain. Ca c'est une réalité.
Comment les gènes pourraient-ils avoir une influence si directe dans la sexualité d'un individu par rapport à son environnement alors que la plupart des pratiques sexuelles humaines n'ont pas de finalité biologiques directes, même entre hétéros ?
Honnêtement je trouve votre vision des choses bien candide.