Cela ne parle pas de l'asexualité, mais plutôt de couples qui restent ensemble en ne faisant plus l'amour. C'est un peu pareil, au final.
Alors je vous en livre des extraits, parce que je ne peux pas tout écrire non plus
" Très souvent, c'est l'idée de paraître anormaux dans une société où la jouissance est une norme, un devoir presque, qui peut faire souffrir. Et l'absence de rapports sexuels n'est pas douloureuse en elle-même. C'est la frustration, l'impossibilité d'accéder à un désir espéré, souhaité, qui rend malade"
Suit une évocation de Freud, pour dire que ce dernier, inventeur d'une théorie liant la sexualité et névrose, avait cessé toute "vie sexuelle"à la quarantaine. ...
" l'amour revêt de multiples formes et il est manifestement possible de trouver d'autres façons de cimenter un couple" Gérard Tixier, psychiatre et sexothérapeute.
"Ce qui entretient l'amour, c'est la capacité à se faire plaisir ensemble" Deux personne qui continuent à s'aimer sans relations charnelles ont en général su (ou savent) ce qui les nourrit personnellement à deux. Il y a une circulation d'amour entre les deux partenaires, mais pas nécessairement sous une forme sexuelle. Réduire l'amour à la sexualité ne rendrait pas honneur aux formes infinies par lesquelles on peut manifester ses sentiments à l'autre"
Myriam Beaugendre, psychologue clinicienne.
Et pour conclure ou résumer, il est question de la tendresse qui prend le relais et que certains couples préfèrent.
Il est dit aussi que dans la pulsion sexuelle, il y a une composante agressive, animale qui peut effrayer, ou ne pas correspondre à certaines personnes. Donc on préferera vivre (ou se réfugier) dans un lien de tendresse tenant lieu de cocon rassurant. Aucune pathologie dans cette décision, dès lors qu'elle permet un épanouissement.
voilà.. je vous laisse méditer
J'aurai bien "dédicacer" ces extraits d'articles à une personne qui a traversé ma vie, il y a quelques temps, mais pas sûre qu'elle viendra un jour lire ce forum. Tant pis
