Il existe certains hommes qui regardent les fesses des filles avec autant d’intérêt qu’un parterre de pétunias. Ils ne bandent pas pour les filles. Ni pour les mecs d’ailleurs, ni pour les animaux, ni pour les végétaux.
Ca commence bien pour moi qui suis jardinier de profession...
Ils trouvent le cul à ce point inintéressant, qu’ils en font leur slogan : « No sex, no problem ». Le niveau de leur libido, c’est comme à marée basse : moins que zéro.
...Et voilà ! Je ne vois pas pourquoi mélanger libido et sexe. Dans mon cas, j'ai une libido très devellopée, même si je ne suis pas interessé par le côté physique du sexe.
Et alors ? Revendiquant le droit de vivre heureux sans être des obsédés comme nous tous, ils se désignent par la lettre A pour Asexuel. Aux Etats-Unis où leur mouvement prend l’ampleur d’une véritable phénomène de société, certains se définissent comme des Amibes humaines. Les amibes ne font jamais l’amour. Les amibes humaines ne le font – à peine plus - que par sentiment du devoir.
?!
Le sexe par "sentiment de devoir" ? Je sens que dans cinq minutes je vais devenir un catho PAM (pas avant le mariage), alors que mon asexualité est très differente de ce genre d'idées reçues (mais peut-être que je manque à mon "devoir" de reproduction ?)
Ce n’est pas qu’ils soient incapables d’avoir une relation sexuelle - rien à voir, officiellement, avec l’impuissance ou la frigidité – c’est juste que les asexuels n’en éprouvent pas le désir… Certains se contentent de bisous. D’autres aiment les calins.
Elle serait sympa de parler aussi de ceux qui n'aiment ni les bisous, ni les calins...
D’une centaine de membres (si j’ose dire),
Que c'est drôle...
L’asexualité n’est pas une dysfonction, et il est inutile de chercher une explication à ce manque de désir, de même qu’il est inutile de vouloir se soigner.
Discutable...
Difficile de briller en société quand on affiche une existence proche du néant sexuel !
Ou elle est allée la pecher celle là ? Je suis A et j'ai pas spécialment de pbs en société. J'en ai même moins que certains qui passent leur temps à tenter de pécho, sans jamais conclure...
Les A font figure d’Anormaux, (...) voire d’Aliénés.
Merci !
Mais comme ils ne sont pas sexuellement déviants au sens actif du terme, le détachement dont ils font preuve à l’égard du coït passe au pire pour une forme de refoulement pudibond ou de timidité exacerbée…
Tout les A ne font pas preuve de détachement vis à vis du coït. Je pense, et c'est mon cas, que bcp ressentent du dégout par rapport à la chose.
On les plaint, on les soupçonne d’être totalement coincés et on surveille leur consommation de valium.
Idem que pour le "difficile de briller en société", mais peut-être que c'est du au fait que je sois un homme, donc plus à l'aise en société ?
Les Asexuels constituent-ils une catégorie à ranger aux côtés des hétérosexuels, des gays ou des bisexuels ?
Discutable, et difficile de comparer les LGBT, qui sont en général de gros consommateurs de sexe aux A.
Elle précise seulement que les asexuels sont en majorité des femmes, ou des personnes de petites tailles, avec un niveau d’instruction plutôt bas et que souvent elles sont mariées depuis longtemps…
Encore merci !
Je suis un homme, de taille moyenne, avec un bon niveau d'instruction, et célibataire, bien sur.
Chez des rats et des gerbilles, la proportion n'ayant aucun intérêt pour le sexe atteindrait jusqu'à 12 %, mentionne le site Wikipedia.
A ce propos, si ça interesse quelqu'un, ma petite soeur vend (pas cher) des gerbilles.
C’est comme si vous proposiez à des cancéreux de se passer de thérapie et de porter un pin’s « J’ai une tumeur », pour positiver. »
Et encore merci de la comparaison !
[pour le § qui suit, elle va ajouter que nous respectons l’avis de JW mais que nous ne sommes pas d’accord]
Les asexuels sont-ils des malades ? Pas du tout, précise Jacques Waynberg. « Ce sont juste les cancres du sexe. Il n’y a rien de pathologique dans le fait d’être le dernier de la classe. Tout le monde ne peut pas être Pavarotti. En sexe, c’est la même chose : il faut du talent, mais surtout du travail. Or les asexuels ne veulent pas travailler : ça les ennuit, ça les fatigue, et leur profond désintérêt pour les choses du sexe vient probablement de leur très faibles aptitudes à jouir. Il y a donc quelque chose d’obscène dans leurs revendications : un peu comme si des nuls formaient un groupe de nuls pour se retrouver entre nuls et communier dans l’auto-satisfaction… ».
Pour le § qui précéde, je (mais ça n'engage que moi) ne partage ni ne respecte l'avis du Pseudo-Docteur Machin. Ayant été sexuel dans une vie antérieure, je sais que je ne suis pas un "cancre en sexe", mais le sexe m'ennuie et me répugne, et il n'y a pas d'autres explications à chercher pour comprendre mon asexualité !
Et merci pour "les nuls qui forment un groupe de nuls pour se retrouver entre nuls" et (allez!) se masturber intelectuellement...
Jacques Waynberg a son franc-parler,
Jacques Waynberg devrait ecouter ce qu'il dit avant de l'ouvrir...
exprimant sans faux-semblants ce sur quoi la majorité des psychologues s’accordent : la communautarisme A peut tourner au piège. Il est nuisible, voire dangereux, que des personnes dénuées de désir transforment leur apathie libidinale en donnée intangible et se contentent de dire « Prenez-moi comme je suis ».
Help ! Je suis en danger !!! Enfin, je ne risque déjà pas le Sida...
Ou plutôt : « Ne me prenez pas. »
Très drôle !
« Des couples qui viennent me voir parce qu’ils aimeraient avoir un enfant et qu’au bout de 12 ans de mariage ils sont restés vierges, j’en ai un par semaine dans mon cabinet », remarque le docteur Jacques Waynberg.
C'est le docteur folamour ou quoi ?
« Les mariages non-consommés, ça existe depuis longtemps et ce n’est généralement pas un problème si les deux conjoints partagent la même indifférence pour le sexe. En revanche, je trouve à vomir ceux qui se refusent à leur conjoint en brandissant la notion d’asexualité, qui se disculpent à moindre frais ou récusent leur souffrance en en faisant un sujet d’orgueil. Ce sont des démissionaires, qui se réfugient derrière un concept-bidon, pour éviter le travail considérable que représente la construction d’un couple. Et le pire, c’est qu’ils accusent la société d’être trop portée sur le sexe ! C’est un peu comme ces touristes à Bogota qui proclament « l’argent ne fait pas le bonheur. » Dans les pays où l’on réprime la sexualité, les asexuels se feraient lapider. Ce sont des « insolents » conclut Jacques Waynberg, qui se payent le luxe de dénigrer la source de plaisir la plus extraordinaire au monde, la plus chérement acquise sur des siècles d’opression religieuse et morale.
On se calme docteur ! D'abord un psy n'est pas là pour juger, mais pour écouter. Ce genre de réaction me mettent en rogne, et moi, ce que je trouve à vomir, ce sont les égoiste que prétendent que le sexe est "la source de plaisir la plus extraordinaire du monde"... Bien sur, si vous ètes consentant, mais si on vous force, ça devient une source de dégout, non de plaisir. Et forcer un A à avoir des relations sexuelles, c'est un viol, ni plus, ni moins.
Je trouve que le reportage, de par sa structure est à charge contre nous. En général, on met en dernier l'avis qu'on défend, et evidemment, ce papier se termine sur l'avis du Docteur Machin.
En plus, on oublie de parler des contraintes du sexe, et notamment du SIDA, ce qui, même si ce n'est la principale cause de mon asexualité, n'y est pas étranger pour autant.
Et oui ! Le sexe, ce n'est pas tout rose, ce n'est pas un plaisir "innocent" comme semble vouloir le faire croire le bon docteur machin.
Voilà, je sais que j'ai été long, j'ai dit tout ce que j'avais à dire, je n'ai aps voulu commenter les temoignages de Gianni, Syd et Evguenia, qui sont très bien, même si dans l'article ils sont utilisés pour etayer les propos du docteur machin.